En lisant vos réponses, je me disais qu'il appartenait à FaitsDivers de faire vivre son post avec ses propres ressentis, commentaires et expériences. Toutefois, je m'autorise une digression afin de vous répondre généralement (avec un brin de cas par cas
) en 10 points. Je pense que vous vous reconnaitrez ou espère que vous vous en inspirerez.
1°) Nous somme égaux devant nos sentiments. Donc, je ne suis ni un surhomme, ni un philosophe, ni un psychologue et je n'ai pas un cœur de pierre. Je souffre beaucoup, mais j'ordonne mes pensées, je les relativise et je me discipline.
2°) Je ne suis pas mon propre mentor, je dois ma reconstruction et ma force à une amie qui m'aide objectivement chaque jour. Une amie auprès de qui je peux exposer mon ressenti, parfois contradictoire, parfois stupide mais qui à chaque fois voit la personne que je suis et le chemin si simple que je dois prendre : celui d'une nouvelle vie et ce, malgré moi et mes inspirations placées dans cette feu relation.
3°) Je ne suis pas à la lettre les conseils de ce site, et encore moins des dogmes préétablis. Je m'autorise à avoir des émotions et parfois je suis à même, ontologiquement, de craquer. Dans ce cas, je me réfère au point 2°) ! Mais dans tous les cas, je refuse de souffrir davantage, je ne veux plus connaître de sentiments dévastateurs.
4°) Je me déculpabilise au maximum de cet échec, nonobstant les torts, empressements, et commissures eus et déclenchés. Je garde ma fierté, je conserve ma dignité et je ne rampe pas devant une personne qui n'a pas su me juger à ma juste valeur. Quand on prend la décision de s'éloigner, on peut prendre celle de se rapprocher : personnellement je ne prends pas celle de courir et de suivre.
5°) Dans l'optique de ne pas souffrir davantage et de peur de réactions soudaines et de l'impossibilité de me référer au point 2°), j'évite, par choix, les endroits où je peux rencontrer mon ex-compagne. Toutefois, en cas de force majeure, ou si obligation, je me réfère au point 4°). Pour autant, je me prépare à une telle éventualité et demeure au summum de moi-même, et je me convaincs de ne rien attendre de cela.
6°) Par expérience, j'ai pu constater que les gens ne changent que de leur plein gré. Nous ne pouvons pas les changer. En corollaire : je peux changer, ils peuvent changer ; toutefois le lien entre ces deux affirmations est dans le cas d'une rupture quasi-insignifiant.
7°) J'ai dix années de plus que Shenka. Certes, à ce titre, je me gausse et rigole bien de ce qui a pu m'arriver il y a une décennie. Toutefois et malgré de bonnes et mauvaises expériences, je constate qu'il n'y a pas d'âge pour pâtir d'un vide affectif. Et pour vous rassurer, non : personne n'oublie personne, et sauf fait grave et impardonnable, l'image de nos précédentes relations se voient bonifiées au fil du temps. Et je peux déclarer que nous n'oublions pas : nous nous habituons.
8°) A ce titre, nous devons croire que de belles choses vont arriver. Je me répète et me paraphrase en redisant ce que j'ai exposé à FaitsDivers :
"je crois fermement ne pas être banni de toute relation amoureuse, en l'espèce, je pense qu'il y a forcément quelqu'un, quelque part, avec qui je pourrai ressentir les mêmes choses. Et une chose est sûre et certaine, plus les jours passent, plus cette rencontre se rapproche"
9°) Nous vivons une rupture amoureuse. A ce titre, le couple, le "nous" si symbiotique et idéalisé n'existe plus. Enlevons toute forme de complicité et plus sommairement de communication et hormis les bribes d'informations et de désinformations glanées sommairement ici ou là, nous ne connaissons pas le dessein de l'autre. Tout ce que nous pouvons envisager réside en des scenario plus ou moins favorables créés par notre imagination afin de combler le manque ou de justifier une décision. Ces cogitations débouchent généralement sur des ressentiments et concluent à d'hypothétiques et négatives transpositions en l'autre. Concrètement, à moins de trouver un moyen de pénétrer l'esprit de l'autre, ou d'avoir des preuves ou affirmations directes, véridiques et concrètes : nous sommes réduits à nous faire des films !
10°) La peur n'évite pas le danger. L'amour n'est pas une science exacte. Des actes et non des paroles. Le conseilleur n'est pas le payeur. L'erreur est humaine. Autant d'adages bien plus pertinents que "une de perdue, dix de retrouvées" existent. Ils sont plus simples et plus rationnels, ils reflètent la nature humaine, l'unicité de chaque individu et ce depuis la nuit des temps : chacun a son destin entre les mains. Un conseil : faites-en votre fierté et allez de l'avant.
J'espère ne pas avoir trop débordé sur ton post FaitsDivers ! Je pourrai intervenir de nouveau si vous le souhaitez, ici, ailleurs ou en message privé.
Bien cordialement.