- 19 janv. 2014, 14:27
#820926
Bonjour,
Voilà. Mon ex future femme a rompu depuis environ 1 semaine. Nous étions très, très, très amoureux, mais j'ai tellement commis d'erreurs qu'elle a craqué et je la comprends totalement aujourd'hui : je suis devenu dur, froid, trop critique et sévère à son égard alors que ce n'était pas nécessaire, je ne l'aidais plus au quotidien, même financièrement. Et je ne lui montrais plus mon amour alors que je suis absolument fou d'elle Je lui ai vraiment fait la totale... Elle a été très courageuse pour me supporter ces deux dernières années. Elle m'a dit que si j'avais réagi ne serait-ce qu'un an, voir six mois plus tôt avant aujourd'hui, cela aurait pu nous sauver. Si j'écris "si j'avais réagi plus tôt", c'est parce-que dés que j'ai compris qu'elle voulait en finir, j'ai eu un déclic, une sorte de prise de conscience instantanée ! Durant trois jours, j'étais à nouveau celui qu'elle avait connu au début de notre relation, j'étais aimant, fougueux, attentionné, motivé, bref, tout ce qui faisait ma personnalité était là, je ne saurais pas dire comment cela a pu revenir aussi rapidement, mais je pense que c'est le choc de son annonce de rupture qui m'a littéralement secoué. J'ai pris une gifle comme jamais auparavant lors de cette rupture. Aucune autre fille ne m'a autant marqué, je n'ai aimé personne autant qu'elle et ce n'est pas une impression, c'est ce que je ressens profondément.
Pour précision : Je l'avais rencontré dans sa ville (que je ne nommerais pas). Elle habitait avec son père à l'époque, dans un appartement (qui appartenait à son père). Nous avons donc vécu un temps tous les trois chez son père. Ensuite, il est retourné vivre dans sa villa qu'il n'habitait plus depuis des années (il était divorcé, son ex femme avait occupé la villa durant un temps puis elle est partie, donc il a emménagé là-bas). Donc j'ai vécu en ménage avec ma moitié jusqu'à aujourd'hui.
Le souci, c'est que depuis cette rupture, j'ai commis des interdits... supplications, tentatives pour la convaincre de ne pas faire "cette bêtise", lui dire "mais je t'aime !!!", j'ai bu de la bière pour oublier (alors que je bois un verre d'alcool par an d'habitude) ensuite je suis même allé jusqu'à penser au suicide ! Je l'ai vraiment pensé, j'ai eu l'envie de le faire, même si ce fut un réflexe du type "ultimatum" également. Et bien sûr, vous vous doutez bien que ça lui a fait plus peur qu'autre chose quand je lui ai dis cela...
Du fait de la rupture, elle est allé vivre chez son père en me laissant à l'appartement car elle ne pouvait pas resté là. Et comme je suis en train de faire de multiples démarches administratives, mon futur domicile personnel va un peu tarder à montrer le bout de son nez. Et je suis également en recherche d'emploi. Vous voyez le genre ?
En l'espace d'une bonne semaine, elle m'a demandé deux/trois fois si j'avais trouvé quelque chose (elle est pressé que je parte bien sûr), je lui ai expliqué que je faisais tout en ce sens, mais que ces choses là prennent du temps pour se mettre en place (à aucun moment je n'ai cherché à retarder les délais).
Elle a dit qu'elle ne pourrait pas rester une éternité chez son père et qu'elle devrait revenir à l'appartement, ici, avec moi, en cohabitation, mais qu'elle hésitait à le faire car elle ne veut "pas que je pense qu'il y a un espoir"...
Ça fait mal de l'entendre me dire tout ça.
Aujourd'hui je suis dans l'appartement, elle est chez son père. Elle passait environ une à deux fois par semaine pour voir ses animaux de compagnies.
Hier, elle a récupéré la chatte car elle lui manquait trop.
Durant la rupture et mes "interdits", elle a été choquée de voir dans l'état dans lequel j'étais. Elle m'a dit qu'elle n'aurait jamais pensé que je pouvais m'effondrer à ce point (je n'étais vraiment pas beau à voir). Elle m'a toujours connu comme étant un homme très fort, autant moralement que physiquement, ayant de l'assurance, de l'humour (j'aime la faire rire) etc...
Et là, j'étais l'exact opposé de tout ça, donc elle a eu peur et ça l'a marqué.
Mais depuis quelques jours, lorsqu'elle vient à l'appartement, on discute un peu. Elle a dit qu'elle ne voulait pas trop me parler du fait qu'elle était encore sous le coup de ces émotions négatives (peur, choc...)
Malgré cela, elle sourit un peu, elle rit un petit peu même quand je la taquine. Et ma métamorphose de ces derniers jours la rend un peu confuse à mon égard. Elle me l'a dit. Car je parle beaucoup, je lui dit de me confier le fond de ses pensées, de ne pas hésiter à tout lâcher, que je suis là pour l'écouter malgré tout, et tout ceci est sincère de ma part... Et ça la touche, car elle me regarde les yeux humides (elle se retient pour ne pas trop pleurer) et me dit que parfois elle a des crises de larmes en repensant à nous deux, au passé, aux souvenirs de bonheur qui nous relient et que l'instant d'après plus rien, puis le lendemain rebelote... Tout comme moi d'ailleurs !
Attention, j'ai 85% de responsabilités dans la destruction de cette relation, mais les 15% restant sont de son fait. Car elle n'a jamais voulu me dire les choses en face dés qu'il le fallait. Elle n'était pas communicative sur sa souffrance et donc je n'ai pas vu venir cette rupture. Car si elle avait dialogué plus tôt, j'aurais rattrapé ma dérive puisque j'étais prêt
à le faire si besoin. Je lui en ai fait part hier quand elle est venue prendre son chat et je lui ai dit que certaines choses qui la gênaient auraient dû être dite immédiatement. "Je sais qu'elle sait" qu'il y a du vrai, malgré tout, dans ce que je lui ai dit à son sujet.
Bref.
Elle a dit qu'elle ferait faire des travaux de rénovations dans l'appartement une fois que je serai parti, mais qu'elle ne savait pas si elle pourrait continuer à vivre dedans. Elle envisage aussi de quitter son emploi actuel, car elle en a marre (trop fatiguant comme boulot). Je lui ai demandé si elle quitterait la ville, elle m'a dit qu'elle n'en savait rien du tout, que ce n'était pas son souci actuellement.
Je pense que lorsque je partirai, certaines de mes affaires resteront soit ici, à l'appartement (peu probable) soit chez son père chez qui je les entreposerai (plus probable). Car je ne sais pas si je pourrais stocker certains éléments volumineux dans mon futur chez moi.
Depuis une semaine, on s'appelle un peu (elle appelle pour "prendre des nouvelles des animaux"). Je ne lui parle plus de mon chagrin, au contraire, je suis plus gai, souriant, attentif... c'est ce qui l'a "étonné" dit-elle, et ça la rend triste.
Ce qui est sûr c'est que nous aurons le moyen de nous recontacter une fois que je partirai, elle veut quand même avoir mon numéro de téléphone. Elle m'a dit qu'elle m'enverrait des photos du chat (que l'on adore tous les deux) de temps en temps.
Hier, je lui ai demandé de me tenir au courant si elle quittait la ville (je n'ai pas pu me retenir de lui demander cela).
J'ai ouvert les yeux, c'est indéniable, mais trop tard. C'était mon âme soeur, car je crois en ce principe. Mes sentiments ne me trompent pas.
J'ai encore eu une crise de larmes ce matin, c'est terrible, douloureux, je l'aime tant, et je lui ai fait tant de mal.
Je veux absolument la reconquérir, je veux absolument que l'on se retrouve. Mais est-ce possible dans mon cas ?
Voilà. Mon ex future femme a rompu depuis environ 1 semaine. Nous étions très, très, très amoureux, mais j'ai tellement commis d'erreurs qu'elle a craqué et je la comprends totalement aujourd'hui : je suis devenu dur, froid, trop critique et sévère à son égard alors que ce n'était pas nécessaire, je ne l'aidais plus au quotidien, même financièrement. Et je ne lui montrais plus mon amour alors que je suis absolument fou d'elle Je lui ai vraiment fait la totale... Elle a été très courageuse pour me supporter ces deux dernières années. Elle m'a dit que si j'avais réagi ne serait-ce qu'un an, voir six mois plus tôt avant aujourd'hui, cela aurait pu nous sauver. Si j'écris "si j'avais réagi plus tôt", c'est parce-que dés que j'ai compris qu'elle voulait en finir, j'ai eu un déclic, une sorte de prise de conscience instantanée ! Durant trois jours, j'étais à nouveau celui qu'elle avait connu au début de notre relation, j'étais aimant, fougueux, attentionné, motivé, bref, tout ce qui faisait ma personnalité était là, je ne saurais pas dire comment cela a pu revenir aussi rapidement, mais je pense que c'est le choc de son annonce de rupture qui m'a littéralement secoué. J'ai pris une gifle comme jamais auparavant lors de cette rupture. Aucune autre fille ne m'a autant marqué, je n'ai aimé personne autant qu'elle et ce n'est pas une impression, c'est ce que je ressens profondément.
Pour précision : Je l'avais rencontré dans sa ville (que je ne nommerais pas). Elle habitait avec son père à l'époque, dans un appartement (qui appartenait à son père). Nous avons donc vécu un temps tous les trois chez son père. Ensuite, il est retourné vivre dans sa villa qu'il n'habitait plus depuis des années (il était divorcé, son ex femme avait occupé la villa durant un temps puis elle est partie, donc il a emménagé là-bas). Donc j'ai vécu en ménage avec ma moitié jusqu'à aujourd'hui.
Le souci, c'est que depuis cette rupture, j'ai commis des interdits... supplications, tentatives pour la convaincre de ne pas faire "cette bêtise", lui dire "mais je t'aime !!!", j'ai bu de la bière pour oublier (alors que je bois un verre d'alcool par an d'habitude) ensuite je suis même allé jusqu'à penser au suicide ! Je l'ai vraiment pensé, j'ai eu l'envie de le faire, même si ce fut un réflexe du type "ultimatum" également. Et bien sûr, vous vous doutez bien que ça lui a fait plus peur qu'autre chose quand je lui ai dis cela...
Du fait de la rupture, elle est allé vivre chez son père en me laissant à l'appartement car elle ne pouvait pas resté là. Et comme je suis en train de faire de multiples démarches administratives, mon futur domicile personnel va un peu tarder à montrer le bout de son nez. Et je suis également en recherche d'emploi. Vous voyez le genre ?
En l'espace d'une bonne semaine, elle m'a demandé deux/trois fois si j'avais trouvé quelque chose (elle est pressé que je parte bien sûr), je lui ai expliqué que je faisais tout en ce sens, mais que ces choses là prennent du temps pour se mettre en place (à aucun moment je n'ai cherché à retarder les délais).
Elle a dit qu'elle ne pourrait pas rester une éternité chez son père et qu'elle devrait revenir à l'appartement, ici, avec moi, en cohabitation, mais qu'elle hésitait à le faire car elle ne veut "pas que je pense qu'il y a un espoir"...
Ça fait mal de l'entendre me dire tout ça.
Aujourd'hui je suis dans l'appartement, elle est chez son père. Elle passait environ une à deux fois par semaine pour voir ses animaux de compagnies.
Hier, elle a récupéré la chatte car elle lui manquait trop.
Durant la rupture et mes "interdits", elle a été choquée de voir dans l'état dans lequel j'étais. Elle m'a dit qu'elle n'aurait jamais pensé que je pouvais m'effondrer à ce point (je n'étais vraiment pas beau à voir). Elle m'a toujours connu comme étant un homme très fort, autant moralement que physiquement, ayant de l'assurance, de l'humour (j'aime la faire rire) etc...
Et là, j'étais l'exact opposé de tout ça, donc elle a eu peur et ça l'a marqué.
Mais depuis quelques jours, lorsqu'elle vient à l'appartement, on discute un peu. Elle a dit qu'elle ne voulait pas trop me parler du fait qu'elle était encore sous le coup de ces émotions négatives (peur, choc...)
Malgré cela, elle sourit un peu, elle rit un petit peu même quand je la taquine. Et ma métamorphose de ces derniers jours la rend un peu confuse à mon égard. Elle me l'a dit. Car je parle beaucoup, je lui dit de me confier le fond de ses pensées, de ne pas hésiter à tout lâcher, que je suis là pour l'écouter malgré tout, et tout ceci est sincère de ma part... Et ça la touche, car elle me regarde les yeux humides (elle se retient pour ne pas trop pleurer) et me dit que parfois elle a des crises de larmes en repensant à nous deux, au passé, aux souvenirs de bonheur qui nous relient et que l'instant d'après plus rien, puis le lendemain rebelote... Tout comme moi d'ailleurs !
Attention, j'ai 85% de responsabilités dans la destruction de cette relation, mais les 15% restant sont de son fait. Car elle n'a jamais voulu me dire les choses en face dés qu'il le fallait. Elle n'était pas communicative sur sa souffrance et donc je n'ai pas vu venir cette rupture. Car si elle avait dialogué plus tôt, j'aurais rattrapé ma dérive puisque j'étais prêt
à le faire si besoin. Je lui en ai fait part hier quand elle est venue prendre son chat et je lui ai dit que certaines choses qui la gênaient auraient dû être dite immédiatement. "Je sais qu'elle sait" qu'il y a du vrai, malgré tout, dans ce que je lui ai dit à son sujet.
Bref.
Elle a dit qu'elle ferait faire des travaux de rénovations dans l'appartement une fois que je serai parti, mais qu'elle ne savait pas si elle pourrait continuer à vivre dedans. Elle envisage aussi de quitter son emploi actuel, car elle en a marre (trop fatiguant comme boulot). Je lui ai demandé si elle quitterait la ville, elle m'a dit qu'elle n'en savait rien du tout, que ce n'était pas son souci actuellement.
Je pense que lorsque je partirai, certaines de mes affaires resteront soit ici, à l'appartement (peu probable) soit chez son père chez qui je les entreposerai (plus probable). Car je ne sais pas si je pourrais stocker certains éléments volumineux dans mon futur chez moi.
Depuis une semaine, on s'appelle un peu (elle appelle pour "prendre des nouvelles des animaux"). Je ne lui parle plus de mon chagrin, au contraire, je suis plus gai, souriant, attentif... c'est ce qui l'a "étonné" dit-elle, et ça la rend triste.
Ce qui est sûr c'est que nous aurons le moyen de nous recontacter une fois que je partirai, elle veut quand même avoir mon numéro de téléphone. Elle m'a dit qu'elle m'enverrait des photos du chat (que l'on adore tous les deux) de temps en temps.
Hier, je lui ai demandé de me tenir au courant si elle quittait la ville (je n'ai pas pu me retenir de lui demander cela).
J'ai ouvert les yeux, c'est indéniable, mais trop tard. C'était mon âme soeur, car je crois en ce principe. Mes sentiments ne me trompent pas.
J'ai encore eu une crise de larmes ce matin, c'est terrible, douloureux, je l'aime tant, et je lui ai fait tant de mal.
Je veux absolument la reconquérir, je veux absolument que l'on se retrouve. Mais est-ce possible dans mon cas ?