- 07 mars 2014, 05:57
#849651
Bonjour, comme promis lors de ma présentation (si vous l'avez lu et je vous y invite
), j'avais stipulé que je raconterai mon histoire, notre histoire.
Je vais essayé d'être le plus clair possible et surtout le plus impartial, je ne veux pas non plus essayer de transmettre que mon propre ressenti mais aussi le sien. Je ne suis pas dans sa tête, mais j'ai été assez proche pour la connaître un minimum. Jusqu'à maintenant...
Le commencement
Mathilde, 18 ans aujourd'hui, moi pour rappel 25. Directement vous vous dites "wouah 7 ans, elle est jeune, ils se sont rencontrés quand, etc...". En effet et j'y viens. Nous nous sommes rencontrés tout simplement sur un chat de discussion sur l'univers japanime mais on y parlait surtout de tout et de rien. J'y ai fais énormément de rencontre "in real life" d'ailleurs, genre on se rejoignait à des conventions et l'un d'eux était devenu un colocataire (le meilleur que j'ai eu). Tout ça pour dire que j'entretenais plutôt bien mes relations internet à travers les 4 coins de la France et j'adorais ça. Je voyageais, je rencontrais de nouvelles têtes, j'avais une vie sociale très active. Puis un jour, comme ça après un temps mort sur ce chat (je travaillais, donc plus beaucoup de temps, du moins je faisais ce que je pouvais), je reviens sur un autre chat où il y avait pas mal de personnes que je connaissais. J'étais à fond sur mon clavier, je discutais avec de nouveaux pseudos (nouvelles têtes en somme), et il y avait Mathilde. Jamais, je n'aurais cru que cette personne deviendrait importante dans ma vie. Elle avait 16 ans et demi et déjà bien mature pour son âge, elle vivait encore chez ses parents en Champagne Ardennes et pour ma part je vivais à Tours, 500km nous séparaient. Bref. On rigolait, on devenait de plus en plus proche sur ce chat et puis encore temps mort pendant un temps. Je reviens après quelques mois d'absence, elle était encore là. Elle se réjouit de me voir, me demande si ça va, ce que je faisais, pourquoi j'étais absent. Puis on décide de s'échanger nos Skype. On discute de plus en plus souvent jusqu'à même oublier le chat. Ce n'était plus que sur Skype. Elle m'avait déjà montrée une photo d'elle, je la trouvais mignonne mais elle était jeune. Mais j'étais tout de même attiré (pas pédophile non plus...). On se Skype souvent, on se fait des sessions webcam de plus en plus souvent jusqu'à en laisser la webcam allumée à côté d'elle sur son lit tout comme moi. C'était comme si on se réveillait ensemble, et ça a duré un an. C'était génial. A la fin, on commençait même à parler de sexe mais de façon marrante. Mais dans le fond...c'était surtout pour en savoir plus sur sa vie sexuelle de mon côté :p et la titillé un peu (normal au bout d'un certain temps, mais l'un n'empêche pas l'autre).
La première vraie rencontre
Etant un habitué des conventions Japan Expo et qui est pour la communauté et moi-même un moyen de se rencontrer et être ensemble pour profiter, elle me suggéra de venir avec elle. Seulement elle. Au départ on voulait rameuter du monde, mais finalement on voulait être seulement 2. Avant cela, on a commencé à imaginer notre situation, de comment ça aller se passer, on parlait même de "sexfriender" mais voilà, pour elle c'était de sa première fois qu'il s'agissait. Car oui, je vous explique. Nous avions prit un pass 2 jours à la JE, donc...on dormait forcément à l'hôtel tout les deux dans la même chambre, le même lit. Je gardais toujours à l'esprit que je ne tenterai rien, même si pendant ce temps-là, de l'attirance pour elle montait en moi. Cependant, elle avait confiance en moi, après une année à discuter que par le biai de webcam, même si c'était indirect, la confiance était instaurée entre elle et moi. Pas une confiance totale certes. Mais confiance de base quand même. Les 2 jours se sont merveilleusement bien déroulés et contre toute attente, nous sommes ensembles.
Le début, le milieu, la fin
Notre relation commence, mais fallait tout de même s’accommoder dès le départ de la distance qui nous séparait. On savait que cela allait être dur surtout qu'au départ ses parents ne savent pas que nous sommes ensembles. Car oui, ses parents ont joués un rôle important dans notre couple. Il a fallu que je vienne la première fois chez eux en Été. J'y ai passé 3 jours, 3 jours dans la campagne de ma belle, c'est paisible, ça sent bon la verdure de partout, il fait beau, nous sommes ensembles, c'était parfait. Ces parents eux le voyait sous un autre angle. Je suis tout de même resté poli tout le long de mon séjour, voir même serviable. Normal, je sortais avec leur fille. Pas question de leur montrer le contraire de ce que je suis normalement. Quelqu'un d'éduqué et qui peut montrer qu'il peut prendre soin de leur fille. Malheureusement, le message ne fut pas transmis. C'est un désastre. Ils me détestent. Pas grave, notre relation continue. Dernier essai avec sa grande soeur qui nous a invité chez elle...pareil. J'étais définitivement pas la bienvenue dans leur famille. Je peux le comprendre, la différence d'âge peut faire peur et puis pour eux, peut-être que leur fille n'était pas prête. Pourtant elle était tout de même heureuse de ce que nous vivions, malgré la distance. On vit, on établis des plans pour se voir, je me déplace beaucoup...Mais entre temps, ses parents commencent à y mettre leur grain de sel. Le fait qu'ils refusent qu'on se voit devient pesant. Elle n'arrive plus à dire quoi que ce soit et à se faire entendre, moi je suis sidéré. Je commence à y réfléchir. Malheureusement, je décida de mettre fin à ma relation. C'était trop dur, trop pesant de subir une telle pression autant qu'elle en subit. Fallait que je prenne cette décision, la quitté. Je ne lui ai pas adressé un mot voir peut-être un "ça va", je ne me souviens plus. Je consultais souvent son fB pour voir un peu ses activités mais sans plus, ça me titillait pas plus que ça, j'essayais de passer à autre chose. Quant à elle, elle était submergée par la tristesse, par de faux espoir...alors que tout était si bien parti. Entre temps moi je deviens un peu plus dragueur, je flirt à droite et à gauche, j'essaye de temporiser. Un soir, une fille vient chez moi et je savais autant qu'elle comment ça allait se finir. Cependant, je l'ai rejeté. Je lui ai dis de partir, expliqué pourquoi, elle m'avait comprit. Moi j'étais triste...quelque chose me manquait. Elle. Car au fil du temps, même pendant l'acte, nous avions déjà nos "petits trucs" ou habitudes qui n'appartenaient qu'à nous. Cela m'a manqué, j'ai été pris comme un rejet de l'autre et je savais que je faisais une erreur. Peu après, je me suis empressé de lui dire qu'elle me manquait...C'était à Noël, que nous sommes revenus ensemble, sur Skype, chez mes parents en Bretagne. On avait tout fait pour se revoir le vite possible. Je lui ai raconté ce qui a failli arrivé avec l'autre fille. Elle était un peu fébrile face à ça mais contente que je le lui ai dit. Elle m'a pardonnée et puis elle voulait absolument que je revienne. J'étais revenu dans ses bras. J'avais retrouvé mon chemin, mon attache, elle était plus qu'épanouie, nous l'étions. Au fil du temps, l'année passe et c'est le jour de ses 18 ans à son anniversaire que ses parents et elle c'était finit. Du moins, à sa fête d'anniversaire où j'étais invité (gracieusement autorisé plutôt), malgré que je savais qu'ils me détestaient, j'étais fidèle à moi-même et je leur accordais tout de même mon profond respect. J'ai aidé à préparer la salle, offert des fleurs à la maman, nettoyer la salle, faire mine de rien mais j'avais tout de même la pression. Son père était constamment en train de dire des sottises à la famille me concernant, je l'entendais. Heureusement il y avait ses amis à Mathilde qui eux étaient très ravis et pressés de me rencontrer. Je passais bien, j'étais content de les rencontrer. J'ai finis par devenir proche d'eux au fil du temps. J'appréciais ses amis autant qu'eux m’appréciaient, parfait. Le lendemain, son père débarque, lui parle, et après elle sombre en larme dans mes bras. Elle n'en pouvait plus que je sois traité de la sorte. Cela a créée un déclic chez elle, de ne plus écouter quoi que ce soit me concernant venant de sa famille, du moins éviter. Que ce sont ses choix et que ses parents doivent comprendre qu'au bout d'un moment, il faut que sa famille l'encourage dans ses choix et que celui-ci n'est pas difficile. Car je la rendais heureuse et comblée et que cela suffisait pour qu'ils le comprennent. Moi j'avais déjà cessé d'insulter ses parents derrière leur dos car c'était en parti ce qui nous avait détruit la première fois. Je gardais tout de même respect pour eux mais faire pleurer la personne que j'aime. C'était de trop. Cet Été était aussi le dernier pour moi sur Tours car entre temps nous avions parlés de notre avenir très prochain. Qui allait commencé à partir de sa rentrée. Après plusieurs portes ouvertes dans des écoles d'art, elle décida de rentrer dans une école dans les Yvelines. On en avait déjà parler longuement et on avait donc décidés de se rejoindre là elle commencerait ses études. Pas de vivre ensemble, mais d'être proche, dans la même ville, même région, plus de contraintes parentales, rien. La belle vie. On savait à quoi s'attendre et on ne faisait que ça justement, d'attendre. Nous étions très pressés. De mon côté, j'avais choisis l’Été après son anniversaire pour déménager à Paris, trouver un emploi et commencer ma nouvelle vie de mon côté afin de m'habituer à ce bordel. Je connaissais déjà un peu Paris, mais y vivre c'est autre chose. Au début que des galères, j'avais trouvé un premier emploi de serveur en journée, mais le premier mois était fastidieux, ça m'a foutu un coup et je ne retrouvais pas de travail. Le mois d'Août à Paris, c'est mort! J'avais donc décidé de me prendre un mois de vacance. Je vivais chez mon futur coloc en attendant que nous trouvions un appart'. C'était petit mais j'avais un toit. La rentrée commence, un peu plus d'une année s'est écoulée depuis le début de notre relation, moi j'avais trouvé enfin un emploi stable que j'occupe toujours aujourd'hui et elle emménage dans son appartement gentiment payé par ses parents pour ses études. On se voit 2 jours par semaine pendant mes week end de congé. Tout se passe à merveille, on l'a attendu, on a galéré mais nous y sommes arrivés. C'est ce que nous nous sommes dis. Cependant, elle avait du mal à se faire à cette vie. Elle si indépendante de nature mais aussi très attaché à son environnement de base qui est son chez elle, sa campagne. Elle déteste une chose, c'est de venir à Paris. Elle ne sentait pas en sécurité. Tout se passe à merveille dans son école, à part une période où elle commençait à se poser des questions sur son avenir dans cet école. Une sorte de remise en question. Elle est devenue un brin populaire, elle est déléguée de sa classe en arts numériques et s'est fait un petit cercle d'amis dont j'en ai rencontré quelques uns. Puis ils vivent tous à côté de chez elle, c'est un peu une cité U. Je n'avais pas beaucoup à m'inquiéter de son entourage, j'étais un peu jaloux mais sans plus. En même temps elle découvrait la vie étudiante, sort plus, s'éclate plus, veille plus. Oui, elle commence à changer, mais peut-être était-ce là qu'a commencé le problème? Je vais y venir plus loin mais j'en doute. Des mois passent...mais justement tout ça cachait en elle un doute, une petite voix apparue. Je ne voyais presque rien, elle me disait de venir chez elle, me disait qu'elle m'aime, nous faisions l'amour très souvent et essayons même de nouvelles choses pour s'amuser un peu. C'était clairement le top. Puis vint cette période et à l'heure où j'écris, il y a un mois de cela que les choses sérieuses et douloureuses commencent. Il y a un mois, nos week end commençaient à être plus froid que d'habitude, elle continuait à me dire qu'elle m'aime, mais n'allait pas bien. Il y a eu un week end sur deux où nous ne faisions pas l'amour, elle devenait déjà un peu plus intransigeante sur certaines choses. Elle s'imposait. Ce que j'ai vite compris. Mais ça ne changeait rien, il y a juste eu un soir où enfin, elle me dit enfin ce qu'elle a sur le coeur. Qu'elle ne sait si elle pourra continuer mais ça sans savoir pourquoi, elle n'arrive pas à l'expliquer elle-même. Je commence un peu à avoir peur mais tout de même. C'est mon rôle d'homme de la soutenir et de tout faire sauver notre couple auquel on se complaît tant. Elle essayait de faire les efforts, moi je continuais toujours à la soutenir. On en discutait de temps à autre, sans voir de possible améliorations, j'étais dans l'incompréhension, elle dans le doute totale et que le questionnement de soi. Notre dernier vrai moment fut le jour de la St Valentin. Je l'avais invité à un restaurant sur Versailles, proche de chez elle pour ne pas trop la faire venir sur Paris (elle n'aime pas rouler dans cette zone) afin de l'accommoder. Notre repas était normal, on discutait de tout et de rien, on a tout de même finit par dérivé sur ce sujet qui nous embrouillait tant l'esprit, nous. A aucun moment de ma vie je ne l'ai empressé de voir notre avenir en grand, certes j'ai 25 ans, c'est plus facile pour moi de dire que c'est la "femme de ma vie", je le savais moi-même, du moins j'en étais sûr, et au départ elle aussi en était sûre. Mais il a fallu que sa petite voix lui face part d'un autre ressenti encore inconnu pour moi, pour elle peut-être pas, ou j'en sais rien. Ce soir-là c'était la dernière fois que nous avions fait l'amour. Tout y était et elle a adoré. On s'est offert nos cadeaux respectifs, les derniers. Elle m'avait également écrit une lettre disant principalement qu'elle ne détruirait pas ce qu'on a finit par construire en 2 ans et que ce n'était qu'un problème qui va finir par partir. Elle en était sûr, du moins quand elle l'a écrit -Au fait, elle écrit beaucoup. Pour Noël, en guise de cadeau, elle a fait un cahier retraçant toute notre histoire depuis le début. Elle l'avait fait en Janvier, cependant à cette période elle commençait tout de même à avoir cette petite voix en tête. Ce cahier était plein de sincérité, plein de bonnes choses et d'espoir. J'étais l'homme de sa vie pour elle.- Le lendemain, elle partit pour aller chez ses parents pour ses vacances d'Hiver. Mais j'étais loin de me douté de la suite et que c'était la dernière fois que je la verrais, mais en couple. Quelques jours plus tard, sur Skype, elle me fait part de ses doutes encore plus croissant, elle m'explique enfin tout, qu'il faut qu'on trouve une solution. J'étais déjà un peu anxieux sur l'avenir de mon couple mais je l'étais d'autant plus après ce coup de téléphone juste avant d'embaucher. Nous nous étions mis en pause. Des journées à ne pas se parler. Ce fut pesant, oppressant. J'étais toujours anxieux. J'avais décidé de lui envoyé une lettre disant tout mon ressenti, c'était ma lettre d'espoir, ma lettre de sauvetage, aucune question, que des mots sincères. Tout ce que j'avais sur le coeur en somme. Elle en était bouleversée. Elle me répondit qu'elle était toujours perdue. Qu'elle se prenait pour un monstre de réfléchir à ça alors qu'elle a la personne qui lui faut pour être avec elle. Elle a perdue toute confiance en elle. Elle dit que bien sûr, il n'est pas envisageable que l'on devienne des amis, elle déteste devoir en arriver là et puis cela n'apporterait que des souffrances. Pourtant, elle ne veut pas couper les ponts et ne veut pas croire qu'elle ne m'aime plus. Cela lui est impensable. Cependant, elle m'explique clairement, qu'elle n'est pas aussi atteinte que je le suis et que c'est bien ça qui lui fait peur. Elle a peur, mais de quoi? Elle-même n'en sait rien. Elle sait juste qu'elle n'a plus la passion mais comprend parfaitement qu'il n'y a pas vraiment besoin de passion pour être amoureuse. Loin de là. Elle est juste consciente que cette situation l'embarrasse et qu'il faut qu'elle prenne un choix. Car elle me dit elle-même. Je n'ai rien, strictement rien à me reprocher. Dit-elle ça pour me rassurer? Ou dois-je encore croire à ce qu'elle me disait en disant qu'elle serait toujours sincère avec moi. Suis-je aveuglé par ça pour y croire? Je me fis juste à mon instinct et à ce que je crois. Je la crois de pied ferme. Pas seulement par amour, mais parce que je la connais aussi bien qu'elle me connait.
La fin
Finalement, ce n'est pas ce qui est arrivé. On avait convenu 2 jours avant par téléphone, lors d'une conversation très larmoyante encore de se voir chez elle à son appartement. Disons qu'après les lettres, j'étais complètement déboussolé, paniqué, je ressentais la fin. Elle m'avait envoyé un sms pour me demander des nouvelles pendant mon taff. J'étais très anxieux et j'avais pleuré. Pleuré dans les bras d'un collègue devenu ami. Je ressentais vraiment la fin. Rentré chez moi, je finis par l'appeler. J'étais déjà en larme tellement j'avais peur. Je lui disais pratiquement les même choses dites sur la lettre mais je voulais qu'elle m'entende. Elle se mit aussi à pleurer, m'écoutant de vive voix tout en tentant d'essayer de sauver ce qui nous est agréable et de raisonnable (sans trop forcé les choses, ce n'est et je me répète pas dans mes convictions). On finit par se dire "je t'aime" une dernière fois. Deux jours plus tard, le Dimanche. Elle rentrait de chez ses parents et donc à son appartement. J'étais arrivé le premier, je possédais son double de clef de chez elle donc je pouvais rentré quand je le souhaitais. Comme un couple normal quoi. Mais à peine rentrer, j'avais tout de même la certitude de ce qu'il allait se passer. Je contemplais ces lieux et je me mis à pleurer, en pensant que c'était la dernière fois que je verrais cet appartement, ce lieu où il s'est passé tellement de choses entre nous. J'avais surtout réfléchis sur le fait de lui rendre cette clef...car oui elle signifiait beaucoup pour moi. Elle signifiait surtout notre victoire. Au départ, j'étais censé dormir chez elle. Mais il ne fallait pas que je le fasse, j'attendais surtout qu'elle prenne une décision. Je sentais qu'elle l'avait prise de toute manière. Elle rentre enfin, j'étais allongé sur son lit, je somnolais après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps sur le cahier qu'elle avait fait pour Noël et relu le contenu. Je me disais que c'était beau et tellement plein de sincérité. Je lui appartenais en quelque sorte. Elle s'approcha de moi, on s'enlace. Mais c'est là que je lui rendis la clef en lui disant tout en pleurant, qu'elle me la redonnera que quand elle sera prête. Le truc que je ne comprends toujours pas, c'est qu'elle me demande de la garder afin de revenir quand je le souhaitais. -Pourquoi?- J'ai du coup refusé car ça me faisais trop mal de me dire que même si elle le voulait ce serait tout de même faux, du moins que pour moi elle n'était pas assez claire dans ses sentiments et qu'il était mieux que je lui redonne cette clef. Et puis elle commençait à me faire face, nos fronts se collent, on se regarde, elle baisse les yeux et me fais des bisous à certains endroits de mon visage. J'avais compris...je lui demande si c'est finit. Je n'entendis aucune réponse mais cela voulait dire oui. Je commence à prendre mon sac, me lève et m'en vais. La porte fermée, je m'effondre sur le palier de cette dernière, par terre, à genoux. Je pleurais encore. Je l'entendais aussi pleuré toutes ses larmes. J'ai cogné à la porte, elle ouvre. Je voulais juste lui redire quelques mots avant de partir. Que j'osais espérer qu'elle ait un déclic comme moi j'ai eu lors de notre première séparation, que je lui pardonnerai quoi qu'il en soit et que je ne pourrai jamais la détester. Elle me répondit qu'elle aussi c'était ce qu'elle espérait. Je lui lisais pour finir, quelques passages de la lettre de la St Valentin concernant ce qu'elle ne ferait pas et qu'elle essayerait de régler ce problème. Deux semaines s'étaient écoulées, et elle me dit qu'elle n'y croit plus, du moins qu'elle n'y arrive plus. Cependant, elle ne sait pas non plus si elle m'aime ou pas. Juste avant de partir, on ne pu s'empêcher de s'enlacer et...de s'embrasser amoureusement une dernière fois. Elle ne rejeta pas le baiser. Par la suite, je suis parti prendre le train, pour ce que j'appelle le voyage le plus long et le plus oppressant de ma vie. Le tout dans la tristesse et surtout la détresse. Les questions m'envahissent, je sens que je vais mal, je sens que je vais très mal le vivre.
Je le vis mal, très mal.
Aujourd'hui
Depuis Dimanche, je suis dans ce qui s'appelle un état dépressif. Je n'avais jamais vécu ça. Je n'arrive plus à travailler et depuis aujourd'hui je suis en arrêt maladie pour dépression. Mon médecin me conseille même de voir un psy...Et donc depuis ce jour, je ne fais que pleurer sans cesse dès que je me réveille, à n'importe quel moment de la journée, même au travail. En plus en ce moment je subis la pression du travail où c'est une période clef pour le restaurant. Hier, j'ai pleuré dans les bras de ma manager qui m'avait prit à part pour discuter, pour me dire que je ne pouvais plus continuer ainsi, à être aussi désemparé et qu'il fallait que je pense au taff. Je le sais bien, mais c'est un sentiment qui prend le dessus sur moi-même. Je me perds moi-même, je n'ai plus le contrôle. Je n'ai depuis Dimanche aucune nouvelle. J'ai eu quelques ressentis de la part de sa meilleure amie, elle aussi attristée par cette histoire car elle m'apprécie et voyait clairement que Mathilde était heureuse. Etait. Mais que cependant, selon elle qui a vécu en internat avec elle dans la même chambre, c'était la meilleure décision qu'elle a pu prendre, mais que d'un côté elle n'est pas dans sa tête pour savoir si un jour elle aura un déclic ou espoir l'avoir, si elle reviendra ou non. Qu'elle avait peut-être besoin d'indépendance et que à notre âge, on puisse se dire du jour au lendemain que ça ne nous convient pas, qu'il faut stopper sinon c'est elle qui se stoppe. Que à cause de ça elle n'avancerait pas.
Bref, me voilà en SR...
Mais voilà, après avoir lu quelques post ici, je vois que je ne suis pas le seul à espérer débilement mais voilà, c'est aussi ça l'amour non? Y croire aussi? Même Mathilde me le disait, si on a peur de devoir briser le coeur de l'autre c'est ce qui s'appelle aussi de l'amour. N'est-ce pas pour se donner bonne conscience? Je ne veux y croire. Mon ami qu'elle connait si bien a lui coupé les ponts. Pas pour me défendre mais qu'il pense que c'est idiot. Que autant que lui qui la connaissait maintenant bien, pensions qu'elle était plus mature et plus avenante sur la question. Qu'il n'y avait peut-être pas de question à se poser et qu'il fallait continuer à se battre pour cette partie, cette chose qui nous rendait heureuse et épanouie. Mon ami l'a fait par son propre choix, j'ai moi-même voulu l'en dissuader. Elle a perdu également un ami, moi j'en ai peut-être perdu aussi de son entourage, hors, je ne veux couper les ponts intégralement. Même si c'était la seule attache que j'avais mais ça risque d'être compliqué. Rien que déjà pour nous.
Je suis perdu, dans le questionnement total, le déni...pour le moment j'ai pas envie de croire que ça va changer, je sais que ça durera un temps pour m'en remettre. Mais dans le fond je l'aimerais toujours, comme mon tout premier véritable amour, tout comme le sien que j'étais. Je peine à croire qu'on puisse oublier toutes ces choses qui n'appartiennent qu'à nous et qu'un jour elle y repense et qu'elle se remette en question. Je sais, c'est stupide. Je l'aime, je sais que j'aimerais toujours.
Et j'ose toujours espérer que cette histoire n'est pas finie, que ce n'est qu'un chapitre, une très mauvaise passe. Mais dois-je vraiment encore avoir de l'espoir? Qu'elle revienne? Tant de questions qui resterons sans réponse avec le temps.
Vous pouvez tout me dire, votre ressenti, tout. Je suis quelqu'un de très ouvert, à l'écoute même si en ce moment il y a des choses que je sais très bien ce que vous allez me dire et que je le refuserais sur l'instant. Qui sait, je changerais sûrement d'avis, j'en aurais de toute façon pas le choix pour mon propre bien, c'est juste dur maintenant. Merci d'avoir tout lu, le courage devait être énorme.

Je vais essayé d'être le plus clair possible et surtout le plus impartial, je ne veux pas non plus essayer de transmettre que mon propre ressenti mais aussi le sien. Je ne suis pas dans sa tête, mais j'ai été assez proche pour la connaître un minimum. Jusqu'à maintenant...
Le commencement
Mathilde, 18 ans aujourd'hui, moi pour rappel 25. Directement vous vous dites "wouah 7 ans, elle est jeune, ils se sont rencontrés quand, etc...". En effet et j'y viens. Nous nous sommes rencontrés tout simplement sur un chat de discussion sur l'univers japanime mais on y parlait surtout de tout et de rien. J'y ai fais énormément de rencontre "in real life" d'ailleurs, genre on se rejoignait à des conventions et l'un d'eux était devenu un colocataire (le meilleur que j'ai eu). Tout ça pour dire que j'entretenais plutôt bien mes relations internet à travers les 4 coins de la France et j'adorais ça. Je voyageais, je rencontrais de nouvelles têtes, j'avais une vie sociale très active. Puis un jour, comme ça après un temps mort sur ce chat (je travaillais, donc plus beaucoup de temps, du moins je faisais ce que je pouvais), je reviens sur un autre chat où il y avait pas mal de personnes que je connaissais. J'étais à fond sur mon clavier, je discutais avec de nouveaux pseudos (nouvelles têtes en somme), et il y avait Mathilde. Jamais, je n'aurais cru que cette personne deviendrait importante dans ma vie. Elle avait 16 ans et demi et déjà bien mature pour son âge, elle vivait encore chez ses parents en Champagne Ardennes et pour ma part je vivais à Tours, 500km nous séparaient. Bref. On rigolait, on devenait de plus en plus proche sur ce chat et puis encore temps mort pendant un temps. Je reviens après quelques mois d'absence, elle était encore là. Elle se réjouit de me voir, me demande si ça va, ce que je faisais, pourquoi j'étais absent. Puis on décide de s'échanger nos Skype. On discute de plus en plus souvent jusqu'à même oublier le chat. Ce n'était plus que sur Skype. Elle m'avait déjà montrée une photo d'elle, je la trouvais mignonne mais elle était jeune. Mais j'étais tout de même attiré (pas pédophile non plus...). On se Skype souvent, on se fait des sessions webcam de plus en plus souvent jusqu'à en laisser la webcam allumée à côté d'elle sur son lit tout comme moi. C'était comme si on se réveillait ensemble, et ça a duré un an. C'était génial. A la fin, on commençait même à parler de sexe mais de façon marrante. Mais dans le fond...c'était surtout pour en savoir plus sur sa vie sexuelle de mon côté :p et la titillé un peu (normal au bout d'un certain temps, mais l'un n'empêche pas l'autre).
La première vraie rencontre
Etant un habitué des conventions Japan Expo et qui est pour la communauté et moi-même un moyen de se rencontrer et être ensemble pour profiter, elle me suggéra de venir avec elle. Seulement elle. Au départ on voulait rameuter du monde, mais finalement on voulait être seulement 2. Avant cela, on a commencé à imaginer notre situation, de comment ça aller se passer, on parlait même de "sexfriender" mais voilà, pour elle c'était de sa première fois qu'il s'agissait. Car oui, je vous explique. Nous avions prit un pass 2 jours à la JE, donc...on dormait forcément à l'hôtel tout les deux dans la même chambre, le même lit. Je gardais toujours à l'esprit que je ne tenterai rien, même si pendant ce temps-là, de l'attirance pour elle montait en moi. Cependant, elle avait confiance en moi, après une année à discuter que par le biai de webcam, même si c'était indirect, la confiance était instaurée entre elle et moi. Pas une confiance totale certes. Mais confiance de base quand même. Les 2 jours se sont merveilleusement bien déroulés et contre toute attente, nous sommes ensembles.
Le début, le milieu, la fin
Notre relation commence, mais fallait tout de même s’accommoder dès le départ de la distance qui nous séparait. On savait que cela allait être dur surtout qu'au départ ses parents ne savent pas que nous sommes ensembles. Car oui, ses parents ont joués un rôle important dans notre couple. Il a fallu que je vienne la première fois chez eux en Été. J'y ai passé 3 jours, 3 jours dans la campagne de ma belle, c'est paisible, ça sent bon la verdure de partout, il fait beau, nous sommes ensembles, c'était parfait. Ces parents eux le voyait sous un autre angle. Je suis tout de même resté poli tout le long de mon séjour, voir même serviable. Normal, je sortais avec leur fille. Pas question de leur montrer le contraire de ce que je suis normalement. Quelqu'un d'éduqué et qui peut montrer qu'il peut prendre soin de leur fille. Malheureusement, le message ne fut pas transmis. C'est un désastre. Ils me détestent. Pas grave, notre relation continue. Dernier essai avec sa grande soeur qui nous a invité chez elle...pareil. J'étais définitivement pas la bienvenue dans leur famille. Je peux le comprendre, la différence d'âge peut faire peur et puis pour eux, peut-être que leur fille n'était pas prête. Pourtant elle était tout de même heureuse de ce que nous vivions, malgré la distance. On vit, on établis des plans pour se voir, je me déplace beaucoup...Mais entre temps, ses parents commencent à y mettre leur grain de sel. Le fait qu'ils refusent qu'on se voit devient pesant. Elle n'arrive plus à dire quoi que ce soit et à se faire entendre, moi je suis sidéré. Je commence à y réfléchir. Malheureusement, je décida de mettre fin à ma relation. C'était trop dur, trop pesant de subir une telle pression autant qu'elle en subit. Fallait que je prenne cette décision, la quitté. Je ne lui ai pas adressé un mot voir peut-être un "ça va", je ne me souviens plus. Je consultais souvent son fB pour voir un peu ses activités mais sans plus, ça me titillait pas plus que ça, j'essayais de passer à autre chose. Quant à elle, elle était submergée par la tristesse, par de faux espoir...alors que tout était si bien parti. Entre temps moi je deviens un peu plus dragueur, je flirt à droite et à gauche, j'essaye de temporiser. Un soir, une fille vient chez moi et je savais autant qu'elle comment ça allait se finir. Cependant, je l'ai rejeté. Je lui ai dis de partir, expliqué pourquoi, elle m'avait comprit. Moi j'étais triste...quelque chose me manquait. Elle. Car au fil du temps, même pendant l'acte, nous avions déjà nos "petits trucs" ou habitudes qui n'appartenaient qu'à nous. Cela m'a manqué, j'ai été pris comme un rejet de l'autre et je savais que je faisais une erreur. Peu après, je me suis empressé de lui dire qu'elle me manquait...C'était à Noël, que nous sommes revenus ensemble, sur Skype, chez mes parents en Bretagne. On avait tout fait pour se revoir le vite possible. Je lui ai raconté ce qui a failli arrivé avec l'autre fille. Elle était un peu fébrile face à ça mais contente que je le lui ai dit. Elle m'a pardonnée et puis elle voulait absolument que je revienne. J'étais revenu dans ses bras. J'avais retrouvé mon chemin, mon attache, elle était plus qu'épanouie, nous l'étions. Au fil du temps, l'année passe et c'est le jour de ses 18 ans à son anniversaire que ses parents et elle c'était finit. Du moins, à sa fête d'anniversaire où j'étais invité (gracieusement autorisé plutôt), malgré que je savais qu'ils me détestaient, j'étais fidèle à moi-même et je leur accordais tout de même mon profond respect. J'ai aidé à préparer la salle, offert des fleurs à la maman, nettoyer la salle, faire mine de rien mais j'avais tout de même la pression. Son père était constamment en train de dire des sottises à la famille me concernant, je l'entendais. Heureusement il y avait ses amis à Mathilde qui eux étaient très ravis et pressés de me rencontrer. Je passais bien, j'étais content de les rencontrer. J'ai finis par devenir proche d'eux au fil du temps. J'appréciais ses amis autant qu'eux m’appréciaient, parfait. Le lendemain, son père débarque, lui parle, et après elle sombre en larme dans mes bras. Elle n'en pouvait plus que je sois traité de la sorte. Cela a créée un déclic chez elle, de ne plus écouter quoi que ce soit me concernant venant de sa famille, du moins éviter. Que ce sont ses choix et que ses parents doivent comprendre qu'au bout d'un moment, il faut que sa famille l'encourage dans ses choix et que celui-ci n'est pas difficile. Car je la rendais heureuse et comblée et que cela suffisait pour qu'ils le comprennent. Moi j'avais déjà cessé d'insulter ses parents derrière leur dos car c'était en parti ce qui nous avait détruit la première fois. Je gardais tout de même respect pour eux mais faire pleurer la personne que j'aime. C'était de trop. Cet Été était aussi le dernier pour moi sur Tours car entre temps nous avions parlés de notre avenir très prochain. Qui allait commencé à partir de sa rentrée. Après plusieurs portes ouvertes dans des écoles d'art, elle décida de rentrer dans une école dans les Yvelines. On en avait déjà parler longuement et on avait donc décidés de se rejoindre là elle commencerait ses études. Pas de vivre ensemble, mais d'être proche, dans la même ville, même région, plus de contraintes parentales, rien. La belle vie. On savait à quoi s'attendre et on ne faisait que ça justement, d'attendre. Nous étions très pressés. De mon côté, j'avais choisis l’Été après son anniversaire pour déménager à Paris, trouver un emploi et commencer ma nouvelle vie de mon côté afin de m'habituer à ce bordel. Je connaissais déjà un peu Paris, mais y vivre c'est autre chose. Au début que des galères, j'avais trouvé un premier emploi de serveur en journée, mais le premier mois était fastidieux, ça m'a foutu un coup et je ne retrouvais pas de travail. Le mois d'Août à Paris, c'est mort! J'avais donc décidé de me prendre un mois de vacance. Je vivais chez mon futur coloc en attendant que nous trouvions un appart'. C'était petit mais j'avais un toit. La rentrée commence, un peu plus d'une année s'est écoulée depuis le début de notre relation, moi j'avais trouvé enfin un emploi stable que j'occupe toujours aujourd'hui et elle emménage dans son appartement gentiment payé par ses parents pour ses études. On se voit 2 jours par semaine pendant mes week end de congé. Tout se passe à merveille, on l'a attendu, on a galéré mais nous y sommes arrivés. C'est ce que nous nous sommes dis. Cependant, elle avait du mal à se faire à cette vie. Elle si indépendante de nature mais aussi très attaché à son environnement de base qui est son chez elle, sa campagne. Elle déteste une chose, c'est de venir à Paris. Elle ne sentait pas en sécurité. Tout se passe à merveille dans son école, à part une période où elle commençait à se poser des questions sur son avenir dans cet école. Une sorte de remise en question. Elle est devenue un brin populaire, elle est déléguée de sa classe en arts numériques et s'est fait un petit cercle d'amis dont j'en ai rencontré quelques uns. Puis ils vivent tous à côté de chez elle, c'est un peu une cité U. Je n'avais pas beaucoup à m'inquiéter de son entourage, j'étais un peu jaloux mais sans plus. En même temps elle découvrait la vie étudiante, sort plus, s'éclate plus, veille plus. Oui, elle commence à changer, mais peut-être était-ce là qu'a commencé le problème? Je vais y venir plus loin mais j'en doute. Des mois passent...mais justement tout ça cachait en elle un doute, une petite voix apparue. Je ne voyais presque rien, elle me disait de venir chez elle, me disait qu'elle m'aime, nous faisions l'amour très souvent et essayons même de nouvelles choses pour s'amuser un peu. C'était clairement le top. Puis vint cette période et à l'heure où j'écris, il y a un mois de cela que les choses sérieuses et douloureuses commencent. Il y a un mois, nos week end commençaient à être plus froid que d'habitude, elle continuait à me dire qu'elle m'aime, mais n'allait pas bien. Il y a eu un week end sur deux où nous ne faisions pas l'amour, elle devenait déjà un peu plus intransigeante sur certaines choses. Elle s'imposait. Ce que j'ai vite compris. Mais ça ne changeait rien, il y a juste eu un soir où enfin, elle me dit enfin ce qu'elle a sur le coeur. Qu'elle ne sait si elle pourra continuer mais ça sans savoir pourquoi, elle n'arrive pas à l'expliquer elle-même. Je commence un peu à avoir peur mais tout de même. C'est mon rôle d'homme de la soutenir et de tout faire sauver notre couple auquel on se complaît tant. Elle essayait de faire les efforts, moi je continuais toujours à la soutenir. On en discutait de temps à autre, sans voir de possible améliorations, j'étais dans l'incompréhension, elle dans le doute totale et que le questionnement de soi. Notre dernier vrai moment fut le jour de la St Valentin. Je l'avais invité à un restaurant sur Versailles, proche de chez elle pour ne pas trop la faire venir sur Paris (elle n'aime pas rouler dans cette zone) afin de l'accommoder. Notre repas était normal, on discutait de tout et de rien, on a tout de même finit par dérivé sur ce sujet qui nous embrouillait tant l'esprit, nous. A aucun moment de ma vie je ne l'ai empressé de voir notre avenir en grand, certes j'ai 25 ans, c'est plus facile pour moi de dire que c'est la "femme de ma vie", je le savais moi-même, du moins j'en étais sûr, et au départ elle aussi en était sûre. Mais il a fallu que sa petite voix lui face part d'un autre ressenti encore inconnu pour moi, pour elle peut-être pas, ou j'en sais rien. Ce soir-là c'était la dernière fois que nous avions fait l'amour. Tout y était et elle a adoré. On s'est offert nos cadeaux respectifs, les derniers. Elle m'avait également écrit une lettre disant principalement qu'elle ne détruirait pas ce qu'on a finit par construire en 2 ans et que ce n'était qu'un problème qui va finir par partir. Elle en était sûr, du moins quand elle l'a écrit -Au fait, elle écrit beaucoup. Pour Noël, en guise de cadeau, elle a fait un cahier retraçant toute notre histoire depuis le début. Elle l'avait fait en Janvier, cependant à cette période elle commençait tout de même à avoir cette petite voix en tête. Ce cahier était plein de sincérité, plein de bonnes choses et d'espoir. J'étais l'homme de sa vie pour elle.- Le lendemain, elle partit pour aller chez ses parents pour ses vacances d'Hiver. Mais j'étais loin de me douté de la suite et que c'était la dernière fois que je la verrais, mais en couple. Quelques jours plus tard, sur Skype, elle me fait part de ses doutes encore plus croissant, elle m'explique enfin tout, qu'il faut qu'on trouve une solution. J'étais déjà un peu anxieux sur l'avenir de mon couple mais je l'étais d'autant plus après ce coup de téléphone juste avant d'embaucher. Nous nous étions mis en pause. Des journées à ne pas se parler. Ce fut pesant, oppressant. J'étais toujours anxieux. J'avais décidé de lui envoyé une lettre disant tout mon ressenti, c'était ma lettre d'espoir, ma lettre de sauvetage, aucune question, que des mots sincères. Tout ce que j'avais sur le coeur en somme. Elle en était bouleversée. Elle me répondit qu'elle était toujours perdue. Qu'elle se prenait pour un monstre de réfléchir à ça alors qu'elle a la personne qui lui faut pour être avec elle. Elle a perdue toute confiance en elle. Elle dit que bien sûr, il n'est pas envisageable que l'on devienne des amis, elle déteste devoir en arriver là et puis cela n'apporterait que des souffrances. Pourtant, elle ne veut pas couper les ponts et ne veut pas croire qu'elle ne m'aime plus. Cela lui est impensable. Cependant, elle m'explique clairement, qu'elle n'est pas aussi atteinte que je le suis et que c'est bien ça qui lui fait peur. Elle a peur, mais de quoi? Elle-même n'en sait rien. Elle sait juste qu'elle n'a plus la passion mais comprend parfaitement qu'il n'y a pas vraiment besoin de passion pour être amoureuse. Loin de là. Elle est juste consciente que cette situation l'embarrasse et qu'il faut qu'elle prenne un choix. Car elle me dit elle-même. Je n'ai rien, strictement rien à me reprocher. Dit-elle ça pour me rassurer? Ou dois-je encore croire à ce qu'elle me disait en disant qu'elle serait toujours sincère avec moi. Suis-je aveuglé par ça pour y croire? Je me fis juste à mon instinct et à ce que je crois. Je la crois de pied ferme. Pas seulement par amour, mais parce que je la connais aussi bien qu'elle me connait.
La fin
Finalement, ce n'est pas ce qui est arrivé. On avait convenu 2 jours avant par téléphone, lors d'une conversation très larmoyante encore de se voir chez elle à son appartement. Disons qu'après les lettres, j'étais complètement déboussolé, paniqué, je ressentais la fin. Elle m'avait envoyé un sms pour me demander des nouvelles pendant mon taff. J'étais très anxieux et j'avais pleuré. Pleuré dans les bras d'un collègue devenu ami. Je ressentais vraiment la fin. Rentré chez moi, je finis par l'appeler. J'étais déjà en larme tellement j'avais peur. Je lui disais pratiquement les même choses dites sur la lettre mais je voulais qu'elle m'entende. Elle se mit aussi à pleurer, m'écoutant de vive voix tout en tentant d'essayer de sauver ce qui nous est agréable et de raisonnable (sans trop forcé les choses, ce n'est et je me répète pas dans mes convictions). On finit par se dire "je t'aime" une dernière fois. Deux jours plus tard, le Dimanche. Elle rentrait de chez ses parents et donc à son appartement. J'étais arrivé le premier, je possédais son double de clef de chez elle donc je pouvais rentré quand je le souhaitais. Comme un couple normal quoi. Mais à peine rentrer, j'avais tout de même la certitude de ce qu'il allait se passer. Je contemplais ces lieux et je me mis à pleurer, en pensant que c'était la dernière fois que je verrais cet appartement, ce lieu où il s'est passé tellement de choses entre nous. J'avais surtout réfléchis sur le fait de lui rendre cette clef...car oui elle signifiait beaucoup pour moi. Elle signifiait surtout notre victoire. Au départ, j'étais censé dormir chez elle. Mais il ne fallait pas que je le fasse, j'attendais surtout qu'elle prenne une décision. Je sentais qu'elle l'avait prise de toute manière. Elle rentre enfin, j'étais allongé sur son lit, je somnolais après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps sur le cahier qu'elle avait fait pour Noël et relu le contenu. Je me disais que c'était beau et tellement plein de sincérité. Je lui appartenais en quelque sorte. Elle s'approcha de moi, on s'enlace. Mais c'est là que je lui rendis la clef en lui disant tout en pleurant, qu'elle me la redonnera que quand elle sera prête. Le truc que je ne comprends toujours pas, c'est qu'elle me demande de la garder afin de revenir quand je le souhaitais. -Pourquoi?- J'ai du coup refusé car ça me faisais trop mal de me dire que même si elle le voulait ce serait tout de même faux, du moins que pour moi elle n'était pas assez claire dans ses sentiments et qu'il était mieux que je lui redonne cette clef. Et puis elle commençait à me faire face, nos fronts se collent, on se regarde, elle baisse les yeux et me fais des bisous à certains endroits de mon visage. J'avais compris...je lui demande si c'est finit. Je n'entendis aucune réponse mais cela voulait dire oui. Je commence à prendre mon sac, me lève et m'en vais. La porte fermée, je m'effondre sur le palier de cette dernière, par terre, à genoux. Je pleurais encore. Je l'entendais aussi pleuré toutes ses larmes. J'ai cogné à la porte, elle ouvre. Je voulais juste lui redire quelques mots avant de partir. Que j'osais espérer qu'elle ait un déclic comme moi j'ai eu lors de notre première séparation, que je lui pardonnerai quoi qu'il en soit et que je ne pourrai jamais la détester. Elle me répondit qu'elle aussi c'était ce qu'elle espérait. Je lui lisais pour finir, quelques passages de la lettre de la St Valentin concernant ce qu'elle ne ferait pas et qu'elle essayerait de régler ce problème. Deux semaines s'étaient écoulées, et elle me dit qu'elle n'y croit plus, du moins qu'elle n'y arrive plus. Cependant, elle ne sait pas non plus si elle m'aime ou pas. Juste avant de partir, on ne pu s'empêcher de s'enlacer et...de s'embrasser amoureusement une dernière fois. Elle ne rejeta pas le baiser. Par la suite, je suis parti prendre le train, pour ce que j'appelle le voyage le plus long et le plus oppressant de ma vie. Le tout dans la tristesse et surtout la détresse. Les questions m'envahissent, je sens que je vais mal, je sens que je vais très mal le vivre.
Je le vis mal, très mal.
Aujourd'hui
Depuis Dimanche, je suis dans ce qui s'appelle un état dépressif. Je n'avais jamais vécu ça. Je n'arrive plus à travailler et depuis aujourd'hui je suis en arrêt maladie pour dépression. Mon médecin me conseille même de voir un psy...Et donc depuis ce jour, je ne fais que pleurer sans cesse dès que je me réveille, à n'importe quel moment de la journée, même au travail. En plus en ce moment je subis la pression du travail où c'est une période clef pour le restaurant. Hier, j'ai pleuré dans les bras de ma manager qui m'avait prit à part pour discuter, pour me dire que je ne pouvais plus continuer ainsi, à être aussi désemparé et qu'il fallait que je pense au taff. Je le sais bien, mais c'est un sentiment qui prend le dessus sur moi-même. Je me perds moi-même, je n'ai plus le contrôle. Je n'ai depuis Dimanche aucune nouvelle. J'ai eu quelques ressentis de la part de sa meilleure amie, elle aussi attristée par cette histoire car elle m'apprécie et voyait clairement que Mathilde était heureuse. Etait. Mais que cependant, selon elle qui a vécu en internat avec elle dans la même chambre, c'était la meilleure décision qu'elle a pu prendre, mais que d'un côté elle n'est pas dans sa tête pour savoir si un jour elle aura un déclic ou espoir l'avoir, si elle reviendra ou non. Qu'elle avait peut-être besoin d'indépendance et que à notre âge, on puisse se dire du jour au lendemain que ça ne nous convient pas, qu'il faut stopper sinon c'est elle qui se stoppe. Que à cause de ça elle n'avancerait pas.
Bref, me voilà en SR...
Mais voilà, après avoir lu quelques post ici, je vois que je ne suis pas le seul à espérer débilement mais voilà, c'est aussi ça l'amour non? Y croire aussi? Même Mathilde me le disait, si on a peur de devoir briser le coeur de l'autre c'est ce qui s'appelle aussi de l'amour. N'est-ce pas pour se donner bonne conscience? Je ne veux y croire. Mon ami qu'elle connait si bien a lui coupé les ponts. Pas pour me défendre mais qu'il pense que c'est idiot. Que autant que lui qui la connaissait maintenant bien, pensions qu'elle était plus mature et plus avenante sur la question. Qu'il n'y avait peut-être pas de question à se poser et qu'il fallait continuer à se battre pour cette partie, cette chose qui nous rendait heureuse et épanouie. Mon ami l'a fait par son propre choix, j'ai moi-même voulu l'en dissuader. Elle a perdu également un ami, moi j'en ai peut-être perdu aussi de son entourage, hors, je ne veux couper les ponts intégralement. Même si c'était la seule attache que j'avais mais ça risque d'être compliqué. Rien que déjà pour nous.
Je suis perdu, dans le questionnement total, le déni...pour le moment j'ai pas envie de croire que ça va changer, je sais que ça durera un temps pour m'en remettre. Mais dans le fond je l'aimerais toujours, comme mon tout premier véritable amour, tout comme le sien que j'étais. Je peine à croire qu'on puisse oublier toutes ces choses qui n'appartiennent qu'à nous et qu'un jour elle y repense et qu'elle se remette en question. Je sais, c'est stupide. Je l'aime, je sais que j'aimerais toujours.
Et j'ose toujours espérer que cette histoire n'est pas finie, que ce n'est qu'un chapitre, une très mauvaise passe. Mais dois-je vraiment encore avoir de l'espoir? Qu'elle revienne? Tant de questions qui resterons sans réponse avec le temps.
Vous pouvez tout me dire, votre ressenti, tout. Je suis quelqu'un de très ouvert, à l'écoute même si en ce moment il y a des choses que je sais très bien ce que vous allez me dire et que je le refuserais sur l'instant. Qui sait, je changerais sûrement d'avis, j'en aurais de toute façon pas le choix pour mon propre bien, c'est juste dur maintenant. Merci d'avoir tout lu, le courage devait être énorme.
Modifié en dernier par Elric_Brothers le 12 mars 2014, 18:27, modifié 4 fois.