Lonestar a écrit :Mattew a écrit :...
Je veux bien admettre beaucoup de choses.
Je veux bien admettre par exemple qu'on me conseille sur les vertus du SR en toute circonstance, en particulier dans mon cas.
D'ailleurs, comme je l'ai déjà exprimé ici, je n'ai jamais vu d'autre recommandation que le SR ici, quelle que soit l'histoire racontée. Mais bon, pourquoi pas, je suis bon public, et j'adhère au fond de la démarche, donc pourquoi pas.
Et du reste, j'admets que c'est aussi un bon garde-fou de s'entendre dire SR comme une litanie toute la journée pour éviter de péter les plombs, pour penser à soi, et pour éviter de faire des grosses conneries. OK. Soit.
Je veux bien admettre également qu'on ait des positions différentes des miennes, c'est même précisément pour ça que j'écris. Autrement, si je ne supportais pas la contradiction, j'écrirais sur un blog, pas sur un forum.
Donc tout ça ok, pas de problème, et si ce fil dure déjà depuis 10 pages maintenant, c'est qu'il appelle à des échanges, des discussions ouvertes, et je dois bien admettre que ça me plaît bien.
Mais par contre il y a des choses que je n'admets pas.
1. Qu'on affirme de façon péremptoire en mode "Monsieur je sais tout" des choses sur mon histoire, alors qu'on n'en sait rien. Par exemple, le fait que j'aie répété des propos entre mon message téléphonique et ce que j'avais pu exprimer auparavant.
C'est totalement faux.
2. Qu'on se permette, sur la base de ces choses là, des jugements de valeur pouvant être blessants (immaturité, pitié, parallèle avec le gamin avec la voiture etc.) alors que me faire juger est la dernière des choses dont j'ai besoin en me confiant ici. Certaines personnes n'ont tout simplement pas conscience de piétiner en trépignant à pieds joints la sensibilité des largués qui expriment des choses douloureuses, récentes en plus, et qui ont parfois besoin d'entendre autre chose que, en gros "t'es trop nul t'as pété ton SR t'es qu'un gros lourd pas attirant lol"
3. Qu'en plus, on écrive des trucs qui prouvent que l'on n'a rien compris à l'approche...
4. ...Et puis vachement utile de gloser sur ce qui est de toute façon déjà fait.
Alors soyons clairs.
Si j'ai entrepris cette démarche un peu kamikaze de démolition et de terre brûlée, c'est pour avoir une chance de tenir un silence radio à moyen terme au moins, pour m'interdire la tentation d'espérer un retour à plus court terme que ça. C'est aussi parce que je n'arrive pas à accepter le fond et la forme de cette rupture, qui me paraît cousue de fil blanc, et que je réclame un peu de courage de la part de la largueuse. Crois-tu sincèrement, si tu as bien lu ce que j'ai écrit, que j'en aie quelque chose à foutre de mon potentiel d'attractivité à court terme, ou qu'elle considère que je ne respecte pas ses besoins ?
Ben je vais te dire une chose, de ces deux éléments, aujourd'hui je m'en tape ! Si j'ai fait ça c'est pour éviter de devenir dingue dans les prochains jours en l'attendant et pour remettre les compteurs à zéro en claquant la porte, comme elle.
Donc en résumé, et au risque de me répéter, et parce que j'ai la prétention de connaître ma propre histoire un peu mieux que vous tous.
1. Le SR seul n'aurait jamais donné de résultat à court terme. Et il m'aurait été impossible de me retrouver, me ressourcer, avec une fin aussi bancale. Ca devait sortir d'une manière ou d'une autre.
2. J'ai dit dans mon message téléphonique des choses que je ne regrette pas et qui ne sont ni lourdes ni répétitives
3. Mon potentiel de séduction auprès de mon ex est la dernière des dernières choses auxquelles j'ai pensé en laissant ce message. Rien à foutre. Je ne suis plus dans l'optique de la reconquête court terme. Je lui ai claqué la porte au nez. Advienne que pourra.
4. Si elle se rend compte qu'elle m'aime, ça n'est certainement pas ce message qui changera la donne
5. Si elle se rend compte qu'elle ne m'aime pas et qu'elle ne m'a peut-être jamais vraiment aimé sinon de façon fugace, ça n'est pas le SR complet qui l'aurait fait revenir de toute façon
6. Je suis comme je suis, et chacun adapte les préceptes du SR à son histoire. Attention à ce que les conseils ne deviennent pas des leçons et des jugements de valeur à l'emporte-pièce. Ca gâcherait le ton plutôt agréable jusqu'ici de ce fil de discussion
7. Du coup, ce que tu "cautionnes" ou ne "cautionnes pas" dans mon message, bon, t'as compris je crois.
8. Si la maturité en amour consiste à tout encaisser sans broncher, je souhaite rester immature le plus longtemps possible.
A bon entendeur... Au bout d'un moment, c'est mon histoire, et mes choix, surtout quand je dis 3 fois que je les assume, m'appartiennent.
Lonestar : je cautionne ce que tu écris.
En fait, contrairement à ce que développent les adeptes du silence radio absolu, il y a une contradiction dans ce qu'ils invoquent comme justifications : si
vraiment on le fait pour soi et pas dans le but d'eventuellement faire revenir l'autre, qu'importe alors ce que cet autre peut penser de l'image qu'on lui laisse.
Non ?
De toute façon, il affirme de ne plus vouloir de nous. Jamais.
Alors, autant avoir l'impression de ne pas rester avec des non-dits, parce que c'est ça, et uniquement ça qui nous bouffe vraiment.
Cette sensation d'injustice immense. Ou de ne pas avoir pu nous justifier, donner notre version. D'autant plus quand la rupture se fait comme ça, sans aucune explication.
L'important, c'est nous, pas l'autre, puisqu'il ne reviendra pas...
Alors, oui, on peut discuter sur l'élégance de la chose, mais si vraiment les adeptes du silence radio strict étaient totalement honnêtes, qu'est ce que là encore on peut bien en avoir à faire de cette trace qu'on laisse dans l'esprit de l'autre puisque censément, le silence n'était pas fait pour le faire revenir !!
Et si vraiment on tient à laisser une image dans l'esprit de l'autre, sorte de manipulation, ça marchera d'autant mieux en lui faisant prendre conscience de sa culpabilité, pas en le confortant dans son sentiment d'impunité.
Effet garanti.
Alors bien sûr, il ne s'agit pas d'inventer des reproches : il faut simplement pouvoir faire clairement comprendre à l'autre que s'il a jugé bon de partir pour des raisons qui lui sont propres, qu'on peut éventuellement comprendre, ou pire, qu'il ne nous a pas fournies, ou qui sont totalement erronées, de notre côté, nous sommes aussi en
droit d'être déçu.
On prône le respect de la décision que prend l'autre, soit, mais dans ce cas, ce respect ne doit pas être unilatéral : lui ne nous respecte pas, on est contraint de subir justement cette immaturité de l'autre qui agit en personne capricieuse, qui fuit la discussion.
On n'a pas tué son chat ni fait des choses irréparables ! Alors, si c'est le cas, le minimum que l'autre nous doive, c'est une explication.
En tous cas, ce que je peux affirmer, c'est que, si vraiment on a été honnête, si on n'a rien fait de répréhensible et de grave, ce n'est pas ça qui empêche l'autre de nous recontacter, je témoigne ... et j'en suis même complètement stupéfaite...