- 04 mai 2013, 22:26
#667139
J'ai hésité à poster ici, parce que je ne peux pas parler de "récupérer" au bout d'une semaine et de 3 jours de cohabitation, mais le fait est qu'il est chez moi. Il y a un mois, j'étais persuadée d'être passée à autre chose et pourtant, sa brosse à dent fait du poil à poil avec la mienne.
On s'est donné beaucoup d'espoirs vains, on s'est fait beaucoup de mal lui et moi. Et on n'a rien prémédité pour que ça redémarre cette fois-ci.
Petit rappel des faits : histoire à distance qui démarre en septembre 2010. Rencontre peu concluante en décembre 2010 : on est tous les deux mariés et mal dans nos pompes de vivre cette situation là. Rupture fin janvier 2011 assez orageuse. On se retrouve dans un forum en mars, l'histoire redémarre à distance mais j'apprends qu'en février il a eu une aventure, j'explose de rage, épouvanté il s'enfuit. Je reste sur le forum d'où il est parti et il revient en mai, on se revoit en juin mais encore une fois, il sera pas terrible dans le réel.
La relation est uniquement virtuelle, chiante, désespérante et pourtant on n'arrive pas vraiment à en décrocher. Il y a une réelle connivence intellectuelle et cérébrale, mais une nouvelle interruption a lieu en septembre et bref, on a fait que ça, durant plusieurs mois. Comme si on reprochait à l'autre, l'échec de ce qui semblait si merveilleux au départ.
En février 2012, il annonce son divorce : cela me choque beaucoup. Je ne pensais pas qu'il le ferait et surtout, je ne vois pas l'intérêt de m'envoyer le truc dans la figure, alors qu'on n'est plus ensemble. Mais la relation ne se construit pas : il est mal de voir le mal qu'il fait autour de lui. Il est mal d'avoir dû en arriver là et bref, je la joue soft pour qu'il ne se prenne pas la tête par rapport à moi : copine de loin.
Je ne saurais pas vous dire les mois de dérive, de colère qui ont suivi, on se rapproche pour mieux se rejeter ou tout saboter : tout s'embrouille, s'emmêle dans mon esprit, je garde un souvenir confus de toute cette période sans importance.
Un jour, il me fait savoir qu'il débarque dans ma région pour son travail, sauf que moi j'ai "refait" ma vie, j'ai quelqu'un avec qui je m'entends bien. Je ne me sens pas en couple avec cette personne, mais je n'ai pas envie d'aller voir ailleurs non plus. C'est confortable et tendre. Mais il arrive quand même avec ses gros sabots et c'est lui qui se lance dans la reconquête, sauf que moi, je ne suis plus réceptive : trop écoeurée du passif que l'on a. On mange ensemble en janvier et je lui dis les yeux dans les yeux ce que je pense, pourquoi j'en suis là et pourquoi ça ne changera pas. Il prend acte et décide de repartir dans sa région. Entre temps, j'ai continué ma petite vie en faisant totalement abstraction de lui.
Suite à une tempête, j'ai eu un soucis au niveau de ma toiture, une cheminée cassée. Je suis dans la rue et je regarde atterrée l'étendue des dégâts. Une voiture s'arrête et je n'en fais pas cas, alors que c'est lui. Il vient vers moi et me demande ce qui ne va pas : je lui réponds que j'ai plus de cheminée. Je ne sais pas s'il y a vu un sous-entendu sexuel, mais il est parti à rire, mais à rire. Il en pleurait tellement son fou-rire était énorme et forcément c'était communicatif, j'essayais de rester sérieuse, mais je n'y arrivais pas. Et Zorro a pris en charge les démarches, même les assurances ont été de meilleure composition avec lui qu'avec moi. On a bu un café, il a erré dans ma maison pour la découvrir. Il m'a expliqué les raisons de sa présence, alors qu'il était censé ne plus être là. La discussion était sympa, sans tension aucune, comme si on était deux autres personnes. La fin de l'après midi venue, il est reparti chez lui, dans sa location. A 20h00 le même soir, ça a sonné à la porte, je savais que c'était lui. Et bref, voilà ça c'était il y a trois semaines. Et voilà où on en est.
Peut-être que dans une semaine ça sera terminé, peut-être pas mais en attendant c'est juste... parfait. Pas besoin de penser à hier, pas besoin de penser à demain. Tout ce qui est pris n'est plus à prendre.
On s'est donné beaucoup d'espoirs vains, on s'est fait beaucoup de mal lui et moi. Et on n'a rien prémédité pour que ça redémarre cette fois-ci.
Petit rappel des faits : histoire à distance qui démarre en septembre 2010. Rencontre peu concluante en décembre 2010 : on est tous les deux mariés et mal dans nos pompes de vivre cette situation là. Rupture fin janvier 2011 assez orageuse. On se retrouve dans un forum en mars, l'histoire redémarre à distance mais j'apprends qu'en février il a eu une aventure, j'explose de rage, épouvanté il s'enfuit. Je reste sur le forum d'où il est parti et il revient en mai, on se revoit en juin mais encore une fois, il sera pas terrible dans le réel.
La relation est uniquement virtuelle, chiante, désespérante et pourtant on n'arrive pas vraiment à en décrocher. Il y a une réelle connivence intellectuelle et cérébrale, mais une nouvelle interruption a lieu en septembre et bref, on a fait que ça, durant plusieurs mois. Comme si on reprochait à l'autre, l'échec de ce qui semblait si merveilleux au départ.
En février 2012, il annonce son divorce : cela me choque beaucoup. Je ne pensais pas qu'il le ferait et surtout, je ne vois pas l'intérêt de m'envoyer le truc dans la figure, alors qu'on n'est plus ensemble. Mais la relation ne se construit pas : il est mal de voir le mal qu'il fait autour de lui. Il est mal d'avoir dû en arriver là et bref, je la joue soft pour qu'il ne se prenne pas la tête par rapport à moi : copine de loin.
Je ne saurais pas vous dire les mois de dérive, de colère qui ont suivi, on se rapproche pour mieux se rejeter ou tout saboter : tout s'embrouille, s'emmêle dans mon esprit, je garde un souvenir confus de toute cette période sans importance.
Un jour, il me fait savoir qu'il débarque dans ma région pour son travail, sauf que moi j'ai "refait" ma vie, j'ai quelqu'un avec qui je m'entends bien. Je ne me sens pas en couple avec cette personne, mais je n'ai pas envie d'aller voir ailleurs non plus. C'est confortable et tendre. Mais il arrive quand même avec ses gros sabots et c'est lui qui se lance dans la reconquête, sauf que moi, je ne suis plus réceptive : trop écoeurée du passif que l'on a. On mange ensemble en janvier et je lui dis les yeux dans les yeux ce que je pense, pourquoi j'en suis là et pourquoi ça ne changera pas. Il prend acte et décide de repartir dans sa région. Entre temps, j'ai continué ma petite vie en faisant totalement abstraction de lui.
Suite à une tempête, j'ai eu un soucis au niveau de ma toiture, une cheminée cassée. Je suis dans la rue et je regarde atterrée l'étendue des dégâts. Une voiture s'arrête et je n'en fais pas cas, alors que c'est lui. Il vient vers moi et me demande ce qui ne va pas : je lui réponds que j'ai plus de cheminée. Je ne sais pas s'il y a vu un sous-entendu sexuel, mais il est parti à rire, mais à rire. Il en pleurait tellement son fou-rire était énorme et forcément c'était communicatif, j'essayais de rester sérieuse, mais je n'y arrivais pas. Et Zorro a pris en charge les démarches, même les assurances ont été de meilleure composition avec lui qu'avec moi. On a bu un café, il a erré dans ma maison pour la découvrir. Il m'a expliqué les raisons de sa présence, alors qu'il était censé ne plus être là. La discussion était sympa, sans tension aucune, comme si on était deux autres personnes. La fin de l'après midi venue, il est reparti chez lui, dans sa location. A 20h00 le même soir, ça a sonné à la porte, je savais que c'était lui. Et bref, voilà ça c'était il y a trois semaines. Et voilà où on en est.
Peut-être que dans une semaine ça sera terminé, peut-être pas mais en attendant c'est juste... parfait. Pas besoin de penser à hier, pas besoin de penser à demain. Tout ce qui est pris n'est plus à prendre.
