- 24 janv. 2010, 03:14
#193297
Franky a écrit :comment on sais si c'est une perche ou une interprétation abusive (= ex juste en manque d'amour, mais pas vraiment de nous)? surtout quand on a un ex très tordu, qui en fait n'en sais peut être rien lui même ou essaye de se convaincre que c'est juste un manque d'amour? Dans le doute on n'a pas le courage de saisir la perche... Et il s'éloigne... et après il en retends parfois... puis idem...Püpschen a écrit : Franky, je découvre ton post ( ouais, je suis longue à la détente, c'est pas frias, ça fait un mois que tu t'es fendu de ce petit bijou) et je suis dans l'ensemble totalement d'accord avec toi... sauf que tu oublies un élément : l'ego de l'autre.Je suis dac avec toi j'en parle aussi dans mon poste reconquête passive.Une fois suffisamment détache et dépassionne, et apte a faire la différence entre interprétation abusive et vrai perche tendue pourquoi finalement ne pas les saisir ?et si ces perches s avèrent n'être que le manche D un râteau et bien soyons prêt a leventualite de se le prendre en pleine gueule ! Le considérer c'est être prêt a tourner la page.
J'explique.
Nous, les largués, arrivons à plus ou moins long terme, après la période où on braverait un t-rex à mains nues, celle où on commet tous les interdits, bref, la période où l'Everest nous semble une promenade de santé par rapport aux efforts qu'on déploie (en pure perte le plus souvent) pour expliquer à l'ex, au cas où il n'aurait pas saisi le concept, en long en large et la tête en bas qu'on l'aimmmmmmmmeeeee, donc, nous arrivons au stade, non pas de l'abdication, mais disons à celui où l'ex nous devient moins "notre", moins familier, celui où on se dit "c'est à lui de revenir".
Bon.
Pourquoi l'ex n'en serait-il pas au même point ? (si on postule, bien entendu, qu'il a pour nous autre chose qu'une royale indifférence, au pire, ou qu'une affectueuse bienveillance, au mieux).
L'ex en fait (j'ai interrogé quelques largueurs) ressent de la honte, une fois sa colère passée, si colère il y a eu, et c'est cette honte qui l'empêche de revenir. Plus que de la fierté. Il meurt de trouille de prendre un rateau, ou plutôt le boomerang, même si l'histoire reprend, parce que comme tu l'as dit, le vase est brisé et c'est lui qui l'a brisé, même s'il avait de bonnes raisons de le faire, parfois.
C'est comme s'il avait au dessus de la tête une épée de Damoclès : il a commis une monstruosité et le châtiment ne vient pas, au contraire, c'est l'offensé qui s'excuse...
