- 31 mars 2013, 03:46
#648086
Je vais donc me lancer dans le récit de mon histoire, accrochez vous ça va être long...
Il y a 3 ans, je rencontre mon ex via un site internet. J'étais dans une espèce de vide intersidéral de l'amour et je désespérais de trouver un jour chaussure à mon pied. En effet, cela faisait déjà 3 ans que j'étais célibataire et 5 ans que je vivais seule avec mon fils.
Donc, je le rencontre, le courant passe super bien, et on se met ensemble au bout d'1 mois de fréquentation. Au début j'étais un peu craintive de laisser parler mes sentiments, j'avais déjà vécu pas mal de déconvenue et j'avais peur de me retrouver encore une fois le bec dans l'eau.
Finalement c'est lui qui me dévoile ses sentiments en me disant qu'il m'offrait son coeur et de ne surtout pas lui faire de mal car lui aussi avait beaucoup souffert. J'étais sur un petit nuage.
La première année était magique, nous étions très amoureux, on riait beaucoup. Mon fils l'avait totalement accepté et le considérait même comme son papa. Lui aussi a un garçon et nos enfants s'entendaient comme larrons en foire. Le début de la 2ème année également, seulement on ne se voyait pas beaucoup à cause de son travail dans la restauration.
Puis j'ai décidé de reprendre mes études dans le social, un domaine qui demande beaucoup d'investissement personnel. Mon fils lui a commencé à poser des problèmes à l'école. C'est là que les choses ont commencé à aller de travers. On se voyait de moins en moins, et cela me frustrait. J'avais besoin de sa présence à mes cotés et lui n'était jamais là. Je craquais car tout devenait vraiment trop compliqué à gérer. Je l'avais présenté à ma famille, à mes amis, et de son côté je ne connaissait que son frère et sa soeur (tout deux rencontré fortuitement). Cette situation me blessait profondément.
Au mois de Février 2012, nous avons atteint un pic d'incompréhension. Je voulais qu'on vive ensemble car je ne supportait plus de vivre seule et lui me laissait mariner sans me donner de réponse. Après une discussion très houleuse (pas vraiment une dispute) il est rentré chez lui et s'est installé un SR d'1 mois.
Mon fils étant suivi par une psychologue, mon ex contacte celle-ci afin qu'elle puisse provoquer un rdv entre nous. Nous avons fini par discuter et convenir que nous reparlerions d'un éventuel emménagement ensemble plus tard. J'avoue qu'à ce moment je n'étais vraiment pas dans un bon état d'esprit et cette décision me frustrait encore plus. J'ai donc fait fi de tout cela en me disant qu'il fallait que je profite des bons moments.
Avec mon fils ça allais de mal en pis, je ne le supportais plus, j'ai du consulter une psychologue pour moi même afin de comprendre ce sentiment qui me faisait honte, et là, elle m'a rassurée en me disant qu'il était normal d'avoir ces sentiments et qu'on ne pouvait pas avoir que de l'amour pour quelqu'un qui vous fait souffrir. Que l'amour et la haine à ce moment se fondaient l'un dans l'autre et étaient indissociable, mais qu'en travaillant sur soi ce sentiment s'estomperait. Mon ex était d'un grand soutient pendant cette période, il m'écoutait, me réconfortait et prenait les choses en main avec mon fils quand il venait à la maison.
En Juillet je suis partie sur lyon (avec mon fils) voir ma mère et j'ai passé 2 mois avec elle, car ça faisait plus de 2 ans que je ne l'avais pas vue. A mon retour fin Août, je trouvais mon mec changé et distant. J'ai commencé à le soupçonner de voir quelqu'un d'autre. J'ai cherché par tout les moyens à avoir une confirmation de mes soupçons, mais au final je me suis rendu compte que ce n'était pas le cas.
Pendant longtemps je l'ai titillé pour qu'il me dise ce qui n'allait pas, on a même été consulter tout les deux un conseiller conjugal. C'est quelqu'un qui en tant normal ne parle pas beaucoup, mais là de jour en jour ça devenait de pire en pire, il ne me parlait presque plus.
Finalement, un soir où nous avions convenus de mettre cartes sur table, il a fini par m'avouer qu'il ne supportait pas mon fils. Que celui ci le faisait tourner en bourrique, en lui donnant l'impression qu'il se moquait de lui. Que quand il venait à la maison, il ne pouvait pas se reposer puisque mon fils faisait trop de bruit (je précise que je vis dans un F2 avec mon fils et que nous étions les uns sur les autres quand mon ex était là)
Je suis tombée de haut, mais de très haut et ma première réaction a été de l'envoyer bouler. Mais après une nuit de réflexion je me suis rappelé ce que la psychologue m'avait dit, je lui en ait fait part en lui expliquant que le fait qu'il m'aime jouait de la même façon et qu'il avait peut être fait un transfert de ce que je ressentait pour mon fils un peu plus tôt dans l'année.
Je lui ai demandé de nous donner le temps pour trouver des solutions par rapport à tout ça, qu'on trouverais un professionnel pour l'aider à surmonter ce sentiment et qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète, que je comprenais très bien la situation et que je ne lui en voulais pas.
Sauf, que ça a été pire après qu'il ait lâché cette bombe. Il me disait qu'il ne se sentais pas bien, qu'il avait un mal être en lui, qu'il n'arrivait pas à être avec moi en ayant ces sentiments et qu'il ne se voyait pas vivre avec moi tout en ne supportant pas mon fils. Et puis petit à petit il ne venait plus à la maison, il me téléphonait un jour sur 2 avec toujours des excuses comme, je me suis endormi, j'étais occupé, etc...
Finalement au mois de Février il m'annonce, "je pense qu'il serait peut être mieux qu'on se sépare", en me précisant que ce n'était pas juste qu'il me fasse subir son mal-être, que je ne méritait pas tout ça et que tout ça venait de lui. Bien sûr, je l'ai très très très mal pris. Il me l'a annoncé le 11 février et depuis cette date je suis entrée en SR. Le 14 février, il m'envoie un texto pour me dire qu'il viendrais le lendemain récupérer ses affaires et me rendre mes clefs, je ne lui ai pas répondu. Le 15, il m'appelle, je ne répond pas, il m'envoie un texto je n'y répond pas. Finalement, il lâche l'affaire et ne donne plus signe de vie. J'ai été malade pendant 2 semaines à la suite de ça, avec un début d'ulcère et incapable de m'alimenter correctement (rien de ce que je mangeais ne restait).
J'ai réfléchi pendant ce mois (+2 semaines) de SR et j'en suis arrivée à la conclusion que la raison qu'il m'a donné pour rompre n'est pas la bonne. Mon fils n'a rien à voir dans cette histoire. Je m'explique:
Il a toujours demandé des nouvelles de mon fils quand il m'appelait, lui a fêté son anniversaire en Octobre en lui offrant gâteau et boissons (mais ne m'a rien offert pour le mien, à peine 1 semaine plus tard), lui a offert un cadeau à noël (mais pas à moi), n'a jamais montré de réelle distance envers cet enfant.
Autre chose, je suis quelqu'un d'assez ambitieux et quand on s'est rencontré il avait pour projet d'avoir son propre restaurant, ce que j'approuvais. Le temps passant je me suis rendue compte qu'il ne faisait rien pour y aboutir. J'ai fait tout ce que je pouvais pour le motiver.
Je voulais juste lui rendre la pareille de tout ce qu'il avait fait pour moi auparavant, m'encourager, à 30 ans, à reprendre des cours par correspondance pour une formation de 2 ans (j'ai décroché mon diplôme en juillet 2012), m'en payer une partie quand je ne pouvais plus assumer financièrement. M'encourager à passer en plus ce concours du social pour faire le métier que j'ai toujours voulu faire. Etre toujours là pour moi.
De mon coté, je lui ai fait faire des cartes et un papier à en-tête pour ses prestations de traiteur (qu'il faisait en plus de son job officiel). Je l'ai encouragé à passer un BTS en hôtellerie-restauration (qu'il souhaitait vraiment faire) afin qu'il ait une plus-valu dans son domaine, et avoir son propre établissement mais pas pour qu'il continue à se faire exploiter par son patron. Il a estimé, quand je le lui ai dit, que je cherchais à le décourager et ne l'a finalement pas fait.
Finalement il m'annonce un jour qu'il souhaitait ouvrir une petite échoppe où il vendrait de la restauration rapide (genre hamburger, steacks-frites...), j'en ai été désappointée. C'est quelqu'un qui a énormément de talent, qui a remporté plusieurs concours culinaires et je trouvais qu'il le gâchais, je ne lui ait rien dis, mais ma déception a du transpirer sur mon visage. Au final ce projet non plus n'a pas vu le jour.
De mon coté, après avoir réussi mon concours, j'ai repris mes études et à partir de là, il ne cessait de me dire que j'avais changé, que j'analysais tout, que je pensais avoir raison sur tout, que savais ce qu'il avait dans sa tête (quand je lui donnait mon point de vue sur ses propos qui me semblaient dénués de sens par moment), que je cherchais à le faire se sentir bête.
Enfin bref, tout un tas de choses qui après réflexion m'on fait m'apercevoir qu'en réalité j'utilisais sur lui les techniques que j'apprenais en formation (reformulation, analyse de situation etc...) et que ça lui donnais l'impression d'être stupide et inculte.
Pour exemple, un jour il me dis une chose à laquelle je n'ai rien compris et moi, pour pouvoir réussir à comprendre, je redis la même chose autrement et là il me sort " Je sais que je n'ai pas fait de grandes études comme toi, mais ce n'est pas la peine de me reprendre chaque fois que je dis quelque chose". Mais enfin, quelles grandes études ???
Sincèrement je ne m'étais pas rendue compte que ce que je faisais l'agaçait et à aucun moment je n'ai voulu me montrer supérieure à lui, ou le faire se sentir stupide. A la question pourquoi a t-il alors rejeté la faute sur mon enfant ? J'en suis arrivée à la conclusion que c'était la seule chose qu'il avait trouvé pour être sur que je le largue, car aucune mère ne tolérerait un mec qui n'aime pas leur enfant n'es ce pas?
Sauf que malheureusement pour lui, sa tactique n'a pas marché, j'ai réfléchi autrement et j'ai essayé de trouver une solution au lieu de battre en retraite. Je croyais fort en notre histoire, et j'y crois encore. C'est quelqu'un de fondamentalement gentil et d'attentionné. Je sais que notre rupture l'a affecté.
Le véritable problème venait de notre façon de communiquer et non d'une tierce personne (à savoir, mon fils).
Aujourd'hui j'en suis à 1 mois et 2 semaines de SR strict, et pendant ce laps de temps j'ai téléchargé les livres de "John Alexander" et de "T-dub Jackson" afin de le reconquérir. J'ai pris sur moi il y a 2 jours de lui envoyer la fameuse lettre d'acceptation, arrangée à ma situation (dont je pourrais mettre une copie pour que vous me disiez ce que vous en pensez). Il l'a reçue aujourd'hui. Je le sais car il m'a envoyé un texto me disant "slt, j'ai reçu ton courrier, ça me fait plaisir que tout s'arrange pour vous, très bonne continuation". Je précise qu'il a encore mes clefs et qu'il n'en a pas du tout fait mention.
Je suis un peu décontenancée qu'il me souhaite une bonne continuation, mais le livre indique que ce genre de message n'est pas plus mauvais qu'un autre, et qu'il faut cependant continuer le SR pour 1 semaine supplémentaire. Je suivrais donc religieusement la méthode et resterais 1 semaine de plus en SR.
Je vous raconterais la suite quand elle aura été vécue...

Il y a 3 ans, je rencontre mon ex via un site internet. J'étais dans une espèce de vide intersidéral de l'amour et je désespérais de trouver un jour chaussure à mon pied. En effet, cela faisait déjà 3 ans que j'étais célibataire et 5 ans que je vivais seule avec mon fils.
Donc, je le rencontre, le courant passe super bien, et on se met ensemble au bout d'1 mois de fréquentation. Au début j'étais un peu craintive de laisser parler mes sentiments, j'avais déjà vécu pas mal de déconvenue et j'avais peur de me retrouver encore une fois le bec dans l'eau.
Finalement c'est lui qui me dévoile ses sentiments en me disant qu'il m'offrait son coeur et de ne surtout pas lui faire de mal car lui aussi avait beaucoup souffert. J'étais sur un petit nuage.
La première année était magique, nous étions très amoureux, on riait beaucoup. Mon fils l'avait totalement accepté et le considérait même comme son papa. Lui aussi a un garçon et nos enfants s'entendaient comme larrons en foire. Le début de la 2ème année également, seulement on ne se voyait pas beaucoup à cause de son travail dans la restauration.
Puis j'ai décidé de reprendre mes études dans le social, un domaine qui demande beaucoup d'investissement personnel. Mon fils lui a commencé à poser des problèmes à l'école. C'est là que les choses ont commencé à aller de travers. On se voyait de moins en moins, et cela me frustrait. J'avais besoin de sa présence à mes cotés et lui n'était jamais là. Je craquais car tout devenait vraiment trop compliqué à gérer. Je l'avais présenté à ma famille, à mes amis, et de son côté je ne connaissait que son frère et sa soeur (tout deux rencontré fortuitement). Cette situation me blessait profondément.
Au mois de Février 2012, nous avons atteint un pic d'incompréhension. Je voulais qu'on vive ensemble car je ne supportait plus de vivre seule et lui me laissait mariner sans me donner de réponse. Après une discussion très houleuse (pas vraiment une dispute) il est rentré chez lui et s'est installé un SR d'1 mois.
Mon fils étant suivi par une psychologue, mon ex contacte celle-ci afin qu'elle puisse provoquer un rdv entre nous. Nous avons fini par discuter et convenir que nous reparlerions d'un éventuel emménagement ensemble plus tard. J'avoue qu'à ce moment je n'étais vraiment pas dans un bon état d'esprit et cette décision me frustrait encore plus. J'ai donc fait fi de tout cela en me disant qu'il fallait que je profite des bons moments.
Avec mon fils ça allais de mal en pis, je ne le supportais plus, j'ai du consulter une psychologue pour moi même afin de comprendre ce sentiment qui me faisait honte, et là, elle m'a rassurée en me disant qu'il était normal d'avoir ces sentiments et qu'on ne pouvait pas avoir que de l'amour pour quelqu'un qui vous fait souffrir. Que l'amour et la haine à ce moment se fondaient l'un dans l'autre et étaient indissociable, mais qu'en travaillant sur soi ce sentiment s'estomperait. Mon ex était d'un grand soutient pendant cette période, il m'écoutait, me réconfortait et prenait les choses en main avec mon fils quand il venait à la maison.
En Juillet je suis partie sur lyon (avec mon fils) voir ma mère et j'ai passé 2 mois avec elle, car ça faisait plus de 2 ans que je ne l'avais pas vue. A mon retour fin Août, je trouvais mon mec changé et distant. J'ai commencé à le soupçonner de voir quelqu'un d'autre. J'ai cherché par tout les moyens à avoir une confirmation de mes soupçons, mais au final je me suis rendu compte que ce n'était pas le cas.
Pendant longtemps je l'ai titillé pour qu'il me dise ce qui n'allait pas, on a même été consulter tout les deux un conseiller conjugal. C'est quelqu'un qui en tant normal ne parle pas beaucoup, mais là de jour en jour ça devenait de pire en pire, il ne me parlait presque plus.
Finalement, un soir où nous avions convenus de mettre cartes sur table, il a fini par m'avouer qu'il ne supportait pas mon fils. Que celui ci le faisait tourner en bourrique, en lui donnant l'impression qu'il se moquait de lui. Que quand il venait à la maison, il ne pouvait pas se reposer puisque mon fils faisait trop de bruit (je précise que je vis dans un F2 avec mon fils et que nous étions les uns sur les autres quand mon ex était là)
Je suis tombée de haut, mais de très haut et ma première réaction a été de l'envoyer bouler. Mais après une nuit de réflexion je me suis rappelé ce que la psychologue m'avait dit, je lui en ait fait part en lui expliquant que le fait qu'il m'aime jouait de la même façon et qu'il avait peut être fait un transfert de ce que je ressentait pour mon fils un peu plus tôt dans l'année.
Je lui ai demandé de nous donner le temps pour trouver des solutions par rapport à tout ça, qu'on trouverais un professionnel pour l'aider à surmonter ce sentiment et qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète, que je comprenais très bien la situation et que je ne lui en voulais pas.
Sauf, que ça a été pire après qu'il ait lâché cette bombe. Il me disait qu'il ne se sentais pas bien, qu'il avait un mal être en lui, qu'il n'arrivait pas à être avec moi en ayant ces sentiments et qu'il ne se voyait pas vivre avec moi tout en ne supportant pas mon fils. Et puis petit à petit il ne venait plus à la maison, il me téléphonait un jour sur 2 avec toujours des excuses comme, je me suis endormi, j'étais occupé, etc...
Finalement au mois de Février il m'annonce, "je pense qu'il serait peut être mieux qu'on se sépare", en me précisant que ce n'était pas juste qu'il me fasse subir son mal-être, que je ne méritait pas tout ça et que tout ça venait de lui. Bien sûr, je l'ai très très très mal pris. Il me l'a annoncé le 11 février et depuis cette date je suis entrée en SR. Le 14 février, il m'envoie un texto pour me dire qu'il viendrais le lendemain récupérer ses affaires et me rendre mes clefs, je ne lui ai pas répondu. Le 15, il m'appelle, je ne répond pas, il m'envoie un texto je n'y répond pas. Finalement, il lâche l'affaire et ne donne plus signe de vie. J'ai été malade pendant 2 semaines à la suite de ça, avec un début d'ulcère et incapable de m'alimenter correctement (rien de ce que je mangeais ne restait).
J'ai réfléchi pendant ce mois (+2 semaines) de SR et j'en suis arrivée à la conclusion que la raison qu'il m'a donné pour rompre n'est pas la bonne. Mon fils n'a rien à voir dans cette histoire. Je m'explique:
Il a toujours demandé des nouvelles de mon fils quand il m'appelait, lui a fêté son anniversaire en Octobre en lui offrant gâteau et boissons (mais ne m'a rien offert pour le mien, à peine 1 semaine plus tard), lui a offert un cadeau à noël (mais pas à moi), n'a jamais montré de réelle distance envers cet enfant.
Autre chose, je suis quelqu'un d'assez ambitieux et quand on s'est rencontré il avait pour projet d'avoir son propre restaurant, ce que j'approuvais. Le temps passant je me suis rendue compte qu'il ne faisait rien pour y aboutir. J'ai fait tout ce que je pouvais pour le motiver.
Je voulais juste lui rendre la pareille de tout ce qu'il avait fait pour moi auparavant, m'encourager, à 30 ans, à reprendre des cours par correspondance pour une formation de 2 ans (j'ai décroché mon diplôme en juillet 2012), m'en payer une partie quand je ne pouvais plus assumer financièrement. M'encourager à passer en plus ce concours du social pour faire le métier que j'ai toujours voulu faire. Etre toujours là pour moi.
De mon coté, je lui ai fait faire des cartes et un papier à en-tête pour ses prestations de traiteur (qu'il faisait en plus de son job officiel). Je l'ai encouragé à passer un BTS en hôtellerie-restauration (qu'il souhaitait vraiment faire) afin qu'il ait une plus-valu dans son domaine, et avoir son propre établissement mais pas pour qu'il continue à se faire exploiter par son patron. Il a estimé, quand je le lui ai dit, que je cherchais à le décourager et ne l'a finalement pas fait.
Finalement il m'annonce un jour qu'il souhaitait ouvrir une petite échoppe où il vendrait de la restauration rapide (genre hamburger, steacks-frites...), j'en ai été désappointée. C'est quelqu'un qui a énormément de talent, qui a remporté plusieurs concours culinaires et je trouvais qu'il le gâchais, je ne lui ait rien dis, mais ma déception a du transpirer sur mon visage. Au final ce projet non plus n'a pas vu le jour.
De mon coté, après avoir réussi mon concours, j'ai repris mes études et à partir de là, il ne cessait de me dire que j'avais changé, que j'analysais tout, que je pensais avoir raison sur tout, que savais ce qu'il avait dans sa tête (quand je lui donnait mon point de vue sur ses propos qui me semblaient dénués de sens par moment), que je cherchais à le faire se sentir bête.
Enfin bref, tout un tas de choses qui après réflexion m'on fait m'apercevoir qu'en réalité j'utilisais sur lui les techniques que j'apprenais en formation (reformulation, analyse de situation etc...) et que ça lui donnais l'impression d'être stupide et inculte.
Pour exemple, un jour il me dis une chose à laquelle je n'ai rien compris et moi, pour pouvoir réussir à comprendre, je redis la même chose autrement et là il me sort " Je sais que je n'ai pas fait de grandes études comme toi, mais ce n'est pas la peine de me reprendre chaque fois que je dis quelque chose". Mais enfin, quelles grandes études ???
Sincèrement je ne m'étais pas rendue compte que ce que je faisais l'agaçait et à aucun moment je n'ai voulu me montrer supérieure à lui, ou le faire se sentir stupide. A la question pourquoi a t-il alors rejeté la faute sur mon enfant ? J'en suis arrivée à la conclusion que c'était la seule chose qu'il avait trouvé pour être sur que je le largue, car aucune mère ne tolérerait un mec qui n'aime pas leur enfant n'es ce pas?
Sauf que malheureusement pour lui, sa tactique n'a pas marché, j'ai réfléchi autrement et j'ai essayé de trouver une solution au lieu de battre en retraite. Je croyais fort en notre histoire, et j'y crois encore. C'est quelqu'un de fondamentalement gentil et d'attentionné. Je sais que notre rupture l'a affecté.
Le véritable problème venait de notre façon de communiquer et non d'une tierce personne (à savoir, mon fils).
Aujourd'hui j'en suis à 1 mois et 2 semaines de SR strict, et pendant ce laps de temps j'ai téléchargé les livres de "John Alexander" et de "T-dub Jackson" afin de le reconquérir. J'ai pris sur moi il y a 2 jours de lui envoyer la fameuse lettre d'acceptation, arrangée à ma situation (dont je pourrais mettre une copie pour que vous me disiez ce que vous en pensez). Il l'a reçue aujourd'hui. Je le sais car il m'a envoyé un texto me disant "slt, j'ai reçu ton courrier, ça me fait plaisir que tout s'arrange pour vous, très bonne continuation". Je précise qu'il a encore mes clefs et qu'il n'en a pas du tout fait mention.
Je suis un peu décontenancée qu'il me souhaite une bonne continuation, mais le livre indique que ce genre de message n'est pas plus mauvais qu'un autre, et qu'il faut cependant continuer le SR pour 1 semaine supplémentaire. Je suivrais donc religieusement la méthode et resterais 1 semaine de plus en SR.
Je vous raconterais la suite quand elle aura été vécue...
Modifié en dernier par bluelady972 le 31 mars 2013, 21:19, modifié 5 fois.