- 03 mars 2009, 17:00
#76966
C'était comme ça pour moi au début. Des excuses … tout le monde en a, tout le monde aussi s'en trouve, et il en a certainement. Et crois moi, il s'en est trouvé.
Mais tout de même … c'est LUI qui a pris sa décision, la pouf ne lui a pas collé une baïonnette dans le dos, que je sache. C'est LUI qui a décidé de piétiner une histoire de plus de 11 ans. C'est LUI qui a choisi de se dépacser (un vrai divorce, pour moi et une blessure pas encore refermée). Tout ça, c'est pas la pétasse qui l'a fait. Elle, elle a tenté sa chance, elle l'a dragué, elle l'aime sans doute. Et, en définitive, c'est LUI qui a refusé de nous donner une seconde chance, tout en sachant très bien qu'une relation aussi longue passait forcément par des hauts et des bas. Mais rien n'a eu de valeur, ni notre passé, ni l'avenir qu'on envisageait ensemble, ni notre amour, ni les moments très forts qui ont constitué tout de même l'essentiel de notre relation … RIEN n'a eu de valeur face à … la tentation de la nouveauté. En plus, ce n'est même pas comme s'il n'éprouvait plus d'amour pour moi : à travers la chanson qu'il a évoqué dans sa lettre, pour décrire ce qu'il ressentait, il dit clairement qu'il nous aime toutes les deux. Je peux comprendre qu'un jour, on cesse d'aimer quelqu'un. Alors, on s'en va. Je peux le comprendre (pas l'expliquer, mais le comprendre).
Mais qu'on choisisse, à la première vraie tentation, la facilité et la fuite …
C'est … minable. Ce n'est pas ainsi, que, moi, je voyais l'amour, ni que je le vivais. Peut-être ai-je un idéal, qui s'inscrit dans la durée et dans, parfois, les difficultés affrontées ensemble. Qui, certes, éprouvent l'amour, mais le trempent aussi, comme on trempe un acier, et l'épurent.
Je pensais qu'il partageait ces valeurs, il le disait, il le répétait, il le croyait sans doute. Et il s'est trompé. Et je me suis trompée. Il n'est pas à sa hauteur. Il n'est pas non plus à la mienne.
Alors, bon, en ce moment, la colère (ou le ressentiment) j'en ai. Au début je n'y parvenais pas. Le SR m'y aide, en fait. Plus le temps passe, et plus je le rends responsable. Au point que je ne sais pas très bien comment je réagirai s'il revenait. Mais il ne reviendra pas. Ou il reviendra trop tard.
Merci Djeckelle, tu m'aides à re-éprouver de la colère. Par moment, je me dis que je ne le reverrai plus jamais. Et que c'est tout ce qu'il mérite. M'en fous.
Dans 6 mois, sa vie est vide. Je le crois vraiment. Et en plus, je le lui souhaite. Pour qu'il grandisse un peu.
Mais tout de même … c'est LUI qui a pris sa décision, la pouf ne lui a pas collé une baïonnette dans le dos, que je sache. C'est LUI qui a décidé de piétiner une histoire de plus de 11 ans. C'est LUI qui a choisi de se dépacser (un vrai divorce, pour moi et une blessure pas encore refermée). Tout ça, c'est pas la pétasse qui l'a fait. Elle, elle a tenté sa chance, elle l'a dragué, elle l'aime sans doute. Et, en définitive, c'est LUI qui a refusé de nous donner une seconde chance, tout en sachant très bien qu'une relation aussi longue passait forcément par des hauts et des bas. Mais rien n'a eu de valeur, ni notre passé, ni l'avenir qu'on envisageait ensemble, ni notre amour, ni les moments très forts qui ont constitué tout de même l'essentiel de notre relation … RIEN n'a eu de valeur face à … la tentation de la nouveauté. En plus, ce n'est même pas comme s'il n'éprouvait plus d'amour pour moi : à travers la chanson qu'il a évoqué dans sa lettre, pour décrire ce qu'il ressentait, il dit clairement qu'il nous aime toutes les deux. Je peux comprendre qu'un jour, on cesse d'aimer quelqu'un. Alors, on s'en va. Je peux le comprendre (pas l'expliquer, mais le comprendre).
Mais qu'on choisisse, à la première vraie tentation, la facilité et la fuite …
C'est … minable. Ce n'est pas ainsi, que, moi, je voyais l'amour, ni que je le vivais. Peut-être ai-je un idéal, qui s'inscrit dans la durée et dans, parfois, les difficultés affrontées ensemble. Qui, certes, éprouvent l'amour, mais le trempent aussi, comme on trempe un acier, et l'épurent.
Je pensais qu'il partageait ces valeurs, il le disait, il le répétait, il le croyait sans doute. Et il s'est trompé. Et je me suis trompée. Il n'est pas à sa hauteur. Il n'est pas non plus à la mienne.
Alors, bon, en ce moment, la colère (ou le ressentiment) j'en ai. Au début je n'y parvenais pas. Le SR m'y aide, en fait. Plus le temps passe, et plus je le rends responsable. Au point que je ne sais pas très bien comment je réagirai s'il revenait. Mais il ne reviendra pas. Ou il reviendra trop tard.
Merci Djeckelle, tu m'aides à re-éprouver de la colère. Par moment, je me dis que je ne le reverrai plus jamais. Et que c'est tout ce qu'il mérite. M'en fous.
Dans 6 mois, sa vie est vide. Je le crois vraiment. Et en plus, je le lui souhaite. Pour qu'il grandisse un peu.
