Mais c'est que vous seriez presque entrain de m'engueuler ?!
Je suis encore surchargé d'informations, il ne va pas être évident de synthétiser, surtout que tout dans notre discussion me semble important.
Let's go...
1) Merci JRME !
J'ai réussi tout au long de notre discussion à ne pas y mettre d'affect, à rester détaché (la raison, seulement la raison), à plaisanter, rester léger et profond quand cela était nécessaire, à ne rien reprocher, à être agréable.
Une pensée toute particulière pour Koala : j'ai relu ton post du jour, très juste et étrangement "prophétique" d'une certaine manière. Toi & moi on se comprend, on vit la même histoire avec des rouages psychologiques similaires ! Mais je ne vous oublie pas Chouchou, Elea, Astartée, Fanette et tous les autres...
2) PUTAIN de MERDE !
- Début de la discussion pour savoir comment je vais ("je vais bien mais j'ai la crève"), ce que j'ai fait ce week-end (j'ai changé de sujet - fil conducteur : on n'est plus ensemble, cela ne te regarde pas + en "bonus" un peu de mystère

) puis on arrive au début des choses sérieuses.
- elle m'explique qu'elle a fait une soirée littéraire vendredi soir, "qu'elle avait pensé à moi", que ça m'aurait plu. C'était le début de la discussion et je me rendais compte au fur à mesure, non pas que je m'en foutais, mais que je l'écoutais en étant détaché (demi surprise avec du recul). Je l'ai laissée parler, je pressentais qu'il y avait quelque chose d'important là-dessous, je me suis montré intéressé, sans plus. Je l'ai un peu se laisser se démerder, elle tournait autour du pot mais se rapprochait.
De fil en aiguille, elle en est venue à me demander si je continuais d'écrire ("non" - enfin, j'ai omis JRME !

), pourquoi je ne le faisais plus ("pour écrire il faut quelque chose à dire et là, je suis vide"), de m'encourager, d'insister pour m'entendre parler, ENFIN, du manuscrit que je lui avais envoyé fin juillet !
- elle m'a suggéré de le reprendre, d'en faire une sorte de conversation à deux, d'imaginer ce que l'autre pouvait dire. Mieux, elle m'a dit d'écrire quelque chose où les deux écriraient de leur coté, sans que l'autre le sache puis en viendraient à écrire ensemble le roman !
Pause : je n'interprète pas, je ne veux pas, même si je sais que c'est lourd (très lourd) en significations.
- De cette discussion, on arrive sur sa vie, elle en a marre de se lancer à fond dans une histoire pour tout arrêter dès qu'elle n'arrive plus à gérer. Elle voudrait se lancer dans quelque chose mais ne le ferait que si elle était sûre que c'était la bonne histoire. Elle sait qu'elle est trop impatiente, qu'elle a envie de garder intacte sa spontanéité et ses émotions positives mais qu'elle aimerait tempérer les côtés impatience et négativisme.
- Vous pouvez imaginer ce que je lui en ai dit (là je pense à Koala) : qu'elle devait changer, d'arrêter de mettre la charrue avant les bœufs, d'arrêter de chercher la relation "parfaite" et de la placer sous la barre infranchissable du "c'est pour la vie" sinon rien.
Je lui ai expliqué ma vision du sujet, qu'un moment il fallait prendre le risque, sachant que l'on voulait construire avec une personne, en n'omettant pas que personne n'avait l'absolue certitude que ça ne casserait jamais.
- Sur tout ça, elle m'a écouté en me disant que j'avais raison, qu'elle y réfléchissait, voulait essayer de changer sans savoir si elle le pouvait. Mais qu'elle a entamé un travail depuis un moment, qu'elle continue. Je lui ai suggéré qu'elle le faisait peut-être mais ne restait qu'en surface, qu'il lui manquait la profondeur nécessaire. Elle a été d'accord !
- Dernier round, j'ai déjà fait trop long.
Pour finir, elle me dit qu'elle doit peut-être passer samedi prochain par chez moi. Réponse : je ne suis pas là = "tu seras où, qu'est-ce que tu vas faire ?".
Elle espère qu'on arrivera à synchroniser nos agendas car elle est déjà passé
3 fois et je n'étais pas là !!! Elle m'a reparlé de cet été, à son retour de vacances alors que j'étais en vacances. Je n'ai pas voulu questionner sur les autres fois, même si je suis surpris.
Enfin, elle m'a demandé si j'avais toujours du champagne chez moi (quelle question !

).
J'acquiesce, elle me demande si je lui en offrirai. "Oui". Puis "je pourrais faire tout ce que je veux chez toi ?". Réponse : "euh oui, tant que tu ne mets pas le feu et que tu ne casses rien !". "Alors je pourrais aussi t'embrasser ?". Putain, je me suis dit à ce moment-là, on y est ! Et là, réponse à la Fatal(e) : "on verra !" (imaginez le ton de ma voie, j'ai l'impression de m'être entraîné des centaines de fois pour le dire avec la voix qui "tue" !

)
J'oublie de vous dire également qu'elle m'a répété que j'étais toujours aussi "zen", qu'elle était de nouveau célibataire (ben tiens !) - d'ailleurs c'est une des premières questions ME concernant qu'elle a eu, ça me revient. Elle m'a remercié 2 fois de l'avoir rappelée.
Voilà, c'est tout et c'est trop !