- 25 nov. 2013, 22:17
#792761
Bonsoir tout le monde,
Voilà j'ai commencé un SR il y a maintenant un peu moins de 24h, je sais c'est encore trop récent, mais je ne sais pas si c'est la bonne solution. Pour vous expliquer et le plus brièvement possible, j'ai 21 ans et lui aussi. Nous nous sommes rencontrés via le net, sur un forum discutant principalement de drogue. Nous avons commencé à nous envoyer des mails, puis échange de pseudos skype et numéro. Il avait énormément de soucis dû à la drogue et moi aussi, mais nous n'avons pas parcouru la même expérience (lui était carrément embourbé dedans) même si de mon côté, j'étais complètement dépendante aussi, mais ça n'était pas les mêmes drogues.
On s'est très vite attaché l'un à l'autre, et on s'entredait lorsque les descentes ou les problèmes quotidiens réapparaissaient. (Travail, amis, drogues, argent, coups de blues en tous genres... mais surtout au niveau de la dope.)
Je lui proposais de se voir, de passer du temps ensemble. (Tous les deux dans la même région malgré une pitite distance, mais se voir chaque week était plus que faisable). Il était encore trop instable et avait peur de ma rencontre, donc à chaque fois il repoussait le délai et s'excusait de n'avoir pas le courage de me voir encore, par crainte et par son manque de confiance, je tentait désespéramment de le rassurer à chaque fois, mais rien n'y faisait, il avait besoin de sa drogue pour pouvoir se débloquer la première fois et m'assurait que ça le lui faisait avec n'importe qui et qu'après cette première étape, il n'en aurait plus besoin. Nous nous sommes embrouillés et nous avons finit par arrêter de nous contacter deux fois en 1 an, toujours de façon virtuelle... ce qui n'empêchait vraiment pas le manque de sa part et de la mienne. La première fois que l'on s'est re-reparlé, il se détruisait et ses parents l'ont envoyé en cure de désintox (moi derrière je commençais à vraiment me détruire aussi). Durant sa cure, il était de nouveau instable, et m'a repoussé. Et ce fut la deuxième fois que l'on coupait les ponts.
Le temps passa un peu et nous nous retrouvions à discuter ensemble, suite à ma prise de nouvelle. C'est alors que là tout commence. Nous nous étions retrouvés, avions repris du poil de la bête tout en continuons à nous droguer presque quotidiennement... Et nous avions décidé de nous voir ! Miracle ! Cette fois, il était sûr de lui, n'avait pas envie de me perdre encore une fois, et était déterminé pour commencer une vraie relation avec moi.
Premier rdv, très bien passé, on s'organise un deuxième rdv la semaine suivante chez lui, et tjrs une très bonne soirée (malgré la relation un peu vicieuse avec la drogue...) troisième rdv sur Paris, moi un peu d'humeur changeante et blasée, je discute avec lui des problèmes de drogue, que la drogue nous fait nous rapprocher aussi bien que le distancier de moi. Et me dit qu'avec le temps, ses petits habitudes "vitales" de toxicomane s'en iront et qu'alors, il pourrait être entier avec moi. Seulement après cette soirée, fut un fiasco total. J'ai eu de lourds pb au sein de ma famille, de ma santé et lui commençait à perdre les pédales au niveau de la drogue, mentalement parlant. Hallucinations, perturbations, syndrome schizophrénique... C'est alors que nous avons décidé tous les deux d'en finir avec la drogue et de repartir ensemble sainement vers la voie de la guérison, main dans la main. On aurait du se voir le samedi de cette semaine désastreuse, mais il s'était fait racketté le vendredi donc a préféré annuler le rdv parce qu'il se sentait très mal. Suite à ça, j'ai eu de nombreux doutes et n'ai pas cessé de l'enquiquiner avec mes suspicions... Ce qui commençait à bien le saouler, on s'est alors téléphonait et avions discuté de notre "promesse d'arrêt définitif" il était plutot satisfait et semblait vraiment déterminé. Il me disait qu'il n'y avait qu'à mes côtés qu'il aurait la force pour le faire, que c'est c'qu'il il y avait de mieux à faire pour nous deux, sa santé, ses proches... et m'a même confié que c'était la première fois de sa vie qu'il entreprenait de vivre jusqu'à la fin de ses jours sans dope.
Bref, tout était excellent, malheureusement, une petite dispute de merde a montré le bout de son nez, parce que je ne cessais pas de lui demander tous les jours s'il ne me mentait pas, s'il continuait à se camer et finalement d'un petit rien, nous avons pété les plombs (surtout moi pdt l'embrouille) relation à distance oblige téléphone/sms et lui n'aime pas téléphoner, donc impossible de régler les soucis par téléphone, ce qui me frustrait de plus en plus. Le lendemain Il décide de ne pas me donner de nouvelles jusqu'au soir où là tout d'un coup, il a tout remit en question et se sentait mal, perdu, desemparé... Il disait qu'il lui fallait du temps pour trouver les mots, qu'il n'était plus sûr de vivre sans la drogue pour le restant de sa vie et qu'il ne voulait pas m'infligé ça, qu'il comprenait si je ne voulais pas mener ce genre de vie. Mais qu'il ne voulait pas me perdre. J'ai tenté de le rassurer, lui promettre des choses, m'excuser et finalement il m'a envoyé un SMS me disant qu'il était ok, prêt à reprendre de l'avant et tenter le coup. Les mots doux revenaient. Mais deux jours plus tard, de plus en plus distant et froid, il n'a simplement plus répondu et se gavait d'anti psychotique et disait que ça l'abattait trop pour me répondre. Force est de constater qu'il a de moins en moins besoin de me parler... On devait se voir samedi, et quand je lui ai demandé à quelle heure, et où pour le rdv, il m'a repondu "je suis desolé d'être de mauvaise humeur, vraiment desolé que tu subisses ça" et ensuite plus de news et plus de RDV. après ça je ne l'ai recontacté que dimanche soir, pour lui dire que je respectais son choix d'être seul, que s'il commençait à déprimer de penser à se faire aider, que je voulais tout de même savoir si son silence prétendait à une remise en question de nous? de lui? savoir si je n'allais pas l'attendre pour rien, et il me dit qu'il ne sait pas, car il ne sait pas si cette mauvaise période qu'il traverse va bien se terminer, mais qu'en aucun cas il ne veut me faire subir tout ça et me faire perdre mon temps. J'ai fini par lui écrire "<ne culpabilise pas d'être mal, mais si tu sombres dans une déprime, essayes d'envisager la possibilité de te faire aider. Je ne veux pas que tu sois triste, et si ma présence est trop lourde à supporter je m'en irais, je préfère que tu sois bien avec ou sans moi. Allez ne penses plus à moi et recentre toi tu en as besoin."
Il m'a simplement répondu "c'est les deux, l'une amene l'autre" parce que je lui avais demandé si ct une période de questionnement ou de blasitude ? Depuis j'ai commencé mon SR !
Qu'en pensez vous ? Je sais que ça a été long à lire, mais si qqun aurait un avis pertinent et neutre à me donner, ça ne serait pas de refus. Je suis perdue, dois-je l'attendre ? En finir ? Je sombre dans une déprime affreuse, j'ai envie de resombrer dans la drogue moi même... Le SR me fait espérer mais m'aide quand même à garder pied sur le rivage... Je tiens énormément à lui et repense à toutes ses promesses, ses belles phrases mais mince, comment peut-on tout remettre en question du jour au lendemain !
Pensez vous qu'il veuille rompre lâchement, sans nouvelles ? ... Tant de questions sans réponses... Je me torture l'esprit H24. C'est dur..
Merci à tous.
PS: J'ai posté ce message dans la rubrique "Silence Radio" mais comme il raconte mon histoire, je le poste à nouveau ici ! En espérant avoir quelques réponses... Tenez bon à tous les déprimés du ciboulot...!
Voilà j'ai commencé un SR il y a maintenant un peu moins de 24h, je sais c'est encore trop récent, mais je ne sais pas si c'est la bonne solution. Pour vous expliquer et le plus brièvement possible, j'ai 21 ans et lui aussi. Nous nous sommes rencontrés via le net, sur un forum discutant principalement de drogue. Nous avons commencé à nous envoyer des mails, puis échange de pseudos skype et numéro. Il avait énormément de soucis dû à la drogue et moi aussi, mais nous n'avons pas parcouru la même expérience (lui était carrément embourbé dedans) même si de mon côté, j'étais complètement dépendante aussi, mais ça n'était pas les mêmes drogues.
On s'est très vite attaché l'un à l'autre, et on s'entredait lorsque les descentes ou les problèmes quotidiens réapparaissaient. (Travail, amis, drogues, argent, coups de blues en tous genres... mais surtout au niveau de la dope.)
Je lui proposais de se voir, de passer du temps ensemble. (Tous les deux dans la même région malgré une pitite distance, mais se voir chaque week était plus que faisable). Il était encore trop instable et avait peur de ma rencontre, donc à chaque fois il repoussait le délai et s'excusait de n'avoir pas le courage de me voir encore, par crainte et par son manque de confiance, je tentait désespéramment de le rassurer à chaque fois, mais rien n'y faisait, il avait besoin de sa drogue pour pouvoir se débloquer la première fois et m'assurait que ça le lui faisait avec n'importe qui et qu'après cette première étape, il n'en aurait plus besoin. Nous nous sommes embrouillés et nous avons finit par arrêter de nous contacter deux fois en 1 an, toujours de façon virtuelle... ce qui n'empêchait vraiment pas le manque de sa part et de la mienne. La première fois que l'on s'est re-reparlé, il se détruisait et ses parents l'ont envoyé en cure de désintox (moi derrière je commençais à vraiment me détruire aussi). Durant sa cure, il était de nouveau instable, et m'a repoussé. Et ce fut la deuxième fois que l'on coupait les ponts.
Le temps passa un peu et nous nous retrouvions à discuter ensemble, suite à ma prise de nouvelle. C'est alors que là tout commence. Nous nous étions retrouvés, avions repris du poil de la bête tout en continuons à nous droguer presque quotidiennement... Et nous avions décidé de nous voir ! Miracle ! Cette fois, il était sûr de lui, n'avait pas envie de me perdre encore une fois, et était déterminé pour commencer une vraie relation avec moi.
Premier rdv, très bien passé, on s'organise un deuxième rdv la semaine suivante chez lui, et tjrs une très bonne soirée (malgré la relation un peu vicieuse avec la drogue...) troisième rdv sur Paris, moi un peu d'humeur changeante et blasée, je discute avec lui des problèmes de drogue, que la drogue nous fait nous rapprocher aussi bien que le distancier de moi. Et me dit qu'avec le temps, ses petits habitudes "vitales" de toxicomane s'en iront et qu'alors, il pourrait être entier avec moi. Seulement après cette soirée, fut un fiasco total. J'ai eu de lourds pb au sein de ma famille, de ma santé et lui commençait à perdre les pédales au niveau de la drogue, mentalement parlant. Hallucinations, perturbations, syndrome schizophrénique... C'est alors que nous avons décidé tous les deux d'en finir avec la drogue et de repartir ensemble sainement vers la voie de la guérison, main dans la main. On aurait du se voir le samedi de cette semaine désastreuse, mais il s'était fait racketté le vendredi donc a préféré annuler le rdv parce qu'il se sentait très mal. Suite à ça, j'ai eu de nombreux doutes et n'ai pas cessé de l'enquiquiner avec mes suspicions... Ce qui commençait à bien le saouler, on s'est alors téléphonait et avions discuté de notre "promesse d'arrêt définitif" il était plutot satisfait et semblait vraiment déterminé. Il me disait qu'il n'y avait qu'à mes côtés qu'il aurait la force pour le faire, que c'est c'qu'il il y avait de mieux à faire pour nous deux, sa santé, ses proches... et m'a même confié que c'était la première fois de sa vie qu'il entreprenait de vivre jusqu'à la fin de ses jours sans dope.
Bref, tout était excellent, malheureusement, une petite dispute de merde a montré le bout de son nez, parce que je ne cessais pas de lui demander tous les jours s'il ne me mentait pas, s'il continuait à se camer et finalement d'un petit rien, nous avons pété les plombs (surtout moi pdt l'embrouille) relation à distance oblige téléphone/sms et lui n'aime pas téléphoner, donc impossible de régler les soucis par téléphone, ce qui me frustrait de plus en plus. Le lendemain Il décide de ne pas me donner de nouvelles jusqu'au soir où là tout d'un coup, il a tout remit en question et se sentait mal, perdu, desemparé... Il disait qu'il lui fallait du temps pour trouver les mots, qu'il n'était plus sûr de vivre sans la drogue pour le restant de sa vie et qu'il ne voulait pas m'infligé ça, qu'il comprenait si je ne voulais pas mener ce genre de vie. Mais qu'il ne voulait pas me perdre. J'ai tenté de le rassurer, lui promettre des choses, m'excuser et finalement il m'a envoyé un SMS me disant qu'il était ok, prêt à reprendre de l'avant et tenter le coup. Les mots doux revenaient. Mais deux jours plus tard, de plus en plus distant et froid, il n'a simplement plus répondu et se gavait d'anti psychotique et disait que ça l'abattait trop pour me répondre. Force est de constater qu'il a de moins en moins besoin de me parler... On devait se voir samedi, et quand je lui ai demandé à quelle heure, et où pour le rdv, il m'a repondu "je suis desolé d'être de mauvaise humeur, vraiment desolé que tu subisses ça" et ensuite plus de news et plus de RDV. après ça je ne l'ai recontacté que dimanche soir, pour lui dire que je respectais son choix d'être seul, que s'il commençait à déprimer de penser à se faire aider, que je voulais tout de même savoir si son silence prétendait à une remise en question de nous? de lui? savoir si je n'allais pas l'attendre pour rien, et il me dit qu'il ne sait pas, car il ne sait pas si cette mauvaise période qu'il traverse va bien se terminer, mais qu'en aucun cas il ne veut me faire subir tout ça et me faire perdre mon temps. J'ai fini par lui écrire "<ne culpabilise pas d'être mal, mais si tu sombres dans une déprime, essayes d'envisager la possibilité de te faire aider. Je ne veux pas que tu sois triste, et si ma présence est trop lourde à supporter je m'en irais, je préfère que tu sois bien avec ou sans moi. Allez ne penses plus à moi et recentre toi tu en as besoin."
Il m'a simplement répondu "c'est les deux, l'une amene l'autre" parce que je lui avais demandé si ct une période de questionnement ou de blasitude ? Depuis j'ai commencé mon SR !
Qu'en pensez vous ? Je sais que ça a été long à lire, mais si qqun aurait un avis pertinent et neutre à me donner, ça ne serait pas de refus. Je suis perdue, dois-je l'attendre ? En finir ? Je sombre dans une déprime affreuse, j'ai envie de resombrer dans la drogue moi même... Le SR me fait espérer mais m'aide quand même à garder pied sur le rivage... Je tiens énormément à lui et repense à toutes ses promesses, ses belles phrases mais mince, comment peut-on tout remettre en question du jour au lendemain !
Pensez vous qu'il veuille rompre lâchement, sans nouvelles ? ... Tant de questions sans réponses... Je me torture l'esprit H24. C'est dur..
Merci à tous.
PS: J'ai posté ce message dans la rubrique "Silence Radio" mais comme il raconte mon histoire, je le poste à nouveau ici ! En espérant avoir quelques réponses... Tenez bon à tous les déprimés du ciboulot...!