- 23 avr. 2012, 00:58
#466081
oulala black ...
Moi ça va pas super fort ce soir.
Ce soir, à table, mon père a réussi à me faire chialer et péter un câble juste après. Devant ma grand mère et mon cousin en plus...
Ca faisait deux ans qu'on ne s'était pas disputés...
On était à table et on a parlé, je ne sais comment de dépressifs. Au début, j'avais fais une blague sur les élections en disant à mon frère "t'as vu l'affiche de campagne de sarko ? La France a une sarkoidose".
Et s'en est venu à parler de maladies puis à la dépression. Ma mère me sort que les dépressifs ne parlent jamais de leurs problèmes. Moi j'étais pas d'accord. J'ai dit que certains en parlent, qu'il y a plusieurs formes de dépressifs. Bref, ma grand mère y met son grain de sel et le ton est un peu monté mais pas méchant, on n'était juste pas tous d'accord.
Et mon père a fait taire tout le monde, il a pointé du doigt ma grand mère et ma mère chacune à tour de rôle en leur disant chacun "toi, tu as ton expérience"; il me pointe aussi du doigt mais il a dit "toi, tu ne sais rien, t'en n'as pas du tout". J'ai dit que si, je connaissais. Il me dit "ah bon quoi ?", donc je lui réponds "ben anthony (mon ex de 3 ans), les derniers mois avec lui, il était en dépression". Et là, il me dit "qui?" et ma mère lui dit "le vendeur de sandwich" (oui pke mon père ne veut pas en parler autrement que comme le vendeur de sandwich car quand je l'ai connu, il bossait dans une boulangerie). Et lui "Ah !". Il a rigolé et continué à parler mais là, je n'entendais plus rien.
Les larmes sont montées et les gens ont vu que j'avais la tête baissé dans mon assiette donc ils m'ont fait une remarque donc j'ai dû sortir de table et j'ai dit "si, là ça m'énerve, je vais me coucher".
Je monte, je pleure et j'entends mon père qui commence à me taper sur le dos, à crier en disant que je faisais un caprice de gamine, que j'ai 25 ans, que je n'ai rien vécu et que je ne sais rien de la dépression.
Et en entendant ça, je suis partie en live. Je suis redescendu en lui disant qu'il ne savait pas ce que j'avais vécu, qu'il n'avait rien vu car trop occupé à me descendre et à ne pas comprendre pourquoi j'allais mal il y a 2 ans et demi (parce que j'aurais dû m'en remettre vite puisque c'était un looser, selon lui). Sauf que moi, après cette relation j'ai été presque un an très mal dans ma peau. J'ai eu beaucoup de mal à m'en remettre et mes parents n'ont pas été là (du moins, ils n'ont pas compris mon mal être donc m'ont engueulé).
Depuis quelques temps, ça va mieux avec mes parents, j'ai beaucoup pris sur moi pour ne pas leur en vouloir de ne pas avoir su comment s'y prendre avec moi mais j'ai l'impression qu'ils dénigrent sans arrêt cette période que j'ai eu du mal à vivre. Pour lui, c'est rien du tout, c'est un truc de gamine et je n'aurais pas dû si mal le vivre. Et c'est futile ce genre de problème pkil avait autre chose à faire que de se soucier de mes problèmes.
Ca me fait mal tout ça... Quand ça s'est fini, il y a 2 ans et demi avec mon ex, j'avais envie de me laisser mourir et je restais les premiers temps dans ma chambre à pleurer et je ne venais que manger. Il m'a traitée de chien pke je ne descendais que pour manger et il m'a menacé de me mettre à la porte.
J'ai fais d'énormes efforts pour que la rancœur s'en aille et corriger mes défauts (car on m'a reproché beaucoup de choses de mon comportement).
Je suis retournée vivre seule à 600km de chez eux pendant 1 an. Puis j'ai pris sur moi pour revenir chez eux car quelque part, j'en avais besoin.
Et je vois que de son côté, il continue à me balancer ça dans la figure par des petites piques... J'ai oublié, toute seule, dans mon coin, sans l'embêter (car quand il m'a vu mal, il s'est énervé), alors que j'aurais eu besoin d'une épaule familiale pour pleurer par moment. Et il me rappelle encore cette histoire comme si c'était une simple erreur de ma vie, un simple mec par important que j'ai connu, comme si ça ne m'avait jamais fait souffrir. Il nie complètement mon vécu tout en me le rappelant régulièrement...
Bon, j'ai écris tout ça pour me lâcher... je vais dormir un peu et demain ça devrait aller mieux.
Reprenez bien le boulot et bon courage pour demain.
Bises.

Moi ça va pas super fort ce soir.
Ce soir, à table, mon père a réussi à me faire chialer et péter un câble juste après. Devant ma grand mère et mon cousin en plus...
Ca faisait deux ans qu'on ne s'était pas disputés...

On était à table et on a parlé, je ne sais comment de dépressifs. Au début, j'avais fais une blague sur les élections en disant à mon frère "t'as vu l'affiche de campagne de sarko ? La France a une sarkoidose".
Et s'en est venu à parler de maladies puis à la dépression. Ma mère me sort que les dépressifs ne parlent jamais de leurs problèmes. Moi j'étais pas d'accord. J'ai dit que certains en parlent, qu'il y a plusieurs formes de dépressifs. Bref, ma grand mère y met son grain de sel et le ton est un peu monté mais pas méchant, on n'était juste pas tous d'accord.
Et mon père a fait taire tout le monde, il a pointé du doigt ma grand mère et ma mère chacune à tour de rôle en leur disant chacun "toi, tu as ton expérience"; il me pointe aussi du doigt mais il a dit "toi, tu ne sais rien, t'en n'as pas du tout". J'ai dit que si, je connaissais. Il me dit "ah bon quoi ?", donc je lui réponds "ben anthony (mon ex de 3 ans), les derniers mois avec lui, il était en dépression". Et là, il me dit "qui?" et ma mère lui dit "le vendeur de sandwich" (oui pke mon père ne veut pas en parler autrement que comme le vendeur de sandwich car quand je l'ai connu, il bossait dans une boulangerie). Et lui "Ah !". Il a rigolé et continué à parler mais là, je n'entendais plus rien.
Les larmes sont montées et les gens ont vu que j'avais la tête baissé dans mon assiette donc ils m'ont fait une remarque donc j'ai dû sortir de table et j'ai dit "si, là ça m'énerve, je vais me coucher".
Je monte, je pleure et j'entends mon père qui commence à me taper sur le dos, à crier en disant que je faisais un caprice de gamine, que j'ai 25 ans, que je n'ai rien vécu et que je ne sais rien de la dépression.
Et en entendant ça, je suis partie en live. Je suis redescendu en lui disant qu'il ne savait pas ce que j'avais vécu, qu'il n'avait rien vu car trop occupé à me descendre et à ne pas comprendre pourquoi j'allais mal il y a 2 ans et demi (parce que j'aurais dû m'en remettre vite puisque c'était un looser, selon lui). Sauf que moi, après cette relation j'ai été presque un an très mal dans ma peau. J'ai eu beaucoup de mal à m'en remettre et mes parents n'ont pas été là (du moins, ils n'ont pas compris mon mal être donc m'ont engueulé).
Depuis quelques temps, ça va mieux avec mes parents, j'ai beaucoup pris sur moi pour ne pas leur en vouloir de ne pas avoir su comment s'y prendre avec moi mais j'ai l'impression qu'ils dénigrent sans arrêt cette période que j'ai eu du mal à vivre. Pour lui, c'est rien du tout, c'est un truc de gamine et je n'aurais pas dû si mal le vivre. Et c'est futile ce genre de problème pkil avait autre chose à faire que de se soucier de mes problèmes.
Ca me fait mal tout ça... Quand ça s'est fini, il y a 2 ans et demi avec mon ex, j'avais envie de me laisser mourir et je restais les premiers temps dans ma chambre à pleurer et je ne venais que manger. Il m'a traitée de chien pke je ne descendais que pour manger et il m'a menacé de me mettre à la porte.
J'ai fais d'énormes efforts pour que la rancœur s'en aille et corriger mes défauts (car on m'a reproché beaucoup de choses de mon comportement).
Je suis retournée vivre seule à 600km de chez eux pendant 1 an. Puis j'ai pris sur moi pour revenir chez eux car quelque part, j'en avais besoin.
Et je vois que de son côté, il continue à me balancer ça dans la figure par des petites piques... J'ai oublié, toute seule, dans mon coin, sans l'embêter (car quand il m'a vu mal, il s'est énervé), alors que j'aurais eu besoin d'une épaule familiale pour pleurer par moment. Et il me rappelle encore cette histoire comme si c'était une simple erreur de ma vie, un simple mec par important que j'ai connu, comme si ça ne m'avait jamais fait souffrir. Il nie complètement mon vécu tout en me le rappelant régulièrement...
Bon, j'ai écris tout ça pour me lâcher... je vais dormir un peu et demain ça devrait aller mieux.
Reprenez bien le boulot et bon courage pour demain.
Bises.