- 12 août 2010, 15:45
#251006
Bonjour à tous,
Difficile de raconter une histoire de façon synthétique... On a toujours l'impression de laisser passer des éléments fondamentaux.
J'ai rencontré mon ex il y a quelques mois, c'était un ancien ami d'amis que je n'avais pas vu depuis environ 8 ans. On ne s'était pas vu très souvent, à quelques soirées durant notre adolescence (entre 15 et 22 ans) mais on s'était toujours bien entendu. On s'est retrouvé un peu par hasard et on a donc décidé de se voir pour se raconter nos vies depuis ces dernières années.
Le verre s'est finalement transformé en dîner qui a duré, duré. On a fini par partie car le personnel du restaurant attendait pour boucler derrière nous. On s'est revu le lendemain et très vite les choses ont démarré entre nous.
On a commencé une relation très forte, très complice avec des tas de projets. On est parti en we quasiment tout de suite. C'était incroyable, moi qui reste toujours dans la réserve, je n'ai pu que me laisser emporter. Je n'avais jamais connu autant de complicité, de choses à se dire, d'envies communes. Quand on ne se voit pas quelques jours, on avait le sentiment (tous les deux) qu'il s'était écoulé des siècles.
Le problème était que j'étais déjà impliquée dans des recherches de boulots dans une autre région (recherches débutées depuis 9 mois). Ces recherches ont abouti 10 jours après notre rencontre. On m'a fait une proposition plus qu'intéressante. Ce nouveau travail m'emmenait à 300 km de là mais c'était difficile d'y renoncer pour une relation aussi récente. J'en ai évidemment beaucoup parlé avec lui avant d'accepter. Il m'a encouragé peut être même de façon excessive, mais je crois, avec le recul, que c'était surtout pour que je me sente libre d'accepter sans culpabiliser.
Bien évidemment, je me suis torturée à ce sujet. Mais j'ai finalement accepté la proposition car il semblait inconcevable que je renonce à un projet que je mettais en place depuis 9 mois pour quelqu'un que je voyais depuis 10 jours.
Dans un premier temps, il a eu l'air de très bien prendre la chose, il me parlait tout le temps des projets pour quand je serai installée, il m'a évoqué l'idée qu'il essaye de trouver un emploi là bas. Bref le bonheur.
On a vécu quelques mois très très forts, c'était même incroyable comme on pouvait être sur la même longueur d'ondes, avec les mêmes envies à court et à long terme.
Puis quelques temps avant mon déménagement, il m'a petit à petit sorti de sa vie. Je n'arrivais plus à le voir, il était toujours pris/fatigué etc. Quand on se voyait; c'était toujours aussi incroyable mais entre deux, le temps s'allongeait.
Je ne comprenais plus trop. Quand je lui demandais s'il y avait un problème, il me répondait juste qu'il était débordé par son travail et ses projets à côté.
Il a fini par rompre quelques jours avant mon déménagement. Plus exactement, j'ai fini par lui demander s'il voulait encore qu'on soit ensemble et il a esquivé la question, ce qui a confirmé la réponse.
On s'est quand même vu la veille de mon déménagement à déjeuner et là je lui ai clairement posé les questions. Les raisons qu'il m'a données sont mon départ principalement, que les choses sont allées très vites entre nous et qu'il n'était pas tout à fait remis de sa rupture précédente. Il m'a dit qu'il ne se voyait pas déménager, ce à quoi je lui ai répondu que je ne lui avais pas demandé, qu'évidemment la distance serait dure mais que j'avais pas exclue l'idée de revenir. Pendant tout le déjeuner, il me dévorait des yeux et avait l'air presque surpris que je ne puisse rien avaler. Il a beaucoup insisté pour que l'appelle, que je lui donne de mes nouvelles. Il m'a aussi dit qu'il comptait venir me voir dans le mois qui suivait.
Ça a été très douloureux. J'ai perdu 3 kilos en 5 jours mais j'ai tenu bon face à lui, je ne me suis jamais laissé allé à lui montrer ma tristesse. Nous avons toujours eu des échanges sereins (je suis plutôt bonne pour masquer quand ça va pas).
Suite à ça, il m'a beaucoup téléphoné, envoyé des sms, pendant plusieurs semaines. Je répondais toujours mais n'étais jamais à l'initiative de ces prises de contacts. C'était toujours lui qui appelait.
Je suis revenue 2 semaines plus tard pour le travail et j'ai proposé qu'on se voit. Il n'a pas dit non, ni oui. Bref au final, on s'est pas mal parlé par téléphone et message et je n'ai pas réinsisté pour qu'on se voit et on ne s'est pas vu.
Ensuite, les messages se sont un peu espacés. Mais il continuait à maintenir le contact et je suis un peu rentrée dans son jeu (pas bien!). C'était beaucoup de messages très complices. Il me disait à chaque fois comme il était heureux de m'entendre ou de me lire.
Jusqu'à son départ en vacances. Il est parti avec "une copine", je ne sais toujours pas à l'heure actuelle si c'était juste une amie ou une "next". Pendant ses vacances, c'était son anniversaire et je lui ai laissé un message sur le répondeur, sans réponse, je lui avais aussi envoyé une babiole par la poste, trois fois rien, un petit clin d'œil.
15 jours plus tard, je lui ai envoyé un petit message pour lui demander s'il avait eu mon petit cadeau. Il m'a répondu immédiatement pour me dire que oui, que ça l'avait touché et qu'il me remerciait beaucoup. ll me mettait aussi que j'avais l'air en pleine forme et que c'était cool.
Et là, erreur encore, je pense : je lui ai répondu : "Contente que ça t'ait fait plaisir.
Moi ça va. Je reste sûre d'avoir pris la bonne décision de venir ici même si tu me manques. Mais plus le temps avance et plus je suis convaincue que s'il n'y avait pas eu mon départ, tu aurais trouvé une autre raison. Au moins, j'ai été accueillie par un groupe d'amis chaleureux, festifs et sur qui on peut compter.
Et ça, c'est énorme !
Bises "
Pas de réponse de sa part. C'était il y a 8 jours.
Hier, j'ai commis une grosse erreur je pense. un peu dégoutée de ne pas avoir de nouvelles, j'ai voulu le provoquer un peu. Je lui ai écrit : "Coucou toi ! Pressée de te voir, ce soir. Bisous", suivi de "Oups ! Désolée monsieur, mauvaise manip... J'espère que tu vas bien quand même..."
Il m'a répondu: "Ca va merci, Toi en pleine forme. C cool." et j'ai enchainé sur "Moi, ça va. Le boulot me saoule mais un we prévu en Italie fin septembre et un à Marseille en octobre, alors c'est cool."
Et là, j'ai tout faux, non ?
Essayer de le rendre jaloux = mauvaise idée
Lui donner des infos sur ma vie = mauvaise idée
Je me suis décidée au SR (il est temps). J'ai restreint les infos auxquelles il accède sur Facebook (je ne veux pas le supprimer, il ne comprendrait pas et risquerait de prendre ça pour un geste puéril). Mais il ne voit plus rien de mes actualités (statut, photos). Ça va le surprendre sans doute car je suis plutôt active et je sais qu'il consultait mon profil régulièrement.
Je pense qu'il faut vraiment le laisser mariner. A chaque fois que je lui ai écrit, j'ai une réponse dans les 10 minutes mais finalement, je n'ai pas du tout créé le manque depuis notre rupture.
Voilà ma petite histoire.
J'avance de mon côté. Je sors beaucoup. Je rencontre plein de monde. Je flirte sans aller plus loin mais il est toujours quelque part dans ma tête. Je reste persuadée que c'est du gâchis et qu'on avait beaucoup de choses à construire ensemble. Je suis sûre de son attachement pour moi ou du moins de celui qu'il a ressenti.
Difficile de raconter une histoire de façon synthétique... On a toujours l'impression de laisser passer des éléments fondamentaux.
J'ai rencontré mon ex il y a quelques mois, c'était un ancien ami d'amis que je n'avais pas vu depuis environ 8 ans. On ne s'était pas vu très souvent, à quelques soirées durant notre adolescence (entre 15 et 22 ans) mais on s'était toujours bien entendu. On s'est retrouvé un peu par hasard et on a donc décidé de se voir pour se raconter nos vies depuis ces dernières années.
Le verre s'est finalement transformé en dîner qui a duré, duré. On a fini par partie car le personnel du restaurant attendait pour boucler derrière nous. On s'est revu le lendemain et très vite les choses ont démarré entre nous.
On a commencé une relation très forte, très complice avec des tas de projets. On est parti en we quasiment tout de suite. C'était incroyable, moi qui reste toujours dans la réserve, je n'ai pu que me laisser emporter. Je n'avais jamais connu autant de complicité, de choses à se dire, d'envies communes. Quand on ne se voit pas quelques jours, on avait le sentiment (tous les deux) qu'il s'était écoulé des siècles.
Le problème était que j'étais déjà impliquée dans des recherches de boulots dans une autre région (recherches débutées depuis 9 mois). Ces recherches ont abouti 10 jours après notre rencontre. On m'a fait une proposition plus qu'intéressante. Ce nouveau travail m'emmenait à 300 km de là mais c'était difficile d'y renoncer pour une relation aussi récente. J'en ai évidemment beaucoup parlé avec lui avant d'accepter. Il m'a encouragé peut être même de façon excessive, mais je crois, avec le recul, que c'était surtout pour que je me sente libre d'accepter sans culpabiliser.
Bien évidemment, je me suis torturée à ce sujet. Mais j'ai finalement accepté la proposition car il semblait inconcevable que je renonce à un projet que je mettais en place depuis 9 mois pour quelqu'un que je voyais depuis 10 jours.
Dans un premier temps, il a eu l'air de très bien prendre la chose, il me parlait tout le temps des projets pour quand je serai installée, il m'a évoqué l'idée qu'il essaye de trouver un emploi là bas. Bref le bonheur.
On a vécu quelques mois très très forts, c'était même incroyable comme on pouvait être sur la même longueur d'ondes, avec les mêmes envies à court et à long terme.
Puis quelques temps avant mon déménagement, il m'a petit à petit sorti de sa vie. Je n'arrivais plus à le voir, il était toujours pris/fatigué etc. Quand on se voyait; c'était toujours aussi incroyable mais entre deux, le temps s'allongeait.
Je ne comprenais plus trop. Quand je lui demandais s'il y avait un problème, il me répondait juste qu'il était débordé par son travail et ses projets à côté.
Il a fini par rompre quelques jours avant mon déménagement. Plus exactement, j'ai fini par lui demander s'il voulait encore qu'on soit ensemble et il a esquivé la question, ce qui a confirmé la réponse.
On s'est quand même vu la veille de mon déménagement à déjeuner et là je lui ai clairement posé les questions. Les raisons qu'il m'a données sont mon départ principalement, que les choses sont allées très vites entre nous et qu'il n'était pas tout à fait remis de sa rupture précédente. Il m'a dit qu'il ne se voyait pas déménager, ce à quoi je lui ai répondu que je ne lui avais pas demandé, qu'évidemment la distance serait dure mais que j'avais pas exclue l'idée de revenir. Pendant tout le déjeuner, il me dévorait des yeux et avait l'air presque surpris que je ne puisse rien avaler. Il a beaucoup insisté pour que l'appelle, que je lui donne de mes nouvelles. Il m'a aussi dit qu'il comptait venir me voir dans le mois qui suivait.
Ça a été très douloureux. J'ai perdu 3 kilos en 5 jours mais j'ai tenu bon face à lui, je ne me suis jamais laissé allé à lui montrer ma tristesse. Nous avons toujours eu des échanges sereins (je suis plutôt bonne pour masquer quand ça va pas).
Suite à ça, il m'a beaucoup téléphoné, envoyé des sms, pendant plusieurs semaines. Je répondais toujours mais n'étais jamais à l'initiative de ces prises de contacts. C'était toujours lui qui appelait.
Je suis revenue 2 semaines plus tard pour le travail et j'ai proposé qu'on se voit. Il n'a pas dit non, ni oui. Bref au final, on s'est pas mal parlé par téléphone et message et je n'ai pas réinsisté pour qu'on se voit et on ne s'est pas vu.
Ensuite, les messages se sont un peu espacés. Mais il continuait à maintenir le contact et je suis un peu rentrée dans son jeu (pas bien!). C'était beaucoup de messages très complices. Il me disait à chaque fois comme il était heureux de m'entendre ou de me lire.
Jusqu'à son départ en vacances. Il est parti avec "une copine", je ne sais toujours pas à l'heure actuelle si c'était juste une amie ou une "next". Pendant ses vacances, c'était son anniversaire et je lui ai laissé un message sur le répondeur, sans réponse, je lui avais aussi envoyé une babiole par la poste, trois fois rien, un petit clin d'œil.
15 jours plus tard, je lui ai envoyé un petit message pour lui demander s'il avait eu mon petit cadeau. Il m'a répondu immédiatement pour me dire que oui, que ça l'avait touché et qu'il me remerciait beaucoup. ll me mettait aussi que j'avais l'air en pleine forme et que c'était cool.
Et là, erreur encore, je pense : je lui ai répondu : "Contente que ça t'ait fait plaisir.
Moi ça va. Je reste sûre d'avoir pris la bonne décision de venir ici même si tu me manques. Mais plus le temps avance et plus je suis convaincue que s'il n'y avait pas eu mon départ, tu aurais trouvé une autre raison. Au moins, j'ai été accueillie par un groupe d'amis chaleureux, festifs et sur qui on peut compter.
Et ça, c'est énorme !
Bises "
Pas de réponse de sa part. C'était il y a 8 jours.
Hier, j'ai commis une grosse erreur je pense. un peu dégoutée de ne pas avoir de nouvelles, j'ai voulu le provoquer un peu. Je lui ai écrit : "Coucou toi ! Pressée de te voir, ce soir. Bisous", suivi de "Oups ! Désolée monsieur, mauvaise manip... J'espère que tu vas bien quand même..."
Il m'a répondu: "Ca va merci, Toi en pleine forme. C cool." et j'ai enchainé sur "Moi, ça va. Le boulot me saoule mais un we prévu en Italie fin septembre et un à Marseille en octobre, alors c'est cool."
Et là, j'ai tout faux, non ?
Essayer de le rendre jaloux = mauvaise idée
Lui donner des infos sur ma vie = mauvaise idée
Je me suis décidée au SR (il est temps). J'ai restreint les infos auxquelles il accède sur Facebook (je ne veux pas le supprimer, il ne comprendrait pas et risquerait de prendre ça pour un geste puéril). Mais il ne voit plus rien de mes actualités (statut, photos). Ça va le surprendre sans doute car je suis plutôt active et je sais qu'il consultait mon profil régulièrement.
Je pense qu'il faut vraiment le laisser mariner. A chaque fois que je lui ai écrit, j'ai une réponse dans les 10 minutes mais finalement, je n'ai pas du tout créé le manque depuis notre rupture.
Voilà ma petite histoire.
J'avance de mon côté. Je sors beaucoup. Je rencontre plein de monde. Je flirte sans aller plus loin mais il est toujours quelque part dans ma tête. Je reste persuadée que c'est du gâchis et qu'on avait beaucoup de choses à construire ensemble. Je suis sûre de son attachement pour moi ou du moins de celui qu'il a ressenti.