La situation est bizarre présentement. Rapprochement vs Distances.
D'un côté il y a un rapprochement. Elle s'est confié à moi - il y a 3 semaines ("je me sens vide, abandonnée, perdue, étourdie par l'inconnu devant et en moi, j'ai besoin d'être seule pour me retrouver") et puis le weekend du 22-33 mars (elle s'est mise à pleurer dans mes bras, "la rupture c'était parce que je voulais être heureuse, et je n'ai jamais été si malheureuse!"... "si toi et moi on réessaie et que ca ne fonctionne pas, ce serait la pire des choses")
Pour ma part, j'essaie un mixte de différentes choses, et je ne sais trop si ça va dans le bon sens.
Je m'appuies bcp plus sur mon évaluation personnalisée JRME (la section qui traite de ses problèmes personnels, qui conseil de ne pas nécessairement faire de SR, de ne pas l'abandonner, d'être le pilier / ami / confident / confiant).
Je m'appuies aussi sur la théorie de
John Gottman dans son livre "The Science of Trust - Emotional Attunement for Couples" qui traite de la dynamique de la trahison et des moyens pour sécuriser et guérir sa relation. C'est directement en lien avec mon profil JRME par rapport à l'autre qui éprouve des problèmes personnels. Il explique que les 3 premiers niveau d'une relation consistent à solidifier les liens d'amitié:
1. Établir une "love map": se faire un portrait de ce qui se passe dans la tête de l'autre - ses inquiétudes et peurs, ses passions et valeurs, ses projets et sa mission de vie, etc
2. Partager l'admiration et la tendresse: reconnaitre le bien et le bon chez l'autre, le valider, et lui dire.
3. Se tourner vers l'autre plutôt que de fuire: reconnaitre les appels d'émotion, identifier les besoins, et y répondre (sécurité, reconnaissance, importance, admiration, respect, dialogue, affection, confiance en soi, etc)
Ça se passe assez bien de ce coté, il y a du progrès.
Est-ce un renforcement de la friend-zone, où simplement le rétablissement des bases d'une nouvelle relation?
Le paradoxe, c'est qu'elle à besoin de se retrouver seule pour régler ses problèmes, et moi j'ai besoin de sécuriser mon avenir et celui de mes enfants dans l'éventualité où on ne reviendrait pas ensemble. Je ne peux pas me faire d'attentes sur notre relation tant qu'elle n'aura pas réglé ses problèmes.
Donc en même temps que je la supporte dans son grand questionnement existentiel et qu'on se rapproche, je fais des démarches pour qu'elle parte en appartement (se retrouver seule et gérer ses problèmes) et je m'organise pour pouvoir acheter la maison si jamais elle maintient son désir de quitter (elle change d'idée aux 2 semaines...)
Blergh. C'est très bizarre.
D'un coté je la supporte, de l'autre coté j'ai l'impression de la repousser (même si c'est ce qu'elle veut - être seule).
Vous en pensez quoi? Je devrais laisser tomber l'une ou l'autre des approches pour le moment? Je devrais arrêter de lui parler de médiation, de logistique de séparation? Ou bien continuer (ca lui montre que je sais ce que je veux, que je prends les moyens pour assurer mon propre bonheur, ma sécurité, mon avenir)
?