- 21 nov. 2013, 10:50
#790818
Je me présente, j’ai bientôt 23 ans, lui 22, je viens de terminer mes études et lui est en CDI. Nous nous sommes rencontrés il y a plus de quatre ans via Internet, au bout de quelques jours il m’invitait au cinéma et depuis ce jour, nous sommes en couple. Il a eu le coup de foudre pour moi. Cependant à l’époque, je ne voulais pas m’engager : il m’a comme qui dirait forcé la main et je ne l’ai jamais regretté. En l’espace de quatre ans nous avons vécu beaucoup de choses, des souvenirs inoubliables.
Il est beau, généreux, drôle, intelligent et franc. Sauf peut-être en amour : ma théorie c’est qu’il cherche à me préserver, je ne suis pas toujours réceptive à ses remarques…
Il y a un et demi, dans le but de me rapprocher de mon lieu de stage, il m’a invité à passer mes semaines chez lui. En l’espace de trois mois, les non-dits et la fatigue mutuelle ont eu raison de nous : nous n’étions plus épanouie. Lors d’une de nos disputes, il m’a demandé de repartir chez mes parents car il avait besoin de réfléchir à la suite qu’il donnerait à notre histoire. Et c’est à contrecœur que j’acceptais, dans la crainte qu’il ne revienne jamais. Durant un mois nous avons gardé contact : on s’envoyait des sms de courtoisie a peu près tous les jours. J’ai beaucoup souffert de son attitude que je percevais comme de l’indifférence. Une ou deux semaines plus tard, on se donnait rdv, juste pour se voir et discuter un peu : mon cœur se déchira, à sa vue je fondais en larme ce qui le mit très mal à l’aise. J’avais raté l’occasion de le reconquérir. Quelques jours plus tard, je ne sais plus comment ni à l’initiative de qui, nous décidions de nous redonner une chance. Et c’était reparti.
Nous avons de nouveau partagé d’excellents moments de complicité et de tendresse… Cependant au fil des mois, sans que je m’en rende vraiment compte, je le sentais plus distant, moins démonstratif et attentionné.
Il y a maintenant une semaine, alors que je pensais l’avoir près de moi pour trois jours, il m’annonçait qu’il avait d’autre projet : la crémaillère d’un de ses collègues de travail. Objectivement, je n’avais absolument rien contre. Subjectivement, je me demandais comment il pouvait me faire ça sans remord, lui qui m’en voulait à chaque (rares) sorties entre copines. J’étais frustrée et il ne faisait rien pour m’apaiser.
Trois jours plus tard, durant son congé, il m’annonça qu’il passerait la journée avec ce même ami puis irait diner chez un autre de ses collègues. Là encore, frustration. J’étais jalouse : j’aurais aimé qu’il fasse les kilomètres pour me voir moi, j’en avais besoin. Il ne m’envoyant pas de sms dans la journée, ce qui n’était pas dans son habitude. Il ne me contacta que le soir par sms pour m’inviter à laisser mon portable allumé, il m’appellerait lorsqu’il rentrerait chez lui, vers 22h30.
22h30, 23h00, 23h30… n’en pouvant plus d’attendre, je décidais de l’appeler. Pas de réponse. Je réessayer plusieurs fois en vain. Je finis par lui envoyer qu’il devait m’expliquer pourquoi il avait cette attitude avec moi. Minuit, il m’appela, l’air de rien, m’invitant à me calmer pour m’éviter de dire quelque chose que je pourrais regretter.
Le lendemain, nous reprenions notre dispute par sms. Il finit par avouer qu’il était distant, je lui fis alors remarquer qu’il ne me montrait plus son amour, ce qu’il nia. Je capitulais, sachant qu’il n’y aurait rien à en tirer de bon.
Deux minutes plus tard, il m’avouait que, pendant notre break d’un mois, il y a un an et demi, il avait embrassé une fille qui travaillé au même endroit que lui. Je l’ai forcé à être honnête jusqu’au bout et il m’avoua que c’était bien plus qu’un baiser. Par sms, il m’expliquait qu’il était désolé, qu’il regrettait, et que c’est pour ça qu’il était revenu vers moi. Mais surtout, il m’expliquait que pour lui, il ne m’avait pas trompé, puisque nous n’étions plus ensemble à ce moment. Ce que je considérais à l’époque comme une pause avait été selon lui une rupture. Sous la colère, je ne pris même pas attention à ses excuses. C’était bien trop facile. J’avais le cœur brisé. Je fis la bêtise de lui poser un ultimatum : s’il ne venait pas de vive voix s’excuser devant moi, c’étais finit. J’aurai dû me douter qu’il ne le ferait jamais, il avait bien trop d’orgueil, et moi, je me croyais trop au cinéma, je me faisais des films !
Souffrant comme jamais de son indifférence, je décidais de le laisser, de le quitter. Sa réaction : « je ne voulais pas que tu partes, je voulais être honnête avec toi, j’espère que ne regrettera pas ta décision ».
Et je l’ai regretté… le lendemain il m’envoyait un message pour prendre de mes nouvelles. Passé les bonnes manières, je lui demandé s’il avait réfléchit à la situation (erreur je sais !), et il m’avouait que non. Il m’expliqua aussi que la fille l’avait revu au travail et qu’elle avait demandé à le revoir. Il ne lui avait pas encore répondu, ne sachant que faire. Je décidais de l’appeler pour lui dire ce que j’avais sur le cœur (encore erreur ?) : que j’étais prête à l’écouter, à le pardonner, que je croyais en notre amour, qu’on pourrait surmonter cette mauvaise passe et que je l’attendrais. Que je l’aime.
Pas de nouvelles durant presque deux jours. Et puis, par sms : « je sais que tu m’aimes… j’espère que ça va, bisous ». Ma réponse : « oui, ça va. Passe une bonne nuit, bisous ». Lui : « bisous, toi aussi dodo bien ».
Et voilà où nous en sommes.
Quant à moi je suis passé par toutes les étapes : les pleurs si fort que ça en fait mal, la remise en question, le manque de l’autre, la relativisation… et là, l’espoir !
J’aimerai le revoir, me montrer sous mon plus beau jour, ne lui mettre aucune pression et que tout ce fasse naturellement sans (trop) forcer les choses.
Nous avons tant partagé ensemble qu’il m’est impossible de rester là, à ne rien faire (silence radio compris). Et je l’aime tellement. Et j’ai consciente d’avoir était trop pressante avec lui, alors je me dis que garder le contact en ayant l’air détachée serait une bonne chose. Mais je dois reconnaître que le savoir avec cette fille m’oblige inconsciemment à me manifester.
Il est beau, généreux, drôle, intelligent et franc. Sauf peut-être en amour : ma théorie c’est qu’il cherche à me préserver, je ne suis pas toujours réceptive à ses remarques…
Il y a un et demi, dans le but de me rapprocher de mon lieu de stage, il m’a invité à passer mes semaines chez lui. En l’espace de trois mois, les non-dits et la fatigue mutuelle ont eu raison de nous : nous n’étions plus épanouie. Lors d’une de nos disputes, il m’a demandé de repartir chez mes parents car il avait besoin de réfléchir à la suite qu’il donnerait à notre histoire. Et c’est à contrecœur que j’acceptais, dans la crainte qu’il ne revienne jamais. Durant un mois nous avons gardé contact : on s’envoyait des sms de courtoisie a peu près tous les jours. J’ai beaucoup souffert de son attitude que je percevais comme de l’indifférence. Une ou deux semaines plus tard, on se donnait rdv, juste pour se voir et discuter un peu : mon cœur se déchira, à sa vue je fondais en larme ce qui le mit très mal à l’aise. J’avais raté l’occasion de le reconquérir. Quelques jours plus tard, je ne sais plus comment ni à l’initiative de qui, nous décidions de nous redonner une chance. Et c’était reparti.
Nous avons de nouveau partagé d’excellents moments de complicité et de tendresse… Cependant au fil des mois, sans que je m’en rende vraiment compte, je le sentais plus distant, moins démonstratif et attentionné.
Il y a maintenant une semaine, alors que je pensais l’avoir près de moi pour trois jours, il m’annonçait qu’il avait d’autre projet : la crémaillère d’un de ses collègues de travail. Objectivement, je n’avais absolument rien contre. Subjectivement, je me demandais comment il pouvait me faire ça sans remord, lui qui m’en voulait à chaque (rares) sorties entre copines. J’étais frustrée et il ne faisait rien pour m’apaiser.
Trois jours plus tard, durant son congé, il m’annonça qu’il passerait la journée avec ce même ami puis irait diner chez un autre de ses collègues. Là encore, frustration. J’étais jalouse : j’aurais aimé qu’il fasse les kilomètres pour me voir moi, j’en avais besoin. Il ne m’envoyant pas de sms dans la journée, ce qui n’était pas dans son habitude. Il ne me contacta que le soir par sms pour m’inviter à laisser mon portable allumé, il m’appellerait lorsqu’il rentrerait chez lui, vers 22h30.
22h30, 23h00, 23h30… n’en pouvant plus d’attendre, je décidais de l’appeler. Pas de réponse. Je réessayer plusieurs fois en vain. Je finis par lui envoyer qu’il devait m’expliquer pourquoi il avait cette attitude avec moi. Minuit, il m’appela, l’air de rien, m’invitant à me calmer pour m’éviter de dire quelque chose que je pourrais regretter.
Le lendemain, nous reprenions notre dispute par sms. Il finit par avouer qu’il était distant, je lui fis alors remarquer qu’il ne me montrait plus son amour, ce qu’il nia. Je capitulais, sachant qu’il n’y aurait rien à en tirer de bon.
Deux minutes plus tard, il m’avouait que, pendant notre break d’un mois, il y a un an et demi, il avait embrassé une fille qui travaillé au même endroit que lui. Je l’ai forcé à être honnête jusqu’au bout et il m’avoua que c’était bien plus qu’un baiser. Par sms, il m’expliquait qu’il était désolé, qu’il regrettait, et que c’est pour ça qu’il était revenu vers moi. Mais surtout, il m’expliquait que pour lui, il ne m’avait pas trompé, puisque nous n’étions plus ensemble à ce moment. Ce que je considérais à l’époque comme une pause avait été selon lui une rupture. Sous la colère, je ne pris même pas attention à ses excuses. C’était bien trop facile. J’avais le cœur brisé. Je fis la bêtise de lui poser un ultimatum : s’il ne venait pas de vive voix s’excuser devant moi, c’étais finit. J’aurai dû me douter qu’il ne le ferait jamais, il avait bien trop d’orgueil, et moi, je me croyais trop au cinéma, je me faisais des films !
Souffrant comme jamais de son indifférence, je décidais de le laisser, de le quitter. Sa réaction : « je ne voulais pas que tu partes, je voulais être honnête avec toi, j’espère que ne regrettera pas ta décision ».
Et je l’ai regretté… le lendemain il m’envoyait un message pour prendre de mes nouvelles. Passé les bonnes manières, je lui demandé s’il avait réfléchit à la situation (erreur je sais !), et il m’avouait que non. Il m’expliqua aussi que la fille l’avait revu au travail et qu’elle avait demandé à le revoir. Il ne lui avait pas encore répondu, ne sachant que faire. Je décidais de l’appeler pour lui dire ce que j’avais sur le cœur (encore erreur ?) : que j’étais prête à l’écouter, à le pardonner, que je croyais en notre amour, qu’on pourrait surmonter cette mauvaise passe et que je l’attendrais. Que je l’aime.
Pas de nouvelles durant presque deux jours. Et puis, par sms : « je sais que tu m’aimes… j’espère que ça va, bisous ». Ma réponse : « oui, ça va. Passe une bonne nuit, bisous ». Lui : « bisous, toi aussi dodo bien ».
Et voilà où nous en sommes.
Quant à moi je suis passé par toutes les étapes : les pleurs si fort que ça en fait mal, la remise en question, le manque de l’autre, la relativisation… et là, l’espoir !
J’aimerai le revoir, me montrer sous mon plus beau jour, ne lui mettre aucune pression et que tout ce fasse naturellement sans (trop) forcer les choses.
Nous avons tant partagé ensemble qu’il m’est impossible de rester là, à ne rien faire (silence radio compris). Et je l’aime tellement. Et j’ai consciente d’avoir était trop pressante avec lui, alors je me dis que garder le contact en ayant l’air détachée serait une bonne chose. Mais je dois reconnaître que le savoir avec cette fille m’oblige inconsciemment à me manifester.