Pas de petit brun sympa en vue pour le moment
Mais vu le père de ma fille hier et quel cirque...
5 minutes avant l'heure où il doit venir chercher notre fille il m'appelle, pour résumer il va pas bien, ne sait pas s'il va venir, me demande si je peux aller avec lui faire des radios à l'hosto (il a un autre gros souci de santé aux poumons) et qu'ensuite on rentre "à l'appart" s'occuper ensemble de notre fille.
Je reste calme mais ferme lui dis non, non, et non, que j'ai des trucs à faire, qu'ici c'est chez moi maintenant... Qu'il doit décider s'il vient chercher sa fille ou non mais que là c'est n'importe quoi. Et qu'il ne peut pas me prévenir le matin même, que c'est bon que je bosse pas pour le moment mais sinon...
Bref, il arrive une heure plus tard. Tête de déterré, semble pas au top...Juste bonjour-aurevoir, je le mets dehors gentiment.
Deux heures plus tard e-mail. Plus sec et ampoulé de "grands mots" tu meurs. Il y parle pour la première fois de ma décision d'aller devant le juge, "impose" ses règles (genre c'est toi qui écrit le droit, bien sûr...) revient sur pas mal de questions financières en jouant la pauvre victime, etc. Hallucinant je vous jure, de bêtise, de mauvaise foi, d'irresponsabilité.
Je réponds très factuellement sur certains points pratiques, surtout les dates d'été où il dit qu'il ne pourra pas venir prendre notre fille et ne dit rien concernent le reste.
10 minutes plus tard il appelle. Une demi-heure de lamentations "ton mail était super sec, je veux que tout se passe bien, je veux faire au mieux, je suis dépassé, rien ne va". Il me raconte ses emmerdes au boulot, amicales, de santé. Pas moyen de le couper, dingue ! Finalement j'arrive à raccrocher en lui disant que ça ne me concerne plus, que je ne comprends pas le but de son appel, qu'en plus nous sommes globalement d'accord sur le projet à donner au juge...
Ensuite il vient ramener sa fille. Première phrase "ta robe est canon... Tu es belle". Je réagis même pas...
Ensuite il monte chez moi, dépose notre bébé et... éclate en sanglots. Peur qu'on le garde à l'hosto, rien qui va, blablabla.
Je l'ai doucement mais fermement amené à la porte et dit que je devais partir.
J'ai pris aucune nouvelle, il allait normalement aux urgences ensuite mais j'ai tenu bon, pas pris de news.
Voilà... dur dur quand même ce genre de journée. Dur aussi de ne pas tomber dans l'interprétation.
Tout ce que je me dis, c'est que tout ce gachis pour au final sembler si malheureux c'est bien con...
Et si j'analyse deux secondes des que je me montre ferme il surrenchérit puis fait trois pas en arrière, s'adoucit, cherche le contact...
Je sens que loin d'être fini tout ça
