Ai-je de la chance, mmh oui... Même si Monsieur Mon Amoureux dirait probablement la même chose… Nah, je confirme, sur ce coup-là je suis une sacrée veinarde. Mais c'est la moindre des chose, l'Univers, hein? (ouais, on est d'ac'. Merci.)
Alors avant de balancer de la licorne et des arcs-en-ciel de poney à la tonne:
Coco : arf, et tu ne sais encore rien ! Mieux qu’Hollywood, mieux que Bollywood aussi, la vie réelle et ses coups de p.. heu en douce

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Deux mois d’entrainement couvent ? Va pas te rendre le cœur et la fesse tristes, bichette, quelle perte de temps et d’avenant…
Fig : tellement à ce point expansive et expressive sur les derniers rebondissements, là, c’est carrément impudique ! *Vilaine ironie très déplacée*
Oups, pardon, my bad en vérité, je n’ai pas lu les archives. Un topo ? Siteuplé ?
French’ : ‘erciiiiii ! Mais en fait, au fond, la roue ne tourne pas sans que tu lui carres un bon lattage en règle dans sa gueule nanmého. Vérité chiante, éculée, rabâchée mais finalement fondamentale : c’est quand tu n’en as plus rien à foutre, quand tu atteins ce point de lâcher-prise qui fait que peu te chaut le célibat ou l’échange de bons procédés (entendre par là, affect & fluides corporels), que tu décides du fond de toi-même de plus te laisser faire par tes hormones et/ou ta foutue éducation merdique - tu as assez vomi (dans tes cornflakes)- que voili-voilou, Il se pointe.
Et atta de lire la suite.
Des détails ? Z’êtes sûres ? Parce que mon bonheur écœurant, c’est pas pour les estomacs fragiles. ‘ttention, c’est du lourd !
Il est fantastique.
Il est tout ce à quoi mon pôv’ petit cœur massacré aspirait, tout en y ayant totalement renoncé, tellement y’a un moment où faut se rendre à l’évidence, ce genre de trucs, c’est de la légende, du conte de fée, du film sirupeux ou du roman de gare. Mais non, en fait.
Ça existe.
Rewind : Il y a six semaines, il me plait déjà – ‘fin sur un plan purement intellectuel. Je suis "séduite" mais je ne veux pas d’histoire de cœur. Qu’importe, mes hormones et phéromones s’en mêlent, je me sens d’humeur
cuisse légère. C’est cool, ça colle plutôt pas mal (litote mon aimée), mais pas (encore) de quoi révolutionner ma vie.
Puis il me manque, direct. Nos esprits se manquent, nos peaux aussi, mais tech à l'appui, on -heu- gère. Et puis, soyons pudiques, soyons sur nos gardes, ou pas, y’a des sentiments qui éclosent plus vite que les perce-neiges au printemps.
Je le sais déjà qu’il m’aime, pour la première fois de ma vie je me sens totalement et entièrement aimée, acceptée, et comme je ressens tout pareil envers lui, autant griller l’étape, non ? Pourtant rien n’a été dit : c’est là et c’est tout. Et quand les mots s’y mêlent, au bout de deux semaines, c’est juste… foutu évident.
Voilà comment on se retrouve -surprise!- dans un genre de relation dont on refusait la possibilité d’existence tellement ça semble improbable.
Simple, évidente, passionnée sans être passionnelle, amoureuse sans mélanger cul et cœur (bien qu’il s’occupe parfaitement des deux), l’impression d’être à la fois avec mon pote de beuverie, mon amant dévergondé, mon amoureux plein de(heu...) romantisme (DLB), mon parfois agaçant et provoc’ adversaire dialectique, mon yang à mon yin, bref, mon Toi juste pour mon Moi.
Et puis lui, il ne cède jamais à mes coups de flippe, mais sait dédramatiser. Il connait mes névroses, mais ne rentre pas dans ce jeu : il me rassure et me sécurise comme jamais auparavant. Je découvre les siennes avec une simplicité désarmante. Il rend tout facile, fluide, évident. L’aimer en retour, au fond, c’est la chose la plus évidente & naturelle du monde…
Voilà, les filles (et les non-filles), l’amour fou qui se pointe, 1000x mieux que toutes les relations passées parce que Lui et Toi c’est deux écorchés de la vie qui ont eu leur quota de cicatrices et qui connaissent donc la valeur (et non pas le prix) de l’amour (pardon, Amour) et qui savent ce qu’aimer veut dire et comment en faire une œuvre d'art rien qu'a Soi. Pas d’égo, pas de ces conneries de papillons dans le ventre (
toi aussi bouffe des chenilles, 35€ le pack, me contacter en m.p. haha) mais un réel foutu désir de grandir…
(et p.s. Mon chéri, si tu passes par ici:

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