Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#1129356
MSX83, merci pour tes messages qui me touchent beaucoup. J'ai l'impression qu'on a des points communs.
J'aime beaucoup ta citation, elle m'a bien fait rire ! ça dédramatise un peu le rapport aux hommes. Je crois que j'ai surinvestis mes relations amoureuses. En fait, je n'ai jamais connu de flirt, si ce n'est quelques bisous d'un soir en boîte. Je suis restée très longtemps éloignée des garçons. Et le premier qui s'est intéressé à moi... HOP ! 7 ans d'une relation assez morne et dans laquelle j'ai tout fait (j'étouffais). Le 2ème qui s'est intéressé à moi, c'était J, et ça a duré 6 ans. Je croyais que j'avais eu de la chance qu'il s'intéresse à moi ! Je lui ai accordé beaucoup d'importance et je m'en suis en même temps beaucoup méfiée (il va me faire du mal celui là).
Je vais suivre tes conseils pour les sorties. Et toi ? Où en est tu ?

Paige, contente pour tes vacances ! Tu as même philosophé ! Je vois bien l'image du pantin. Et j'ai bien les bras en l'air... (Hauts les mains ^^). Lâcher prise, c'est encore abstrait pour moi, mais reprendre le contrôle de MA vie, ce sera déjà un premier pas. Et pour les psys, je suis d'accord avec toi. J'ai fait beaucoup de chemin malgré tout. Et là il faut que je tire les leçons de cette histoires. J'ai juste pas envie d'y passer ma vie, car les psys te laissent décortiquer tout à loisirs parfois pdt des années, alors que clairement j'ai compris chez moi que ça peut vite virer à l'autodestruction.

Dis donc j'ai besoin de parler ce soir... Je crois que je manque vraiment d'estime de moi et de confiance en moi.

Vous savez quoi ? Je disais à mon ex que son besoin de reconnaissance était un puits sans fond et qu'il souffrait d'un déficit d'image.

Déjà de 1) qui étais je pour lui dire ça... Même si je lui ai dit pour être gentille et le faire avancer. Et de 2), c'est peut-être d'abord à moi que j'aurais dû le dire ^^

Un autre exemple, arrivé à l'instant : je ne me sens pas au top en ce moment et du coup je me sens moins performante au taf. Et je CULPABILISE beaucoup de ne plus réussir à être AU TOP.

AU TOP AU TOP AU TOP tout le temps et dans tout :(

Et ma chef, que j'avais au téléphone à l'instant, et à qui je faisais par de mes craintes m'a dit : "Mais Maeva, je ne sais plus comment te le dire, tu fais du super boulot ! Ta montée en compétences est très rapide et je suis ravie de notre collaboration !". Elle a beau me le dire et me le répéter, ça tombe toujours au fond du puits...

Elle me dit : Maeva, on est pas des surfemmes...

A méditer.
#1129441
Aujourd'hui ça y est je suis au fond du trou, je pleure depuis que je suis réveillée, je n'arrête pas de faire des rêves qui me rappellent que tout est terminé, qu'il ne veut plus. C'est tellement dur. Dur de se dire qu'on ne veut plus de vous.

Je me sens tellement vide. Je n'ai plus envie de rien. L'espoir qui me portait, me permettait d'avancer, à fait place au désespoir. Ma vie, dans son aspect général, mon moteur, s'est arrêté avec cette décision qu'il n'avait plus envie, et de tout couper. Je sais qu'on ne peut pas contrôler l'autre et ses sentiments, et je n'essayerai même pas, mais qu'à t'il cherché pendant ces 8 derniers mois. Pourquoi m'a t'il fait du mal en sachant que j'avais toujours cet espoir ?

Je n'arrête pas de penser à cette photo de NY qu'il m'a envoyée alors que je lui avais dit que je l'aimais, que j'avais espoir qu'on puisse reprendre. Il m'avait alors dit que c'était trop tard, qu'il s'en mordrait peut-être les doigts. Après ça il m'a dit être perturbé, avoir besoin de réfléchir... Pourquoi m'avoir envoyé cette putain de photo de la ville où on devait aller tous les deux... C'est de la perversion non ?

Je me demande si j'avais agi différemment si les choses auraient pu être différente. C'est plus fort que moi, il y a des moments où je n'arrive pas à me raisonner...
#1129451
Maeva, en vacances, nous avons rencontré une autre famille de frenchies un peu lourdaude, on échangeait sur les poissons vus, quand on se croisait au buffet, bon.

En partant, en quittant l'île, on leur a dit "bon et bien au revoir, et peut-être à bientôt hein, vous habitez Annecy c'est pas loin du tout de chez nous, donc on pourra peut-être se voir!" et hop, je suis partie et je n'ai aucune intention de les voir, c'est de la politesse, de la lâcheté sociale, ça me coute beaucoup moins cher de leur dire ça que de leur dire "vous êtes lourds, je préfèrerai qu'on se revoie jamais"

à l'inverse, on a rencontré un couple gay suisse qu'on a adoré! on s'est échangé nos adresses mails, ils m'ont dit "tu m'écris hien, j'attends ton mail hein!" je leur ai écrit dès notre retour, ils n'ont pas répondu et ne répondront peut-être jamais!! et pourtant il a bien dit "j'attends ton mail!!"

mais ça veut rien dire c'est des choses qu'on dit à un instant T parce qu'on les pense à ce moment là, mais qu'on "investit" pas....

il n'y a aucune perversion là dedans, il y a juste du désintérêt....tu n'es le centre de vie de personne Maeva, à part de ta propre vie!

et tu interprètes ce que ton ex a fait/dit au vu de TES ressentis: exactement comme moi quand mon couple gay me dit "j'attends ton mail" je me dis "chouette, ils nous ont apprécié aussi!" mais leur non réponse à mon mail me prouve que non,ni plus ni moins. Il n'a pas menti, il n'a pas voulu me faire du mal, c'est juste qu'une fois partie de leur champ de vision, ben ils s'en foutent.

toi, tu dis "NY où on devait aller tous les deux" mais lui qui était DEJA passé à autre chose, c'est peut-être juste "NY une super belle ville que j'aimerai partager avec une amie"

la communication se passe ainsi:

je pense un truc==> je traduis en paroles ce que je pense==> l'autre entend mes paroles==> l'autre traduit mes paroles avec ce qu'IL pense

tu vois bien que du début en fin de chaine il y a plusieurs moyens de tordre la réalité , ce qui n'est la faute ou la perversion de personne.

D'où l'extrème utilité de travailler sur ce que TU maitrises: les 2 premières mailles de la chaine et lâcher prise sur les 2 dernières

essaie d'apprendre de cette expérience de DIRE toi ce que tu ressens et par ex pour la photo de NY "ça me fait du mal de voir ça on devait y aller ensemble"

je pense qu'on a toujours peur de montrer nos sentiments comme s'ils étaient honteux, comme si c'était honteux d'être triste, amoureux, déçu....mais ce qui est "honteux" c'est de supplier, manipuler, PAS d'énoncer un fait.
Je me demande si j'avais agi différemment si les choses auraient pu être différente. C'est plus fort que moi, il y a des moments où je n'arrive pas à me raisonner...
Non ce n'est pas plus fort que toi, c'est que tu n'es pas, au fond de toi, convaincue de l'utilité du lâcher prise....allons au bout du truc: quand bien même si tu avais agi differemment les choses auraient été différentes, et alors? et puis quoi? qu'est-ce que ça change MAINTENANT? la MEME situation ne se représentera JAMAIS.

Bien sûr que si je n'avais pas pris le mauvais avion, je ne me serai pas crashé en plein vol
si je n'étais pas allée voir ce concert au bataclan, je ne serai pas morte
si je n'avais pas fumé 3 paquets par jour je n'aurai pas de cancer de poumon
et aussi
si je n'avais pas fait ces études, je n'aurai pas rencontré ce chéri là (dans ma classe)
si je n'avais pas joué ces numéros, je n'aurai pas gagné au loto

bien sûr que nos actes ont des conséquences et que d'autres actes auraient eu d'autres conséquences. Pires ou meilleures on ne le sait pas, mais qu'est-ce que ça peut faire? en quoi ça change ton avenir??
#1129527
Ma mère me disait toujours : fais le bon choix !

J'ai fait un choix : je suis partie deux fois et j'ai l'impression de ne pas assumer ces choix. Pire, le fait qu'il ne veuille plus de moi, je me sens abandonnée, comme si j'étais rejetée pour avoir échouer. Il m'a dit : "ta façon de m'aimer ne me convenait pas". Il m'a dit "tu ne t'es pas ouvert à mon monde".

Mais il ne m'y a jamais aidée !!! Il me disait que je devais deviner ses besoins. Il me disait que j'étais égoïste parce que j'avais des accès de boulimie et que je mangeais tous les gâteaux. Il m'a dit que je n'ai jamais su le calmer quand il était énervé. Il m'a dit que je pourrais me faire raboter le nez, que je pétais plus haut que mon cul.
Il ne m'a pas soutenu quand mon père est tombé malade...

Désolée je suis énervée et en colère contre lui.

J'ai tout essayé pour que ça marche je suis allée voir des psys des sexologues pour améliorer notre vie sexuelle. Il m'a dit qu'il regrettait que je ne me sois jamais battue pour notre couple.

Je suis désolée Paige mais je ne suis pas d'accord avec toi. Il savait que j'avais de l'espoir depuis quelques mois. Je lui avais dit. Ça ne l'a pas empêché de coucher avec moi, de m'envoyer plein de textos et plus ça a été plus il s'est éloigné, tout en maintenant l'ambiguïté.

Quand je suis partie 3 mois il y a 1 an et demi, j'ai toujours répondu à ses messages j'ai été à l'écoute, compréhensive sans JAMAIS nourrir son espoir !

Lui, il m'a dit des phrases comme : ah, tu fais de la MLC ? Si on se marie ça fera les 3 initiales de ton prénom et nos deux noms. Il m'a pris ma valise je lui vais dit que je voulais une nouvelle chance. Et cette putain de photo : je pense à toi. Me proposer de l'amitié à ce moment là ???
Je me demande si ce n'est pas une vengeance car je n'avais pas fait mon passeport à l'époque pour qu'on aille à NYC.

Je suis désolée, on ne donne pas d'espoir à quelqu'un qui souffre et ne le cache pas. J'y vois de l'égoïsme.

Je me sens tellement frustrée comme si j'avais eu tout faux et que malgré mes efforts, on avait échoué. Je ne l'ai pas compris. Je n'y suis pas arrivée. Vers la fin je disais à ma mère : je ne veux plus lui parler, il va me retourner le cerveau.

C'est HORRIBLE de ne pas comprendre ce qui s'est passé. Si on s'est fait avoir, si on a trop accepté, si on a fait assez d'efforts, si on était manipulé... Ça me martyrise de ne pas comprendre ce qui est arrivé entre nous.
#1129592
Je me refuse à compter les jours mais aujourd'hui, ca fait 1 semaine.
Je me sens tellement inutile. L'amour de ma famille ne suffit pas. Je souffre dans ma chair. Je fais des rêves et des rêves et des rêves de lui chaque nuit. Je me réveille tellement seule et perturbée. Il m'a laissée et je souffre. Il a suffit qu'il prenne la décision pour que tout s'écroule alors qu'on était séparé depuis 8 mois.
Je n'ai plus de but. Je ne sais pas comment continuer sans lui, sans nous. Surtout j'en ai pas envie.
Je suis avec ma mère que je ne vois pas souvent et j'ai du mal à prendre sur moi, à faire bonne figure. Je me traine, j'ai l'impression d'être un parasite.
Je voudrais tellement savoir ce qu'il pense, ce qu'il ressent... mais je ne le saurai pas. On ne partagera plus jamais rien ensemble. Je n'arrive pas à me dire qu'on veut s'éloigner de moi pour toujours.
#1129595
mais Maeva, je ne te reconnais pas dans tes messages. A quoi riment-ils?

Bon coup de pied aux fesses en vue, je préviens :-)

tu veux qu'on te dise que ce mec est un gros connard et que tu es une pauvre choupinette innocente?

Ben non :/ bien sûr que non !

comme j'ai essayé de te montrer (mais sans succès visiblement) le monde ne tourne pas autour de toi, et ton ex a fait, comme NOUS TOUS, TOI Y COMPRIS, il a joué SA partie, ça lui plaisait de t'avoir sous le coude, ça lui plaisait d'entretenir une relation amicale , ça lui plaisait de ne pas rompre la communication avec toi (pour tout un tas de raisons qui lui sont propres: déculpabilisation, plaisir de te parler, plaisir d'être aimé,...) et que la satisfaction de SES plaisirs ait entrainé TON chagrin, c'est vrai, c'est réel, mais ce n'était pas SON but. SON but n'a pas été d'être cruel méchant et j'en passe, SON but a été de se protéger, de faire ce qui l'arrangeait LUI. COMME TOUT LE MONDE BON SANG DE BOIS. TOUT COMME TOI.

Si ça te fait plaisir de le traiter de gros con egoiste, vas-y, ne te gêne pas, ça ne mange pas de pain ça ne fait pas de miettes, mais ça te fera pas avancer un chouia personnellement. La preuve. tu "radotes" en boucle.

Le monde ne tourne pas autour de toi.

Et toi, choupinette innoncente? ben non aussi, tu es partie toi aussi tu l'as quitté et tu lui as, alors, sans doute fait aussi bcp de mal, MAIS pas pour lui en faire, mais pour TE protéger toi, c'est la vie, c'est comme ça, ni plus ni moins...

et j'entends parfaitement que c'est difficile, mais dans tes derniers messages (qui d'ailleurs tu l'auras remarqué n'attirent pas de réponses...) on sent une complaisance dans le "bouh que je suis malheureuse, bouh il a été méchant et moi si pure, bouh je n'aurai jamais de réponse, bouh bouh bouh"

hé STOP hein !!

oui tu es malheureuse, oui, tu as un gros chagrin d'amour et qui fait très mal, personne ne nie ça, mais ce n'est pas en observant sous tous les angles ton nombril que tu vas aller mieux;

Tu veux des réponses? mais quelles réponses tu n'as pas? il t'a aimée, il ne t'aime plus. Point. Il a preservé la chèvre et le chou pour être sûr de son choix (c'est humain) maintenant il est sûr, salut au revoir. Qu'est-ce que tu ne comprends pas là-dedans? en quoi te faut-il une thèse antithèse synthèse de ça?

ce n'est pas que tu ne comprends pas, c'est que tu n'acceptes pas que ça n'ait pas évolué comme TU LE VOULAIS. et ça aussi, je l'entends, c'est super difficile, mais encore une fois, le monde ne tourne pas autour de toi. Tu n'es le héros de personne à part de toi-même...

et à chaque fois que tu as tendance à vouloir te contempler le nombril, essaie de le tourner en souffrance "efficace", çàd: je dois lâcher prise, le monde ne tourne pas autour de moi, cet homme ne veut plus de moi, un autre oui, etc...

et attelle toi à chercher un BON psy et à t'y tenir. Certes faire une psychothérapie EFFICACE est autrement plus douloureux que se regarder souffrir, car ça va te remuer des choses sales, moches, humiliantes en toi qu'il te faudra bien regarder et accepter SANS te juger.
les psys te laissent décortiquer tout à loisirs parfois pdt des années, alors que clairement j'ai compris chez moi que ça peut vite virer à l'autodestruction.
non et non. les BONS psys ne te laissent pas décortiquer "à loisir" et non plus, ça ne te fait pas de mal si tu trouves le bon....c'est la solution de "facilité" de dire "non les psys c'est pas pour moi", c'est plus facile de tourner en rond mais comme tu peux le voir, ça ne marche pas. Les psys ne sont pas des magiciens et aucun d'entre eux ne pourra t'aider si ton postulat de départ est "de toutes les façons, je veux pas lâcher prise", pour guérir, encore faut-il le vouloir. Et je SAIS que consciemment tu veux guérir, bien sûr! mais inconsciemment tes derniers messages m'incitent à penser que tu as bien trop peur d'aller de l'avant. Que tu te "complais" dans tes schémas habituels, car à défaut de te rendre heureuse, ils te "rassurent" car ils te sont connus. C'est là-dessus que tu dois travailler.

Tu n'es ni une sainte, ni une garce. Tu n'es ni une pure, ni une salope, Tu n'es ni une victime, ni une coupable. Tu n'as ni à te flageller, ni à te tresser des couronnes, tu as juste (il est temps) à apprendre à te connaitre, à t'apprécier POUR ce que tu es, à faire le deuil de ce que tu n'es PAS et à aller de l'avant.

Mais ça ne se fait pas tout seul et pas sans mal, personne ne dit le contraire...

Carrie t'a donné plein de pistes, vous avez super avancé pendant un bon moment, et puis là, stop, depuis qques messages c'est "je tourne en boucle sur mon nombril" allez hop hop, on s'y remet, on avance, on fouille, on s'interroge, sur SOI par sur son ex, qui est ce qu'il est et qui est du PASSE !!

Je t'embrasse plein et attention, je te surveille, dès que tu regardes ton nombril, hop, je débarque ;-)
#1129768
J'ai eu une très grosse rechute la semaine dernière pour toutes les raisons qu'invoque Paige dans le poste en dessus.
Je me suis trop regardé le nombril. J'ai trop chercher à tout contrôler. J'ai énormément de mal à lâcher prise en plus d'être une éternelle optimiste. J'ai cherché des signes où il y avait aucune raison d'en voir, je me suis fait mal à espérer. J'ai été dans le déni complet de dette rupture croyant que c'était une mauvaise passe qu'on arriverait à s'en sortir. C'est là aussi la perversité du silence radio. Car pendant ce silence je n'ai pas vu son évolution à lui et je n'ai fait que l'idéaliser, idéaliser notre relation pour au final tomber 8 mois apres de très haut.
Là travail est essentiellement à faire sur moi. J'ai un problème de confiance en moi et également quelques choses lié aux abandon remontant à l'enfance sur lequel je dois travailler avec mon psy.
J'ai par ailleurs décidé aussi de faire de l'hypnose apparement ça permet de soulager certaine émotion négative.
Il y a pour moi beaucoup de question qui Je le sais resterons en suspend à moi d'apprendre à vivre avec.
J'ai tout de même réussi à avoir une conversation téléphonique avec lui samedi qui m'a permis de réaliser que lui avait fait du chemin, que c'était vraiment finis et que je devais en faire de même.
Le boulot en faite c'est à nous de le faire que nous. Il faut accepter que l'autre ne veuille plus de nous meme si c'est difficile. C'est aussi le cas pour eux sans que ca veuille dire que pour autant il veulent encore de ces relations. C'est plus le cas. Il fait les laisser partir.
Si tu aimes encore ton ex accepte de le voir partir pour lui car il en a besoin.
#1129771
Bonjour Maeva (et les autres aussi),

Je ne peux que plussoyer Paige. Tu te regardes en effet trop le nombril. Ce n'est qu'une moitié de critique car, à une époque, je n'ai pas mieux fait. Et moi ce n'était pas des inconnus sur un forum qui me le faisaient remarquer mais mon psy!

Tu te demandes sans arrêt "qu'est-ce que je vaux?" plutôt que te demander "qu'est-ce que je veux?".

Dans le "qu'est-ce que je vaux?", c'est l'image d'une personne recroquevillée sur elle-même, à se regarder elle et seulement elle (et son nombril) en se disant que la vie est beaucoup trop injuste, qu'on est bon à rien si la personne que l'on a en ligne de mire ne nous renvoie pas l'amour qu'on penser mériter. C'est le syndrome de Caliméro.

Dans le "qu'est-ce que je veux?", c'est l'image du plateau que l'on porte en équilibre sur la main. Si tu regardes le plateau car tu as peur de faire tomber ce qu'il y a dessus, tu cours droit à la catastrophe parce qu'invariablement, ça finira par tomber. Si par contre tu regardes loin devant toi en te disant que ton objectif est d'aller là-bas, au bout, tu ne feras rien tomber car l'équilibre se maintiendra.
Regarde un peu plus autour de toi.

Ton ex, pervers? Que nenni!
Vendredi soir, j'étais au restaurant avec une copine. Et les deux dames assises à la table à côté ont entamé la discussion avec nous. L'une était psychologue clinicienne (tout juste à la retraite). Et je lui ai demandé si les pervers, notamment les pervers narcissiques car il y a déjà eu débat sur ce forum à ce sujet, existaient réellement. Elle a répondu par l'affirmative tout en y mettant un grand bémol: certes les pervers, et PN, existent mais il n'y en a que très très très très peu. Et heureusement! C'est un mot qu'on galvaude beaucoup, et notamment dans les relations amoureuses pour expliquer les raisons de son échec. Cela évite notamment de se poser des questions sur soi et ses propres failles, manques, erreurs. Cela évite de travailler sur soi. Je me suis demandé si elle n'était pas sur JRME :D !

Ton ex a peut-être manipulé un peu mais nous sommes tous un peu manipulateur. Et comme te l'a fait remarquer Paige, ce n'était pas dans le but de te faire du mal mais dans le but de se faire du bien à lui.
Il y a une sacrée nuance.

Tu expliques que toi, au moment où tu l'avais quitté, tu répondais systématiquement à ses messages. Mais c'était parce que tu le voulais bien! Et, si tu y réfléchis deux petites minutes, tu y verras aussi, inconsciemment, un peu de manipulation de ta part.
Lui agit différemment et c'est son droit, c'est son choix.

Courage ma jolie Maeva, tu vis des choses pas très faciles en ce moment mais il faut parfois passer par là pour aller mieux!
#1129782
Coucou à toutes,

Merci merci pour vos messages. Je n'étais pas capable de vous répondre avant. Je sais que vous avez raison. Je ne voulais pas passer pour la victime, c'est juste que j'avais beaucoup de colère, et c'est tellement rare chez moi. Paige, si tu savais outre cette colère comme je culpabilise beaucoup beaucoup plus ! Cette impression de n'avoir rien compris, d'être passée à côté. Je sais que ça me passera mais je me rends compte à quel point cette relation incertaine a contaminé ma vie, au point que je me retrouve démunie et désemparée aujourd'hui. Je prends quand même sûr moi pour faire le minimum syndical parce que je n'ai pas envie de tomber dans la déprime, mais je me sens perdue, après m'être tellement débattue dans tous les sens, avoir retourné le pb sous toutes les coutures...

Je n'ai plus aucun but, plus aucune envie. L'espoir de le retrouver a été mon seul carburant durant ces 8 derniers mois. L'espoir s'est envolé, et je me retrouve vide, seule et angoissée. Cela fait 1 semaine seulement que je suis tombée de l'arbre. Aujourd'hui, dans ma tête, je préférerai encore être malheureuse avec lui qu'heureuse avec un autre...

Malgré ses explications (que je n'ai pas voulu entendre), j'ai continué à y croire. C'est ça qui est dur aujourd'hui. C'est que je n'ai pas vu que LUI avait fait du chemin. Et que LUI tournait vraiment la page. Et que LUI ne voulait plus de moi. C'est difficile après ça de ne pas se remettre en question, de ne pas être triste.

Mais j'ai conscience d'être en mode caliméro. C'est vrai, c'est la petite fille en moi qui souffre. Qui ne veut pas vraiment prendre ses responsabilités. Ou du moins qui ne le peut pas encore. C'est vrai qu'il n'a plus rien à voir avec tout ça. C'est vrai qu'il a dû beaucoup souffrir aussi et qu'à l'époque, je n'en ai pas vraiment fait cas. Pas par méchanceté comme vous l'avez dit, mais par protection.

Peut-être que je lui en veux aujourd'hui parce que je crois que je souffre à cause de lui, alors que c'est entre moi et moi. Je vois bien qu'il y a un souci à m'accrocher à quelqu'un qui ne veut pas de moi pour revivre une relation qui ne me satisfaisait pas puisque je l'ai fui... Et aujourd'hui ce vide je ne sais pas comment le remplir tellement je suis angoissée.

Sûrement un schéma auto-destructeur... Je me dis, une fille va l'aimer mieux que moi, il l'emmènera à NY... je ne me dis pas que quelqu'un va m'aimer mieux que lui, et qu'il m'emmènera à NY. Je n'arrive pas à vouloir d'une belle relation.

Je suis comme toi MSX83, j'y crois malgré tout, et s'il revenait, je ne suis même pas sûre que je ne reculerais pas à nouveau !!!!! C'est bien ça le drame ! Je ne me respecte pas donc je pourrais ne pas le respecter lui non plus. Cette insécurité me joue de véritable tour...

En fait, je sais que notre relation ne fonctionnait pas, il le sait aussi, mais je voulais passer d'une relation toxique à une relation saine... AVEC LUI. Mais il ne suffit pas de le vouloir.

La première étape va être d'accepter la réalité des faits. Vu ma souffrance, j'imagine que ça doit être en cours. On a vécu une relation TELLEMENT forte, que me dire que j'ai perdu cet homme qui m'aura faite grandir, ça me paraît insurmontable. Tout comme il n'arrêtait pas de me dire "je n'arrive pas à me dire qu'on ne se verra plus jamais", avant de me dire : "je veux couper pour de bon". ça me semble injuste aujourd'hui (mode caliméro), même si au fond de moi j'imagine qu'il a raison.

MSX83, tu as fait un SR pendant 8 mois ??? Oui on va se concentrer sur nous maintenant. Je te dirai comment s'est passée ma séance d'hypnose (si c'est ce qu'elle retient pour mon cas). Je sais qu'il y a un truc que je ne peux pas démêler moi-même.
#1129825
8 mois tu SR tu rigoles je peterai la forme si c'était le cas. Non pendant ces mois j'ai commencer par continuer de le voir pendant quoi 3 mois puis il a coupé voulu couper les ponts mais quand j'allais mieux il m'envoyait des photos de nous. Il ne sait jamais vraiment positionner à vrai dire à par samedi. Puis il y a eu la next puis il y a eu son retour 8 jours sans aucun effort de sa part. Donc c'est moi qui est coupé. 1,5 mois sans nouvelle j'allais mieux et puis je me suis écroulé quand on m'a dit qu'il souffrait beaucoup. J'ai espérer de nouveau. Je me suis rendu compte que j'avais été dans le déni de croire que j'allais mieux et que je ne pouvais plus être atteinte. Et puis j'ai finis par réaliser mais c'est encore très frais que je mettais voilé la face sur pas mal de point. J'ai peur terriblement peur de devoir avancer sans personne. De devoir vivre pour moi meme. Je me suis pendant trip longtemps regarder le nombril en voyant des signes là où il n'y en avait pas. En échafaudant des plans pour le retrouver en essayante les mots de le faire réagir mais rien n'y a fait. Le fait de couper les ponts je l'ai encore plus idéaliser.
Puis lorsque j'ai vendredi appris qu'il voulait couper les ponts avec moi par le biais d'un amis (2semaines que je lui réécrivait un peu), j'ai fait un mail lui demandant une dernière fois qu'on se voit pour clôturer ça (j'aime les choses qui marquent les dates ce sont des symboles qui m'aident à acter les choses: encore un besoin de sentir que j'ai le contrôle). Son retour me disant une fois de plus "pas pour l'instant" m'a rendu folle de rage cette fois. Et je me suis dit que je ne voulais plus être dépendante de ces pas pour l'instant, je sais pas, peut être que. J'ai besoin de certitude qu'il ne voulait pas me donner probablement parce que c'est pas encore assez claire pour lui. Puis finalement samedi lors d'une conversation téléphonique après l'avoir vu pour recuperer mon chien tout est rentré dans l'ordre. C'est belle est bien finis pour lui plus d'espoir enfin je peux avancer sans avoir peur qu'il revienne un jour et que ce soit trop tard de mon côté. C'est difficile et ca le sera encore mais au moins maintenant je sais où je vais! Désolée je peu si un peu étendu sur ma propre histoire!
#1129951
Merci pour vos messages. Je me poserai un peu plus tard pour répondre plus "sereinement".
Ce soir j'ai besoin de coucher ici ce que j'ai ressenti cet après midi.
On est allé marché dans la campagne avec ma mère. Je n'arrêtais pas de penser à J. Chaque pierre du chemin me faisait penser à nous, à tout ce qu'on ne partagerait plus.
Le chagrin est monté comme ça pendant des heures.
Quand j'ai pu le laisser sortir une fois seule à la maison, je n'avais jamais ressenti une peine aussi grande. J'ai senti comme une partie de moi qui était en train de mourir. C'était horriblement intense. Comme si je souffrais de me voir souffrir autant.
Je ne sais pas si j'ai passé un cap dans ce putain de deuil mais je crois que j'ai mis beaucoup plus que de l'amour dans cette histoire. J'y ai mis mon âme et mes tripes.
Et je suis en train de vomir l'espoir qui m'avait fait tenir.
Ce soir, crise d'urticaire dans le dos... Le mal sort.

Merci pour votre soutien. C'est une véritable épreuve que je ne pensais pas vivre, que j'ai tout fait pour repousser mais qui arrive quand même. Je n'ai plus le choix.