- 20 févr. 2010, 17:30
#202254
J'aime bien la proposition de Biquette ! Strass, t'en pense quoi ? Et je m'émerveille de voir comment c'est facile d'écrire à un ex … quand c'est pas le nôtre !
En fait, c'est simple : grâce à JRME, chacun répond aux mails de l'ex d'un(e) autre, et hop ! Détaché-bref-aimable-gentil-poli-tout ça …
Pour en revenir à ce que tu disais sur la rancoeur, Biquette, voire la colère, je suis d'accord avec toi en ce sens qu'il est nécessaire d'en avoir. D'ailleurs a-t-on le choix ? Je devrais plutôt dire qu'il est nécessaire d'accepter d'en passer par là, et d'accepter de le vivre et de le reconnaître comme tel. Les quelques passages de colère consciente que j'ai éprouvé (la rage, c'était dans mes rêves
) m'ont été un gros point d'appui, à l'époque, la colère effaçant la souffrance … (au moins, au lieu d'une souffrance permanente et uniforme, les sentiments variaient un peu …
)
Mais à la longue, cela nous maintient dans un état pas-complètement-serein, et je pense qu'il vaut mieux lutter contre (c'est possible). Par souci … d'élégance (je ne sais pas bien dire autrement, même si je vois ce qu'il y a d'un peu artificiel — vaniteux ? — dans l'idée), et parce que qui dit "re-ssentiment", dit, en quelque sorte sentir deux fois. Or, le vivre … déjà c'était moyen l'idée que je me faisais d'une vie agréable
… quant à m'imposer de le revivre sans cesse, très peu pour moi. Pas envie de rester bloquer dans une sorte d'instant perpétuel de cette nature.
Je te rejoins aussi sur le fait que nos ex ont été pour le moins … inconséquents, et qu'ils nous ont fait croire plus longtemps qu'il n'était vrai (et nécessaire) qu'ils nous aimaient encore. Peut-être pour nous garder sous la main le temps qu'ils se décident à rompre … Peut-être aussi sans le faire totalement exprès. Sait-on jamais exactement quand on cesse d'aimer quelqu'un ? Je n'en suis pas certaine. Sinon il nous faudrait créditer nos ex d'une immense lucidité (ce qui ni dans ton histoire ni dans la mienne n'était le cas, bloqués qu'ils sont par leurs manques d'être et leurs passifs non soldés).
Quant à ma sagesse daïlamique … Ah si seulement !
Encore maintenant j'éprouve de l'amertume. Mais je lutte contre chaque fois que j'en suis consciente : ça va tellement vite les pensées qu'on ne peut pas les stopper à la source, mais quand on en prend conscience, au bout d'une minute ou deux, on peut les remplacer par des pensées plus … constructives ? optimistes ? Moi, c'est comme ça que j'essaye de faire. Et à chaque pensée d'amertume que j'éprouve, hop, j'envoie une petite pensée d'affection à mon ex. Et une grosse à moi !
C'est comme de la gym, en fait.
Enfin, maintenant je sais que si le Dalaï Lama est le Dalaï Lama, c'est uniquement parce qu'il manque totalement de testostérone … Encore un mythe qui s'effondre !


En fait, c'est simple : grâce à JRME, chacun répond aux mails de l'ex d'un(e) autre, et hop ! Détaché-bref-aimable-gentil-poli-tout ça …

Pour en revenir à ce que tu disais sur la rancoeur, Biquette, voire la colère, je suis d'accord avec toi en ce sens qu'il est nécessaire d'en avoir. D'ailleurs a-t-on le choix ? Je devrais plutôt dire qu'il est nécessaire d'accepter d'en passer par là, et d'accepter de le vivre et de le reconnaître comme tel. Les quelques passages de colère consciente que j'ai éprouvé (la rage, c'était dans mes rêves


Mais à la longue, cela nous maintient dans un état pas-complètement-serein, et je pense qu'il vaut mieux lutter contre (c'est possible). Par souci … d'élégance (je ne sais pas bien dire autrement, même si je vois ce qu'il y a d'un peu artificiel — vaniteux ? — dans l'idée), et parce que qui dit "re-ssentiment", dit, en quelque sorte sentir deux fois. Or, le vivre … déjà c'était moyen l'idée que je me faisais d'une vie agréable

Je te rejoins aussi sur le fait que nos ex ont été pour le moins … inconséquents, et qu'ils nous ont fait croire plus longtemps qu'il n'était vrai (et nécessaire) qu'ils nous aimaient encore. Peut-être pour nous garder sous la main le temps qu'ils se décident à rompre … Peut-être aussi sans le faire totalement exprès. Sait-on jamais exactement quand on cesse d'aimer quelqu'un ? Je n'en suis pas certaine. Sinon il nous faudrait créditer nos ex d'une immense lucidité (ce qui ni dans ton histoire ni dans la mienne n'était le cas, bloqués qu'ils sont par leurs manques d'être et leurs passifs non soldés).
Quant à ma sagesse daïlamique … Ah si seulement !




Encore maintenant j'éprouve de l'amertume. Mais je lutte contre chaque fois que j'en suis consciente : ça va tellement vite les pensées qu'on ne peut pas les stopper à la source, mais quand on en prend conscience, au bout d'une minute ou deux, on peut les remplacer par des pensées plus … constructives ? optimistes ? Moi, c'est comme ça que j'essaye de faire. Et à chaque pensée d'amertume que j'éprouve, hop, j'envoie une petite pensée d'affection à mon ex. Et une grosse à moi !




Enfin, maintenant je sais que si le Dalaï Lama est le Dalaï Lama, c'est uniquement parce qu'il manque totalement de testostérone … Encore un mythe qui s'effondre !

