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BY Seigneur des Mouches
#687650
Ce qui suit n'est pas une "histoire", mais un simple constat. Je le crois de quelque intérêt pour les intervenants de cette rubrique, que l'on sent à 2 jours du suicide quand ils ne se sentent plus aimés.

- Plusieurs femmes me disent sur une base régulière (envahissante, pour certaines) qu'elles m'aiment. Il est pourtant évident que c'est de la merde en barres. Le plus dramatique est que leurs déclarations sont vraisemblablement sincères, pour la plupart.

- Il m'arrive de dire à certaines que je les aime, avec plus ou moins de bonne foi. Un peu pour les sauter, un peu pour leur faire plaisir, un peu pour les rembourser des affronts successifs que je leur fais subir, un peu parce que j'aimerais les aimer.

- Globalement, il est certain que je n'aime pas, et que je ne suis pas vraiment aimé. Et je vais très bien. Je ne suis pas un monstre. Je ne suis pas sans coeur. Je ne suis ni sinistre, ni frustré, ni aigri, ni asexuel, ni pédé, ni superficiel, ni cupide, ni extrême. Je suis simplement quelqu'un qui reconnaît qu'il va bien, sans doute mieux que jamais, alors qu'il n'aime personne et n'est aimé de personne.

Potentiellement, nous sommes identiques, à peu de choses près. Ce qui vous plombe n'est pas la marche inéluctable des évènements, des séparations, des reprises de contact sur l'oreiller, des textos ambigus, de l'espionnage-facebook. Ce qui vous plombe c'est cette névrose moderne qu'on vous a foutue sur la gueule, laquelle vous fait croire dur comme fer :
- que l'accomplissement ne se trouve que dans les gens,
- que votre salut ne peut venir que d'un autre,
- que vous ne valez rien par vous-même,
- que la vie est faite pour se vivre à deux tout le temps,
- qu'on perd à capitaliser sur autre chose qu'un coeur
- que l'amour est toujours chaleureux, et le concept, toujours froid.

Je tenais à vous dire, et à vous démontrer par mon exemple (sans doute un peu particulier, et guère enviable), que ce système ne marche pas. Vous êtes des hommes, des femmes, des ados ... vous êtes destinés à exister par vous-mêmes, à trouver la complétude dans vos destinées propres, à sculpter de vos mains inlassablement la beauté que l'on ne trouve pas dans le cadre nu de vos existences mornes. Personne ne peut vous sauver de vous-même. Et il n'y a que vous, pour vous sauver de tout le reste. Vous avez tout. A l'échelle de la race humaine, vous êtes tout en haut de la pyramide. L'Homme n'a jamais été aussi riche, aussi beau, aussi puissant, aussi peinard, aussi solide que vous. Avortons souffreteux, vous vivrez plus vieux que les plus rudes gaillards des siècles passés, et sans douleur ou presque. Travailleurs, on vous paiera chaque heure plusieurs fois le salaire d'un jour de mineur, de soldat des contrées moins heureuses. Et pour glander devant un écran. Ados reclus, internet vous tend les bras. Cette fenêtre toujours changeante sur l'univers vous fera oublier parents et professeurs, Dieu et patrie. Le paysage infini du savoir s'étend à perte de vue dans votre browser. L'arbre de la connaissance a poussé et ses fruits juteux ensuqueraient déjà vos doigts gourds, si vous preniez la peine de tendre le bras.

Chialeurs impénitents que vous êtes, vous allez mieux que le monde, et c'est au prix du monde que vous continuerez à aller bien, sans daigner vous en rendre compte. L'ennui même vous est épargné. Il n'est pas un livre, pas un film, pas une musique qui ne se puisse extraire des villosités fécondes de la toile. Âmes en peine qui me lisez ce soir sur JRME, quelle folie est la vôtre ! Bach a déjà tout dit sur la mélancolie. Bitovent, sur la rage. Shakespeare, sur la vengeance. Et ils sont là. Gratos, en stock, à 3 clics d'ici. Qu'est-ce-que vous foutez encore là, bande de cons ? Pour 30 balles par mois (bien dérisoires en comparaison des 30 deniers, l'inflation est passée par là), on vous a servi la paix et les mystères de l'univers sur un plateau d'argent, à la vitesse de la fibre optique. Vous pouvez tout faire, tout vivre, tout voir, tout lire, tout savoir, tout casser, tout baiser : TOUT est là. Des obèses à moustache qui se font enculer dans une baignoire vide, du cinéma pachtoune, assez de physique quantique pour vous décalquer les neurones, des vidéos de ski extrême en full HD pour les paralytiques, tout est cadeau. Alors arrêtez de couiner, et allez bien, puisque vous êtes faits pour aller bien.
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BY admin
#1350089

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BY vanille193
#687657
Le pire, c'est que tout ça est tellement vrai.. Malgré ton caractère que j'imagine de cochon, j'aime beaucoup te lire.
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BY hope70
#687661
vanille193 a écrit :Le pire, c'est que tout ça est tellement vrai.. Malgré ton caractère que j'imagine de cochon, j'aime beaucoup te lire.
ça se résume en quelques sortes à "on nait seul, on meurt seul alors pourquoi considérer que c'est un drame de vivre seul"

Je sais pas trop, même si on n'en crève pas d'être isolé voir livré à soi-même, il y a des personnes qui supportent bien la solitude et d'autres pas du tout.

Et puis, c'est un peu triste d'etre rejeté, ou de rejeter un peu les autres, ou de carrément s'en foutre. C'est pas pour sortir les épisodes de Caliméro, mais on vit en Société, et on nait dans une famille, on évolue et grandit avec des personnes qu'on rencontre au fur et à mesure de sa vie...

Etre aimée des autres n'est pas une obligation (bien que de nos jours, on semble l'imposer comme un mode de vie Yes life et réussite par les réseaux sociaux, l'adulation des célébrités etc) c'est avant tout quelque chose d'humain, un sentiment juste bon que l'on inspire des autres, sans raison particulière, ça nait de rien d'être apprécié pour ce qu'on est.

On passe à côté de beaucoup en vivant à part.
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BY hope70
#687663
Seigneur des Mouches a écrit :Ce qui suit n'est pas une "histoire", mais un simple constat. Je le crois de quelque intérêt pour les intervenants de cette rubrique, que l'on sent à 2 jours du suicide quand ils ne se sentent plus aimés.

- Plusieurs femmes me disent sur une base régulière (envahissante, pour certaines) qu'elles m'aiment. Il est pourtant évident que c'est de la merde en barres. Le plus dramatique est que leurs déclarations sont vraisemblablement sincères, pour la plupart.

- Il m'arrive de dire à certaines que je les aime, avec plus ou moins de bonne foi. Un peu pour les sauter, un peu pour leur faire plaisir, un peu pour les rembourser des affronts successifs que je leur fais subir, un peu parce que j'aimerais les aimer.
Wait T'as jamais aimé sincèrement une femme :?: Tu dis que tu aimerais les aimer, un peu comme si tu culpabilisais de ne rien ressentir et compensait en le leur disant
BY Seigneur des Mouches
#687668
hope70 a écrit :ça se résume en quelques sortes à "on nait seul, on meurt seul alors pourquoi considérer que c'est un drame de vivre seul"
Mais je ne vis pas seul. Les spectres dansent dans ma tête, à toute heure du jour et de la nuit. A l'heure où je t'écris, Bach tient conférence dans tout l'appart. Quand j'aurai fini ce message, je ferai mumuse avec un automate cellulaire et c'est Wolfram qui me parlera. Après lui, Lovecraft ou Conrad, ou Topor, ou Borges ... je ne suis jamais seul. J'accepte simplement ce qu'internet me donne : Je suis devenu un chamane. Ou un nécromant. Une ribambelle d'ombres, nées de la nouvelle lanterne magique qu'est le PC, peuplent les murs de mon indigne chaumière et partouseront jusqu'au matin. En allant me coucher, vers 8 heures, j'aurai vu plus de monde que n'importe qui sur ce forum.
hope70 a écrit :Je sais pas trop, même si on n'en crève pas d'être isolé voir livré à soi-même
Ceux qui se traitent en ennemis mourront sous leurs propres coups. En ce qui me concerne, "moi-même" n'est pas un ennemi : on ne me fait pas grand mal en me "livrant" à lui.
hope70 a écrit :il y a des personnes qui supportent bien la solitude et d'autres pas du tout.
Ce que tu appelles "la solitude" et qui est en réalité le vide intérieur (parce que quand on est plein, on n'est pas seul) ... ça se dompte. Personne n'est né pour la subir, et tous peuvent l'apprivoiser.
hope70 a écrit :Et puis, c'est un peu triste d'etre rejeté, ou de rejeter un peu les autres, ou de carrément s'en foutre.
Je t'assure que ça peut être très gai.
hope70 a écrit :C'est pas pour sortir les épisodes de Caliméro, mais on vit en Société, et on nait dans une famille, on évolue et grandit avec des personnes qu'on rencontre au fur et à mesure de sa vie...
Justement. On voit déjà du monde, plus qu'il n'en faut. Il s'agit de filtrer, plus que d'accumuler.
hope70 a écrit :Etre aimée des autres n'est pas une obligation (bien que de nos jours, on semble l'imposer comme un mode de vie Yes life et réussite par les réseaux sociaux, l'adulation des célébrités etc) c'est avant tout quelque chose d'humain
Bien sûr. Le génocide aussi, c'est avant tout quelque chose d'humain, on trouve de tout, dans la rubrique des "avant tout, quelque chose d'humain". Mais pourquoi se contenter d'être humain, quand on peut être Dieu ? Nous sommes juchés sur les épaules de titans, nos yeux boivent le ciel en temps réel et haute déf, nos doigts crachent la foudre.
hope70 a écrit :un sentiment juste bon que l'on inspire des autres, sans raison particulière, ça nait de rien d'être apprécié pour ce qu'on est.
Je ne crois pas avoir dit que l'amour était un sentiment à bannir. Je dis simplement qu'il n'est pas nécessaire. Qu'il y a d'autres choses à aimer que les hommes. Qu'on peut vivre très bien, seul.
hope70 a écrit :On passe à côté de beaucoup en vivant à part.
Je ne crois pas avoir fait campagne pour l'érémitisme dans mon message précédent. Je me permets simplement de faire observer à certains, qui nous parlent d'agonie dès qu'on les laisse dans leur coin 2 minutes, qu'il est une vie par-delà le couple. Et que les plus démunis, les moins libres, les plus isolés du forum, ceux qui n'ont plus qu'un PC et une connexion internet ... ont déjà tout.
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BY vanille193
#687671
@Hope. Il y a des gens qui sont faits pour vivre seuls, d'autres qui en sont incapables. Je suis loin d'avoir la science infuse, mais je pense que le choix de vivre seul dépend souvent de notre vécu.
Il est très rare de voir des jeunes ou des ados tenir des propos tels que :"je veux habiter seul, je ne veux pas d'enfant, je ne veux pas aimer, etc etc.." Je crois que pour en arriver là, il faut être un peu blasé. Il faut connaitre les travers du genre humain pour avoir envie de l'éviter.
Ensuite, tout dépend des caractères, de ce qu'ils sont capables d'encaisser, de supporter au cours de leur vie. Chaque parcours de vie est différent, la solitude salvatrice des uns serait l'enfer des autres.
Mais c'est vrai qu'avec nos petits soucis quotidiens, on oublie les grands drames de ce monde. Si on relativise, SDM a raison, nous sommes des chialeurs impénitents.
BY Seigneur des Mouches
#687672
hope70 a écrit :Wait T'as jamais aimé sincèrement une femme :?:
Je ne sais pas si nous mettons les mêmes choses derrière les mêmes mots. Ce qui me fait hésiter, quand il s'agit de te répondre. J'ai aimé sincèrement (et aime sincèrement) des femmes ... sans jamais ressentir cette passion aveugle et monomaniaque qui semble être le sel de l'existence du plus grand nombre ici. J'aime d'un amour quasi-universel, contrasté, non-exclusif, et critique. J'aime certaines choses chez celles que j'aime, et non pas en bloc. J'aime quand ça fait du sens (dans l'acception la plus élevée et la plus métaphysique du terme), et pas pour fuir la solitude. J'aime dans un certain contexte, à certains moments, pour certaines raisons. Et j'en aime souvent plusieurs, car l'amour éveille l'amour, chez moi.
hope70 a écrit :Tu dis que tu aimerais les aimer
Je suis effectivement passé un peu vite sur ces nuances : j'aimerais les aimer comme elles veulent être aimées.
hope70 a écrit :un peu comme si tu culpabilisais de ne rien ressentir et compensait en le leur disant
Je ne culpabilise pour ainsi dire jamais. C'est chez moi une condition qu'un esprit pessimiste qualifierait de "clinique". Et je ressens beaucoup de choses. Mais je n'ai jamais pensé que mon absolu, ma porte sur la transcendance était chez un autre que moi.
BY Seigneur des Mouches
#687673
@Vanille/Hope : Mais surtout, au risque de me répéter, ce thread n'est pas une apologie de la solitude. Je pense qu'il y a quelque chose d'assez binaire (et moderne) à découper l'espace affectif entre :
- le couple monogame passionnel tel qu'on le fantasme ici
- la solitude

Pour preuve, quand je vivais en couple, j'étais beaucoup plus seul qu'aujourd'hui.
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BY hope70
#687677
:shock:

*crie* ABBYYYYYY !!! ABBYYYYYY !!!

:lol:

Bon allez la taille me convient encore...

Seigneur des Mouches a écrit :Mais je ne vis pas seul. Les spectres dansent dans ma tête, à toute heure du jour et de la nuit. A l'heure où je t'écris, Bach tient conférence dans tout l'appart. Quand j'aurai fini ce message, je ferai mumuse avec un automate cellulaire et c'est Wolfram qui me parlera. Après lui, Lovecraft ou Conrad, ou Topor, ou Borges ... je ne suis jamais seul. J'accepte simplement ce qu'internet me donne : Je suis devenu un chamane. Ou un nécromant. Une ribambelle d'ombres, nées de la nouvelle lanterne magique qu'est le PC, peuplent les murs de mon indigne chaumière et partouseront jusqu'au matin. En allant me coucher, vers 8 heures, j'aurai vu plus de monde que n'importe qui sur ce forum.
C'est parce la connaissance et le savoir te suffit, et tu t'intéresses à tout ce qui te tombe un peu sous la main, mais le mec mais qui est au 36ème en-dessous parce qu'il a perdu sa nana, même internet ne lui suffira pas vraiment. Une phrase disait "un être qui nous manque, et tout est dépeuplé"

Et pourtant, oui on peut se considérer chanceux d'avoir en notre possession quelque chose qui nous ouvre encore au Monde et bien plus, tout en ne voulant pas mettre un pied dehors.
Seigneur des Mouches a écrit : En ce qui me concerne, "moi-même" n'est pas un ennemi : on ne me fait pas grand mal en me "livrant" à lui.
]Ce que tu appelles "la solitude" et qui est en réalité le vide intérieur (parce que quand on est plein, on n'est pas seul) ... ça se dompte. Personne n'est né pour la subir, et tous peuvent l'apprivoiser.
Tu es parvenu à t'autosuffire, ça demande du temps, certains n'ont pas du tout cette habitude de ne compter que sur eux-mêmes.
Seigneur des Mouches a écrit : Je t'assure que ça peut être très gai.
ça dépend, je suis aussi solitaire que "sociale" (même si je ne vois pas vraiment d'opposition entre ces termes, je ne sais pas trop comment l'exprimer autrement...)

Il y a un milieu. On peut très bien être solitaire de nature, mais apprécier la compagnie des gens.
Seigneur des Mouches a écrit : Justement. On voit déjà du monde, plus qu'il n'en faut. Il s'agit de filtrer, plus que d'accumuler.
:-1
Seigneur des Mouches a écrit : Bien sûr. Le génocide aussi, c'est avant tout quelque chose d'humain, on trouve de tout, dans la rubrique des "avant tout, quelque chose d'humain". Mais pourquoi se contenter d'être humain, quand on peut être Dieu ? Nous sommes juchés sur les épaules de titans, nos yeux boivent le ciel en temps réel et haute déf, nos doigts crachent la foudre.
Non, n'exagérons pas :? Si tuer un autre de son espèce fait partie de la nature, ce n'est pas pour autant "humain" dans le sens qu'on donne à ce mot et les valeurs qu'il porte.
Seigneur des Mouches a écrit : Je ne crois pas avoir dit que l'amour était un sentiment à bannir. Je dis simplement qu'il n'est pas nécessaire. Qu'il y a d'autres choses à aimer que les hommes. Qu'on peut vivre très bien, seul.
J'ai tendance à faire une légère distinction entre nécessaire et indispensable. Peut etre que j'ai tort, mais je le perçois de cette façon.

Et concernant le fait de vivre seul, jusqu'à un certain âge, la solitude est supportable. Même si là, on parle plus de besoin et de dépendance à autrui pour les personnes âgées, je pense que ceux qui sont pris en charge par des inconnus voudraient plutôt avoir la compagnie de leur proche.
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BY vanille193
#687680
Seigneur des Mouches a écrit :@Vanille/Hope : Mais surtout, au risque de me répéter, ce thread n'est pas une apologie de la solitude. Je pense qu'il y a quelque chose d'assez binaire (et moderne) à découper l'espace affectif entre :
- le couple monogame passionnel tel qu'on le fantasme ici
- la solitude

Pour preuve, quand je vivais en couple, j'étais beaucoup plus seul qu'aujourd'hui.
Je suis en couple depuis... Je n'ose le dire ici, mais depuis longtemps :) Ta dernière phrase m'a interpelée, parce que c'est vrai que j'ai tendance à être dans ma bulle, dans mon monde à moi. Et dans ce monde, j'y suis seule avec mes pensées, et surtout j'y suis bien.
C'était juste pour te dire, SDM, qu'on peut être seul et en couple parallèlement. Quant au couple monogame, passionnel et fidèle toute la vie, je n'y crois pas.
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BY hope70
#687681
vanille193 a écrit : Quant au couple monogame, passionnel et fidèle toute la vie, je n'y crois pas.
Rayez la mention inutile :mrgreen:
BY Seigneur des Mouches
#687682
hope70 a écrit :C'est parce la connaissance et le savoir te suffit, et tu t'intéresses à tout ce qui te tombe un peu sous la main, mais le mec mais qui est au 36ème en-dessous parce qu'il a perdu sa nana, même internet ne lui suffira pas vraiment.
Qu'il laisse sa chance au produit. Satisfait ou remboursé.
hope70 a écrit :Une phrase disait "un être qui nous manque, et tout est dépeuplé"
Oui ? Et bien, c'est une phrase à la con, comme on en trouve beaucoup ...
hope70 a écrit :Tu es parvenu à t'autosuffire, ça demande du temps
Pas tant que ça. Je crois que ça demande surtout d'avoir conscience de sa propre surpuissance. Et de fait, nous sommes surpuissants.
hope70 a écrit :certains n'ont pas du tout cette habitude de ne compter que sur eux-mêmes.
C'est une habitude qui leur viendrait vite s'ils passaient une seule vraie nuit d'exploration hardcore de la toile, au lieu de ressasser leurs misères.
hope70 a écrit :Il y a un milieu. On peut très bien être solitaire de nature, mais apprécier la compagnie des gens.
Encore une fois, je ne sais pas où tu vas chercher que j'encourage à fuir la compagnie des gens. Je dis qu'on n'a pas besoin de la passion amoureuse pour vivre, pas besoin des gens pour s'éclater.
hope70 a écrit :Non, n'exagérons pas :? Si tuer un autre de son espèce fait partie de la nature, ce n'est pas pour autant "humain" dans le sens qu'on donne à ce mot et les valeurs qu'il porte.
Bien au contraire : le génocide est on ne peut plus humain. C'est un concept qui ne pouvait venir que d'un homme. La nature ne "génocide" pas. Quant aux "valeurs" que le mot porte, comme toutes les valeurs, elles sont humaines.
hope70 a écrit :J'ai tendance à faire une légère distinction entre nécessaire et indispensable. Peut etre que j'ai tort, mais je le perçois de cette façon.
En tout état de cause, il n'est ni nécessaire, ni indispensable de s'abîmer dans un autre pour se fendre la gueule.
hope70 a écrit :Et concernant le fait de vivre seul, jusqu'à un certain âge, la solitude est supportable. Même si là, on parle plus de besoin et de dépendance à autrui pour les personnes âgées, je pense que ceux qui sont pris en charge par des inconnus voudraient plutôt avoir la compagnie de leur proche.
Bon, je t'ai répondu quelque chose comme 4 fois. Ce sera donc ma dernière tentative : CE. POST. NE. TRAITE. PAS. DE. SOLITUDE.
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BY hope70
#687683
Seigneur des Mouches a écrit : Je ne sais pas si nous mettons les mêmes choses derrière les mêmes mots. Ce qui me fait hésiter, quand il s'agit de te répondre. J'ai aimé sincèrement (et aime sincèrement) des femmes ... sans jamais ressentir cette passion aveugle et monomaniaque qui semble être le sel de l'existence du plus grand nombre ici. J'aime d'un amour quasi-universel, contrasté, non-exclusif, et critique. J'aime certaines choses chez celles que j'aime, et non pas en bloc. J'aime quand ça fait du sens (dans l'acception la plus élevée et la plus métaphysique du terme), et pas pour fuir la solitude. J'aime dans un certain contexte, à certains moments, pour certaines raisons. Et j'en aime souvent plusieurs, car l'amour éveille l'amour, chez moi.
Comment tu peux donner un sens à quelque chose qui arrive un peu, sans raison ? Il n'y a pas de logique derrière, ni la fuite de la solitude. Enfin, on a chacun notre façon à nous d'aimer et d'interpréter ça.

Moi je vois ça comme un truc qui tombe du ciel. Parce que c'est ce qui m'est toujours arrivée, pour d'autres, je ne sais pas.

La fuite de la solitude se retrouve chez ceux qui sont prêts à se caser avec n'importe qui, la première personne venue, juste pour montrer le dernier mec/la dernière nana comme un article de nouvelle collection.
Seigneur des Mouches a écrit : Je suis effectivement passé un peu vite sur ces nuances : j'aimerais les aimer comme elles veulent être aimées.


Pas pareil, effectivement.
Seigneur des Mouches a écrit : Je ne culpabilise pour ainsi dire jamais. C'est chez moi une condition qu'un esprit pessimiste qualifierait de "clinique". Et je ressens beaucoup de choses. Mais je n'ai jamais pensé que mon absolu, ma porte sur la transcendance était chez un autre que moi.
Transcendance ?

Pour moi, quelqu'un qui ne culpabilise jamais c'est une personne qui ne se remet jamais en question. Et même, qui ne ressent rien, mais comme tu dis le contraire... C'est troublant.
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BY hope70
#687686
Seigneur des Mouches a écrit :Qu'il laisse sa chance au produit. Satisfait ou remboursé.
Et puis, il reste toujours Boulogne et Clichy :lol: *sors*
Seigneur des Mouches a écrit : Oui ? Et bien, c'est une phrase à la con, comme on en trouve beaucoup ...
Je la trouve assez parlante, quand on est très attaché à une personne. Et c'est valable pour n'importe quelle type de relation.
Seigneur des Mouches a écrit : C'est une habitude qui leur viendrait vite s'ils passaient une seule vraie nuit d'exploration hardcore de la toile, au lieu de ressasser leurs misères.
:mrgreen:
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BY Seigneur des Mouches
#687687
hope70 a écrit :Comment tu peux donner un sens à quelque chose qui arrive un peu, sans raison ?
De la même manière que je donne du sens au reste des évènements du cosmos, qui arrivent toujours un peu sans raison. J'ai conscience que le chaos n'est pas le hasard.
hope70 a écrit :Il n'y a pas de logique derrière, ni la fuite de la solitude.
Pour beaucoup, si. Pas de logique, mais beaucoup de peur.
hope70 a écrit :La fuite de la solitude se retrouve chez ceux qui sont prêts à se caser avec n'importe qui, la première personne venue, juste pour montrer le dernier mec/la dernière nana comme un article de nouvelle collection.
Pas qu'eux. Elle se retrouve beaucoup chez tous ces gens qui se mette avec des gens précis, sans les "montrer" à personne. Elle se retrouve chez tous ceux qui te demandent "Comment ça se fait que tu sois toujours célibataire ?". Chez tous ceux qui répondent avec une grimace "Le pauvre" quand tu leur parles d'un pote qui ne sort avec personne depuis 4 ans. Chez tous ceux qui rêvent qu'un autre tombera du ciel pour régler ce qui va mal dans leur vie.
hope70 a écrit :Transcendance ?
Oui. Un mot fort, mais que je pèse ici.
hope70 a écrit :Pour moi, quelqu'un qui ne culpabilise jamais c'est une personne qui ne se remet jamais en question.
Et bien, c'est une erreur. Je commets des fautes, et j'en suis conscient. Mais je ne me suis jamais senti "coupable".
hope70 a écrit :Et même, qui ne ressent rien, mais comme tu dis le contraire... C'est troublant.
C'est ce que je te disais sur le PN : Je crois que les gens aiment bien l'idée qu'il existe des individus qui ne ressentent rien. Quand on ne ressent rien de ce qu'on "devrait ressentir", à en croire les autres, on est soi-même tenté de croire qu'on ne ressent rien. Quand on m'a diagnostiqué PN, j'ai cherché d'autres gens qui pensaient, comme moi, ne rien ressentir. J'ai écouté les interviews de Kuklinski, j'ai lu beaucoup de gens, j'ai chatté, j'ai fait la causette aux autres dans les couloirs de l'HP ... et j'en suis venu à la conclusion que je ressentais beaucoup de choses, et même plus que la majorité. Et que personne ne ressentait rien. Il faut juste accepter qu'il existe un diktat sentimentaliste comme il y existe des conventions en matière de moeurs, et qu'on peut s'épanouir en secret, "à l'ombre du drapeau".
BY Seigneur des Mouches
#687688
Bon, j'essayais de discuter un peu sérieusement. Je vois bien que cela n'est pas possible. Je te laisse donc "4chaniser" ce topic comme les autres ... Je crois avoir dit ce que j'avais à dire, et j'espère avoir répondu à tes questions. Ceux qui veulent rebondir sur le sujet/poster des photos de tortue et des émoti-cons peuvent le faire, je laisse le thread à l'abandon.

Bonsoir à toutes et tous.
Avatar du membre
BY hope70
#687690
SdM a écrit : Pas qu'eux. Elle se retrouve beaucoup chez tous ces gens qui se mette avec des gens précis, sans les "montrer" à personne. Elle se retrouve chez tous ceux qui te demandent "Comment ça se fait que tu sois toujours célibataire ?". Chez tous ceux qui répondent avec une grimace "Le pauvre" quand tu leur parles d'un pote qui ne sort avec personne depuis 4 ans. Chez tous ceux qui rêvent qu'un autre tombera du ciel pour régler ce qui va mal dans leur vie.
Bien vu.
SdM a écrit : C'est ce que je te disais sur le PN : Je crois que les gens aiment bien l'idée qu'il existe des individus qui ne ressentent rien. Quand on ne ressent rien de ce qu'on "devrait ressentir", à en croire les autres, on est soi-même tenté de croire qu'on ne ressent rien. Quand on m'a diagnostiqué PN, j'ai cherché d'autres gens qui pensaient, comme moi, ne rien ressentir. J'ai écouté les interviews de Kuklinski, j'ai lu beaucoup de gens, j'ai chatté, j'ai fait la causette aux autres dans les couloirs de l'HP ... et j'en suis venu à la conclusion que je ressentais beaucoup de choses, et même plus que la majorité. Et que personne ne ressentait rien. Il faut juste accepter qu'il existe un diktat sentimentaliste comme il y existe des conventions en matière de moeurs, et qu'on peut s'épanouir en secret, "à l'ombre du drapeau".
Sur ce sujet, je te dis carrément que je n'y crois même pas :lol:

ça se fait beaucoup ici, de parler des PN, il y a eu les "borderline" aussi... En bref, jrme aime bien populariser les kit de psychologie pour bonnes femmes qui voudraient analyser leur ex/conjoint. On trouve une pathologie avec un nom qui fait froid dans le dos, et on balance tous les clichés, tous les critères et tous les défauts qu'on peut trouver sur les gens, pour en faire des symptômes, et convaincre les gens qu'untel est malade.

C'est tellement formaté, généraliste, simpliste "Un PN = quelqu'un qui ne ressent tien"

N'importe quoi :roll: Mais la mode ne s'explique pas...
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BY Seigneur des Mouches
#687697
hope70 a écrit :Sur ce sujet, je te dis carrément que je n'y crois même pas :lol:

ça se fait beaucoup ici, de parler des PN, il y a eu les "borderline" aussi... En bref, jrme aime bien populariser les kit de psychologie pour bonnes femmes qui voudraient analyser leur ex/conjoint. On trouve une pathologie avec un nom qui fait froid dans le dos, et on balance tous les clichés, tous les critères et tous les défauts qu'on peut trouver sur les gens, pour en faire des symptômes, et convaincre les gens qu'untel est malade.
Sur quoi est-ce-que tu ne me crois pas ... puisque tu dis exactement la même chose que moi ?
hope70 a écrit :C'est tellement formaté, généraliste, simpliste "Un PN = quelqu'un qui ne ressent tien"
Ca va plus loin que ça : il n'existe pas un individu qui ne ressente rien. C'est pour ça que ça me fait marrer, ton idée que la culpabilité est nécessaire au feedback.
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BY hope70
#687699
Seigneur des Mouches a écrit :Sur quoi est-ce-que tu ne me crois pas ... puisque tu dis exactement la même chose que moi ?
C'est pas toi que je ne crois pas, c'est le sujet, je ne crois pas que les PN existent ou tout simplement qu'on peut catégoriser une personne aussi facilement que cela.

Je me suis mal exprimée, ça prête à confusion.
BY YesOhMyGod
#687701
Tu dis vrai cher ami, à ta façon comme toujours, si on prend la peine d'interpréter et d'extraire l'essence de ton propos, tu dis vrai, comme souvent.

Cela étant dis, tu es spécial, un mec un peu chéper mais c'est pas du tout une critique j'aime bien ça, les gens normaux m'ennuient terriblement, je pense que tu es né hors du temps et de l'espace et qu'il te manque cet instinct grégaire dont nous sommes tous plus ou moins pourvus (encore une fois pas une critique).

Tu es l'autre extrême, le contre poids de ceux ici qui disent ne pas pouvoir vivre sans leur moitié bla bla bla, et mettre des mois à s'en remettre c'mon toi et moi savons que quand tu mets 4 mois à te remettre d'une rupture c'est que t'as rien fait pour.

Toi SdM tu ne sembles avoir besoin de personne et limite c'est très bien, m'enfin comme tu le dis c'est pas enviable car n'ayant aucun besoin à satisfaire (à priori, je peux me tromper) de ce côté là tu peux pas être heureux de l'avoir satisfait.
Tu te souviens de ce que dit notre pote Nietzsche à propos des Stoïciens?

Pour ma part, j'ai autant besoin d'être seul, que de voir mes potes, que de voir ma meuf et passer ds moments seul avec elle, j'pense être un gars relativement équilibré, mais parfois je trouve aussi que toutes ces conneries vont trop loin quand je lis ici des gens qui 6 mois/1 an (1 an, wake the fuck ip quoi!) après sont toujours en bad sur leur ex, qui ne semblent pas pouvoir vivre sans quelqu'un.

M'enfin je parle mais c'est mon cas actuellement, 4 ans que j'ai pas eu de relations satisfaisante, ha si la dernière, ho wait, elle m'a jeté :D

Tout est question d'équilibre.

Bon sur ce j'retourne tape d'la K en trace, non je rigole, je vais juste me faire un sandwich :D
BY Seigneur des Mouches
#687705
YesOhMyGod a écrit :Tu te souviens de ce que dit notre pote Nietzsche à propos des Stoïciens?
Nietzsche est un cas particulièrement compliqué ... parce que c'est un poète avec un background de philosophe pointu. Il est donc toujours très délicat à manier quand on ne veut pas le trahir. Son rapport au stoïcisme a glissé du stoïcisme gréco-bouddhiste des écoles ioniennes orientales, au néo-stoïcisme, au stoïcisme romantique, au post-stoïcisme, en passant par un anti-stoïcisme carabiné à certaines époques de sa vie. Et comme en plus il avait le sens de la formule brute et définitive, qu'il greffait traîtreusement sur des idées subtiles et changeantes, on a vite fait de louper un virage avec lui. Si le sujet intéresse, je me tiens prêt à vous faire une petite synthèse de ce que je comprends du rapport de la Bête au stoïcisme, sur lequel on a dit tant de choses (et pas toujours futées) ... mais ça risque d'être long, et pour bien faire il faudrait que je vous poste tout ça en allemand. A vous de me dire.
YesOhMyGod a écrit :Bon sur ce j'retourne tape d'la K en trace, non je rigole, je vais juste me faire un sandwich :D
Salaud ! J'ai faim, maintenant ...
BY Seigneur des Mouches
#687730
Elle était pas censée avoir appris à quoter, elle ? Enfin ... j'ai dit que je lâchais le sujet, je m'y tiendrai. Ceci était ma dernière intervention sur ce thread (hors provocation particulière).
BY wakatepe
#687755
Si les PN n'existent pas, pourquoi les appellent on ainsi ? est ce juste un terme clinique pour categoriser des personnes différentes, n'entrant pas les diktats communs ?
Vous dénigrez les convenances de vouloir, d'aimer vivre a 2. Ce concept est il malsain ?
Quand HOPE dit PN = qui ne ressent rien, SDM dit personne ne ressent rien. A part pour le lobotomisé, c'est une Evidence !
Le lambda qui crache sur son ex en le désignant comme PN parce qu'il ne comprend pas pourquoi il ne l'aime plus, n'est il pas "malade" également ?
Toutefois, les caractéristiques du PN ont été définis c'est donc que cet état est, et qu'elle a été determinée comme pathologie. Meme si pathologie ne signifie pas forcément maladie, cette façon d'etre existe. Et, PN ou pas, ces gens là font souffrir les autres.
Il ne faut pas les soigner mais éduquer les victimes potentielles, leur apprendre à detecter ce type de personne, leur apprendre à s'en ecarter si ca ne leur convient pas.
Perso, je n'ai rien contre les personnes qui s'auto-suffisent, qui ont la faculté de surmonter seules les difficultés de la vie. Chacun choisit sa vie.
Ce qui me gêne, c'est l'imposture que les "PN" démontrent.
Qu'ils soient PN ou pas, pourquoi s'en prendre aux personnes plus simplistes, donc fragiles. Toujours ce mythe du puissant qui s'attaque au faible ?
Oui, certains d'entre nous se contentent de peu, d'une vie simple, de plaisir basiques, et s'y complaisent. Alors, que ces "PN" les laissent tranquilles.
Donc, finalement, ceux qu'on que l'on décrit comme PN, ressentent, ont des sentiments. Mais, sado (maso aussi j'espere, non mais), destructeurs. Ce n'est peut etre pas une maladie, mais un coté sombre de l'humanité, un choix délibéré de certains dont il faut protéger les plus fragiles.
Et si son parlait d'amour ?
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BY Palimpseste
#687760
wakatepe a écrit :Si les PN n'existent pas, pourquoi les appellent on ainsi ? est ce juste un terme clinique pour categoriser des personnes différentes, n'entrant pas les diktats communs ?
Vous dénigrez les convenances de vouloir, d'aimer vivre a 2. Ce concept est il malsain ?
Quand HOPE dit PN = qui ne ressent rien, SDM dit personne ne ressent rien. A part pour le lobotomisé, c'est une Evidence !
Le lambda qui crache sur son ex en le désignant comme PN parce qu'il ne comprend pas pourquoi il ne l'aime plus, n'est il pas "malade" également ?
Toutefois, les caractéristiques du PN ont été définis c'est donc que cet état est, et qu'elle a été determinée comme pathologie. Meme si pathologie ne signifie pas forcément maladie, cette façon d'etre existe. Et, PN ou pas, ces gens là font souffrir les autres.
Il ne faut pas les soigner mais éduquer les victimes potentielles, leur apprendre à detecter ce type de personne, leur apprendre à s'en ecarter si ca ne leur convient pas.
Perso, je n'ai rien contre les personnes qui s'auto-suffisent, qui ont la faculté de surmonter seules les difficultés de la vie. Chacun choisit sa vie.
Ce qui me gêne, c'est l'imposture que les "PN" démontrent.
Qu'ils soient PN ou pas, pourquoi s'en prendre aux personnes plus simplistes, donc fragiles. Toujours ce mythe du puissant qui s'attaque au faible ?
Oui, certains d'entre nous se contentent de peu, d'une vie simple, de plaisir basiques, et s'y complaisent. Alors, que ces "PN" les laissent tranquilles.
Donc, finalement, ceux qu'on que l'on décrit comme PN, ressentent, ont des sentiments. Mais, sado (maso aussi j'espere, non mais), destructeurs. Ce n'est peut etre pas une maladie, mais un coté sombre de l'humanité, un choix délibéré de certains dont il faut protéger les plus fragiles.
Et si son parlait d'amour ?
Je ne veux pas paraitre désobligeante Waka, mais ton propos est confus : quelle est l'idée que tu veux transmettre ?
- Que les PN existent ?
- Que les PN agissent sciemment ?
- Qu'une personne qui dénigre la vie simple à deux est une PN par essence ?

Bref, je retire de ta diatribe que tu te ressens comme victime d'un(e) supposé(e) PN, mais peut-être suis-je dans l'erreur. En ce cas, dès l'instant où tu comprends la dynamique de la relation qui te lie à la PN, il ne tient qu'à toi de l'arrêter, même si instinctivement (donc pas sciemment), l'autre sait comment te faire réagir. Tu as ton libre arbitre, en tant qu'être humain : tu peux aussi obéir à ta raison, dès lors que le besoin qui t'anime n'est pas primaire. D'ailleurs, même pour assouvir ses besoins primaires, la raison s'avère indispensable.

Nous avons tous un certain degré de narcissisme, qui est à la fois notre force et notre talon d'Achille. Parfois (trop souvent en fait) ce narcissisme s'exerce aux dépends des autres. Parfois, ce besoin narcissique est exacerbé par les circonstances : il devient conjoncturel.

Il faut être modeste dans sa manière d'appréhender la supposée personnalité narcissique, parce que finalement, cette personnalité ne fait que répondre à notre propre besoin narcissique. D'une manière que l'on croit inappropriée, certes.

Focaliser sur la perversité supposée ou réelle de l'autre, sur l'amour inabouti ou qui aurait pu mais n'a jamais été, n'est jamais qu'un leurre pour ne pas évoluer soi-même. Je crois qu'il faut prendre ces rencontres parfois malsaines, comme un dialogue avec nous-même : elles nous mettent en face de nos besoins, de nos carences et c'est cela qu'il faut arranger. Il faut prendre conscience de ses propres blessures narcissiques.

NB : j'ai vécu une expérience avec un homme, que j'aurais pu (par facilité) cataloguer de PN malsaine. Le fait est qu'après notre histoire, le monsieur a rencontré ce que l'on peut appeler "sa moitié d'orange" (même si le concept peut en faire bondir certains). Je ne crois pas que sa moitié le traitera un jour de PN : leurs tares mutuelles sont compatibles. Je ne sais pas si un jour je rencontrerai quelqu'un dont je puisse dire que nos tares sont compatibles, ou du moins, je ne le saurai qu'en mesurant le chemin que l'on aura parcouru.

Je crois qu'une fois de plus je suis passée à côté de l'essentiel et j'avoue avoir même oublié de quoi traitait le post initial.
BY Seigneur des Mouches
#687767
wakatepe a écrit :Si les PN n'existent pas, pourquoi les appellent on ainsi ? est ce juste un terme clinique pour categoriser des personnes différentes, n'entrant pas les diktats communs ?
En grande partie. Le PN ne désigne d'ailleurs aucun syndrome, ni aucune rubrique de la DSM, c'est un "profil fourre-tout" où l'on range toutes sortes de gens.
wakatepe a écrit :Vous dénigrez les convenances de vouloir, d'aimer vivre a 2.
Je ne sais pas qui tu désignes en disant "vous". Je répondrai donc pour moi seul : Non, je ne dénigre aucunement ceux qui veulent ou aiment vivre à deux. Je "dénigre" (je reprends ton terme sans le vouloir : il ne s'agit pas de les dénigrer mais de leur rendre confiance en eux, au contraire) ceux qui ont BESOIN de vivre à 2, TOUT LE TEMPS. Ceux qui ne supportent pas de ne pas vivre à 2.
wakatepe a écrit :Ce concept est il malsain ?
Oui, je le crois. Je pense que quand on ne supporte pas la vie seul :
- Il y a peu de chances pour que la vie à deux nous réussisse
- On appauvrit encore une piètre estime de soi
- Il y a une forme de lâcheté à s'imposer à quelqu'un qu'on dit aimer, quand on ne se supporte pas soi-même.
wakatepe a écrit :Quand HOPE dit PN = qui ne ressent rien, SDM dit personne ne ressent rien. A part pour le lobotomisé, c'est une Evidence !
Alors il y a beaucoup de lobotomisés, parce qu'on lit ces imbécilités partout.
wakatepe a écrit :Le lambda qui crache sur son ex en le désignant comme PN parce qu'il ne comprend pas pourquoi il ne l'aime plus, n'est il pas "malade" également ?
Précisément, c'était l'objet de ce fil : je le décris comme un "névrosé du couple fusionnel".
wakatepe a écrit :Toutefois, les caractéristiques du PN ont été définis c'est donc que cet état est, et qu'elle a été determinée comme pathologie.
Pas vraiment, en fait. Le PN, un peu comme la personnalité borderline dans les années 70, n'est pas défini.
wakatepe a écrit :Meme si pathologie ne signifie pas forcément maladie, cette façon d'etre existe. Et, PN ou pas, ces gens là font souffrir les autres.
Tout le monde fait souffrir tout le monde. Bienvenue dans la vie en société.
wakatepe a écrit :Il ne faut pas les soigner mais éduquer les victimes potentielles, leur apprendre à detecter ce type de personne, leur apprendre à s'en ecarter si ca ne leur convient pas.
Je pense que c'est de la merde en barres. Je ne crois pas qu'un "type de PN" existe, je ne crois pas qu'on apprenne à des caissières incapables d'écrire deux phrases sans faute à opérer un diagnostic clinique sur un individu (a fortiori un individu qu'elles fréquentent), et je crois que cette approche sécuritaire ne peut mener qu'à ce qui existe déjà : le fantasme, la paranoïa, et la possibilité de se dédouaner à bon compte.
wakatepe a écrit :Perso, je n'ai rien contre les personnes qui s'auto-suffisent, qui ont la faculté de surmonter seules les difficultés de la vie.
Les "personnes qui s'auto-suffisent", c'est tout le monde. Nous sommes des êtres humains, pas des virus. Nous sommes donc conçus pour pouvoir survivre au célibat.
wakatepe a écrit :Chacun choisit sa vie.
Chacun vit la vie qu'il peut (et n'a pas choisie), plus exactement.
wakatepe a écrit :Ce qui me gêne, c'est l'imposture que les "PN" démontrent.
Encore une fois : tu t'embourbes avec tes fantasmes sur les PN.
wakatepe a écrit :Qu'ils soient PN ou pas, pourquoi s'en prendre aux personnes plus simplistes, donc fragiles. Toujours ce mythe du puissant qui s'attaque au faible ?
Le puissant s'attaque au faible depuis que la nature existe. Pas besoin d'inventer de nouvelles pathologies pour le constater.
wakatepe a écrit :Oui, certains d'entre nous se contentent de peu, d'une vie simple, de plaisir basiques, et s'y complaisent. Alors, que ces "PN" les laissent tranquilles.
Toujours le même cul-de-sac. Personne ne laisse jamais personne tranquille.
wakatepe a écrit :Donc, finalement, ceux qu'on que l'on décrit comme PN, ressentent, ont des sentiments. Mais, sado (maso aussi j'espere, non mais), destructeurs.
Tout le monde a des pulsions destructrices. Exploitées, sublimées, ou libérées avec plus ou moins de talent. Quant au sadisme, c'est une notion complexe que je te suggère de ne pas introduire dans la discussion. Comme il se trouve que je sais un peu de quoi je parle, ça risquerait de nous emmener assez loin.
wakatepe a écrit :Ce n'est peut etre pas une maladie, mais un coté sombre de l'humanité, un choix délibéré de certains dont il faut protéger les plus fragiles.
Je vous jure, quand je vous entends parler de vos PN, on croirait entendre Yoda parler des siths dans Star Wars ... aucun cliché n'est épargné. "Le côté sombre de l'Humanité", évidemment "délibéré", etc. C'est bien simple, à me tenir les côtes devant vos délires parodiques, j'en oublierais presque ce que j'en ai chié, au motif qu'une connasse de psy incompétente se tapait le même fantasme que vous sur les PN.
wakatepe a écrit :Et si son parlait d'amour ?
Et si t'allais parler d'amour sur les milliers de sujet qui s'y consacrent, au lieu de moisir un fil sans rapport ? Ca vous obsède comme ça, l'amour ? Au point que vous soyez incapable de parler d'autre chose sur 30 lignes ? Quand t'achètes du pain, tu te sens obligé d'emmerder ta boulangère, en plein milieu de ta commande, pour lui raconter tes émois ? Bottez-vous le cul, un peu, bande de larves ! Si vous n'êtes pas des hommes, faîtes semblant ! Des fois qu'il en reste quelque chose ... Il y a plus dans la vie, que cette bouillie d'états d'âme rances (et toujours les plus gerbadéliques, les plus mièvres, les plus impudiques qui soient, de surcroît !). Un peu de panache, merde !
BY wakatepe
#687779
Palimpseste a écrit :
wakatepe a écrit :Si les PN n'existent pas, pourquoi les appellent on ainsi ? est ce juste un terme clinique pour categoriser des personnes différentes, n'entrant pas les diktats communs ?
Vous dénigrez les convenances de vouloir, d'aimer vivre a 2. Ce concept est il malsain ?
Quand HOPE dit PN = qui ne ressent rien, SDM dit personne ne ressent rien. A part pour le lobotomisé, c'est une Evidence !
Le lambda qui crache sur son ex en le désignant comme PN parce qu'il ne comprend pas pourquoi il ne l'aime plus, n'est il pas "malade" également ?
Toutefois, les caractéristiques du PN ont été définis c'est donc que cet état est, et qu'elle a été determinée comme pathologie. Meme si pathologie ne signifie pas forcément maladie, cette façon d'etre existe. Et, PN ou pas, ces gens là font souffrir les autres.
Il ne faut pas les soigner mais éduquer les victimes potentielles, leur apprendre à detecter ce type de personne, leur apprendre à s'en ecarter si ca ne leur convient pas.
Perso, je n'ai rien contre les personnes qui s'auto-suffisent, qui ont la faculté de surmonter seules les difficultés de la vie. Chacun choisit sa vie.
Ce qui me gêne, c'est l'imposture que les "PN" démontrent.
Qu'ils soient PN ou pas, pourquoi s'en prendre aux personnes plus simplistes, donc fragiles. Toujours ce mythe du puissant qui s'attaque au faible ?
Oui, certains d'entre nous se contentent de peu, d'une vie simple, de plaisir basiques, et s'y complaisent. Alors, que ces "PN" les laissent tranquilles.
Donc, finalement, ceux qu'on que l'on décrit comme PN, ressentent, ont des sentiments. Mais, sado (maso aussi j'espere, non mais), destructeurs. Ce n'est peut etre pas une maladie, mais un coté sombre de l'humanité, un choix délibéré de certains dont il faut protéger les plus fragiles.
Et si son parlait d'amour ?
Je ne veux pas paraitre désobligeante Waka, mais ton propos est confus : quelle est l'idée que tu veux transmettre ?
- Que les PN existent ?
- Que les PN agissent sciemment ?
- Qu'une personne qui dénigre la vie simple à deux est une PN par essence ?

Bref, je retire de ta diatribe que tu te ressens comme victime d'un(e) supposé(e) PN, mais peut-être suis-je dans l'erreur. En ce cas, dès l'instant où tu comprends la dynamique de la relation qui te lie à la PN, il ne tient qu'à toi de l'arrêter, même si instinctivement (donc pas sciemment), l'autre sait comment te faire réagir. Tu as ton libre arbitre, en tant qu'être humain : tu peux aussi obéir à ta raison, dès lors que le besoin qui t'anime n'est pas primaire. D'ailleurs, même pour assouvir ses besoins primaires, la raison s'avère indispensable.

Nous avons tous un certain degré de narcissisme, qui est à la fois notre force et notre talon d'Achille. Parfois (trop souvent en fait) ce narcissisme s'exerce aux dépends des autres. Parfois, ce besoin narcissique est exacerbé par les circonstances : il devient conjoncturel.

Il faut être modeste dans sa manière d'appréhender la supposée personnalité narcissique, parce que finalement, cette personnalité ne fait que répondre à notre propre besoin narcissique. D'une manière que l'on croit inappropriée, certes.

Focaliser sur la perversité supposée ou réelle de l'autre, sur l'amour inabouti ou qui aurait pu mais n'a jamais été, n'est jamais qu'un leurre pour ne pas évoluer soi-même. Je crois qu'il faut prendre ces rencontres parfois malsaines, comme un dialogue avec nous-même : elles nous mettent en face de nos besoins, de nos carences et c'est cela qu'il faut arranger. Il faut prendre conscience de ses propres blessures narcissiques.

NB : j'ai vécu une expérience avec un homme, que j'aurais pu (par facilité) cataloguer de PN malsaine. Le fait est qu'après notre histoire, le monsieur a rencontré ce que l'on peut appeler "sa moitié d'orange" (même si le concept peut en faire bondir certains). Je ne crois pas que sa moitié le traitera un jour de PN : leurs tares mutuelles sont compatibles. Je ne sais pas si un jour je rencontrerai quelqu'un dont je puisse dire que nos tares sont compatibles, ou du moins, je ne le saurai qu'en mesurant le chemin que l'on aura parcouru.

Je crois qu'une fois de plus je suis passée à côté de l'essentiel et j'avoue avoir même oublié de quoi traitait le post initial.
Oui, je l'avoue mon propos peut paraitre (l'est ?) confus. Car, en fait, je ne cherche pas à passer de message, je m'interroge.
J'ai écouté ce qu'on a dit autour de moi, suite à ma rupture et on m'a decrit, mon ex comme PN... alors voila tout était dit, j'etais une victime point. Mais ca ne suffit pas. SDM a raison, je ressors tous les poncifs entendus là dessus, mais à défaut d'autre chose!
En effet, il m'appartenait de déceler que le comportement de mon ex ne me convenait pas, que sa différence était légitime. J'ai toujours essayé de de respecter l'autre, sa différence, du mieux que je pouvais. Je ne suis victime que de mon incompétence à ouvrir les yeux.Je ne suis là que pour combler mes carences, comme tu dis, nombreuses. Et je te remercie de ta participation à ce vaste chantier.
Avatar du membre
BY Palimpseste
#687784
wakatepe a écrit : Suite à ma rupture et on m'a decrit, mon ex comme PN... alors voila tout était dit, j'etais une victime point. Mais ca ne suffit pas(...)
Parfois, il est utile de déculpabiliser une personne, pour éviter qu'elle ne cogite à vide, avec l'épuisement qui en résulte. Et rien au bout... Dans cette optique, pour que la personne puisse passer à autre chose, le concept de PN me convient tout à fait.
wakatepe a écrit : il m'appartenait de déceler que le comportement de mon ex ne me convenait pas (...)

Certes, mais si certaines personnes savent d'instinct imposer leurs limites, d'autres l'apprennent à leur dépends. C'est ça aussi, la vie : accepter de se ramasser de temps à autres, pour mieux fonctionner après. Tu n'as pas la science infuse.
wakatepe a écrit :que sa différence était légitime.
Légitime ou pas, du moment que ça ne te convient pas, il ne faut pas rester, c'est tout.
wakatepe a écrit :Et je te remercie de ta participation à ce vaste chantier.
Sarcasme ?
BY Seigneur des Mouches
#687785
wakatepe a écrit :Oui, je l'avoue mon propos peut paraitre (l'est ?) confus. Car, en fait, je ne cherche pas à passer de message, je m'interroge.
J'ai écouté ce qu'on a dit autour de moi, suite à ma rupture et on m'a decrit, mon ex comme PN... alors voila tout était dit, j'etais une victime point.
Mais tu ne comprends pas que ça ne change rien ? Rien ne t'a été imposé par force, contrainte ou surprise ? Qu'on catalogue les gens qui te manipulent en permanence comme PN ou pas (ta mère, ta meuf, les médias, tes collègues, les roumaines qui te demandent du fric pour des associations virtuelles de protection de l'enfance et le reversent à leurs macs) ... tu es coupable autant que victime. Si tu te laisses baiser la gueule comme une merde, t'es le même branque, que ton manipulateur soit diagnostiqué PN ou pas. C'est à toi d'exister par toi-même, c'est à toi de résister au chant des sirènes qui te racontent en boucle que tu vaux rien tout seul, si t'as pas une âme-soeur pour te torcher. Vis seul, vis en couple, vis en trouple, vis avec des PN, vis avec les pires manipulateurs de l'univers si tu le désires : cela n'oblitèrera jamais le fait que tu as ton mot à dire dans la relation, et que tu repartiras avec ce pour quoi tu as signé, ni plus ni moins.
BY wakatepe
#687788
Non PALIMPSESTE, ce n'était pas du tout un sarcasme. Je te remercie sincèrement. Je suis pour apprendre.
BY wakatepe
#687790
SDM, tu n'as repris qu'une partie de ma phrase, qui exprimait que justement, l'explication que l'on me donnait ne me suffisait pas, que je voulais aller au delà. Je fais ce que je peux.
BY wakatepe
#687819
Seigneur des Mouches a écrit :Ce qui suit n'est pas une "histoire", mais un simple constat. Je le crois de quelque intérêt pour les intervenants de cette rubrique, que l'on sent à 2 jours du suicide quand ils ne se sentent plus aimés.

- Plusieurs femmes me disent sur une base régulière (envahissante, pour certaines) qu'elles m'aiment. Il est pourtant évident que c'est de la merde en barres. Le plus dramatique est que leurs déclarations sont vraisemblablement sincères, pour la plupart.
LE PLUS DRAMATIQUE N'EST IL PAS QUE CET AMOUR NE SOIT PAS PARTAGE ?

- Il m'arrive de dire à certaines que je les aime, avec plus ou moins de bonne foi. Un peu pour les sauter, un peu pour leur faire plaisir, un peu pour les rembourser des affronts successifs que je leur fais subir, un peu parce que j'aimerais les aimer.
TU N'Y ARRIVES PAS OU TU NE VEUX PAS ?[/b]-

Globalement, il est certain que je n'aime pas, et que je ne suis pas vraiment aimé. Et je vais très bien. Je ne suis pas un monstre. Je ne suis pas sans coeur. Je ne suis ni sinistre, ni frustré, ni aigri, ni asexuel, ni pédé, ni superficiel, ni cupide, ni extrême. Je suis simplement quelqu'un qui reconnaît qu'il va bien, sans doute mieux que jamais, alors qu'il n'aime personne et n'est aimé de personne.

Potentiellement, nous sommes identiques, à peu de choses près. Ce qui vous plombe n'est pas la marche inéluctable des évènements, des séparations, des reprises de contact sur l'oreiller, des textos ambigus, de l'espionnage-facebook. Ce qui vous plombe c'est cette névrose moderne qu'on vous a foutue sur la gueule, laquelle vous fait croire dur comme fer :
- que l'accomplissement ne se trouve que dans les gens,
OU CA ALORS ? EN SOI ?
- que votre salut ne peut venir que d'un autre,
OUI C'EST VRAI, NOUS SOMMES BEAUCOUP A PENSER CA. TU AS RAISON DE NOUS RAPPELER A L'ORDRE- que vous ne valez rien par vous-même,
CA C'EST DE LA DEPRIME
- que la vie est faite pour se vivre à deux tout le temps,
ICI ON SAIT TOUS QUE NON MAINTENANT

- qu'on perd à capitaliser sur autre chose qu'un coeur
- que l'amour est toujours chaleureux, et le concept, toujours froid.
L'AMOUR EST TOUJOURS CHALEUREUX SINON CE N'EST PAS DE L'AMOUR

Je tenais à vous dire, et à vous démontrer par mon exemple (sans doute un peu particulier, et guère enviable), que ce système ne marche pas. Vous êtes des hommes, des femmes, des ados ... vous êtes destinés à exister par vous-mêmes, à trouver la complétude dans vos destinées propres, à sculpter de vos mains inlassablement la beauté que l'on ne trouve pas dans le cadre nu de vos existences mornes. Personne ne peut vous sauver de vous-même. Et il n'y a que vous, pour vous sauver de tout le reste. Vous avez tout. A l'échelle de la race humaine, vous êtes tout en haut de la pyramide. L'Homme n'a jamais été aussi riche, aussi beau, aussi puissant, aussi peinard, aussi solide que vous. Avortons souffreteux, vous vivrez plus vieux que les plus rudes gaillards des siècles passés, et sans douleur ou presque. Travailleurs, on vous paiera chaque heure plusieurs fois le salaire d'un jour de mineur, de soldat des contrées moins heureuses. Et pour glander devant un écran. Ados reclus, internet vous tend les bras. Cette fenêtre toujours changeante sur l'univers vous fera oublier parents et professeurs, Dieu et patrie. Le paysage infini du savoir s'étend à perte de vue dans votre browser. L'arbre de la connaissance a poussé et ses fruits juteux ensuqueraient déjà vos doigts gourds, si vous preniez la peine de tendre le bras.
VERS L'AUTRE OU VERS SON CLAVIER ?

Chialeurs impénitents que vous êtes, vous allez mieux que le monde, et c'est au prix du monde que vous continuerez à aller bien, sans daigner vous en rendre compte. L'ennui même vous est épargné. Il n'est pas un livre, pas un film, pas une musique qui ne se puisse extraire des villosités fécondes de la toile. Âmes en peine qui me lisez ce soir sur JRME, quelle folie est la vôtre ! Bach a déjà tout dit sur la mélancolie. Bitovent, sur la rage. Shakespeare, sur la vengeance. Et ils sont là. Gratos, en stock, à 3 clics d'ici. Qu'est-ce-que vous foutez encore là, bande de cons ? Pour 30 balles par mois (bien dérisoires en comparaison des 30 deniers, l'inflation est passée par là), on vous a servi la paix et les mystères de l'univers sur un plateau d'argent, à la vitesse de la fibre optique. Vous pouvez tout faire, tout vivre, tout voir, tout lire, tout savoir, tout casser, tout baiser : TOUT est là. Des obèses à moustache qui se font enculer dans une baignoire vide, du cinéma pachtoune, assez de physique quantique pour vous décalquer les neurones, des vidéos de ski extrême en full HD pour les paralytiques, tout est cadeau. Alors arrêtez de couiner, et allez bien, puisque vous êtes faits pour aller bien.

BIEN DIT
BY Seigneur des Mouches
#687950
- Plusieurs femmes me disent sur une base régulière (envahissante, pour certaines) qu'elles m'aiment. Il est pourtant évident que c'est de la merde en barres. Le plus dramatique est que leurs déclarations sont vraisemblablement sincères, pour la plupart.
wakatepe a écrit :LE PLUS DRAMATIQUE N'EST IL PAS QUE CET AMOUR NE SOIT PAS PARTAGE ?
Nope. L'amour non-partagé, c'est un accident. L'aliénation, c'est un drame.

- Plusieurs femmes me disent sur une base régulière (envahissante, pour certaines) qu'elles m'aiment. Il est pourtant évident que c'est de la merde en barres. Le plus dramatique est que leurs déclarations sont vraisemblablement sincères, pour la plupart.
wakatepe a écrit :TU N'Y ARRIVES PAS OU TU NE VEUX PAS ?
Je ne fais pas de grande différence entre les deux. Comprends qu'il ne s'agit pas de me poser en modèle parfait, ou de me prétendre incapable du moindre effort. Mais en matière de sentiment, je ne veux pas ce que je ne peux pas, et ne peux pas ce que je ne veux pas. Je pense que mon intégrité sentimentale commence là : je suis prêt à mentir aux autres ponctuellement par charité ou par faciliter mes interactions, mais j'en ai marre de devoir essayer de gober que le sens de ma vie dépend d'une fille.

Ce qui vous plombe c'est cette névrose moderne qu'on vous a foutue sur la gueule, laquelle vous fait croire dur comme fer :
- que l'accomplissement ne se trouve que dans les gens,
wakatepe a écrit :OU CA ALORS ? EN SOI ?
Exactement, en soi. On a jamais vécu aussi vieux, on a jamais eu la possibilité de voir/faire autant de choses en si peu de temps. Comparés aux autres hommes, nous vivons peut-être 50 vies ou 100 vies.

- que l'amour est toujours chaleureux, et le concept, toujours froid.
wakatepe a écrit :L'AMOUR EST TOUJOURS CHALEUREUX SINON CE N'EST PAS DE L'AMOUR
Mais bien sûr que non. On ne choisit pas tout. Il y a des amours froides, des amours tristes, des amours viles, des amours solaires et des dionysiaques, des amours larges comme un horizon et d'autres qui se finissent en cul-de-sac, des amours qui nous rédiment, des amours qui nous font plonger pour de bon ...

wakatepe a écrit :VERS L'AUTRE OU VERS SON CLAVIER ?
Cela revient au même. Internet, c'est des gens. La musique, c'est des gens. Le concept, c'est des gens. Les pavés d'Histoire, c'est des gens. C'est les gens dans ce qu'ils ont de plus juteux, de plus fascinant : pas la viande, mais l'âme. Le paradigme de la communication se décline de bien des manières, le couple fusionnel n'est qu'un de ses avatars, même pas le plus riche.
BY wakatepe
#687986
Aimer passionnément une autre personne, lui accorder confiance, don de soi, s'abandonner physiquement, partager chaque instant avec l'autre c'est donc se sacrifier et ne trouve pas grâce à tes yeux ? il me semble avoir compris que tu vomis ceux qui vivent à travers l'autre, exclusivement. Mais, il existe un juste milieu. on peut partager la vie d'une personne avec qui l'on se sent bien sans pour autant etre débile ou vide. L'amour n'est pas que fusionnel, et tu le sais mieux que moi. Je connais des couples qui ont vie riche personnellement et aussi pleine partagée. "L'autre" est un plus, une bougie dans nos moments sombres, un guide dans nos doutes. On n'a pas la solution pour tout. Wiki ne répond pas à tout, la toile ne m'a jamais donné le sourire tel que je l'ai reçu d'un enfant. Je n'ai rien connu de plus doux que certain baiser reçu furtivement. Je prefere mille fois ecouter une personne m'exposer un point de vue que de lire sur le net. Oui, notre vie dure longtemps de nos jours, et il y a donc un temps pour tout, pour s'aimer et aimer l'autre, en live.
BY Seigneur des Mouches
#688002
wakatepe a écrit :Aimer passionnément une autre personne, lui accorder confiance, don de soi, s'abandonner physiquement, partager chaque instant avec l'autre c'est donc se sacrifier et ne trouve pas grâce à tes yeux ?
Mais bien sûr que si. Encore que le plan "partager chaque instant avec l'autre" me fasse tiquer. Je dis juste que ça ne doit pas être le sens de l'existence. Qu'on doit être capable de vivre sans, et que cela ne représente pas une demie-vie.
wakatepe a écrit :il me semble avoir compris que tu vomis ceux qui vivent à travers l'autre, exclusivement.
Je ne "vomis" personne, Waka. Moi, j'ai mes problèmes comme tout le monde, mais dans l'ensemble ça va bien. J'ai pas fait ce post pour vomir les gens, mais pour les aider. Chacun prendra bien ce qu'il veut et peut là-dedans.
wakatepe a écrit :Mais, il existe un juste milieu. on peut partager la vie d'une personne avec qui l'on se sent bien sans pour autant etre débile ou vide.
Si l'on est incapable de vivre sans ces personnes avec lesquelles on se sent bien, je maintiens qu'on est débile et vide. Là encore, ce n'est pas un anathème éternel : ça se soigne, le vide.
wakatepe a écrit :L'amour n'est pas que fusionnel, et tu le sais mieux que moi.
Aurais-je laissé entendre le contraire ?
wakatepe a écrit :Je connais des couples qui ont vie riche personnellement et aussi pleine partagée. "L'autre" est un plus, une bougie dans nos moments sombres, un guide dans nos doutes. On n'a pas la solution pour tout. Wiki ne répond pas à tout, la toile ne m'a jamais donné le sourire tel que je l'ai reçu d'un enfant.
Je te jure que si tu te mets à chanter de l'Enrico Macias, je détruis ce fil. Sans déconner.
wakatepe a écrit :Je n'ai rien connu de plus doux que certain baiser reçu furtivement.
C'est que tu n'as pas connu grand-chose. Mais ça viendra, t'en fais pas ...
wakatepe a écrit :Je prefere mille fois ecouter une personne m'exposer un point de vue que de lire sur le net.
Cette opposition que tu tentes de créer entre le contact humain et internet/le livre/le film est une abstraction pure. Quand on sait utiliser internet, quand on sait lire vraiment, on accède à l'universalité du monde invisible, on trouve l'humain au fond du concept, et le concept au fond de l'humain.
wakatepe a écrit :Oui, notre vie dure longtemps de nos jours, et il y a donc un temps pour tout, pour s'aimer et aimer l'autre, en live.
Pas nécessairement. Il y a un temps pour faire ce qu'on veut. L'amour, comme du patin à roulettes. Mais il faut savoir encaisser si les vicissitudes de l'existence nous interdisent l'un ou l'autre.

Je crois m'être assez exprimé sur le sujet. Si vous n'avez toujours pas compris, peu importe. Je m'en lave les mains. Encore une fois, ce "coup de gueule" n'est pas là pour me défouler mais pour en faire tilter quelques-uns. En distordant et en outrant mon propos, ce n'est pas à moi que l'on fait du mal mais à mes lecteurs. Et cela ne me dérange pas : j'ai essayé de leur filer un tuyau, mais je suis pas leur mère, non plus ...
Avatar du membre
BY Palimpseste
#688006
Il serait intéressant de doser les taux de vasopressine/ocytocine de chaque individu que l'on rencontre.

Cela nous révèlerait ses limites et ses potentialités en matière d'attachement, de fidélité.

C'était ma minute romantique.
BY wakatepe
#688014
wakatepe a écrit :Je connais des couples qui ont vie riche personnellement et aussi pleine partagée. "L'autre" est un plus, une bougie dans nos moments sombres, un guide dans nos doutes. On n'a pas la solution pour tout. Wiki ne répond pas à tout, la toile ne m'a jamais donné le sourire tel que je l'ai reçu d'un enfant.
Je te jure que si tu te mets à chanter de l'Enrico Macias, je détruis ce fil. Sans déconner.
PROMIS JE NE SORS PAS MA GUITARE
wakatepe a écrit :Je n'ai rien connu de plus doux que certain baiser reçu furtivement.
C'est que tu n'as pas connu grand-chose. Mais ça viendra, t'en fais pas ...
TU EVEILLES MA CURIOSITE LA.

Je crois m'être assez exprimé sur le sujet. Si vous n'avez toujours pas compris, peu importe. Je m'en lave les mains. Encore une fois, ce "coup de gueule" n'est pas là pour me défouler mais pour en faire tilter quelques-uns. En distordant et en outrant mon propos, ce n'est pas à moi que l'on fait du mal mais à mes lecteurs. Et cela ne me dérange pas : j'ai essayé de leur filer un tuyau, mais je suis pas leur mère, non plus ...[/quote]
PERSONNE N'A DEFORME TES PROPOS- TA FACON DE VOIR LES CHOSES EST INTERESSSANTE