J'ai trouvé ta première réponse violente car tu m'as prêté des propos que je n'ai pas tenu (cf. ce que j'ai surligné en gras).
Tu dis "j'ai eu le sentiment que c'est MOI le problème".
C'est ouvert à la discussion, et ça fait bien plaisir
Je relève cette phrase car (perso) je ne pense pas que ce soit TOI le problème, pas du tout.
Par contre le problème est que TU AS LE SENTIMENT que...
C'est exactement ce que je voulais pointer dans mon texte précédent aussi, pour que tu réalises que tu te fais du mal toi-même.
Alors ça te blesse, c'est compréhensible, je ne connais pas les détails de ce qu'elle a fait ou pas (mais encore une fois je ne souhaite pas parler d'elle, mais de toi).
Tu sais, cet rupture qui m'a fait beaucoup de mal dont je t'ai parlé....
C'était il y a 4 ans. En une phrase: il m'a trompé et menti pendant 5 ans, j'ai dû quitter mon emploi pour le fuir (on était collègues), "l'ultime" rupture de sa part a lieu une semaine après le décès de mon père et le lendemain que j'ai avorté de l'enfant que je portais. Ouais c'est dégueulasse hein, on est d'accord !!
J'ai passé des semaines, des mois à essayer de trouver du réconfort.
Sur des forums, auprès de mes amis, auprès d'un psy.
Et systématiquement, je souffrais. Je ne comprenais pas que l'on ne tienne pas compte de ma souffrance, que l'on ne me dise pas plus que çà, mais c'est un enfoiré ma pauvre chérie c'est horrible ce qui t'es arrivé.
Non les gens se concentraient plus à m'aider à me relever, et à arrêter de me considérer comme une victime, à arrêter de lui donner autant d'emprise sur moi, à arrêter de souffrir. Mais ça me faisait mal, je me sentais reniée, je ne comprenais pas...
Je ne comprenais pas que le seul moyen de sortir la tête de l'eau était enfin d'accepter que j'avais ma part de responsabilité dans ce qu'il m'est arrivé. Que j'avais accepté des choses que je n'aurais pas dû. Et que finalement, d'être victime de ce connard, de souffrir, était un moyen garanti pour moi d'avoir le soutien et l'attention dont je manquais tant.
Et je ne comprenais pas que le vrai soutien moral que les gens autour de moi m'apportaient, était justement là, dans le fait de ne pas accepter que je me considère comme une victime.
On essaye de faire pareil ici, tout simplement.
Tes écrits me laissent penser que tu n'es pas sorti de cette situation. Mais peut-être que je me trompe aussi bien sûr!
En tout les cas si la discussion s'adoucit c'est tant mieux, et on est pleins à vouloir t'apporter un soutien moral.
Si tu acceptes qu'il ne prenne pas la forme que tu attends
PS: je ne pense pas que tu as étais violent; j'ai trouvé tes propos violents envers toi même. (ce n'était pas clair dans la façon dont je l'ai dit dsl)