- 20 mai 2010, 21:12
#227127
Me revoila !
"Quejaimerais", effectivement, tes propos sont interressants et me font douter.
Lola, merci, moi aussi j'aime vous lire, merci de vos messages.
Pour info, elle m'a contacté à 19H par MSN :
- Elle : "coucou, tu as eu mon message ?"
- Oui merci
- Elle :J'ai envoyé blablablabla
- Super, merci beaucoup
- Elle :J'espere que l'on aura une reponse vite (pour comprendre = c'est une demande de conciliation avec la proprio que nous avons planté apres la signature de l'appart)
- Oui, si on a pas de news on relance la semaine prochaine
- Elle :Oui, blalblalbla, si tu as qque chose, tu me dis
- Ok
- Elle :bon je te laisse, Bonne soirée
- A toi aussi
- Elle : merci
- elle : a plus tard
Voila, donc bon, j'ai été plutot dans la reponse breve. J'aurais pu lui demander comment s'etait passé un rdv pro qu'elle avait hier, elle m'en a parlé lors du diner. Mais je ne l'ai pas fait.
Si elle avait amorcé une discussion, j'aurais rebondis. Je sais aussi que mes reponses sont peut etre un peu froide, mais disons plutot "neutre".
J'ai ouvert une porte en la voyant hier, en etant gentil, attentif à ses propos.
J'ai payé le resto comme je l'ai toujours fait, sans rien demander à personne. Ce n'est pas une marque de superiorité pour moi, mais plutot de la "gentlemanerie" : je gagne beaucoup plus qu'elle et si une femme veut m'inviter, elle me le dit avant et choisi le resto.
Le truc est simple : je suis reconstruit (enfin presque), et si j'ai bien compris la methode, il ne faut rien proposer, ne pas relancer...alors je ne propose rien et ne relance rien.
Si elle me tendait une perche genre "tu fais quoi ce soir ?" " tu veux que l'on se voit ?" je prendrai la perche. Pour voir.
Mais là, point de perche. Mais 2 approches dans la journée...
Je vais vous avouer que son mail ce matin m'a fait du bien, m'a même donné la patate !
Je navigue entre le chemin de la dignité (genre je me cite ! ) et ce sentiment si profond...bordel je l'aimerai toute ma vie, elle etait ma vie, c'etait elle, la dernière des dernières des femmes de ma vie...celle qui me devait me faire des enfants, que j'imaginais accoucher devant moi en serrant ma main, celle qui devait me voir mourrir, c'est son visage, son sourire qui devait m'accompagner pour mes dernières secondes...
Bon, je me reprends.
Ce qui me fait du bien, c'est qu'elle vient vers moi. Et sans que cela soit obligatoire, neccessaire.
Je veux suivre la methode, pour voir, tout en etant tourné vers l'avenir.
Je ressens une certaine "jubilation" dans ma facon de faire avec elle aujourd'hui, mais je pense que cette souffrance endurée, ces vertiges, cette sensation de chute de mille kilometres, cette sensation de lame traversant nos chairs, ces envies de se foutre en l'air (on a tous eu envie sans vraiment l'envisager, la vie est le bien le plus sacré qui soit, et j'ai 36 ans, je savais par quoi j'allais passer dès le premier jour...Quand j'ai compris qu'elle allait me quitter, je lui ai en m'ecroulant : "tu me mets en prison...j'ai peur de la vie sans toi."
"Tu sens a chaque fois que tu respires
Quand un bout de tissu qui se dechire..."
Francis C. N'ecoutez pas le "encore et encore" de Cabrel si vous n'etes pas bien , le texte est si realiste...
C'est toujours la grande question : Je suis la methode, ou je flanche et vais vers elle.
Je reviens des enfers, je n'y retournerai pas : je reste persuadé que si elle veut se rapprocher de moi, elle le fera et provoquera les choses, j'ai apaisé nos rapports, elle sait qu'elle peut venir vers moi.
Je ne peux rien faire de plus...
Elle a tous les hommes qu'elle veut, mais je ne fais plus parti de ceux là : je ne dis pas qu'elle devra se battre comme une folle, mais ce n'est vraiment pas à moi de faire les choses; elle a voulu vivre loin de moi, elle a eu ce qu'elle voulait, et je continue a respecter ce voeu.
Les amis, je suis en plein dans le cyclone de la methode au stade du 1er rdv après SR.
Je voudrais bien voir ce que cela donne en la suivant vraiment à la lettre.
Une chose est sure : elle ne veut pas de mon amitié, ce n'est pas ce qu'elle desire, ca se sent, on s'est trop aimé.
Je remarque une chose : pour que la complicité revienne, il faut que l'on se parle des choses qui font mal, qui ont fait mal. Sans reproches, juste comprendre l'un et l'autre ce qui s'est passé. J'imagine les choses ainsi. C'est comme un truc sur l'estomac dont il faut se debarrasser...pour pouvoir se remettre à table queques heures après.
Bon, voila ou j'en suis...