- 16 févr. 2014, 22:35
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Bonsoir, je vois qu'il y a eu débat en mon absence lol, ce n'est pas grave, ce que vous dites est intéressant même si il faut avoir traversé nombre d'étapes pour être assez forts pour penser à nous avant tout et à nous relever. Moi je pensais l'être et je me rends compte que non.
Globalement, la soirée s'est bien passée. Nous sommes arrivés exactement en même temps. Au début il n'avait pas l'air bien et très fatigué. Nous n'osions pas nous regarder. Sur le chemin du resto nous n'avons pas du tout parlé (nous étions 9). Personne n'avait pensé à réserver et nous avons dû attendre une table 30 min. Pendant ce temps il était mal et il est même sorti prendre l'air. Finalement, à table, nous nous retrouvons l'un en face de l'autre. Nous avons donc discuté, rit ensemble, il s'est détendu petit à petit. Nous étions les deux seuls gourmands à prendre le menu complet. Il a piqué dans mes tapas, je lui ai volé sa sauce, nous avons partagé une coupe de chantilly, c'était marrant. Mais je suis déçue, il n'a plus l'air ému qu'il avait la dernière fois...
Après le resto, nous sommes 6 à vouloir sortir. On s'entasse dans ma voiture et lui immédiatement prends la place de devant à côté de moi. Il prends mon sac sur ses genoux et en sortant de la voiture il le garde encore dans ses mains. Je lui confie ma carte bleue et le ticket du parking. Nous allons en boîte, on s'installe à une table et il est assis à côté de moi. Il y a peu de place, nous sommes serrés l'un contre l'autre, je profite lol, on discute. Finalement nous allons tous danser. Au bout d'un moment, nos collègues repartent s'asseoir l'un après l'autre et lui et moi restons seuls à danser tous les deux. Il me fait rire avec ses pas de danse. Au bout d'un très long moment, les collègues reviennent nous chercher pour partir.
De nouveau dans la voiture il s'installe à côté de moi. Les collègues à l'arrière parlent de là où ils vont passer leurs vacances. Une de nos collègues dit qu'elle va aller à Londres. Lui dit "la chance !" avec une certaine nostalgie de notre voyage là bas tout les deux je pense (il m'avait dit que ça avait été ses meilleures vacances et nous nous étions mis ensemble au retour de Londres). Je lui dit que je vais partir une semaine en Crête en septembre et que j'avais dû tanner mon collègue de travail pour venir avec moi car j'ai peur en avion et que sinon je ne pourrais pas y aller. Il me répond d'un air un peu triste : "tu sais ce qui s'est passé la dernière fois que tu as pris l'avion avec quelqu'un" (en pensant au fait qu'on se soit mis ensemble). Je fais semblant de ne pas comprendre pour qu'il développe sa pensée. Il répète. Je lui dit que je ne comprends pas, je lui demande si il parle du positif ou du négatif, il me réponds après un silence "il n'y avait que du positif". Il parle d'une si petite voix que je fais semblant de ne pas avoir entendu et lui demande de répéter (parce que je veux qu'il s'explique, qu'il développe son propos). Comme il y a les autres dans la voiture, il me dit qu'il me le dira plus tard. Nous arrivons à ce moment là où les autres avaient laissé leurs voitures. Je fais la bise pour dire au revoir, quand arrive le tour de mon ex, je lui dit d'un air innocent "au fait tu ne voulais pas me dire qqch tout à l'heure ?". Il me répond "je t'écrirais ça sera plus simple".
Je ramène un des collègues chez lui. Dans la voiture je lui dit que je trouve que mon ex a grossi. Il me dit que souvent cela arrive lorsque les gens sont mal. Je lui dit aussi que je suis déçue, qu'il n'a rien tenté, rien montré et que sans doute il s'en fout de moi, il est juste ami et point barre, que c'est foutu. Mon collègue est persuadé que non, que nous allons nous retrouver mais qu'il faut que nous puissions nous voir seuls tous les deux pour pouvoir discuter. Mais comment faire sans que ce soit flagrant ? Sans qu'il se dise "elle s'accroche encore, on ne peut donc pas être amis, il vaut mieux ne plus se revoir du tout" ? Pour cette raison, je ne peux pas faire le premier pas. Mon collègue me dit qu'il est possible que mon ex aussi ait envie que l'on se retrouve mais qu'il pense peut être pareil, qu'il n'ose pas, d'autant que je lui fait croire par mon attitude que l'on est juste amis sans problème.
Aujourd'hui j'ai vu mon frère, je lui raconte, lui dit que c'est foutu. Il me dit spontanément comme mon collègue que si ça se trouve non, que l'on pense pareil mais qu'il n'ose peut être pas, que c'est peut être trop tôt ou pas approprié devant les autres, sachant que c'est qqn qui a du mal à dire les choses.
Du coup on peut attendre longtemps comme ça, et avec le temps j'ai peur que ses sentiments ne disparaissent et de louper le coche à force d'attendre. Bref, quand je suis rentrée chez moi j'ai pleuré. Je suis à la fois heureuse de l'avoir revu et déprimée que nous n'ayons eu aucun moment privilégié, qu'il ne m'ait pas parlé, qu'il n'ait pas eu l'air plus ému que ça d'être avec moi... Je recommence à dormir avec son parfum sur mon écharpe, j'ai peu dormi depuis cette soirée, je cauchemarde et je recommence à pleurer, à avoir des angoisses diffuses.Il me manque gravement... Moi qui pensait aller mieux et commencer à me détacher...
Aujourd'hui je me dis que c'est foutu, nous serons simples amis, il ne me reviendra plus, je ne lui manque pas... Je perds espoir et je retombe... Pourtant il a eu l'air triste et jaloux quand je lui ai parlé de la Crête. Et pourquoi dans ce cas ne pas avoir simplement répété quand je lui ai fait croire que je n'avais pas entendu si ce n'était pas si important que ça ? Pourquoi m'aurait il dit qu'il allait m'écrire ? Pourquoi ne m'a-t-il pas écrit alors ? Pourquoi ne pas m'avoir donné les explications qu'il m'avait promises sans que je ne lui demande rien la dernière fois que l'on s'est vus ?
Prochaine sortie prévue vers le 22 mars. Un mois et demie sans le voir, je ne sais pas comment je vais pouvoir tenir tout ce temps. Je l'aime, je pensais aller mieux mais pas du tout...
Modifié en dernier par Nounouille le 16 févr. 2014, 23:27, modifié 1 fois.