Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#1309468
J’ai eu envie de le dire ici pour vous remercier d’avoir été capables de me lire. Parce que c’est une étape que j’attendais avec impatience. Maintenant je sais que je ne resterai pas comme cela, que ça descendra et que potentiellement d’autres problématiques apparaîtront. Mais là je récupère mon corps, je récupère mes billes et j’en suis fière.

Il faut que je rompe seule, d’une relation que je ne souhaitais pas quitter et pour l’instant ça me met en colère. Noire. Rouge. Sang. Je sens que c’est là, à l'intérieur, et grâce à ces émotions justement que je vais trouver le courage de m’en sortir (dans moi, pour moi, casser le lien pour être libre enfin).
#1309470
Edit: Selmasultane, j’espère que je ne t’ai pas parue trop mal élevée. Je n’ai pas lu tes mots sur le moment parce que j’ai eu besoin de « couper », après tant de questions. Tes réponses sont vraiment pertinentes et tu as totalement raison quant au fait que je me garde moi-même sous son coude. Par ailleurs je sais qu’il n’est pas innocent, c’est même un spécialiste de la pratique, plutôt doué pour se rendre extrêmement présent / absent (pas par stratégie cela dit, je ne le crois pas, en tout cas consciemment). Mais notre lien n’aurait jamais dû être, ne serait-ce parce qu’on appuie sur des boutons ingérables l’un pour l’autre. C’est un lien qu’il ne cassera pas parce qu’il n’a pas « envie » de le casser, et que je me dois de découper à la hache de mon côté, pour moi. Et c’est compliqué de se défaire de quelqu’un que l’on aime, parce que oui, je l’aime comme il est, mais je m’aime encore plus.
#1310015
Bonsoir à tous,

J’espere que vous allez bien.
Voilà ça fait plusieurs semaines maintenant qu’il est parti et nous avons eu notre dernier échange il y a 10 jours. Il m’a expliqué qu’il m’avait quitté parce que, selon lui, je suis une « tornade ». Alors je ne sais pas ce que ça veut dire. Et qu’il y avait vraiment cru mais que tout était de ma faute, parce que je suis vraiment trop émotive, que ça lui mettait trop de pression au quotidien. Comme si je lui avais demandé de gérer mes émotions à ma place... Je ne suis pas rentrée dans le débat d’ailleurs, j’ai répondu que probablement que j’avais idéalisé cette relation et qu’on n’aurait sûrement pas dû se mettre ensemble. Fin de l’histoire. Il n’a pas répondu (enfin si, il a hurlé sa colère à ma meilleure amie pendant 2 jours, pourquoi j’en sais rien, et j’ai demandé à ne plus avoir de nouvelles indirectes de lui), je n’ai pas relancé. Bref, j’ai rompu, moi aussi.

Depuis ça avance, j’ai trouvé un « pansement » avec qui tout est léger léger et j’essaye de reprendre le contrôle de ma vie, de mes émotions. Mais c’est dur. Je n’espère plus, parce que j’ai bien compris qu’il avait cristallisé une image négative de moi, mais moi... bin il me manque. Je sais bien que c’est foutu, mais j’ai l’impression d’avoir perdu un proche, mon confident (c’est pas une impression) et mon partner in crimes.

Quand je pense à notre histoire, je souris, puis je me mets à pleurer en pensant que ça n’existera plus jamais. Je ne sais pas trop comment faire pour faire passer ça... C’est dur de réprimer mes larmes, vraiment. Le diaboliser à mon tour ne fonctionne pas et je me sens toujours victime de mes propres émotions, assaillie par la lassitude et l’amertume. C’est un rejet tellement brutal, que même plusieurs semaines après je suis encore sous le choc je crois. Comme un décès en fait... est-ce que quelqu’un a vécu ça ? Comment réussir à avancer avec cette sensation de manque, de perte ?

Bonne soirée à vous tous
Modifié en dernier par Lea90 le 19 déc. 2019, 18:47, modifié 1 fois.
#1310021
Oui bien sûr, et j’en suis un pour lui aussi. Tout est très clair et honnête entre nous. On est clairement plus copains qu’autre chose, ça permet d’avoir des câlins quoi...

On se connaît depuis plusieurs mois, c’est un copain qui sait absolument tout de mon histoire. Et il se trouve qu’on a rompu en même temps, donc bon, c’est pratique et agréable, c’est déjà ça.
#1310023
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 18:43 Est-ce que vous avez trouvé des astuces, des chemins mentaux pour réussir à passer outre ?
Salut Léa!
Un des 1ers chemins c'est de descendre l'autre de son piédestal, déja. Ce qui est différent de le diaboliser, hein. Juste d'essayer d'être objectif.
Si c'était si génial et si parfait que ça, vous seriez ensemble...je crois que c'est important d'arriver à aussi, se souvenir des moins bons moments.
Parce que dans ces périodes de chagrin on a tendance a ne penser qu'a ce qu'on a "perdu", aux bons moments, aux bons cotés.
Essayer d'analyser plus froidement la situation permet de remettre l'église au milieu du village.

En l'occurrence, il rejette la faute sur toi, intégralement (et on sait tous que ce n'est pas la réalité), il est lâche (pour rester polie), et pendant votre relation il t'a "mal-aimée"...
C'est déja un début de des-idéalisation.
#1310024
Coucou Elieza,
Oui clairement il a été très lâche, et le fait de tout me mettre sur le dos m’a fait vraiment comprendre que c’était pas possible. J’ai bien compris qu’il voudrait une copine qu’il puisse tranquillement tromper sans se sentir trop coupable et qu’avec moi c’était impossible. Tu as bien raison et je le sais. Mais c’est dingue, je n’arrive pas à rendre ça suffisant. Comment dire... je ne veux plus être avec lui, d’ailleurs on ne cherche pas le même type de relation (et mon type à moi, j’en suis sure, j’en bougerai pas), mais malgré tout il me manque tout le temps. C’est épuisant... ça doit être pratique de se raisonner à coup de « toute façon c'était une tornade, ça n’aurait jamais pu marcher », je ne comprends pas pourquoi ça marche pas sur moi... :(
#1310027
Peut-être oui... en fait je suis fatiguée de perdre mon temps et mon énergie avec ça. J’ai envie d’aller mieux plus vite c’est terrible. Tu sais que parfois même j’ai des crises de colères totalement improductives contre moi-même parce que je n’arrive à rien ?? On dirait une gosse de 4 ans sérieux... C’est pénible. Je me suis fixé 30 jours sans aucun contact avec lui, sans nouvelles, en me disant que peut-être que ça m’aiderait. J’en ai informé ma meilleure amie et elle joue totalement le jeu. Mais du coup c’est peut-être pour ça que j’ai à nouveau un manque non ? A chaque contact, même indirect, ça repart de zéro ?
#1310028
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:01 A chaque contact, même indirect, ça repart de zéro ?
Et oui!

En plus, tu vas "essayer" d'aller mieux, moins ca fonctionnera (le cerveau est rebelle), tu dois juste "lâcher prise" (je sais que c'est plus facile à dire qu'a faire).

Moi j'avais commencé à aller mieux après 2 mois sans contacts, il était "revenu", j'étais retombée au fond du trou car reparti, et ensuite 5 mois de silence où j'allais mieux, à défaut de bien. Bon, il est revenu et on est repartis pour une historie de 4 ans derrière mais avec le recul je me demande si j'aurais pas préféré me casser une jambe ce jour là :lol: :lol:

Le temps est ton meilleur ami, est tu vas commencer petit a petit a moins y penser, puis te surprendre toi même a ne pas y penser...et le cercle vicieux deviendra un cercle vertueux (parce que tu auras assimilé que le non-contact est ce qu'il te faut et que les contacts qui te faisaient du bien au début-comme un camé avec sa drogue en fait- sont en fait nocifs).
Pour tes crises de colère, est ce que tu fais du sport?
Le pilates m'a beaucoup aidé, pour le coté respiration et centrage sur moi, tout en étant physique malgré tout.
#1310030
Merci Elieza, ça me fait vachement de bien de te lire.
J’ai coupé le contact parce que je sens bien que ça me brise le cœur, et que vraiment j’ai pas de plaisir à l’autosabotage / autoflagellation. Je sens bien qu’il faut être adulte et responsable sur ce coup là et que c’est ma gamine rejetée en moi qui me joue des tours...

Tes échéances, même si elles te sont personnelles, me rassurent un peu j’avoue. Parce que déjà là j’ai l’impression d’avoir perdu 6 semaines de ma vie, ça m’angoisse... (angoisse paralysante en plus, genre j’ai littéralement passé un mois à chialer sur mon canapé...). Là j’en ai marre. Mais de lire qu’il t’a fallu 2 mois, bon... je suis pas encore perdue pour l’humanité donc...

J’ai tout arrêté (de stupeur) quand il est parti. J’ai vraiment l’impression d’avoir été au chevet de moi-même pendant tout ce temps. Malade et soignante. Maintenant justement j’ai une semaine toute seule qui arrive, première semaine des vacances toute seule dans mon appartement j’avoue que j’ai peur. Surtout avec le 24 au milieu... du coup j’ai prévu justement plusieurs séances de sport, de voir aussi une copine lundi et probablement mon pote-pansement qui est aussi coincé là sans les petits.

Je croule sous le boulot en retard mais je GALÈRE à retrouver force et motivation. Mais alors un truc mignon. Je suis prof, j’ai à peu près 500 corrections à faire pour le collège, 60 pour la fac, et ma thèse, mais je suis sous l’eau et ma seule réaction c’est : panique et/ou sensation de m’en foutre. D’où aussi mes crises de colère... je galère à reprendre le contrôle sur mes émotions.

Pour tes aller-venues avec ton ex, je t’avoue qu’une part de moi se prépare un peu aussi à le recevoir façon mur dans quelques semaines / mois. Parce que quelque chose me dit qu’il est foutu de retenter le coup (il est vraiment pas clair...) et que quelque chose me dit que si j’y retourne, je vais me refaire foutrement mal. Je suis peut-être sa seule relation sincère et entière, mais il est clairement incapable de gérer ça, et j’ai pas que ça à faire moi, que de passer un mois sur mon canapé et être aux abonnés absent pour mon petit (il à dû tellement se sentir derrière la fenêtre à m’attendre pendant tout ce temps, et j’etais Tellement au max pour essayer de ne pas lui faire de peine...).

Il a raison sur un point mon ex, j’ai des émotions très fortes. Je vois une psy pour justement apprendre à les réguler parce que ça me pose problème, mais sûrement pas à les annuler. Quelque part... je crois quand même que je préfère être « trop » que « pas assez ».

Pour rebondir enfin sur un dernier point (qui était ton premier en fait...). Oui j’essaye de lâcher prise, des fois je commence même à y arriver. Je me dis que je ne suis pas responsable de cette rupture et que peut-être qu’il faut le prendre positivement : ça me fait ça de moins à gérer... Mais lâcher prise sur les émotions, les sentiments... c’est ça qui t’as pris deux mois ?
#1310031
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48 Merci Elieza, ça me fait vachement de bien de te lire.
J’ai coupé le contact parce que je sens bien que ça me brise le cœur, et que vraiment j’ai pas de plaisir à l’autosabotage / autoflagellation. Je sens bien qu’il faut être adulte et responsable sur ce coup là et que c’est ma gamine rejetée en moi qui me joue des tours...
Oui bon, tu sais qu'il faut, mais tu fais comme tu peux, c'est déja un début!
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48Tes échéances, même si elles te sont personnelles, me rassurent un peu j’avoue. Parce que déjà là j’ai l’impression d’avoir perdu 6 semaines de ma vie, ça m’angoisse... (angoisse paralysante en plus, genre j’ai littéralement passé un mois à chialer sur mon canapé...). Là j’en ai marre. Mais de lire qu’il t’a fallu 2 mois, bon... je suis pas encore perdue pour l’humanité donc...
Non, loin de là.
Par contre je 'étais pas guérie en deux mois, hein, juste qu'à un moment (j'y viendrais plus loin) je me suis "vexée" en fait, et ca m'a aidée a rebondir.
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48J’ai tout arrêté (de stupeur) quand il est parti. J’ai vraiment l’impression d’avoir été au chevet de moi-même pendant tout ce temps. Malade et soignante. Maintenant justement j’ai une semaine toute seule qui arrive, première semaine des vacances toute seule dans mon appartement j’avoue que j’ai peur. Surtout avec le 24 au milieu... du coup j’ai prévu justement plusieurs séances de sport, de voir aussi une copine lundi et probablement mon pote-pansement qui est aussi coincé là sans les petits.
je comprends. Je me suis aussi fait larguer "out of the blue", genre on finissait de manger, je lui ai dit un truc anodin et il m'a sorti "oui je crois que je serais mieux avec une musulmane"...genre coup de pelle.
Et j'ai aussi été malade, physiquement, à devoir faire venir le médecin parce que j'avais peur de me faire mal, tellement j'étais choquée et angoissée.
S'occuper c'est super, c'est exactement ca qu'il faut, se chouchouter...
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48Je croule sous le boulot en retard mais je GALÈRE à retrouver force et motivation. Mais alors un truc mignon. Je suis prof, j’ai à peu près 500 corrections à faire pour le collège, 60 pour la fac, et ma thèse, mais je suis sous l’eau et ma seule réaction c’est : panique et/ou sensation de m’en foutre. D’où aussi mes crises de colère... je galère à reprendre le contrôle sur mes émotions.
Bon la dessus je ne serai pas d'un grand secours, j'ai plutôt tendance à justement m'enfermer dans le boulot pour pas penser- mais j'ai été prof et je compatis. Ceci dit comme m'avait une pote a l'époque: tu as pas besoin d'être célibataire ET au chômage...
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48Pour tes aller-venues avec ton ex, je t’avoue qu’une part de moi se prépare un peu aussi à le recevoir façon mur dans quelques semaines / mois. Parce que quelque chose me dit qu’il est foutu de retenter le coup (il est vraiment pas clair...) et que quelque chose me dit que si j’y retourne, je vais me refaire foutrement mal. Je suis peut-être sa seule relation sincère et entière, mais il est clairement incapable de gérer ça, et j’ai pas que ça à faire moi, que de passer un mois sur mon canapé et être aux abonnés absent pour mon petit (il à dû tellement se sentir derrière la fenêtre à m’attendre pendant tout ce temps, et j’etais Tellement au max pour essayer de ne pas lui faire de peine...).
Ce retour, si retour il y a, tu le géreras bien mieux si tu vas mieux ou bien.
Parce que tu auras assimilé certaines choses (notamment que d'y retourner c'est une connerie).
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48Il a raison sur un point mon ex, j’ai des émotions très fortes. Je vois une psy pour justement apprendre à les réguler parce que ça me pose problème, mais sûrement pas à les annuler. Quelque part... je crois quand même que je préfère être « trop » que « pas assez ».
Oui alors et c'est la dessus que je voulais revenir, quand je parlais de vexation. Moi aussi je suis ultra émotive, trop sensible, trop empathique, trop trop trop...mais a un moment, je me suis rendue compte que mon ex voulait que je sois quelqu'un d'autre (musulmane en l'occurrence),comme le tien d'ex voudrait que tu sois moins çi, moins ça...mais FUCK en fait.
Je suis comme je suis, et je ne vais pas changer qui je suis pour un mec (surtout pour un mec).
C4est de là que je me suis vexée.
Comment osait il me demander d'être différente? Comment osait il me reprocher qui j'étais, en fait?
Parce que c'était précisément qui j'étais qui l'avait fait tomber amoureux de moi...
Et ca m'a aidée, cette vexation (en mode "non mais c'est lui qui a une vie de merde en fait...")
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48Pour rebondir enfin sur un dernier point (qui était ton premier en fait...). Oui j’essaye de lâcher prise, des fois je commence même à y arriver. Je me dis que je ne suis pas responsable de cette rupture et que peut-être qu’il faut le prendre positivement : ça me fait ça de moins à gérer... Mais lâcher prise sur les émotions, les sentiments... c’est ça qui t’as pris deux mois ?
Donc c'est ça que je dis juste au dessus, au bout de deux mois j'allais mieux, mais j'ai replongé, mais s'il n'avait pas refait surface a ce moment là je pense que oui, j'aurais continué sur ma lancée.En fait je crois que c'est quand j'ai accepté d'être en colère contre lui (et donc de l'idéaliser a fond) que j'ai commencé vraiment a aller mieux.
#1310034
D’habitude moi aussi le travail est mon refuge... mais là je sais pas pourquoi, ça veut pas. Grosse lassitude globale je crois. Mais je dois commencer par programmer mon travail et défricher surtout, je suis tellement sous l’eau que je ne sais plus par où commencer.

Pour la vexation je te comprends. Son message était très condescendant et son jugement m’a laissée sur le cul. Qu’il n’ait plus voulu de notre relation, ok, mais tout le foutre sur le dos sous prétexte que je suis « trop », ça m’a exaspérée. « Ne plus être avec toi est un soulagement parce que tu es épuisante » alors qu’on s’appelait une fois par semaine et qu’on se voyait deux fois par mois, j’ai trouvé ça osé. J’ai bien compris que débattre aurait été pisser dans un violon. A ce compte, je ne vais pas commencer à m’excuser d’être qui je suis (son petit frisson qui était devenu trop encombrant, j’avais pas vu le truc arriver).

J’ai statué sur tout ça et j’ai quand même été contente de voir que j’ai été cohérente de bout en bout. Il dit que je suis une tornade (faudra m’expliquer ce que ça veut dire ce truc, n’empêche), mais moi j’ai subis un ouragan. Cela dit maintenant que j’ai levé mon cul du canapé, je vois que la maison est solide, même si dedans y’a du dégât.

Merci Elieza vraiment, ça me fait beaucoup de bien et ça me donne beaucoup d’espoir. Je pleurais toute à l’heure et ça y est, j’ai séché mes larmes. C’est pas juste que ça soit si dur, mais quelque part je me dis que ça sera encore plus solide après... j'espère.
#1310035
Bonsoir Léa,

Je me souviens être intervenue dès le début de ton topic.

Je vais prendre le temps de tout relire (pas ce soir) et lire la suite de tes événements qui ont évolués apparemment , pas fait gaffe à la suite moi ayant encore trop la tête dans le guidon par rapport à mes soucis.

:bisou:
#1310067
Coucou à vous,

Aujourd’hui début des vacances de noël, que je passe seule pour la première semaine. La joie des vacances s’est assez vite transformée en angoisse. J’avais rdv chez ma psy, et j’ai pleuré, pleuré, puis je suis rentrée et j’ai pleuré encore. C’est que ça me fait peur, que j’ai pas envie, et que j’ai l’impression aussi que mes désirs de relations entières et sincères jouent contre moi, à force. Que ma cohérence rationnelle joue contre mes peurs émotionnelles, et que là je suis pas encore convaincue par ce que mon cerveau dicte à mon cœur. Alors bon, je sais que j’ai pris l’habitude de m’attacher à des hommes qui ne sont pas disponibles, et que c’est un schéma que je répète à l’infini, et que pourtant chaque fois ça capote parce que ça se heurte à mon désir d’être aimée vraiment, dans une vraie relation de couple. Que j’ai tendance à me mettre en retrait, à faire passer tout le monde avant moi, et que ça m’a joué plus d’un tour. Tout ça je le travaille pour moi depuis août, mais c’est vrai que j’en vois pas encore le bénéfice.

Alors ce soir je suis allée au sport et je me suis écris un mot. Je le pose là, vous me direz ce que vous en pensez :

Un jour ma grande, t’en auras un de disponible pour toi. Et quand tu le regarderas, tu te diras que ça valait le coup.

Mais pour ça, faut préparer le terrain. Reprendre ton souffle, doucement. Un pied devant l’autre. Dis toi que t’es en rééducation, c’est rageant, c’est long et des fois tu tombes. Mais on court pas encore, en rééducation. On réapprend à marcher. On sautillera à pieds joints quand on aura réussi à mettre trente fois, soixante fois, cent fois un pied devant l’autre. Et dis toi qu’après, tu marcheras avec la démarche que t’as toujours voulu avoir. Et que tu pourras danser cent fois plus souvent. C’est juste quelques semaines, quelques mois tout au plus, mais t’as passé le plus dur. Faut tenir la durée, ne pas abandonner, et quand t’auras fini, crois moi, tu sauras que ça valait le coup.

Dans cette vie là, t’auras le droit de jouer, de rire, de pleurer, de boire, de baiser, tout pareil. Mais en sécurité.
#1310140
Coucou à vous,

Bon voilà je passe sûrement une des semaines les plus hard de ma vie, toute seule chez moi, en pleine semaine de noël. Je rêve d’un refuge d’où regarder la mer, je rêve de me sentir chez moi quelque part...

Là j’ai mal, je rechute presque tous les soirs. Je me dis qu’il m’a sûrement remplacée, et ça me vrille. Ça ne devrait pas je sais, il est libre. Mais c’est dur de casser le lien, c’est dur de vivre sans lui et c’est dur de l’imaginer heureux sans moi. Quelle douleur... Jusqu’ici j’avais toujours eu des ruptures « logiques », des amours qui s’éteignent, ou qui n’avaient pas vraiment commencées. Là je sais que c’est la violence de cette rupture qui me brise. J’ai parlé à une amie aujourd’hui et elle m’a dit que ça lui était arrivé, qu’elle ne s’en était jamais vraiment remise. Quittée par téléphone du jour au lendemain après 3 ans, elle m’a dit qu’elle avait cru voir son immeuble tomber sur elle et que depuis c’était plus pareil, l’amour. Depuis ça fait peur. Ils peuvent partir comme ça, comme si y’avait un mort, ils peuvent nous jeter à la poubelle après des années de complicité, d’entente, de rires, de larmes. Nous on parlait beaucoup, et malgré tous ses doutes j’avais la certitude qu’il ne renoncerait pas à nous. Vraiment, j’en étais persuadée. Pourquoi renoncer ? Y’avait aucune raison. On était amoureux, on était passionnés, on se désirait et on était amis. Se quitter était terriblement triste, se retrouver était une fête. Nos amis étaient les mêmes, nos rêves étaient les mêmes. Pourquoi partir ?

Alors je sais, il m’a rendu service en partant. Parce que c’est impossible de vivre avec quelqu’un qui doute autant de tout. Qui nie tout. Même ma souffrance : je dois en faire un peu trop. La sienne : il n’a qu’un léger coup de mou. Et puis s’il m’a quittée bien sûr c’est que visiblement tout était moins solide que ce que je croyais. Et il pouvait très bien se passer de moi. Je sais. Mais putain, qu’est-ce que j’ai mal... d’être là toute seule, avec ce poids au cœur qui me brise tous les soirs. Le jour ça va, la nuit il faut rentrer. Je me sens très perdue.
#1310142
Après un an et demi d’une relation très forte, où l’on se confiait chaque jour l’un à l’autre, où l’on se soutenait, où, c’est vrai, parfois, on se fâchait, où on dansait, riait, se serrait l’un contre l’autre, je n’ai pas eu droit à des adieux, seulement à des reproches, avant qu’il ne prenne la fuite.
#1310143
Lea90 a écrit : 23 déc. 2019, 20:23 Après un an et demi d’une relation très forte, où l’on se confiait chaque jour l’un à l’autre, où l’on se soutenait, où, c’est vrai, parfois, on se fâchait, où on dansait, riait, se serrait l’un contre l’autre, je n’ai pas eu droit à des adieux, seulement à des reproches, avant qu’il ne prenne la fuite.
Bonsoir Lea ,

Cela met extrêmement pénible de te lire , non pas que j'aime pas tes écrits oh non ! loin de là ! mais parce qu'ils me touchent particulièrement.

c'est comme si j'étais à ta place , c'est ce que l'on appelle de l'empathie ...
#1310145
Lea90 a écrit : 23 déc. 2019, 20:23 Après un an et demi d’une relation très forte, où l’on se confiait chaque jour l’un à l’autre, où l’on se soutenait, où, c’est vrai, parfois, on se fâchait, où on dansait, riait, se serrait l’un contre l’autre, je n’ai pas eu droit à des adieux, seulement à des reproches, avant qu’il ne prenne la fuite.
Ne te torture plus l'esprit Léa stp tu te rends malade parce que tu n'as pas totalement les réponses...t'y comprends rien et ça te ronge....mais ne les cherches plus tes réponses ...cela ne te servira pas plus .
Les faits sont là. Tu dois passer à autre chose et oublier définitivement, plus facile à dire qu'a faire je sais.
Tu es une personne d'une haute qualité , je le sens à travers tes écrits . Et franchement te voir encore focaliser sur lui encore maintenant m'attriste vraiment .

Si tu pouvais te focaliser juste sur toi et rien que sur toi , et non sur votre ancienne relation qui te ronge de l’intérieur encore manifestement.

Essaye de te dire que cette personne n'a jamais exister dans ta vie tout simplement parce qu'elle ne te méritait pas , que c'était comme dans un film ....que tu vaux bien plus que ça.

Je te souhaite sincèrement d'aller mieux Léa et tu le mérites sans aucun doute .

Gros bisous et câlins :bisou:
#1310151
Je sais, moi aussi ça m’est extrêmement pénible de me lire, les soirs sont durs. Surtout cette semaine je pense, après j’aurais un peu moins de temps peut-être. J’ai écris ici et puis je suis allée voir mon pote-pansement (on est voisins), juste pour pleurer dans les bras de quelqu’un (et boire un rhum). Le pauvre, j’ai passé la porte en larmes, et j’ai pleuré tout ce que j’avais sur son t shirt.

J’essaye d’oublier bien sûr, tout le temps. Et je vois que j’ai mal moins de fois par jour. Mais quelle violence...

Merci pour ton câlin numérique I.had.a.dream et ton empathie, ça fait du bien !
#1310335
Il m’a écrit cet aprem... pour dire qu’il est pas loin de moi, et qu’il pense à moi. Bouteille à la mer j’imagine. Message adorable après 6 semaines d’ignorance et de messages horribles à me reprocher d’être qui je suis. J’ai pas répondu. Faut pas répondre hein ?
#1310336
Non faut pas répondre.
pourquoi?
Parce que tu as de l'amour propre et que non, un ex qui t'écrit un "message après 6 semaines d’ignorance et de messages horribles à te reprocher d’être qui tu es", ne mérite absolument pas que tu lui réponde.
Et bloque moi ce numéro!
Courage!
#1310488
Coucou à tous et bonne année !
Voilà mes vacances s'achèvent, je repars de chez ma meilleure pote toute à l’heure...
Demain ça fera 2 mois qu’il m’a quittée et une semaine qu’il m’a écrit et que je n’ai pas répondu. Je sais que c’est tout ce que j’avais à faire mais c’est dur dur.

Ça plombe encore ma poitrine et je pense que son message ne m’a pas aidée, ça me produit un conflit cognitif qui mêle le manque, la colère à ma certitude qu’il ne m’apportera plus jamais rien de bon. Démarrer 2020 seule c’est dur, j’essaye pourtant de me convaincre que celui qui me manque n’existe plus, mais c’est dur. Je ne pleure plus autant, cela dit, mais je rêve de lui quasi toutes les nuits (saloperie d’inconscient...). Je déteste être comme ça... il occupe encore beaucoup de place dans mon esprit, alimentant encore beaucoup de tristesse et de déception, la sensation de m’être tellement trompée. Et comment accepter que les gens puissent faire ça ? Être notre « famille » pendant des mois, puis disparaître ? Et rester là en sous-marin...

J’aimerais que ça passe...
#1310489
Courage Léa, crois moi ça va passer.

Ca passe mais ça prends du temps.

Je crois que notre société actuelle a oubliée que les évènements traumatisants de la vie, ça prends du temps pour s'en remettre.
Mais "faire un deuil" que ce soit suite à un décès, à une séparation, à une maladie, ou à la perte d'un membre ou d'une fonction physique, ça prends du temps. Et ce temps diffère des individus, tout comme certain n’ont besoin que de 5h de sommeil, d’autre ont besoin de 8h. Les seconds ne sont pas plus faibles ou plus flemmards, juste chacun est différents.

J’ai mis longtemps à me remettre de ma séparation avec mon mari, avec qui je suis restée 18 ans, mais également 5 ans pour une histoire de 6 mois qui est arrivée juste après. Un très bon ami à moi pleure toutes les larmes de son corps, suite à une séparation datant d’il y a 3 mois, mais d’une histoire qui a durée 1 seule toute petite semaine.

Tu as le droit de prendre ton temps. Personne ne te demande d'aller mieux immédiatement, car tu as un chemin a parcourir. La seule chose que l’on t’encourage à faire ici, c’est à ne pas faire des choses qui augmente ta souffrance (comme le contacter, lui répondre, entretenir une ambiguité).

Courage à toi, prends soin de toi, pense à toi.
:bisou:
#1310493
Je sais Allys que tu as raison... à vrai dire je pense que c’est aussi parce que tout ça s’accumule avec ma séparation d’avec le père de mon fils (y’a bientôt 3 ans), une autre histoire compliquée entre temps... en fait quand le dernier m’a quittée je me rappelle avoir dit « merde non, encore la tristesse, encore le deuil... encore ! ». Avec lui je me projetais à nouveau, je me sentais « sortie d’affaire », quelle bêtise. Ça a été un tel miracle quand on s’est enfin mis ensemble, enfin mon tour, enfin pour moi. Je suis tombée de haut. Et bon, malgré toute la crasse, les ratés de cette rupture, souvent je me souviens de nos fous rires, nos balades, nos danses dans le salon, les câlins infinis. Il y a quelque chose que je ne comprendrais jamais dans cette rupture. Il est de ceux qui fuient, qui tremblent sur leurs fondations, de ceux qui ne savent pas aimer. Et il est toujours un peu là, nos amis communs me disent de laisser tomber (il les fout au bord, à dire que c’est pas normal de vouloir une relation amoureuse qui engage autant, que ça fait trop peur, on dirait un collégien... « et peut-être qu’elle voudrait bien qu’on se revoit » « et non en fait je m’en fous d’elle, mais qu’est-ce qu’elle fait et avec qui ? », quelque part ça me rassure parce que je vois bien que j’ai pas rêvé mais qu’il est handicapé). Le gâchis, la déception, la mélancolie, c’est dur à avaler tout ça. Et face à moi, pas un homme de 35 ans, mais un ado débile qui comprend pas que ses actes portent à conséquences...

J’essaye de moins parler de lui, j’essaye de voir d’autres personnes et j’essaye vraiment d’avancer. Déjà... je ne pleure plus au fond de mon canape’, on peut dire que c’est un pas ?
#1310728
Salut,

Quelques nouvelles...
Vous vous souvenez du pote commun ? Bin il lui a interdit de me parler. Et comme ils se connaissent depuis plus longtemps, apparemment j’ai perdu. Quand ce pote là était célibataire, j’ai passé des semaines à l’aider à se faire un profil tinder, à délirer avec lui, etc. Ça lui plaisait pas trop, à mon ex, que je discute le soir avec un « pote à lui » (c’est même pas lui qui me l’a présenté ! Mais j’avais voulu calmer le jeu et je répondais moins souvent).

Là on avait repris contact et commencé à se marrer sur le fait qu’on allait inverser les rôles. Apparemment ça n’a pas plu à Monsieur. J’ai trop rien dit, j’ai encaissé. Parallèlement, un message de « bonne rentrée » hier, mais moi je lui souhaite de se casser une jambe.

Hier j’ai rien dit à personne pour le pote commun, j’ai encaissé. Puis j’en ai parlé ce matin à ma meilleure pote (pote aussi du pote commun), elle était furax. En même temps il a bien tenté de la convaincre elle aussi. Là il a changé de stratégie, il m’écrit à moi sans lui dire à elle, il a enfin compris qu’il ne faut plus lui parler de moi (a part une crise en moyenne par semaine à base de « ouin ouin tu trouves toujours plein de temps pour elle et jamais pour moi »). J’sais pas pourquoi il fait ça (m’écrire des gentils messages tout en me pourrissant visiblement auprès des autres), mais... j’veux pas savoir.

J’ai pleuré ce soir. Fatiguée par la reprise, désolée par des histoires de taff et les collègues tout heureux, ici qui ont une nouvelle robe offerte par le mari, là qui annoncent une grossesse de leur épouse, retour de congés mater, etc. J’avais prévu de ranger chez moi et de faire du sport, mais j’ai fondu en larmes en sortant du boulot, et j’ai essayé d’éviter des accidents en rentrant. Couette, série. Je crois que je commence à le détester, et même à le détester plus qu’il ne me manque. En fait : il m’a fait pleurer.

J’écris ça ici pour si jamais je me radoucissais, pour que vous me rappeliez que c’est un fion.
#1310807
Coucou !

Après constat progressif de la fionitude de la bête (qui, ne nous voilons pas la face, n’en fini pas encore de me peser sur la poitrine), j’ai développé deux choses parallèles : un sentiment d’aigreur global, que je contre-balance par... beaucoup de sport. C’est sûrement un peu une stratégie d’évitement mais j’ai remarqué que quand je pratique une activité sportive, j’entre dans mon corps, je le sens, et ça me fait énormément de bien.

Alors bon, je suis passée de pas de sport depuis l’EPS du lycée à un peu de sport depuis un an a BEAUCOUP de sport depuis trois semaines. J’imagine que c’est une phase, mais j’avoue que je n’avais jamais eu ça avant. Faut dire que j’ai trouvé un sport qui me plait (enfin, à plus de 30 ans, il était temps...) et que j’ai aussi découvert que plus je courbature, plus je sens mon corps et plus je trouve ça cool. A chaque fois que je sens que je commence à basculer : paf, je fais du sport. L’inconvénient c’est que des jours comme mardi (peu de cours mais beaucoup d’heures de trou au taff) je ne peux pas en faire autant et du coup je me suis effondrée en fin de journée.

Mais mercredi je ne bossais pas : 1h de sport. Aujourd’hui : 2h30. Je pensais à toi Elieza parce que tu m’as conseillé plusieurs fois de faire du sport... mon salon commence à ressembler à une salle de muscu (au milieu des bouquins :D). Maintenant il n’y a plus qu’à tenir le cap et espérer que le poids sur la poitrine et l’aigreur passent. J’ai perdu 6kg avec la rupture, et je crois que quelque chose en moi se dit « très bien. Maintenant on va faire un truc joli avec ce nouveau corps ».

Il vaut mieux parce que par ailleurs, c’est horrible comme je suis négative... Voire passive. Mes copines me parlent de leur couple, j’entends « blah. Blah blah. Blah. » et je pense « ah tiens je savais pas que j’avais un muscle là ! Bon faut renforcer ça ». Du coup j’ai plus que 3 sujets de discussion : le sport, le taff et la philo.

Ma prof de sport m’a dit « tu sais, il faut muscler le corps pour muscler le cœur et la tête ». Je crois que j’aime bien cette idée... J’espère juste ne pas finir totalement dégoûtée des relations amoureuses...
#1310811
Ah ben une chose est sûre: post rupture, j'ai développé un corps de ouf, et que du coup j'ai gardé, et a 41 ans, je t'assure que je fais envie a pas mal de jeunettes. Donc si tu prends cette bonne habitude, ca t'aidera physiquement, mais aussi et surtout mentalement.
Elle a raison ta prof de sport, je l'aime celle là!!!
#1310830
J’y compte bien Elieza. Le problème c’est que je dois être opérée en février, et j’avoue ça me fout une déprime de malade. Même pas tellement pour le souci de santé (on n’est plus à ça près), mais... parce que ça va m’arrêter dans mon élan :cry:

J’essaye de pas trop y penser, mais comme là je suis en train de la programmer, ça me souuuuule. Je veux pas !
#1311544
Bonjour à vous,
Quelques nouvelles en ce dimanche grisâtre. Je n’ai plus aucun contact depuis désormais trois semaines, et plus de nouvelles indirectes non plus. Pour autant je ne suis bien sûr pas remise, cette histoire m’a ouvert les yeux sur des choses plus profondes que je travaille avec ma psy : mes relations familiales qui ne sont guère mieux équilibrées. Malheureusement ma famille a été, comme à son habitude, à sa hauteur pour cette rupture : je me suis rarement sentie aussi mal soutenue. Voire pire, en fait, ils semblent presque ravis que je sois triste. Fabuleux. J’apprends donc à observer / analyser et surtout... renoncer. Mais c’est une phase très douloureuse, qui me met très mal à l’aise. Tout se mélange : lui, son cynisme, son égoïsme, celui des membres de ma famille, je vois bien pourquoi il me semblait si « familier ». C’est assez tragique, en réalité.

Je continue à bosser sur moi, dans un ressentiment assez fort en fait. Et dans beaucoup de colère, surtout contre moi-même : je suis plutôt intelligente comme nana, je trouve fou d’avoir été si bête et d’avoir laissé tant d’opportunités de me « toucher » quelqu’un de si... y’a même pas de mot en fait. Tout part de son égocentrisme, mais ça en fait quelqu’un de potentiellement malveillant. Ça m’a renfermée, cette histoire. J’ai peur de mon jugement des gens. Je suis coincée entre mon envie d’être en couple, dans l’absolu, et ma peur de me planter à nouveau. J’ai l’impression que tomber amoureuse chez moi, c’est tomber d’une falaise : une fois que j’aime, c’est la porte ouverte à toutes les possibilités de me défoncer la gueule. Mon ex a BIEN appuyé sur mes failles, je sens que je suis vraiment profondément blessée, en colère et honteuse.

Puis cette prise de conscience que je peux me faire avoir si facilement, que j’ai toujours été cette amoureuse silencieuse qui ne demande pas trop, qui a peur de gêner, j’ai tellement peur de recommencer... pour l’instant de toute façon j’ai tout bouclé. Je m’occupe de mon fils, de mon travail et je fais énormément de sport. Je suis dans une phase de prise de contrôle assez costaude. Mais parfois je pleure. De rage, de solitude, de honte. J’espère que je retrouverai un peu de sérénité bientôt...
#1311545
Hello Léa!
Tu sais l adage «  on ne choisit pas sa famille « ...plus je vieillis et plus je trouve que c est exact.
En avoir conscience, c est déjà un bon début.
Tu as vachement avancé depuis ton arrivée sur le forum, j espère que tu t en rends compte :)
Donc bien sûr, tout ça ne va pas d arranger en quelques semaines, mais tu es sur la bonne voie. Prends soin de toi ;)
#1311549
Merci Elieza... oui j’avance j’avance. J’ai repris le dessus sur le taff déjà, c’était pas gagné. Et bon j’ai eu une bonne nouvelle : mon opération ne nécessite qu’une semaine d’arrêt de travail et de sport. J’ai viré ma famille de l’équation et c’est une amie qui viendra m’aider pour l’hôpital et mon fils. Ma psy dit comme que je suis le genre à avoir des effondrements spectaculaires mais des remontées rapides... espérons qu’elle ait raison. J’ai une estime de moi et une fierté qui me sauvent pas mal, en fait.

J’suis juste terriblement heurtée par l’insensibilité des autres, et ma capacité à trouver cela normal. Mais j’y travaille.
#1311550
Lea90 a écrit : 26 janv. 2020, 18:51
J’suis juste terriblement heurtée par l’insensibilité des autres, et ma capacité à trouver cela normal. Mais j’y travaille.
Ca c'est clair que le coté "ma gueule et après moi le déluge" me choque de plus en plus, et étant moi même hypersensible je me rends compte que probablement je devrais être plus dure et moins dans l'empathie...mais bon, jsuis comme ça, je vais pas changer maintenant.
J'essaie juste de pas avoir des attentes trop élevées, ca évite de tomber de trop haut on va dire.

J'espère que ton opération va bien se passer, tu nous donneras des news?
#1311551
Bin moi aussi, je suis hypersensible. Et franchement j’ai l’impression que cerner les gens et voir leurs limites n’a jamais trop été un problème pour moi. Mon ex avait BEAUCOUP de défauts (rédhibitoires d’ailleurs) que je connaissais, mais va savoir pourquoi, au lieu de le gicler, je me suis plutôt dit que j’allais l’accepter comme ça. Connerie. Faut les gicler direct, ces gens-là. Mais être empathique c’est plutôt un signe d’intelligence je pense, faut juste peut-être qu’on apprenne à lâcher l’affaire quand on rencontre des fions. Bon moi, c’est con, mais ma famille est composée de 70% d’égocentriques pas empathiques et, accessoirement, aigris et méchants mais qui refusent de faire un travail sur eux. Bin c’est ça, je pense, qui m’a rendue trop tolérante. Quand t’es habituée à ramasser les miettes, forcément ta définition de l’amour est légèrement biaisée. Ma psy m’aide à analyser tout ça et à ... bin lacher l’affaire. Elle dit qu’il faut pas trop en attendre en effet, mais de cette catégorie là de personnes. Et qu’au contraire il faut être exigeante en ce qui concerne l’amour. (Du coup j’ai l’impression de partir de zéro, personnellement. En fouillant mon passé... je ne vois pas de relation équilibrée, mais seulement des mecs qui ont toujours profité de ma capacité à ramasser les miettes). Mon bon point c’est que mes amis par contre, ce sont de VRAIS amis. Donc je dois pas être si manche que ça.

Pour l’opération bien sûr je vous tiendrai au courant. C’est pas bien méchant, ça soule juste, et ça m’immobilise une semaine. J’aime pas bien être dépendante... Mais ça a été une belle occasion de gicler ma mère (qui commence toutes ses phrases par « t’as pas peur d’avoir trop mal ? » « ma pauvre chérie ça va être horrible », merci la positivité) et de voir que TOUS mes amis se sont proposés spontanément pour m’aider. Celle qui vient habite à 500km, et m’a réservé 5 jours de ses vacances, j’en ai pleuré tellement c’est mignon. Et comme à un moment elle n’était pas entièrement sûre de pouvoir, ma meilleure pote qui n’est pas en vacances et qui habite à 300km commençait à voir comment faire pour décaler son taff du week-end et faire garder les momes... bon elle j’ai dis non, mais quand même bon... je peux pas me plaindre. En plus ils disent tous « bah c’est normal » <3
#1311553
J'ai résolu le problème (peut être de manière radicale mais bon), quand je suis dans une relation avec quelqu'un (amoureuse, amicale, familiale aussi tiens), si je sens un déséquilibre (=je donne trop et je reçois rien ou pas assez), ben je zappe. Mais de manière claire et assumée, je le dis aux gens.
Chez certains ca a provoqué un petit électrochoc et ca a renforcé nos liens, les autre bah...belle vie hein! Je crois que d'être capable de faire le tri et dire ce genre de choses ca participe de son propre respect, du respect de ses limites et aussi ca évite de pester contre des gens parce qu'ils sont jamais dispos, font pas çi ou pas ça, bref, de perdre de l'énergie inutilement, et de se rencentrer sur ce (et ceux)qui importe(nt) vraiment.
Et j'ai peu d'amis, mais par contre je peux les appeler a 3h du mat je sais qu'ils sont là dans la demi heure si besoin.

Et une opération, même bénigne, ben ca fait chier. C'est angoissant, c'est contraignant, et c'est jamais super agréable. Donc c'est chouette que tu sois bien entourée.
#1311558
Bin franchement c’est toi qui as raison... mais faut discerner le truc assez vite (ce que visiblement je loupe un peu). Et surtout... surtout... j’ai vraiment un problème avec les conflits et la sensation de déranger les autres. J’ai vachement de mal à être aussi tranchante que toi du coup... Tu fais comment concrètement ?

Récemment j’ai eu deux expériences surprenantes, d’ailleurs. Ma pote qui vient là, bin c’était déséquilibré entre elle et moi pendant des années et j’avais juste mis d’énormes distances. Elle a passé un an à ramer pour renouer, jusqu’à spontanément me proposer son aide pour mon opération. L’autre, c’est mon directeur de thèse qui a toujours eu un rapport TRÈS chelou avec moi et qui m’a virée sur un coup de tête l’an dernier... j’ai rien dit, j’ai disparu (SR professionnel), bah il est revenu en s’excusant platement 4 mois plus tard et j’ai pu imposer mes conditions. Donc c’est que je dois en être capable, mais dans les deux cas juste j’accepte, comme une sorte de rupture (amicale et pro) et ils sont revenus d’eux-mêmes (alors que j’avais entièrement lâché l’affaire d’ailleurs).

Ta technique me semble plus viable et adulte mais ça ne part pas en fight ? Dire à quelqu’un « je te zappe parce que tu ne fais pas suffisamment attention à moi » c’est cool mais j’ai peur que ça soit moi qui finisse avec un énorme mal au bide...
#1311559
PS : moi aussi pas beaucoup d’amis, mais du genre à qui tu peux demander de t’aider à planquer un corps. D’ailleurs ça devrait être le seul critère d’amitié : « sera-t-il là si j’ai besoin d’un coup de main pour planquer un corps ? » :mrgreen:
#1311561
Ben en fait par exemple, un pote que je connais depuis des années, il est jamais "dispo". Tu l'invites, il peut pas venir parce qu'il "travaille". Pis le lendemain tu te rends compte sur FB qu'en fait il a fait autre chose...ou alors il vient chez toi, mais il ne parle absolument que de lui de A à Z, genre même pas il te demande comment tu vas quoi...
Ben tout simplement, un jour il m'a invitée a son vernissage, et je sais pas pourquoi mais j'ai vu rouge, et je lui ai dit très calmement que non, je ne viendrais pas a son vernissage parce que j'en avais ma claque qu'il soit jamais dispo et que son égo centrisme commençait a me courir sur le systême.
Il a rien répondu, mais je sais par d'autres potes qu'il a super honte de son comportement, mais qu'il ose pas revenir vers moi. Tant pis pour lui.

Sinon dans l'autre sens, une de mes meilleures potes a une sale habitude, c'est a dire qu'elle ose pas dire non, donc elle nie (elle répond pas aux sms, aux appels, et fait comme si de rien n'était après). IL y a quelques années elle devait m'envoyer un sms pour qu'on se rejoigne un soir, et bien sur...elle ne m'a pas contactée (pas grave en soit, mais sur le principe, si...). Je ne lui ai plus répondu pendant 15 jours au moins, et quand elle a fini par insister je lui ai dit qu'envoyer un sms ca prenait 5 sec et que je préférais encore qu'elle me dise qu'elle avait plus envie/autre chose à faire, que me laisser dans le vent. Elle s'est excusée et depuis on est super proches.

J'aime pas trop le conflit non plus, mais je pouvais juste plus me laisser bouffer par la frustration en fait.
Donc crever l'abcès c'est pas mal, et en plus ca me permet de m'affirmer-ce qui est pas mal vu que je suis pas full confiance en moi quoi :)
#1311564
Ah putain, ton pote là... on dirait... ma sœur !!! Bon moi c’est plus délicat de l’envoyer chier, du coup je la ghoste (et j’ai même pas honte).

Oui bon tu me rassures, toi aussi t’attends un peu de voir rouge avant d’agir... je vois qu’on a un peu les mêmes procédés en fait. Je m’affirme pas trop mal en vrai, mais comme toi, je suis pas full confiance en moi, alors des fois je m’en veux, ça tourne dans mon esprit, j’ai l’impression d’avoir exagéré. Mais souvent ce n’est pas le cas... voir j’attends qu’on m’ait BIEN piétinée pour agir (ma sœur, typiquement, qui m’a fait faire 1200 km dans un week-end pour rencontrer sa fille que je n’ai pas eu le droit d’approcher, qui m’a même pas proposé un café avant de direct me demander si j’allais faire un deuxième bébé, maintenant que je me suis faite larguer...). Des gens biens quoi. Cela dit il fallait visiblement en arriver là, parce que pour la première fois de ma vie, je ne suis pas rentrée triste et déprimée, mais totalement furieuse. Et clairement maintenant, quand je me dis qu’à force de l’imposer je perds les gens, je retourne le truc en me disant qu’en fait c’est eux qui me perdent, et que j’ai pas à subir ça... quel exemple pour mon gosse sinon...
#1311752
Bonjour à tous,
Bon ca va mieux, mais je dois cracher mon venin quelque part. Ma meilleure amie m’annonce qu’elle le voit demain soir. Trois mois qu’elle refuse, qu’elle le décale, repousse, mais bon ils sont potes, après tout. Et ça me gonfle. J’ai envie qu’il disparaisse. J’ai envie de plus jamais entendre parler de lui.
J’ai été dure, mais j’ai déjà demandé à ce qu’il ne soit pas là à la fête où on se retrouve tous les ans (chez ma meilleure pote). Elle a dit qu’elle préfère que je sois là et qu’elle tient pas à ce qu’il vienne. Déjà ça de gagné (je sais que ça peut paraître puéril, mais j’ai plus envie de lui céder 1/4 de terrain. Je veux être à cette fête rituelle de l’été, et je ne vois pas pourquoi je me sacrifierais).
Bref. Je suis puérile ce soir, mais je vis mal qu’ils se voient. Je vis mal qu’il existe. Je veux plus en entendre parler. Je sais bien qu’elle était obligée de me le dire, sinon elle aurait menti (on se parle en continu tout le temps, je sais toujours où elle est et ce qu’elle fait). Et j’aurais du mal à ne rien demander dimanche. Mais ça fait mal...

Évidemment je sais bien qu’elle fait ce qu’elle veut. Ils se connaissent depuis 15 ans. J’ai juste dis que ça me fait mal au cœur, que je le vis pas bien, mais j’ai précisé que ce n’est pas contre elle. J’interdis rien bien sûr. Je dis rien de plus que la vérité. Mais putain comme j’aimerais que le vide soit son nouveau prénom..
#1311775
Bon... c’est ce soir. J’ai mal dormi. J’arrête pas d’y penser. La pauvre elle n’y est pour rien, mais on est si proches elle et moi, elle est comme ma sœur, que forcément ça crée des bugs dans le système. Je peux vraiment rien lui reprocher, il est dans sa ville à elle ces temps-ci en déplacement, depuis plusieurs semaines et elle m’a dit hier qu’elle n’avait pas eu envie de le voir. Il insiste, notamment parce qu’il veut... parler de moi. Pas seulement j’imagine, et je crois que son âme de prof à elle a un peu envie de lui donner une leçon.

Elle m’a juste dit, hier « tu sais, je vais le voir ok. Mais s’il m’en parle, je ne lui épargnerai rien. Et puis il partira fâché, c’est pas grave. Il ne manque pas à ma vie. D’ailleurs il a encore voulu proposer une semaine de vacances ensemble cet été avec la bande de potes et j’ai refusé. Il dit que je suis sa meilleure amie mais c’est parce qu’il n’a pas d’amis, et moi il n’est pas mon ami. Il n’a pas de statut dans ma vie, ou alors pas dans le sens positif. J’ai autre chose à faire. Alors voilà : je vais le voir, il partira très probablement fâché, et on ne se reverra pas pendant très longtemps, et je m’en fous. Il avait qu’à être moins connard. »

Ça m’embête que ça me touche encore autant. Ça m’embête que ça m’empêche de dormir. Ce soir par hasard j’avais déjà prévu depuis longtemps de passer la soirée avec mon pote pansement, que j’ai pas vu depuis genre un mois (parce qu’en fait... bin j’ai pas très envie d’intimité en ce moment, tout me semble plus urgent que cela). Mais là ça tombe bien.

C’est terrible parce qu’objectivement il ne m’à pas tant maltraitée, comparé aux autres. Mais pour moi il a été tellement injurieux, tellement irrespectueux... Il a passé des mois à promettre que ça allait être de mieux en mieux, qu’il serait plus stable, que j’étais formidable, tout ça pour me larguer par texto comme un vulgaire plan cul. C’est fou, ces temps-ci je regarde Mad Men, et... je vous jure... c’est Don. C’est EXACTEMENT Don. En moins beau. En moins brillant, aussi. Tous ceux qui le connaissent le disent, en effet il est tout droit sorti des années soixante, et moi je me remets pas de m’être prise à son jeu.

J’ai passé 18 mois à accepter tellement de choses, à supporter ses ascenseurs émotionnels, à l’écouter me dire comme c’est dur de m’être fidèle, à m’entendre traiter de « tornade » parce que tout cela me touchait (oui, des fois, j’osais lui dire que je le trouvais vraiment compliqué et dur avec moi). Quand je pense qu’il s’est même permis d’expliquer à tout le monde que j’étais invivable, trop intense, trop épuisante...

Je sens désormais comme ma vie est plus simple sans lui, comme je peux tout faire sans frein, comme je me sens libre. Mais son ombre, l’ombre de cette relation me met tellement mal à l’aise... j’ai l’impression de m’être soumise, il a touché un truc en moi que je n’aime pas du tout. Ça me donne envie de vomir en fait. Elle a raison mon amie, lui il ne vaut pas grand chose, il a juste tapé pile dans ma faiblesse et m’a blessée durablement. D’habitude je vais mieux, mais son ombre me rappelle que je manque vraiment de clairevoyance et que je suis capable de me tromper à ce point. J’ai désormais tellement peur de me tromper à nouveau que j’enfouis totalement mes sentiments, mes envies d’amour et que j’esquive les hommes. C’est sûrement normal j’en conviens, c’est récent. Et il a tellement révélé un truc désagréable que j’essaye de soigner tout ça, je suis sure que je fais les choses dans le bon sens.

Mais là, son ombre, son existence me rend malade. Ma meilleure amie dit qu’un jour il deviendra une histoire dont on se rappelle vaguement mais sans que ça me perturbe. J’espère. Pour l’instant je voudrais oublier.
#1311795
Je crois que je commence à comprendre pourquoi je suis si mal à l’aise avec cette histoire. Ils se sont vus, pas d’effusions de sang. Son discours est resté le même : il pense souvent à moi, et il trouve que j’ai énormément de qualités mais que je suis vraiment trop émotive, du genre à suréagir, et qu’il pouvait pas gérer ça. Rien que l’écrire me fout de l’urticaire. C’est quoi ce discours. On quitte les gens parce qu’on les aime pas, ou pas assez. Pas parce qu’on les analyse et qu’on détecte un « défaut ». Combien ont supporté d’entendre parler d’autres nanas en continu sans être mal à l’aise ? Combien ont supporté des allés et venus incessants à base de « je sais pas ce que je veux vraiment » pendant des mois / années sans broncher ? Je n’étais pas émotive, j’étais amoureuse. Je ne supporte pas qu’ils parlent de moi, je ne supporte pas son discours.

Moi je n’ai pas reçu d’excuses pour m’être fait gicler sans explications du jour au lendemain et par texto. Ni pour m’avoir en plus expliqué que c’était de MA faute. Et comble de l’insulte, il a décidé de prendre un airbnb pour la fête de cet été.
#1311796
Hello Léa.
C'est normal et sain que tu sois en colère.
Mais tu écris dans ton dernier message l'explication: quand on "détecte des défauts" et que ces "défauts" sont rédhibitoires, c'est qu'on aime pas assez. Pas dans la globalité. Et donc...ben ca justifie de quitter, comme tu le dis.
(Attention je ne dis pas que je considère que ce sont des défauts hein...). Et que tu aies supporté l'insupportable...quoi qu'il en soit, tu pouvais/aurait du partir, parce que la situation t'était a toi, insupportable.
Si il s'est comporté comme cela c'est que quelque part tu lui as permis de le faire.
(Encore une fois, je ne te blâme pas, j'essaie de te donner un autre éclairage).
Courage et bises.
#1311797
Ah mais je sais Elieza. Je considère que c’est moi qui n’ai pas pris soin de moi-même dans cette relation. J’aurais jamais du accepter ça. Ce que je ne supporte pas, c’est qu’ils analysent la situation ensemble en mode « ah bin ça marchait pas parce qu’ELLE est trop émotive ». C’est pas vrai. Ma sensibilité et mon empathie m’ont conduite à le supporter au delà de ce qui était acceptable et c’est moi qui en ai chié. Mais j’aurais mérité des excuses, pour le moins. Il a aussi dit qu’il était incapable de vivre en couple et qu’il en avait pris conscience, que ça ne lui suffit pas comme modalité, qu’il veut être libre et avoir plein de meufs, bin voilà. Ils auraient pu en rester là. Ça n’a pas marché parce qu’on n’a pas envie des mêmes choses et qu’il a mis 18 mois à s’en apercevoir, ok. Mais ça méritait déjà « désolé de t’avoir fait perdre ton temps », et certainement pas d’analyse de mes supposés défauts.
#1311799
Bin c’est difficile de faire autrement. Et bien sûr il a voulu parler de moi, et elle ne veut pas me mentir. J’ai demandé. Précisément parce que c’est PAS réglé cette histoire. Ça irait mieux si j’avais eu des contacts directs avec lui, et qu’il m’avait pas totalement ghostée pour finalement parler de moi avec MA meilleure amie.

Elle dit qu’il m’a écrit plein de messages jamais envoyés, qu’il finira par m’écrire. Je chiale comme une conne, furieuse parce que même ça, je trouve que c’dit indécent. J’aurais mérité mieux que ça. Après 18 mois, une relation tellement proche, j’ai eu qu’un texto de rupture et un message infect. Un autre pour me pêcher à noël, basta. Le problème c’est qu’il va continuer à croiser ma vie, de près ou de loin et que je me rends compte là que puisqu’il ne peut pas disparaître (et que je vais donc me le coltiner en juillet...), je veux une vraie rupture. Propre, respectueuse. Je veux qu’il s’excuse. Elle dit que ça va venir parce qu’il est pas passé à autre chose et que c’est lui qui a insisté pour en parler, qu’il est sur qu’on était pas « compatibles » mais qu’il veut quand même m’écrire souvent pour m’en parler. Au final j’ai rien reçu. Et ces messages là, ça m’intéresse pas. S’il doit encore exister dans mon entourage, il faudra qu’il se sorte les doigts et qu’il s’excuse de m’avoir si peu respectée.

Il avait le droit de me quitter hein, et c’est même sûrement mieux comme ça. Mais je trouve dingue ce discours. Je trouve dingue qu’il soit encore incapable de juste admettre qu’il m’a quittée parce que ça ne lui allait pas, parce qu’il voulait autre chose. C’est putain de pas ma faute.

Ah et on m’informe qu’il a décidé de reprendre contact. Mais qu’il se sent pas encore prêt. Ça va donner, mais peut-être qu’après ça je supporterai au moins un peu qu’il traîne dans mon entourage. Mettre un point final quoi.
#1311802
Je sais que ma réaction est très violente parce que j’ai vraiment la sensation de n’être pas prise au sérieux. Si je m’insurge, c’est que je surréagis, et la manière dont j’ai été quittée me fait penser qu’il a cru pouvoir me traiter comme ça. J’ai l’impression de me tromper entièrement sur la manière donc on me perçoit en fait. Et ça me touche énormément, j’ai l’impression que tout est faussé. Comment me voient mes proches ? Quel regard portent-ils sur moi ? Est-ce que je me trompe sur d’autres gens ?
#1311803
Léa, pourquoi tu n essaies pas de faire abstraction de ces regards (supposés ou réels?)
Je discutais hier avec une pote et on en est arrivées à la conclusion que les relations interpersonnelles c est juste dealer avec la folie et le WTF des gens.
Et ça peut paraître dingue de dire ça mais j en suis presque persuadée.
Donc gérer ses propres failles c est déjà suffisamment difficile, on va pas comme on plus a gérer les autres quoi...
#1311804
Oui non mais tu as raison. Mais ces temps ci je gère beaucoup de défauts dans mes relations avec les autres, je mets énormément de limites, et ça me questionne beaucoup de voir ce type de réaction. Mon ex a été un révélateur de cela en fait. Il a montré que oui, je donne trop et reçois trop peu, que je tolère trop, que c’est à moi de me remettre en question là dessus. Mais je suis blessée à vif par la rupture en fait. Pas qu’il ait rompu, je me répète mais que ça soit bien clair : il ne m’appartient pas. Non, par le fait qu’il ait cru qu’il pouvait aussi me gicler par texto et ne me servir que des reproches. Il faut savoir qu’il ne s’est rien passé, il n’y avait aucune raison de me faire payer quoique ce soit. Bien sûr ça en dit sûrement plus sur lui que sur moi, mais déjà là ça fait trois mois que je tente de gérer mes problèmes à moi (ce truc de vraiment trop peu demander), mais là ça m’a réveillé un truc vraiment désagréable.

En vrai je n’aurais jamais du avoir de relation DU TOUT avec lui, mais ça a la limite c’est mon problème. Ça aura eu le mérite de m’envoyer chez la psy et de travailler sur moi. Par contre à ce stade vraiment je ne supporte pas du tout le jugement de valeur qui est ressorti de tout ça. A ce stade ce que je vois, c’est que j’ai ouvert grand mon cœur à quelqu’un à qui je tenais vraiment très fort et qui s’est permis de me quitter par texto, et a refusé de me parler au téléphone. C’est pas Joe le pâtissier quoi, c’est le mec dont j’étais folle et à qui j’allais présenter mon fils. Ça je digère pas, y’a pas moyen. Trois mois après, il voit ma meilleure amie et lui explique que vraiment mon caractère était ingérable pour lui. Et elle a pas bronché. Elle dit « c’est sur que le fait que tu sois entière et sensible te rend vulnérable ». Ah bin oui, jusqu’à lui en tout cas, je laissais des « bénéfices du doute » aux gens. Mais c’est en train de durablement me passer. A part ça, non, je suis pas d’accord. Et je trouve en plus que c’est hors sujet. Je trouve que c’est la moindre des choses de comprendre que mes réactions (qu’il juge excessives, soit) étaient aussi liées à SON comportement. Et que ok ça marchait pas parce qu’en fait il faudrait pas que je sois avec quelqu’un qui peut être fion à ce point, et lui est clairement pas fait pour la monogamie. M’enfin voilà c’est tout : on n’est pas compatibles. Mais merde, je suis pas « faible » ou « vulnérable » ou que sais-je parce que je suis sensible et empathique. Et j’avoue que ça me donne une énorme sensation d’injustice d’entendre ça.

Là vraiment je pense de plus en plus qu’il faudra que je le confronte, quand ça ira mieux (peut-être avant juillet quand même parce que je veux pas me coup-de-puter ma fête). Pas pour lui faire comprendre un truc, et peut-être que ça sera pisser dans un violon, mais au moins exprimer que je mérite mieux que ça. Je lui demande pas de s’excuser pour ce que j’ai subis pendant 18 mois, parce que c’est moi qui ai trop accepté, pas sa faute. Par contre j’aurais mérité de la délicatesse, des explications, bref de la considération au moment de la rupture.

Alors au moins je sais qu’il est pas « remis » et que ça le perturbe. Tant mieux. Ça indique au moins que potentiellement la discussion pourra avoir lieu (quand j’irai mieux, vraiment, par contre. Parce qu’il est pas question que je sois « émotive »).
#1311805
Pour l’instant de toute façon je suis pas prête, ça serait pas constructif (j’ai envie de le cramer...). Mais au moins je sais qu’il a pas changé de discours ET qu’il a quand même 2/3 trucs pas « processés » dans son esprit puisqu’il a indiqué avoir envie de « reprendre contact petit à petit » (je l’attends avec la hache ?)
#1311806
En plus je comprends même pas pourquoi il veut reprendre contact « petit à petit ». Un contact pour finir la relation ok, mais sinon je vois pas. C’est pas cohérent. En même temps je vais arrêter d’essayer de trouver une cohérence chez ce type...
#1311807
bonjour léa,

Je viens de lire ton post et je suis très touchée par ta situation, je sais que c'est très difficile cette remise en question, mais sache que le problème ne vient pas de toi mais de lui. Je me retrouve un peu en toi, sur le fait de "choisir les mauvaises personnes en amour" , moi aussi les hommes sont attirés par mon indépendance, mon caractère, mon autonomie.
Je crois que tout simplement nous ne somme pas attiré par le "type " d'homme ". C'est difficile a accepter, mais encore plus difficile de changer ;)

Ce que je suis sur, c'est que les ex reviennent toujours, mais quand cela arrive, la page est tournée, et à ce moment on regarde notre histoire en se disant "mais pourquoi je me suis entichée de ce mec ??? "

Actuellement je suis dans la même situation que toi, dans l'attente, le regret, la remise en question ....Mais aussi les réveils nocturnes.....Les raisons de ma ruptures ne sont pas claires mais hélas ce sont les seules qu'il m'a donné ! Alors faut faire avec !

Connaissant déjà cette situation, j'attend que mon cerveau passe à autre chose, mais ça prend du temps.....

Bon courage à toi et n'hésites pas si tu veux échanger!
#1311808
Merci Lilou, tu as bien raison, ça passera. Disons que chez moi ça a réveillé un tsunami de questionnements et que j’ai pris conscience de mes schémas. Je ne parle plus de lui chez la psy depuis longtemps, mais là j’avoue que ça m’a remis une claque. C’est pas encore entièrement indépendant de lui, mais je pense aussi parce qu’il est récalcitrant à la disparition pure et simple de ma vie (et là je lutte contre moi-même pour ne pas analyser pourquoi, dans la mesure où : de toute façon j’en veux plus !).
C’est la rupture la plus « malaisante » de ma vie, comme disent les jeunes. Et c’est bizarre ce conflit entre l’intérêt que je porte encore à ce qu’il dit et ma certitude que j’en veux plus. Pour ça que je pense que c’est juste parce qu’on n’a pas fini de régler le problème. En tout cas : pour moi.

Oui oui ils reviennent toujours je le sais, je l’observe à chaque fois, mais j’ai pas envie qu’il revienne. J’ai envie de m’en débarrasser.
#1311813
Non mais lui, moi j’en veux plus. Je continue vraiment à penser que j’ai eu une grosse déficience pour me foutre dans cette relation. On n’a pas les memes attentes, de toute façon. C’est mort. Moi je veux une relation amoureuse tranquille avec un garçon gentil qui passe pas son temps à combler les « défauts » des unes avec les « qualités » des autres. J’en veux plus, d’un type capable d’expliquer que moi je cochais toutes les cases sauf que j’étais trop sensible. Non mais fuck en fait. Là c’est vraiment trop rédhibitoire.

Puis alors ma pote qui me dit « il veut reprendre contact mais il m’a dit que c’était juste pour apaiser les choses, pour que se croiser soit moins difficile ». Non mais... MAIS BIEN SÛR. Sinon on peut aussi NE PAS se croiser, mais bon visiblement ça, c’est pas possible pour lui... C’est encore du flan ça.
#1311817
Hello Lea, et les autres bien sûr !

Ca fait un petit moment que je te lis, ton histoire faisant étrangement écho à la mienne. Bienvenue au club des largué(e)s par texto :mrgreen: (je ris jaune).

Je me permets de te donner mon avis. Tu sais j'ai longtemps attendu des excuses, comme toi (que je n'ai jamais eues, tu t'en doutes). J'étais en boucle (quand je vois ce que tu écris, j'aurais pu l'écrire mot pour mot).

Tu n'arrêtes pas de répéter que tu ne veux plus de lui, que tu ne veux "que" des excuses. Mais tu ne crois pas que si réellement tu te foutais de lui, ses excuses, tu t'en foutrais tout autant ?

Imaginons qu'il te demande pardon, et après ? Tu penses sincèrement qu'avec ça tu iras mieux ? Que ce sera le déclic ? Si tu en es certaine alors fais en sorte de le confronter.

Et puis ta meilleure amie qui passe la soirée à parler de toi avec lui, non mais franchement : WTF ? J'aurais pété un câble à ta place.

Ton ex est juste lâche. Il ne pense qu'à sa gueule. On n'assume pas ce qu'on fait alors on fuit. On refuse de répondre à l'autre alors qu'il/elle en a besoin. On méprise l'autre, parce-que c'est rien d'autre que du mépris on est bien d'accord. C'est un comportement à gerber je te l'accorde, mais malheureusement de plus en plus courant. Et très souvent ce sont les personnes empathiques comme toi et moi, qui aiment à 2 000 %, qui en font les frais.

Pour finir, je ne sais pas si les ex reviennent toujours, en tout cas tu sais quoi ? Je préfère être à notre place qu'à la leur, même si on s'imagine qu'ils ont la belle vie alors que de notre côté on morfle. Au moins je peux me regarder dans un miroir chaque matin, et je sais que j'ai la conscience tranquille. La leur, de conscience, on en reparlera peut-être un jour ... ou pas !

Courage, tu as l'air d'avoir la tête bien sur les épaules, tu t'en sortiras. Il paraît qu'on s'en sort toujours de toute façon ;)
#1311818
Merci Clover,
Je suis d’accord avec toi. J’ai passé la journée à y penser j’avoue, et je crois que ce qui me fait le plus vriller, c’est qu’il passe sa soirée à en parler avec ma meilleure amie, alors qu’il m’a ghostée depuis 3 mois. Mais ça fait écho à beaucoup de moments de notre relation, il a TOUJOURS fait ça. Elle clairement elle a le cul entre deux chaises, et elle a largement tenté d’éviter le sujet, mais j’ai même réussi à lui en vouloir à elle (qu’elle le voit... je sais je suis un monstre). Évidemment qu’ils allaient en parler, c’était COURU. Mais ça me fout vraiment la mort. Après elle a en fait pas passé la soirée là dessus et ils ont parlé d’autre chose, et m’enfin même, ça m’emmerde. Ça me dépossède de MON histoire je crois.

T’as raison aussi sur le fait que les excuses, on s’en fout. Je pense que c’est la pure réaction à chaud de la fille qui supporte pas qu’on parle d’elle sans elle. Donc oui j’ai pété un cable... puis ce truc de « j’ai écris plein de messages que j’ai pas osé envoyer », bah oui comme d’hab, t’as perdu tes couilles dans la bagarre. Plus facile de passer par ma pote quoi. M’enfin là on va dire que c’était une vague, normalement c’est bon ils l’ont eu cette conversation. On doit pouvoir tous passer à autre chose non ?
#1311820
Merci n’empêche, vous m’avez grave aidée à comprendre pourquoi ça me faisait totalement dégoupiller. J’ai eu la gerbe toute la journée, mais c’est bon ça va mieux. J’ai dis à ma meilleure pote que maintenant qu’ils ont eu cette conversation c’est bon, ils peuvent arrêter d’en parler. Elle m’a répondu « j’espère oui. ». L’histoire est terminée, j’espère que j’aurais pas de nouvelle secousse sismique à déplorer. Pour le reste... ça sera en Juillet, de l’eau, des corps et des lunes seront passés sous les ponts.

Merci beaucoup beaucoup.
#1311828
J’ai pas dormi de la nuit et bosser c’est dur aujourd’hui, du coup. J’en ai reparlé avec ma meilleure pote, elle se sent super mal que ça me touche autant. C’est clair que le plus dur là c’est de voir ce que j’ai perdu, notre belle complicité à trois, on était un trio vraiment chouette. Les moments sans moi, je trouve ça dur, ça m’a réveillé des trucs. Alors elle m’a dit qu’ils se reverraient pas avant cet été de toute façon, et on a convenu de ne plus l’évoquer. J’suis repartie pour 2/3 jours de xanax, m’enfin ça allait pas si mal avant, ça ira pas si mal après !
#1311879
Lea90 a écrit : 02 févr. 2020, 21:18 ... puis ce truc de « j’ai écris plein de messages que j’ai pas osé envoyer », bah oui comme d’hab, t’as perdu tes couilles dans la bagarre.
Ca résume tout :mrgreen:

"J'ai pas osé gnagna ..." Non mais au secours quoi ! Ah ben ouais c'est clair que c'est trop duuuur d'envoyer un sms. C'est sûr que c'est au moins aussi dur que de se faire tej' par ... texto justement ! #quelcourage

Sans déconner quoi. Je me demande bien comment ce genre de personne se serait comportée avant ces (conneries de) réseaux sociaux.

Allez, on garde la tête haute Lea. Ton ex est un gros con. Et j'ai malheureusement la vague impression que ce sera pas le dernier ...

Ah et au fait. : la gerbe, petit à petit, ça passe aussi ;)

(et au passage, non, tu n'as pas l'air d'être un monstre)
#1312251
Merci Clover,
Je ne vois ton message que cette nuit, j’ai « coupé » tout ce temps. Le temps de me recentrer... en fait quand je lis « ça ne sera pas le dernier », ça fait écho à beaucoup de mes appréhensions. J’ai revu ma psy entre-temps (on a beaucoup espacé les séances) et elle dit que gros con il est sûrement, mais qu’en effet surtout il est passé par elle (ma meilleure pote), il continuera, les choses au fond ne changent pas tellement. Avec elle (BFF, comme disent mes élèves) on a statué : on n’en parle plus. DU TOUT. Et moi j’ai complètement tout barricadé autour de ma reconstruction, mes réussites, bref le truc que je déteste globalement mais que je vis comme une transition : grosse période d’égoïsme réparateur. Disons que la baraque a beau être en place, la rupture a révélé 2/3 fissures que je consolide, laisse sécher tranquillou dans mon coin. J’aime pas bien l’ambiance individualiste et donc toute la philosophie qui va avec, mais force est de constater qu’on peut mieux affronter le monde quand on est bien costaude dedans... Y’a au moins quelques trucs qui devraient être inébranlables et qui menacent de s’effondrer, au niveau des fondations...

Du coup peut-être ça sera pas le dernier, encore que ça me fait mal d’y penser. Mais... si je me demerde pas trop mal, ça pourra peut-être être le dernier à avoir fait du dégât (dans ces proportions ?). On espère hein. M’enfin du coup le principe même de relation amoureuse me débecte, ces temps-ci. Parait qu’ c’est transitoire, ça aussi. Là j’ai pas le temps, pas l’espace, pas l’envie. (En chantier de réparation...)

Et pour finir, mon ex n’est pas franchement réseaux sociaux. A une autre époque il aurait sûrement fait le coup des clopes ou de la baguette de pain... J’en sais rien. Il a fuit. Il m’a fuit. J’admets pas ultra bien d’avoir été fuit. Ça en dit bien sûr probablement plus sur lui que sur moi, mais c’est culpabilisant, douloureux. Ça reste vraiment à vif, du coup je préfère bosser, faire du sport, et aussi bosser et faire du sport. Et puis bosser aussi. Et faire du sport.

@Elieza : opération normalement jeudi prochain, si pas de souci avec mes analyses. J’donnerai des news. La bises à tous.
#1312276
Bonjour Léa,


Je viens de lire les 9 pages de ton récit, tes moments d'errance et d'espoir....de souffrance et ......je suis extrêmement troublée par les points de ressemblance avec mon propre amant et homme aimé.
Lui aussi m'a quittée par sms il y a 2 semaines et demi, était marié et profondément instable. Il cumulait les maîtresses et mentait beaucoup au début. Il était en fait très probablement atteint de donjuanisme.

Je pense que tu es passée à la phase " je l'ai compris, compris ses agissements et ne souhaite plus parler de lui" mais en parler avec toi serait éclairant je pense.
Qu'en penses tu?

Belle soirée et bon courage pour ton opération !
#1312280
Bonsoir Séa et merci pour ton gentil message.

Je pense que tout est là. J’ai profité de cet espace pour m’exprimer, dérailler, me ressaisir avec l’aide de quelques membres du forum, je n’ai plus grand chose de plus à en dire, en tout cas maintenant.

Bon courage à toi !
#1312314
Bonsoir Léa ,

Voilà un moment que je n'intervenais plus vraiment sur le forum . Mais j'ai suivi ton topic , et je vois que cela te mine encore fortement l'esprit , en même je te comprends ...ce manque de tact lors de cette rupture et cette lâcheté ...

Le chemin va être encore long très long à te poser multitudes de question ! car finalement la rupture est encore fraîche pas plus de 4 mois si j'ai bien tout suivi.

L'on croit que ça va aller qu'on va reprendre le dessus et paf ! ça revient c'est une roue qui tourne sans cesse , les montagnes russes ! Mais je trouve que tu te remets trop en question , parfois ça en devient un vrai casse tête comme un rubik's cube, tu farfouilles trop je pense et tu vas t'y perdre de plus en plus , pense à ta santé dans l'instant présent c'est la chose la précieuse dans la vie .
Il faut que tu remontes les paliers de ton estime.
Tu es quelqu'un de bien j'en ai aucun doute , ça se sent à travers tout tes écrits...
En espèrent que ton opération se passera bien bon courage.
Bisous :bisou:
#1312317
Merci I had a dream ! Mais je vais vraiment mieux et je ne farfouille plus tellement ! J’ai eu une petite réplique y’a deux semaines mais là ça va plutôt bien merci ! Je dis pas que c’est soigné à mort m’enfin j’ai fait suffisamment le tour du sujet pour savoir qu’à part attendre que ça passe et m’occuper de moi, y’a plus rien à faire !

Et toi tu vas mieux ?
#1312351
Lea90 a écrit : 15 févr. 2020, 01:30 Merci I had a dream ! Mais je vais vraiment mieux et je ne farfouille plus tellement ! J’ai eu une petite réplique y’a deux semaines mais là ça va plutôt bien merci ! Je dis pas que c’est soigné à mort m’enfin j’ai fait suffisamment le tour du sujet pour savoir qu’à part attendre que ça passe et m’occuper de moi, y’a plus rien à faire !

Et toi tu vas mieux ?
Bonsoir Léa ,

Et bien ma foi ça va pas trop mal , hormis des gros problèmes de santés qui me pourrissent la vie depuis un certain temps.
Moralement c'est un peu plus compliqué ...mon ex m'a remis la pression tout dernièrement après presque un ans de séparation ... je redoute toujours ces comportements soudains et agressifs et surtout quand il est sous alcool , si tu as l'occasion d'aller lire mon topic tu comprendras pourquoi.

J'ai eu mon premier rendez-vous avec une psy au centre du cmp de ma ville . Ça va beaucoup m'aider à faire un travail sur moi et le pourquoi je me suis laissée autant maltraiter par mon ex. Tout cela remonte à mon enfance ... ayant eu des maltraitances de mes deux parents . D'ailleurs une de mes grandes sœurs que je revois bcps m'a dit qu'elle était sous traitement pour dépression, ainsi que mon autre sœur mais ça je l'ai appris que dernièrement.

Sinon entre temps j'ai arrêté ma relation sexfriend que j'avais depuis août , elle ne m'apporte plus rien , je me sens très bien seule pour le moment . Et les nombreux contacts que j'ai repris depuis ma séparation avec mes amis m'aident bcps et me font un bien fou . Dont ma meilleur amie que j'ai perdu pendant 3 ans à cause de mon ex qui m'avait coupé de toute mes relations .

Voilà ;)
#1312550
Salut tous !
Petit message post opératoire, comme promis : tout s’est très bien passé et je suis plutôt en forme !
Par ailleurs... j’avais prévu de revoir un ancien collègue mardi après-midi et on s’est quittés mercredi midi... oups ! Bon c’est tôt, c’était vraiment très chouette mais ça m’a un peu chamboulée (je lui disais 2h avant que vraiment je ne comprenais plus le concept de rapports entre hommes et femmes, et paf j’ai ripé). Mais bon c’est un gentil je crois, je crois, j’ai du mal à me faire confiance. Du coup... bon je me soigne, je temporise, on verra si ça donne un truc ou pas, après tout. Mais c’était inattendu !
À bientôt !
#1312560
Lea90 a écrit : 16 févr. 2020, 11:07 Coucou je vois que t’es en transition toi aussi... cool pour la psy et j’espère que tes problèmes de santé vont se calmer...
allez hauts les coeurs !
Bonsoir Léa ,

Arf oui enfin je me maintiens au possible on va dire ...Pour mes problèmes de santé , non ils ne vont pas ce calmer , je cumule 4 maladies chroniques évolutives .
Et en vieillissant elle ne vont pas s'arranger :( maladies héréditaires ouais , sauf pour mon " emphysème pulmonaire " j'avoue c'est dû à la cigarette même si il y a une fragilité pulmonaire du côté de ma maman qui est décédée d'une maladie des poumons en 2015.
Puis la perte de mon père décédé en 2018 , et je n'ai d'ailleurs eu aucun soutiens de mon ex ...l’égoïsme même !

J'avais fait une demande à la MDPH pour être reconnue il y a un an , la CDAPH m'attribue une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé , c'est déjà ça! déjà qu'il est difficile de trouver du boulot à 49 ans mais au moins pôle emploi ne m'obligera plus à faire n'importe quel boulot ! dans le sens ou je recherche un boulot adapté à ma santé. Mais depuis une de mes maladies à évoluer très vite donc à voir...

Pas de suite de mon ex , après que j'ai "déposé son lecteur dvd à la brigadier" normalement elle a dû lui signalé au passage de me laisser tranquille et de ne plus rentrer en contact avec moi , plus rien ne nous relis désormais .
#1312563
Lea90 a écrit : 21 févr. 2020, 00:30 Salut tous !
Petit message post opératoire, comme promis : tout s’est très bien passé et je suis plutôt en forme !
Par ailleurs... j’avais prévu de revoir un ancien collègue mardi après-midi et on s’est quittés mercredi midi... oups ! Bon c’est tôt, c’était vraiment très chouette mais ça m’a un peu chamboulée (je lui disais 2h avant que vraiment je ne comprenais plus le concept de rapports entre hommes et femmes, et paf j’ai ripé). Mais bon c’est un gentil je crois, je crois, j’ai du mal à me faire confiance. Du coup... bon je me soigne, je temporise, on verra si ça donne un truc ou pas, après tout. Mais c’était inattendu !
À bientôt !
"Petit message post opératoire, comme promis : tout s’est très bien passé et je suis plutôt en forme ! " en voilà une bonne nouvelle !

" bon je me soigne, je temporise, on verra si ça donne un truc ou pas, après tout. Mais c’était inattendu ! " ne te prive pas ! si tu ressens une envie fonce ! nos ex ne doivent pas nous empêcher d'avancer ...

Alors fonce ! quitte à te planter tu t'en fiches tu avances c'est le principal ! :)
#1312569
Bon courage pour tout, alors.

Et oui, déjà, même si ça m’a semblé tôt et bizarre, j’y suis allée quand même. Je me suis dis que j’en avais envie, que c’était pas plus compliqué que ça, mais j’avoue que je n’ai pas réussi à dormir avec lui (c’était TROP bizarre !). Bref j’ai pas dormi, quoi. Il m’écrit un sms par jour depuis, gentil, mais celui d’aujourd’hui se termine par... BISES ! Non mais sérieux. Ça vaut le coup de coucher avec un mec pour recevoir un « bises » par sms... Bref passons, je suis fatiguée par l’opération et pas entièrement dans le mood non plus de toute façon, on verra !
#1312616
Bonsoir Léa ,

"mais celui d’aujourd’hui se termine par... BISES "

Oh la la ! Léa , tu ne dois rien interpréter aussi vite , si tu commences déjà à te poser des questions , il a fait si et ça ...

Laisse couler ...le fait de dire "bises" ne veut rien dire tout comme faire un "bisou" c'est tellement facile aussi de le dire ...
#1312624
Oui non mais j’avoue je suis méfiante... Mais en vrai il me la fait en mode drague de 4ème et... bon j’avoue, j’aime bien :)
J’ai jamais eu de drague mimi avec un gentil garçon, c’est cool en fait !!!

Et bon je le connais depuis plus d’un an, et j’ai pas menti (il est plus jeune que moi... en colloc... mais bon il sait que je sors d’une relation, il sait aussi que je suis mère célibataire, trop fou que ça ne le freine pas tant !). Pas dis que ça donne grand chose, d’autant qu’au fond je lui souhaite vraiment une petite jeune mimi romantique je crois, mais là c’est vraiment agréable.

L’opération ça a un peu été comme une échéance, depuis j’ai l’impression que ma rupture est plus lointaine, presque une histoire qu’on raconte. C’est moins douloureux. Et mon p’tit jeune me fait vachement de bien (je parle comme une vieille... mais il est encore dans la vingtaine et le décalage de vécu est sensible, m’enfin qu’importe, finalement. Il est mignon, gentil, doux, ça fait du bien !!!).
#1312862
Salut vous,
Bon je sais que je commence très franchement à être HS de mon propre post, mais j’ai besoin d’un coup de pied au cul.

Mon jeune collègue a proposé de venir passer un moment chez moi dimanche. Et j’ai pas refusé. Mais je panique. Chez moi ! Déjà que j’ai (pas) dormi avec lui y’a 10 jours, je trouvais que c’était déjà vachement intime comme truc (oui alors coming out : coucher ça va, dormir je panique...). Là il vient dans mon appartement quoi. Dans ma bulle. Je suis embêtée à bien des égards :

1) j’en ai envie. Et je trouve que c’est très bizarre de ma part, mais bon, objectivement j’ai adoré nos retrouvailles... et j’aime beaucoup passer du temps avec lui.

2) j’avais VRAIMENT pas prévu d’avoir une relation de ce type avec un garçon, genre fin février. Ça va vraiment beaucoup mieux depuis quelques semaines (depuis ma grosse rechute que vous avez d’ailleurs épongée), mais du coup j’ai peur. J’ai peur de m’attacher à lui, alors qu’objectivement, encore une fois, ce garçon est génial mais il n’est pas spontané, il est grave geek (et ça, ça me rappelle vraiment trop le père de mon fils), et bon on a quand même des vies vachement différentes. J’ai peur de m’attacher quand même, parce que je suis un peu con à ce niveau, et que ça ne remarche pas.

3) je peux pas m’empêcher de me dire que c’est totalement con de ma part de me refuser un truc potentiellement cool parce que j’ai peur.

En fait j’ai plus du tout confiance en mon jugement. Je n’arrive pas à savoir si je fais les choses bien, si je fais les bons choix (pour la moi de dans quelques mois !). J’ai proposé qu’on se voit (parce que j’ai envie) et j’ai accepté qu’il vienne (parce que j’ai fait un truc genre « allez yolooo » dans ma tête). Mais ça m’affecte. L’an dernier, je m’étais vraiment beaucoup rapprochée de lui entre mon ex et mon ex (quand je l’ai quitté, avant qu’il ne revienne en suppliant). Je le trouvais reposant, dans la mesure où c’est un garçon intelligent, gentil, et, comble de toute ma problématique le concernant : possédant un piercing sur la langue (j’y peux rien, ça m’a bouleversée). Ça n’avait rien donné, parce qu’on n’était pas en phase (temporelle, tous les deux entre des ruptures fraîches), et il m’avait beaucoup déçue en m’envoyant un texto très pénible à recevoir (à base de « je suis pas contre un plan cul par contre », exactement ce que je ne voulais plus être pour personne). Je lui ai dis, qu’il m’avait déçue. Il s’en est longuement expliqué et excusé. Il m’a dit qu’en fait je lui plaisais tant qu’il n’avait trouvé que ça, à ce moment précis, parce qu’il ne savait pas quoi faire de nous, puis force est de constater que ça ne lui convenait pas non plus dans l’idée, puisqu’après nous nous sommes évités au bahut pendant un mois. Il a eu d’autres expériences ensuite, m’a dit qu’il s’était bouffé les mains tout l’été de m’avoir rejetée aussi connement, puis bon... nous voilà, en février 2020, après avoir tout dit, remis à plat, couché ensemble, ça, c’est fait.

Je crois qu’on est arrivés à la conclusion qu’il fallait y aller avec la légèreté du « on verra bien », mais je ne me rappelle plus très exactement. Mais c’est un peu la blague, parce qu’il est le genre à se prendre BEAUCOUP la tête, et moi... bon vous me connaissez, je suis pas connue pour ma capacité à m’en foutre.

Toujours est-il que j’ai peur. Impossible de résister à ses grands yeux bleus (en ai-je envie ? Alors que j’ai toujours préféré les grands gaillards aux yeux noirs, me voilà perturbée par un genre d’elfe tout droit sorti du Seigneur des anneaux ! ) mais je crois qu’après mon ex là, je trouve que tomber amoureuse c’est un peu se jeter depuis le haut d’un immeuble de 15 étages, et je sais que je n’arrive pas à vivre dans la juste mesure. Mais ça, j’y peux rien, je suis comme ça ! Le tout serait de ne pas me tromper trop souvent de cible quoi... (#mystyle)

Voilà qu’après 3 énormes échecs amoureux en trois ans, une énorme chute en Novembre, moi qui me suis toujours jetée dans la vie sans réfléchir, je flippe comme avant un saut à l’élastique simplement parce qu’il vient chez moi dimanche ! Secouez moi !
#1312863
Allez Léa, laisse toi porter!
Mon homme actuel est à l opposé de TOUS les mecs avec qui j ai été avant (et spoiler alert, avec qui ça n a pas marché), que ce soit physiquement ou mentalement.
Alors respire, impose ton rythme (si tu ne veux pas dormir avec lui, ben tu dors pas avec lui c est aussi simple que ça) et détends toi! Ça va le faire !
#1312865
Je savais que je pouvais compter sur toi Elieza !
Je suis en arrêt jusqu’à demain, c’est mon plus gros drame. Je n’arrive pas tellement à bosser et surtout... surtout... j’ai PAS LE DROIT de faire du sport jusqu’à ce week-end. Sans deconner, je sais pas comment je faisais avant. Lui il est littéralement submergé par la reprise, apparemment, et moi je tourne en rond en me disant « oh putain mais qu’est ce que tu fous ?! ». :roll:

T’as raison je vais esquiver les nuits pour l’instant. Déjà qu’il vient chez moi...
#1312883
Ce week-end... mais je sens que ça va être trop tôt pour MON sport (de grosse bourrine). Je vais devoir commencer par du calme, et bon c’était d’ailleurs la blague, qu’il venait m’aider à reprendre une activité sportive en douceur... mouarf. Que je suis (pas) drôle. Sérieusement quand je suis seule avec mes clopes et mon cerveau, je m’épuise. Mes potes disent que j’ai interdiction de faire des noeuds avec mon cerveau, du coup je suis venue ici pour me faire taper virtuellement...
#1312891
Non mais tape publiquement etpourtant ! T’assumes pas ton côté SM ? :x

En vrai je m’étais jamais posé cette question à ce point : mais pourquoi est-ce qu’on est encore tenté par le vertige provoqué par le vide devant soi, quand on s’est déjà ramassé la gueule autant de fois ? Je pense que je ne me le demande jamais trop parce que je n’enchaîne pas vraiment, ou parce que je suis inconsciente, mais là je relève à peine le nez et paf j’ai un elfe à piercing sur la langue qui vient chez moi dimanche. Sérieusement ? What the fuckin hell with me ??
#1312894
d'abord en MP ensuite en public ! :F

Tu parles de vide, et là on touche un truc super important ! j'm'en vas espiquer...

Parce que justement suite à tout ce bordel il y a un vide devant toi, et inconsciemment, ben faut le remplir, parce que ça fait peur le vide. Alors ben un elfe à pircingue sur la langue (comme disait le Prince Albert) vient tout naturellement combler le vide... Y'a rien de sorcier... Alors ben tu te poses la question mais WTF ?
Ce vide, pour qu'il ne te fasse plus peur, il faut le transformer doucement en espace, et cet espace, c'est l'espace qu'il te manque à toi pour être en paix. Alors l'autre vient combler un manque inconscient, mais comme il n'est pas toi, il prend une place qu'il ne devrait pas prendre, et ta personne dépend de l'autre, et si elle se barre, le vide se recréée... Et faut le remplir à nouveau vite vite vite....

Bon, j'ai peut-être pas été très clair, mais tu vois ce que je veux dire ?
#1312898
Je vois bien le bousin ouais, mais du coup on fait quoi ? Parce que j’imagine pas bien comment on pourrait complètement dissocier l’amour des « vides que l’on rempli », en fait. (Et pour une fois je dis ça sans arrière-pensée cochonne...). Et est-ce qu’il faut d’ailleurs absolument s’en protéger ? C’est comme les histoires d’ego, forcément que l’amour touche l’ego, quoi d’autre ? (Là encore sans parler de zizi). J’ai toujours pensé que l’amour était le sel de la vie, genre ça amplifie tout, c’est bien, ça rend plus vivant. Mais là j’ai teeeellement ramassé avec mon ex, j’ai tellement la sensation de m’être battue, que ça n’en valait vraiment pas la peine, que je suis là, face à M. elfe, à me dire « mon dieu mais je vais LE casser, ME casser, on va tous mouriiiiir » et je l’invite quand même chez moi. On dirait moi à Space Mountain « sérieux j’ai payé pour flipper ? Mais POURQUOI ?? ».

Rien que de très normal j’imagine, sauf que là vraiment... mardi dernier je suis allée me regarder dans la glace dans sa salle de bain, et je me suis demandée « pourquoi tu restes ? », j’avais envie. Mais dans ses bras, j’étais si bien, si bien que ça m’a fait peur. Ça ne m’était jamais arrivé.
#1312900
mouais.... bon, comme je dis à mes potes de belotte "pète un coup t'es tout rouge", mais comme je suis plus délicat avec les dames (sisi) je vais dire "respiiiire un grand coup, ça te fera le plus grand bien".
Ce vide c'est la peur, et tu la ressens, punaise ça tiraille, dans tous les sens. Oui mais l'amour c'est le sel de la vie (et pas le sel sur le vit), l'amour c'est ci l'amour c'est ça. Alors est-ce bien de l'amour que je ressens ou du manque à combler ? oui mais et si ...
Zeeeeeeeeeeeen sista !

Plus tu vas apprendre à te connaître en profondeur (hé ho j'te vois venir là, stop, j'ai rien dit !), plus tu vas remplir ce vide, et apaiser toutes ces tensions internes, ces questions pas si alacon que ça puisqu'elles sont là.

Là sur le moment t'as envie d'un elfe percé ? ben go, pi t'verras ben ! Les questions, elles viennent mais tu peux les faire repartir tranquille. Ce n'est pas non plus j'm'en tape de tout j'méclate, non, je vis, simplement. Tel qu'il est il me plaît, il me fait de l'effet ? alonzo !

L'important, gente Dame, c'est que le présent te comble toi en vrai, profondément (ah mais punaise, je peux pas en placer une, la voilà qui s'marre !), et pas qu'il remplisse le vide béant pour faire le pont entre un passé turbulent et le futur catastrophique. T'vises ?

Vis, ma grande, vis, et quand tu regardes ce que tu vis, regarde ce que tu vois, et pas ce que tu voyais, ou que tu crois voir, ou ce que tu crains de voir !

Ça joue ?
#1312908
Bon c’est dur de relire sans rigoler honnêtement, notamment parce que t’as bien raison de te moquer. Je suis la première à me fatiguer ! Imaginez mes potes qui se tapent CE cerveau là depuis 4 mois (enfin... se tapent...).

J’étais pas comme ça avant, pour ça que ça m’embête et que j’essaye de comprendre ! D’habitude je me pose pas tant de questions, juste j’y vais et basta. Mais là bon... sûrement rapport au fait que visiblement ça marche pas du feu de Dieu comme technique chez moi, je me suis mise à totalement stresser dès la première nuit. Et c’est quand même complètement con de se rendre compte que c’est parce que... justement c’est trop cool.

T’as vu Elieza, ils existent les gens qui fuient parce que c’est trop bien, j’suis à deux doigts... Mais bon je ferai pas hein. (Mon ex a dû déteindre ! ).

Je reprends le boulot demain, déjà ça va m’aider ça. J’ai passé des années à dire aux gens « bolalala, vazy et tu verras bien ! » et maintenant que je suis de l’autre côté, bin j’arrive pas à trouver d’astuces pour calmer mon cerveau. J’ai envie de profiter de l’elfe piercé moi, pas de faire une crise d’angoisse quand il me fera un câlin !! :|