- 23 avr. 2013, 16:25
#660609
Bonjour à tous,
Après avoir passé de longues heures a arpenté les forums pour trouver des réponses à toutes mes questions. Je me décide enfin à raconter mon histoire.
Ma Vie...
J'approche aujourd'hui de mes 29 ans et cela faisait 10 ans que je vie avec ma femme que j'aime plus que tout au monde (4 ans de mariage). Mes premières amours avec elles remontent à l'âge de 13 ans, nous nous sommes perdu quelques années en pensant toujours à l'autre, en s'écrivant en cachette, puis vers 18 ans dès que sa relation s'est terminé avec son ex, nous nous sommes tout de suite revu, le plaisir de se revoir à nouveau était palpable, et il nous a fallu très peu de temps pour nous redécouvrir et consommer notre amour.
Ma femme, ma raison d'être...
Une femme de caractère, entière, pétillante, qui ne fait pas de chichi. Elle est franche et dit toujours ce qu'elle pense (quitte à être blessante par moments). elle rigole de tout sans complexe. un rayon de soleil pour moi auquel j'adore m'exposer. Bien sûr quelques défauts bien sur, mais qui sans ça, ne feraient pas d'elle ce qu'elle est, et qui m'a fait découvrir tant de choses que je n'aurai eu le courage de faire seul.
Moi...
Quelqu'un de simple, attentionné, gentil(trop surement), qui adore rigoler, mais qui manque de confiance en soi.
Depuis très jeune, j'ai toujours été anxieux et angoissé pour tout et n'importe quoi. J’en ai beaucoup souffert sans n’en parler à personne en pensant que j'étais comme ça, c'était mon caractère. J'évitai toutes genres de chose ou de sorties qui m'angoissaient, en trouvant des excuses pour ne pas y aller ou en faisant le mec mature qui dit que ce n'est pas sérieux.
Mon couple...
Des moments passés ensemble inoubliables, malgré mais angoissent, je faisais tout pour que ça ne se voit pas. une fois les "mauvais" moments passés, je pouvais à nouveau décompresser un peu auprès d'elle jusqu'à la prochaine fois. Bien sûr au fur et à mesure, j'arrivai de moins en moins à faire semblant, non pas car moins d'amour envers elles, juste que tout ce mal-être non exprimé s'amplifiait et devenait de plus en plus dur à supporter. Mais je m'accrochait, pour nous, pour elle.
Les périodes des reproches revenaient de plus en plus souvent sur mon manque d'initiative, car je n'avaient pas la force de me rajouter des nouveaux moments d'angoisses.
Bien sur après certaines disputes, je prenais sur moi-même en faisant des efforts, efforts qui s'estompaient au bout de quelques mois. Jamais je n'ai réussi à lui avouer mon vrai mal être, car je ne le comprenais pas moi-même. Je n'arrivai pas à vivre pour moi-même, de peur de perdre la raison, mais juste à travers elle je me sentai exister, aimé.
Je ne suis pas jaloux, colérique, sachant qu'elle débordait d'énergie, j'acceptai volontiers qu'elles sortent s'amuser toutes seules avec ses "nos" amis pour profiter. Bien sur, régulièrement, je n'y allai pas, pas la force...
résultat...
Je vous passe tous les détails des années qui passèrent pour vous parler de ce qui fait ma présence ici.
Suite à mon mal-être grandissant, et aux événements de la vie, je pense que mon angoisse permanente s'est mise à transpirer sur elle, lui faisant perdre un peu l'assurance qu'elle a toujours eue, et il lui devenait difficile de mener la barque pour 2, à mon grand malheur.
Notre relation s'est mise à vaciller, elle ne supportait de moins en moins mon manque d'initiative, se demandait ce que je pensais vraiment, car elle avait bien sur identifié qu'il y avait un problème chez moi, et malgré des tentatives pour en parler, je faisais l'ignorant, n'osant avouer cette faiblesse qui j'étais sur la ferait fuir. Même si je lui montrais au quotidien par de la tendresse, des gestes, des efforts a mon niveau à quel point je l'aimais, il lui manquait quelque chose, je le savait.
Malgré ça, au fur et à mesure, je la voyait s'épanouir de plus en plus lors de ces sorties et s'éloigner de moi, je soufrai en silence
Voilà il y a 3 semaines, après un début d'année sans trop de partage, sur fond de malaise, après une ultime discussion elle m'annonce qu'elle me quitte...
Sur le coup, je n'ai pas réalisé pensant que c'était un passage, elle veux partir de notre maison, je lui dis de rester, nous faisons chambre à part, je m'écroule, je n'arrive plus à contenir mon angoisse, elle était ma soupape de décompression, toutes les idées me viennent a l'esprit, même les plus sombres....
Âpres quelques jours de souffrance extrêmes et ne voulant pas perdre la femme que j'aime depuis toujours, et après avoir lu beaucoup de chose sur l'angoisse et la dépression qui a toujours été là dans ma vie, j'ose enfin lui avouer mon mal être et ce que j'ai vécu toutes ces années.
Malheureusement, et c'est ce qui me déchire, il est apparemment trop tard pour elle....
Elle a l'impression de souffler en sortant et en pensant qu'a elle, et je l'a comprend, mais ça me ronge, l'idée de ne plus pouvoir la serrer dans mes bras, qu'elle puisse rencontrer d'autres hommes m’anéantit. Je voudrai tellement qu'elle (me) nous laisse une chance. Le faite d'avoir mis des mots sur mon problèmes, de consulter un psy va me faire avancer sur moi-même. Et je veux lui prouver qu'ils nous restent tellement de belles choses à vivre ensembles, que la magie de nos premières années est encore la. Mais elle n'y croit plus...
Je comprend comment cela a du être dur pour elle a vivre jours après jours, me je n'arrive pas a me résigné à la laisser partir, sans mentir (pour une fois), je pense que notre histoire a un avenir.
Je suis abattu, bercé par le sentiment de devoir se relever plus fort de cette épreuve et d'en n'avoir aucunement envie si je ne puis la partager avec elle. Je vais passé sous AD sous conseil de mon psy pour enlever cette impression que mon cerveau va imploser.
Merci à ceux qui m'auront lu.
Je laisse réagir ceux qui le souhaite pour m’aider a avancer.
Après avoir passé de longues heures a arpenté les forums pour trouver des réponses à toutes mes questions. Je me décide enfin à raconter mon histoire.
Ma Vie...
J'approche aujourd'hui de mes 29 ans et cela faisait 10 ans que je vie avec ma femme que j'aime plus que tout au monde (4 ans de mariage). Mes premières amours avec elles remontent à l'âge de 13 ans, nous nous sommes perdu quelques années en pensant toujours à l'autre, en s'écrivant en cachette, puis vers 18 ans dès que sa relation s'est terminé avec son ex, nous nous sommes tout de suite revu, le plaisir de se revoir à nouveau était palpable, et il nous a fallu très peu de temps pour nous redécouvrir et consommer notre amour.
Ma femme, ma raison d'être...
Une femme de caractère, entière, pétillante, qui ne fait pas de chichi. Elle est franche et dit toujours ce qu'elle pense (quitte à être blessante par moments). elle rigole de tout sans complexe. un rayon de soleil pour moi auquel j'adore m'exposer. Bien sûr quelques défauts bien sur, mais qui sans ça, ne feraient pas d'elle ce qu'elle est, et qui m'a fait découvrir tant de choses que je n'aurai eu le courage de faire seul.
Moi...
Quelqu'un de simple, attentionné, gentil(trop surement), qui adore rigoler, mais qui manque de confiance en soi.
Depuis très jeune, j'ai toujours été anxieux et angoissé pour tout et n'importe quoi. J’en ai beaucoup souffert sans n’en parler à personne en pensant que j'étais comme ça, c'était mon caractère. J'évitai toutes genres de chose ou de sorties qui m'angoissaient, en trouvant des excuses pour ne pas y aller ou en faisant le mec mature qui dit que ce n'est pas sérieux.
Mon couple...
Des moments passés ensemble inoubliables, malgré mais angoissent, je faisais tout pour que ça ne se voit pas. une fois les "mauvais" moments passés, je pouvais à nouveau décompresser un peu auprès d'elle jusqu'à la prochaine fois. Bien sûr au fur et à mesure, j'arrivai de moins en moins à faire semblant, non pas car moins d'amour envers elles, juste que tout ce mal-être non exprimé s'amplifiait et devenait de plus en plus dur à supporter. Mais je m'accrochait, pour nous, pour elle.
Les périodes des reproches revenaient de plus en plus souvent sur mon manque d'initiative, car je n'avaient pas la force de me rajouter des nouveaux moments d'angoisses.
Bien sur après certaines disputes, je prenais sur moi-même en faisant des efforts, efforts qui s'estompaient au bout de quelques mois. Jamais je n'ai réussi à lui avouer mon vrai mal être, car je ne le comprenais pas moi-même. Je n'arrivai pas à vivre pour moi-même, de peur de perdre la raison, mais juste à travers elle je me sentai exister, aimé.
Je ne suis pas jaloux, colérique, sachant qu'elle débordait d'énergie, j'acceptai volontiers qu'elles sortent s'amuser toutes seules avec ses "nos" amis pour profiter. Bien sur, régulièrement, je n'y allai pas, pas la force...
résultat...
Je vous passe tous les détails des années qui passèrent pour vous parler de ce qui fait ma présence ici.
Suite à mon mal-être grandissant, et aux événements de la vie, je pense que mon angoisse permanente s'est mise à transpirer sur elle, lui faisant perdre un peu l'assurance qu'elle a toujours eue, et il lui devenait difficile de mener la barque pour 2, à mon grand malheur.
Notre relation s'est mise à vaciller, elle ne supportait de moins en moins mon manque d'initiative, se demandait ce que je pensais vraiment, car elle avait bien sur identifié qu'il y avait un problème chez moi, et malgré des tentatives pour en parler, je faisais l'ignorant, n'osant avouer cette faiblesse qui j'étais sur la ferait fuir. Même si je lui montrais au quotidien par de la tendresse, des gestes, des efforts a mon niveau à quel point je l'aimais, il lui manquait quelque chose, je le savait.
Malgré ça, au fur et à mesure, je la voyait s'épanouir de plus en plus lors de ces sorties et s'éloigner de moi, je soufrai en silence
Voilà il y a 3 semaines, après un début d'année sans trop de partage, sur fond de malaise, après une ultime discussion elle m'annonce qu'elle me quitte...
Sur le coup, je n'ai pas réalisé pensant que c'était un passage, elle veux partir de notre maison, je lui dis de rester, nous faisons chambre à part, je m'écroule, je n'arrive plus à contenir mon angoisse, elle était ma soupape de décompression, toutes les idées me viennent a l'esprit, même les plus sombres....
Âpres quelques jours de souffrance extrêmes et ne voulant pas perdre la femme que j'aime depuis toujours, et après avoir lu beaucoup de chose sur l'angoisse et la dépression qui a toujours été là dans ma vie, j'ose enfin lui avouer mon mal être et ce que j'ai vécu toutes ces années.
Malheureusement, et c'est ce qui me déchire, il est apparemment trop tard pour elle....
Elle a l'impression de souffler en sortant et en pensant qu'a elle, et je l'a comprend, mais ça me ronge, l'idée de ne plus pouvoir la serrer dans mes bras, qu'elle puisse rencontrer d'autres hommes m’anéantit. Je voudrai tellement qu'elle (me) nous laisse une chance. Le faite d'avoir mis des mots sur mon problèmes, de consulter un psy va me faire avancer sur moi-même. Et je veux lui prouver qu'ils nous restent tellement de belles choses à vivre ensembles, que la magie de nos premières années est encore la. Mais elle n'y croit plus...
Je comprend comment cela a du être dur pour elle a vivre jours après jours, me je n'arrive pas a me résigné à la laisser partir, sans mentir (pour une fois), je pense que notre histoire a un avenir.
Je suis abattu, bercé par le sentiment de devoir se relever plus fort de cette épreuve et d'en n'avoir aucunement envie si je ne puis la partager avec elle. Je vais passé sous AD sous conseil de mon psy pour enlever cette impression que mon cerveau va imploser.
Merci à ceux qui m'auront lu.
Je laisse réagir ceux qui le souhaite pour m’aider a avancer.