Bon alors j'ai lu les 15 premières pages de ton histoire, mais comme je dois bosser sur une fiche de présentation de la fonction publique, je lirais le reste plus tard.
En tout cas, j'aime beaucoup ta façon d'écrire, c'est réaliste, tu donne des claques au lecteur. Et à aucun moment on ne s'apitoie parce qu'on se dit que tu as sur avancé et que c'est ce qu'il y a de plus beau dans ton histoire
Ensuite concernant les raisons de la rupture, non je les ai cherché toute seule. Oui effectivement "j'ai envie d'être célibataire" c'est pas une excuse, j'aurai préféré "tu deviens étouffante, j'ai l'impression que je peux rien faire sans te prévenir ou sans craindre que ça te vexe, etc" là je me serai dit "oui je te comprends" mais bon j'ai envie d'être célibataire pour moi ça veut dire "j'ai besoin de tremper ailleurs"
après bon, j'essaye de me rassurer en me disant que mon ex est un mec assez solitaire, qu'il n'a pas rompu avec moi pour se mettre avec quelqu'un d'autre mais bon ... on sait jamais, je suis pas dans sa tête.
J'ai réalisé en prenant du recul que je suis devenue trop acquise, trop amoureuse, trop dépendante !
Je mettais ça sur le coup de mon année, une sale année de merde et de ma dépression remarquée trop tard.
je me rends compte à quel point je devais être pénible par moment.
Mais je lui en veux de ne pas m'avoir expliqué quand je lui posais la question, je lui en veux de m'avoir pris avec des pincettes jusqu'à la fin comme si j'étais en porcelaine.
je lui en veux de s'être dit "faut pas que je lui dise ce que je lui reproche, sinon elle s'en remettra pas donc je vais faire en sorte de rejeter la faute sur moi majoritairement".
la première qu'il m'a dit "j'ai envie d'être seul" je lui avais demandé si c'était à cause de la broutille qu'on avait eu le week end par sms et il m'avait répondu "entre autre, mais il y a aussi le fait que je réagi pas comme tu l'espère et ça m'énerve plus qu'autre chose"
sur le coup je me suis flagellée, j'ai mis sur le coup de ma dépression mon comportement trop perfectionniste.
puis quand je suis allée chez lui pour récupérer mes affaires, son discours avait changé :" quand on s'est disputé et que tu m'as dit ce que j'aurai dû dire, je savais pertinemment que c'était ça que je devais dire, mais j'en avais pas envie"
(ouh la la, ça fait mal de parler de tout ça, j'ai un poids sur le coeur

)
Donc bon, maintenant j'ai compris la leçon parce que j'ai pris du recul.
En me souvenant du sketch de Florence Foresti ça m'a bien fait rire, parce que effectivement, tout ce que j'adorai dans son comportement est devenu quelque chose que j'ai essayé de changer. Parce que t'as tellement l'impression que tu trouveras jamais mieux ailleurs, t'essaye de le rendre plus que parfait. t'essaye d'en faire ton idéal masculin : mais c'est ça le problème, l'idéal n'existe pas
Là en tout cas c'est clair qui si j'arrive à le récupérer, je n'aurai pas le même comportement négatif. Je resterai celle qu'il aime c'est à dire la fille fofolle mais mâture quand il faut parler de sujet important comme le chômage ou la crise. Tout en évitant de vouloir le façonner. Parce que si je l'ai aimé comme il était, je comprends toujours pas pourquoi j'ai voulu le changer
j'ai été bête, il a saturé. Il a eu raison. A sa place, j'aurai réagi de la même manière.
après je me flagelle pas non plus, il a ses torts, ce petit salopiot !! Mais je me rends compte que je n'étais pas toute blanche, comme mes amies s'évertuaient à me le dire.