sandstorm a écrit : ↑26 nov. 2022, 21:45
J'ai plutôt l'impression que cet adage veut dire que l'autre ne peut pas combler nos propres manques. Il faut d'abord apprendre à s'apprivoiser, à se connaitre, à affronter nos peurs (de la solitude), à comprendre qu'on peut être très bien entourées sans avoir de compagnon amoureux. Une fois qu'on peut y arriver alors on peut construire une relation saine et équilibrée avec quelqu'un.
Oui, je vois, l'autre n'a pas à être notre thérapeute, je suis d'accord.
Mais ça aide, de se sentir aimé(e), non ?
Et puis, être bien entourée sans avoir de compagnon, j'en doute un peu. En tout cas, ce n'est pas ce que je vis en ce moment. Les personnes de mon entourage sont pour la plupart en couple justement et dédient quasiment tout leur temps libre à leur conjoint, ce que je peux comprendre. Elles ont peu de temps à accorder aux autres.
Tu as la bonne approche (prendre soin de toi, t'occuper l'esprit etc). Mais une rupture prend du temps à être digérée, il faut donc perseverer. Mais tu as le "droit" d'avoir des hauts et des bas aussi, ça fait partie du processus de deuil qui n'est pas une ligne "droite" mais plutot en dents de scie...
Oui, c'est gentil de me rappeler que l'on peut avoir des hauts et des bas.
Mais j'ai l'impression d'être si faible...
Elieza a écrit :Le danger de la rancoeur et de la colère, quand elles ne sont pas digérées, c'est que ca se transforme en aigreur.
Et ca, c'est vilain.
Je suis d'accord, c'est aussi ce qui me fait peur, de devenir une vieille aigrie. Il ne manquerait plus que ça. Là je serais sure d'être vraiment toute seule pour toujours. Mais je ne sais pas bien comment m'en prémunir, de cette aigreur. J'ai réussi jusque là, mais c'est si long et si dur de digérer...
Elieza a écrit :Oui, c'est dur, une rupture.
Mais on s'en remet, avec en bonus une expérience incroyable. Celle de se rencontrer, tel qu'on est et dans les pires moments, et qu'on se fait le cadeau de se "sauver".
Je vois ce que tu veux dire, je m'accroche à ça, j'essaie de me dire que je ressortirai de là plus forte. Mais peut-être pas, peut-être que les blessures de cette rupture ne se refermeront jamais complétement. Je me sens actuellement comme traumatisée. Ca peut paraître un peu "drama queen", je sais qu'il y a des choses plus graves dans la vie qu'une rupture, mais à l'échelle de ma vie encore relativement courte, je pense pouvoir dire que c'est la plus grande douleur que j'ai eu à supporter. Je ressens vraiment ça comme un traumatisme, et les traumatismes, ça laisse des traces pour toujours, non ?
Numéro 7 a écrit :" Je suis en colère aussi contre mes amis qui me laissent plus souvent seule que je ne le voudrais. "
As tu évoqué cela avec eux ?
Non, pas aussi clairement que cela.
Mais ils savent que je vais mal.
J'essaie de ne pas leur parler sans cesse de ma peine pour ne pas trop les embêter, j'essaie d'être souriante quand je suis avec eux, mais ils sont conscients que je suis dans une période très difficile, et pourtant, ils ne me proposent pas souvent de sortir. C'est toujours moi qui vais vers eux, ça devient lourd...
Cela contribue au fait que je me dis que quelque chose cloche chez moi, j'ai l'impression de n'être vraiment aimée par personne. Oui, ça fait très Calimero, désolée...
Je crois pourtant être quelqu'un de gentil et sincère, mais apparemment ça ne suffit pas.
Je lutte contre cet état d'esprit défaitiste, je ne veux pas trop me victimiser, mais j'ai d'énormes coups de blues.
Numéro 7 a écrit :Si ça te parait être une bonne idée, n'hésite pas à me laisser ton numéro de téléphone, ou à me demander le mien par messagerie privée... voilà, je te propose mon écoute et mon temps... en espérant que tu y trouves une issue, ou au moins un peu de respiration... encore une fois, sois douce avec toi...
Whaou, merci, c'est tellement gentil comme proposition !
Le fait de passer par un forum a un côté un peu plus "rassurant", c'est plus facile d'assumer ses propos sur le forum je trouve, mais je vais considérer sérieusement ton offre qui est si gentille et précieuse !