- 07 août 2013, 19:48
#730684
bonjour, j'ai parcouru le site, lu et relu les conseils. Je suis perdue, alors c'est pas simple pour moi parce que c'est nouveau, mais je me lance...
Mon histoire...: il y a 4 ans, mon mari et moi arrivions au "terme" de notre relation. Nous n'aspirions plus aux mêmes choses, nous avions un rythme de vie différents et allions vers la séparation. Nous avons rencontré un thérapeute de couple, malgré les bons échanges entre nous (le dialogue n'est pas un souci), mais il a refusé d'y retourner, le thérapeute le remettant en question dans ses fonctionnements et lui, campant sur ses positions. Bref, je me retrouvais avec le papa de ma fille, 10 ans de vie de couple, et ce sentiment de n'être plus grand chose dans ses yeux. Nous avons navigué ainsi, ne parvenant pas à prendre de décision, entre autre par culpabilité vis à vis de notre fille et par crainte de prendre la mauvaise décision.
Puis, il y a 3 ans, j'ai croisé le chemin d'un autre homme, marié lui aussi et avec 2 enfants. Il était malheureux dans sa vie, et vivait également avec une femme avec qui il ne partageait plus rien, qu'il n'aimait plus. Il disait lors de nos échanges "on ne construit plus rien sur des ruines". Nous nous sommes rapprochés en échanges, en complicité, d'abord sans qu'il ne se passe rien. Simplement, nous vivions des choses similaires que nous partagions, j'ai pu rire à nouveau et me sentir complémentaire de quelqu'un. Un jour, après un déjeuner, en lui disant au revoir, il m'a embrassé. Dans mon corps et dans ma tête, ça été la super flippe. Je me suis presque sauvée comme une voleuse et suis restée au volant de ma voiture à me dire... merde merde merde. Puis l'attraction est devenue incontournable, nous nous sommes vus de plus en plus, jusqu'au moment où nous avons parlé de projets, ensemble.
Dans tout ça, mon mari et moi avons pris la décision de nous séparer et de vendre notre maison, ma distance affective aidant...j'étais déjà partie dans ma tête, et je me sentais revivre. Aujourd'hui, nous cohabitons, notre maison n'étant tjrs pas vendue...
Parallèlement, la femme de mon ami, a pris aussi la décision de séparation, que lui a acquiescé. Il ne lui donnait plus rien, s'isolait, ne répondait pas à "ses besoins", vivait chaque soir des discussions à rallonge, et elle continuait de l'étouffer par son emprise. Les visites de sa maison se sont enchaînées, et elle venait lui présenter la liste des meubles à se séparer etc. Ils l'ont aussi annoncé à leurs enfants qui ont 15 et 11 ans. A un moment, il n'a pas pu supporter. Il m'a dit un soir ne pas être prêt à vivre une séparation de ses enfants, avoir le sentiment de les abandonner, ne pas supporter de voir sa fille pleurer. Puis plus tard, il m'a annoncé avoir parlé à sa femme, lui demandant de ne pas se séparer.
C'est là que notre histoire à commencé à déchanter, c'était en mai 2012. Depuis, et petit à petit, il s'éloignait progressivement. Et moi je tenais bon, je le rassurais en lui disant de prendre son temps, de le faire pour les bonnes raisons et aussi simplement parce qu'il ne pouvait pas enfermer sa femme qui, elle, l'aimait toujours dans une illusion de couple, et seulement par peur de perdre ses enfants. Fin je ne trouvais ça pas juste de lui laisser croire qu'il revenait, seulement pour qu'elle ne s'en aille pas, et juste parce qu'il voulait garder ses enfants à plein temps. Puis, ils sont partis en vacances l'été. Il est revenu en me disant que cela avait renforcé son idée qu'il ne serait pas capable de partir pour ses enfants. Puis en octobre, il n'a plus voulu qu'on se retrouve "physiquement", voulant s'extraire la tête de l'eau, être en capacité de réfléchir la tête froide, à son avenir et ce qu'il voulait vraiment. Ca été difficile mais j'ai accepté parce que je ne voulais pas lui mettre de pression. On a continué à se voir, du coup c'était plus soft... mais avec autant de tendresse dès qu'on se voyait. Puis les mois qui suivirent, il était moins présent, plus distant, et là moi j'ai commencé à vouloir parler parler parler, avoir des explications, lui demandant s'il avait repris une relation avec sa femme, cherchant désespérément une explication à ce qui était en train de se passer. Bien entendu, ça le saoulait, il était peu rassurant, il me disait seulement que sa femme ne faisait pas partie de l'équation et qu'il ne se passait rien entre eux, même si c'est vrai qu'elle avait arrêté de lui prendre la tête. Il était moins expressif et se contentait de me dire l'essentiel... puis en mars, il m'a demandé un break. Ne plus se voir mais continuer à se parler matin et soir (par écrit). Comme on se prenait pas mal la tête, j'ai culpabilisé d'avoir provoqué autant de discussions à rallonge visant à comprendre son attitude. J'ai pensé que ce break lui ferait du bien, et puis de toute façon, il le demandait sans que j'ai vraiment le choix. Ca a été très difficile pour moi car il me manquait, beaucoup. Au moindre message j'étais dispo, tjrs au taquet pour lui. il ne proposait pas de me revoir, jusqu'au moment où j'en ai parlé, lui disant que j'en avais besoin, pour qu'on puisse parler de là où il en était. Il ne voulait pas, et jusqu'au moment où il m'a dit qu'il m'aimait très fort, mais qu'il pensait qu'il ne quitterait pas ses enfants et par la force des choses sa femme. J'ai demandé à nouveau si c'est qu'il voulait donner une nouvelle chance à son couple, s'il éprouvait des sentiments pour elle. Il m'a répondu que non, seulement elle reste la mère de ses enfants et qu'il lui semble important de ne pas casser cette cellule. J'ai un peu halluciné, tout ça me semble délirant, ce "sacrifice" et ce mensonge ambulant (envers ses enfants, sa femme et lui-même du coup...) et je suis restée en plein doutes. Je lui ai demandé pourquoi il n'arrêtait pas de me parler si sa conviction se renforçait. Il m'a répondu simplement parce qu'il m'aime et que ce n'est pas simple pour lui de faire ce choix. Puis je crois avoir bravé pas mal d'interdits, j'ai tenté de le convaincre qu'il se trompait, que ce n'était pas juste, etc, il m'a coupé au nez et je ne l'ai revu par écrit que 2 jours plus tard. Là, il m'a dit "j'arrête là". Je le sentais super mal derrière son écran. Je lui ai demandé pourquoi... "c'est comme ça, une explication n'y changerait rien". Je lui ai demandé au moins à ce qu'on en parle de vive voix, au bout de 3 ans ça me paraissait plutôt normal...Il m'a répondu qu'il y réfléchirait. Une semaine plus tard, il m'envoie un message unique, me disant qu'il n'était pas en mesure de "m'affronter". Qu'il était conscient que nous devions nous parler, de son choix "qui vaut ce qu'il vaut" mais qu'il avait besoin de recul. Que nos blessures n'allaient surement jamais guérir. Que je ne me sente pas responsable de ce qui est en train d'arriver, et que je ne pense pas que je ne vaux pas la peine, que le problème c'est lui. Pour finir, il m'a dit qu'il me donnait rdv après les vacances et qu'il espérait que je ne change pas d'avis.
C'était le 23 juillet. Et depuis, je n'ai rien envoyé, lui non plus. Je suis mal comme c'est pas permis, et je ne parviens pas à décrocher, ne sachant pas si je ne dois plus y croire ou y croire encore...ce choix est manifestement fait à contre coeur, et pour moi ça ne ressemble même pas à un choix...
je pense à cette future rencontre, en me demandant comment je dois réagir lorsqu'il sera face à moi. On s'aime oui, lorsqu'on se voit c'est juste une évidence... mais je ne sais pas s'il se sera blindé ou si ce SR lui aura permis d'ouvrir les yeux. Je ne sais pas si je dois lui dire une nouvelle fois combien je pense qu'il passe à côté de plein de choses, ou si je dois lui dire que j'accepte sa décision (et ça j'avoue que pour moi aujourd'hui, c'est comme si je lui disais au revoir direct...). Je me sens responsable de son éloignement parce que je lui ai tout donné, tout ce que je suis, mon temps, mon énergie, ma patience et quand on entretient pas de mystère, l'autre s'éloigne il parait...Je l'aime profondément, et je sais bien que lui aussi.
Alors voilà, qu'en pensez-vous? que puis-je faire? merci...
Mon histoire...: il y a 4 ans, mon mari et moi arrivions au "terme" de notre relation. Nous n'aspirions plus aux mêmes choses, nous avions un rythme de vie différents et allions vers la séparation. Nous avons rencontré un thérapeute de couple, malgré les bons échanges entre nous (le dialogue n'est pas un souci), mais il a refusé d'y retourner, le thérapeute le remettant en question dans ses fonctionnements et lui, campant sur ses positions. Bref, je me retrouvais avec le papa de ma fille, 10 ans de vie de couple, et ce sentiment de n'être plus grand chose dans ses yeux. Nous avons navigué ainsi, ne parvenant pas à prendre de décision, entre autre par culpabilité vis à vis de notre fille et par crainte de prendre la mauvaise décision.
Puis, il y a 3 ans, j'ai croisé le chemin d'un autre homme, marié lui aussi et avec 2 enfants. Il était malheureux dans sa vie, et vivait également avec une femme avec qui il ne partageait plus rien, qu'il n'aimait plus. Il disait lors de nos échanges "on ne construit plus rien sur des ruines". Nous nous sommes rapprochés en échanges, en complicité, d'abord sans qu'il ne se passe rien. Simplement, nous vivions des choses similaires que nous partagions, j'ai pu rire à nouveau et me sentir complémentaire de quelqu'un. Un jour, après un déjeuner, en lui disant au revoir, il m'a embrassé. Dans mon corps et dans ma tête, ça été la super flippe. Je me suis presque sauvée comme une voleuse et suis restée au volant de ma voiture à me dire... merde merde merde. Puis l'attraction est devenue incontournable, nous nous sommes vus de plus en plus, jusqu'au moment où nous avons parlé de projets, ensemble.
Dans tout ça, mon mari et moi avons pris la décision de nous séparer et de vendre notre maison, ma distance affective aidant...j'étais déjà partie dans ma tête, et je me sentais revivre. Aujourd'hui, nous cohabitons, notre maison n'étant tjrs pas vendue...
Parallèlement, la femme de mon ami, a pris aussi la décision de séparation, que lui a acquiescé. Il ne lui donnait plus rien, s'isolait, ne répondait pas à "ses besoins", vivait chaque soir des discussions à rallonge, et elle continuait de l'étouffer par son emprise. Les visites de sa maison se sont enchaînées, et elle venait lui présenter la liste des meubles à se séparer etc. Ils l'ont aussi annoncé à leurs enfants qui ont 15 et 11 ans. A un moment, il n'a pas pu supporter. Il m'a dit un soir ne pas être prêt à vivre une séparation de ses enfants, avoir le sentiment de les abandonner, ne pas supporter de voir sa fille pleurer. Puis plus tard, il m'a annoncé avoir parlé à sa femme, lui demandant de ne pas se séparer.
C'est là que notre histoire à commencé à déchanter, c'était en mai 2012. Depuis, et petit à petit, il s'éloignait progressivement. Et moi je tenais bon, je le rassurais en lui disant de prendre son temps, de le faire pour les bonnes raisons et aussi simplement parce qu'il ne pouvait pas enfermer sa femme qui, elle, l'aimait toujours dans une illusion de couple, et seulement par peur de perdre ses enfants. Fin je ne trouvais ça pas juste de lui laisser croire qu'il revenait, seulement pour qu'elle ne s'en aille pas, et juste parce qu'il voulait garder ses enfants à plein temps. Puis, ils sont partis en vacances l'été. Il est revenu en me disant que cela avait renforcé son idée qu'il ne serait pas capable de partir pour ses enfants. Puis en octobre, il n'a plus voulu qu'on se retrouve "physiquement", voulant s'extraire la tête de l'eau, être en capacité de réfléchir la tête froide, à son avenir et ce qu'il voulait vraiment. Ca été difficile mais j'ai accepté parce que je ne voulais pas lui mettre de pression. On a continué à se voir, du coup c'était plus soft... mais avec autant de tendresse dès qu'on se voyait. Puis les mois qui suivirent, il était moins présent, plus distant, et là moi j'ai commencé à vouloir parler parler parler, avoir des explications, lui demandant s'il avait repris une relation avec sa femme, cherchant désespérément une explication à ce qui était en train de se passer. Bien entendu, ça le saoulait, il était peu rassurant, il me disait seulement que sa femme ne faisait pas partie de l'équation et qu'il ne se passait rien entre eux, même si c'est vrai qu'elle avait arrêté de lui prendre la tête. Il était moins expressif et se contentait de me dire l'essentiel... puis en mars, il m'a demandé un break. Ne plus se voir mais continuer à se parler matin et soir (par écrit). Comme on se prenait pas mal la tête, j'ai culpabilisé d'avoir provoqué autant de discussions à rallonge visant à comprendre son attitude. J'ai pensé que ce break lui ferait du bien, et puis de toute façon, il le demandait sans que j'ai vraiment le choix. Ca a été très difficile pour moi car il me manquait, beaucoup. Au moindre message j'étais dispo, tjrs au taquet pour lui. il ne proposait pas de me revoir, jusqu'au moment où j'en ai parlé, lui disant que j'en avais besoin, pour qu'on puisse parler de là où il en était. Il ne voulait pas, et jusqu'au moment où il m'a dit qu'il m'aimait très fort, mais qu'il pensait qu'il ne quitterait pas ses enfants et par la force des choses sa femme. J'ai demandé à nouveau si c'est qu'il voulait donner une nouvelle chance à son couple, s'il éprouvait des sentiments pour elle. Il m'a répondu que non, seulement elle reste la mère de ses enfants et qu'il lui semble important de ne pas casser cette cellule. J'ai un peu halluciné, tout ça me semble délirant, ce "sacrifice" et ce mensonge ambulant (envers ses enfants, sa femme et lui-même du coup...) et je suis restée en plein doutes. Je lui ai demandé pourquoi il n'arrêtait pas de me parler si sa conviction se renforçait. Il m'a répondu simplement parce qu'il m'aime et que ce n'est pas simple pour lui de faire ce choix. Puis je crois avoir bravé pas mal d'interdits, j'ai tenté de le convaincre qu'il se trompait, que ce n'était pas juste, etc, il m'a coupé au nez et je ne l'ai revu par écrit que 2 jours plus tard. Là, il m'a dit "j'arrête là". Je le sentais super mal derrière son écran. Je lui ai demandé pourquoi... "c'est comme ça, une explication n'y changerait rien". Je lui ai demandé au moins à ce qu'on en parle de vive voix, au bout de 3 ans ça me paraissait plutôt normal...Il m'a répondu qu'il y réfléchirait. Une semaine plus tard, il m'envoie un message unique, me disant qu'il n'était pas en mesure de "m'affronter". Qu'il était conscient que nous devions nous parler, de son choix "qui vaut ce qu'il vaut" mais qu'il avait besoin de recul. Que nos blessures n'allaient surement jamais guérir. Que je ne me sente pas responsable de ce qui est en train d'arriver, et que je ne pense pas que je ne vaux pas la peine, que le problème c'est lui. Pour finir, il m'a dit qu'il me donnait rdv après les vacances et qu'il espérait que je ne change pas d'avis.
C'était le 23 juillet. Et depuis, je n'ai rien envoyé, lui non plus. Je suis mal comme c'est pas permis, et je ne parviens pas à décrocher, ne sachant pas si je ne dois plus y croire ou y croire encore...ce choix est manifestement fait à contre coeur, et pour moi ça ne ressemble même pas à un choix...
je pense à cette future rencontre, en me demandant comment je dois réagir lorsqu'il sera face à moi. On s'aime oui, lorsqu'on se voit c'est juste une évidence... mais je ne sais pas s'il se sera blindé ou si ce SR lui aura permis d'ouvrir les yeux. Je ne sais pas si je dois lui dire une nouvelle fois combien je pense qu'il passe à côté de plein de choses, ou si je dois lui dire que j'accepte sa décision (et ça j'avoue que pour moi aujourd'hui, c'est comme si je lui disais au revoir direct...). Je me sens responsable de son éloignement parce que je lui ai tout donné, tout ce que je suis, mon temps, mon énergie, ma patience et quand on entretient pas de mystère, l'autre s'éloigne il parait...Je l'aime profondément, et je sais bien que lui aussi.
Alors voilà, qu'en pensez-vous? que puis-je faire? merci...