Bonsoir
cet homme est controlant, menteur et peu net.
souhaite tu vraiment continuer avec lui?
MélKoala a écrit : ↑01 oct. 2021, 00:14 Bonsoir et merci Josef,
Je t'ai lu(e) attentivement. Tes propos sont pertinents et je suis arrivée à ces conclusions/analyses seule il y a de ça déjà ... très longtemps ... Seulement l'affect, mon état de fatigue et la confusion mentale m'ont clairement empêchés d'agir de manière intelligente et logique. On appelle ça "une dissonance cognitive" - quand ton cerveau est pris entre différentes informations contradictoires.
Pourquoi je ne suis pas partie avant? Situation d'emprise psychologique of course: deux êtres fragilisés à certains égards et qui se rencontrent à un moment X avec des névroses qui font écho.
J’ai ressenti des choses très fortes envers lui; et une véritable envie d’être un élément positif dans sa vie. Je souhaitais être sa petite lumière. Je crois profondément que les bonnes rencontres peuvent être un levier dans nos vies. Je voulais être son levier. Je crois en l’être humain; je croyais en lui. Et par extension, en nous. Je suis une idéaliste (la vie en rose tout ça )
Evidemment qu'on n'est pas pareils: Lui semble de marbre et moi je suis pleine d’émotions et je suis extrêmement sensible ... Je le serais toujours d’ailleurs; seulement après je bosse sur la forme qu’elles prennent .. ces émotions .. et sur leurs répercussions sur mon bien-être etc .. On ne maîtrisera jamais ces émotions .. c’est un leurre .. mais on peut modifier leur emprise sur nous et les canaliser de manière à ce qu’elles soient moins débordantes. Pour cela j’utilise des techniques simples comme « temporiser » ou « décaler une réponse ». Ne plus être « à chaud » tout le temps. Franchement .. je vis bien mieux - j’ai gagné en qualité de vie tout en demeurant fidèle à mon essence .. j’adapte juste mon fonctionnement (sa forme en somme).
Je suis totalement consciente de mes valeurs et des points à travailler; je bosse dessus d'ailleurs. En ce moment, je m’occupe de la gestion des énergies négatives afin qu’elles ne me dévorent pas et afin d’accepter d’avancer sans ne rien comprendre .. (paragraphe précédant).
Je dois faire le deuil d’une quelconque compréhension. J’ai passé beaucoup de temps à vouloir comprendre comment nous pouvions vivre dans une relation si conflictuelle .. Je peux affirmer que je l’ai aimé; mais au vu de sa froideur et ignorance après mon hospitalisation, je ne peux rien affirmer pour mon ex partenaire. Ses agissements me glacent le sang, je préfère ne plus y penser d’ailleurs. J’ai été très peinée de n’avoir aucune nouvelle pour mon anniversaire. C’est bête .. idiot .. mais je m’y attendais. Rien à voir avec une quelconque fierté de ma part; mais j’estimais que nous avions partagé suffisamment de choses, pour que malgré tout, on daigne garder un minimum d’humanité à l’égard de l’autre.
Oui, je vois et je continuerais de voir la vie en rose aussi surprenant que cela puisse paraitre: aucun déni; juste une foi inébranlable en qui je suis et en ce que je crois: la vie. J'ai un métier qui me fascine, des élèves adorables, des collègues géniaux et des proches bienveillants. Je ne vais plus dépenser d'énergie à me focaliser sur un homme qui ne ressent rien lorsque je me retrouve à l’hôpital. Tout au plus s’il ne m’a pas dit que ce n’était pas bien, de faire ça .. comme si je m’étais pris une cuite pour le manipuler … non, non … j’étais à bout, très lasse que malgré tous les efforts .. rien de fonctionne. Je n’ai jamais calculé mes agissements. J’étais à bout tout bonnement.
Évidemment que ce n’était pas intelligent, mais apprendre une fois de plus qu’il m’avait menti (le restaurant où il « dépannait » était celui du père de son ex) - c’était un non-dit de plus de sa part - alors que moi je m’étais cassée le cul (désolé mais c’est la vérité) à être transparente même sur des sujets épineux. C’était mon pari à moi: tout dire. Ok je ne suis pas parfaite et j’ai mes torts mais j’étais un livre ouvert même dans les pires circonstances. Au moins j’ai ça pour moi. Je n’avançais pas masquée. Il sait qui je suis. Il le sait très bien même.
Le pire dans tout ça, c’est que lorsque je suis partie de chez lui, peinée d’apprendre qu’il m’avait cachée le lien qu’il entretenait avec la famille de son ex, il semblait vraiment s’en ficher totalement. Son indifférence et excès de fierté me choquent. Il m’avait présentée des excuses vite fait .. sans même me regarder dans les yeux.
Je crois qu’il ne réalisera jamais le mal qu’il m’a fait. Sans doute qu’il ne m’aimait pas assez. Quoi qu’il en soit, c’était la fois de trop.
Je me revois encore, moi, valise en main, comme de nombreuses fois d’ailleurs .. il s’était certainement dit que je reviendrais comme à mon accoutumé .. 2 semaines plus tard. On connaît la suite .. le 26 .. trop de vin et quelques cachets = hôpital. Les pompiers ont été adorables au passage; ils font un métier magnifique.
Franchement .. en sortant de l’hôpital je me suis promise de ne plus revenir .. pas envie d’entendre les jours pairs « heureusement que tu n’es pas comme moi et que tu es ce que tu es et que tu reviens réparer »/ versus/ les jours impairs « de toute façons tu reviendras ramper ». Le tout suivi d’un: « ohhh, c’est de l’humour, je rigole hein?! ».
J’en ai eu marre.
Cette histoire c’était ce qui m’importait le plus. Je me voyais mariée et avec des enfants .. alors qu’avant sa rencontre .. je ne me sentais pas de me lier pour l’éternité avec quelqu’un (et La vie seule sait que mon ex de 9 ans est une personne merveilleuse - lumineuse et méritante > ma crise de la trentaine m’avait bien décontenancée sur la fin de nos 9 ans de vie commune/ enfin le sujet n’est pas là et je m’étale). Le fait est que ce n’est qu’avec X, que j’ai réussi à me projeter .. paradoxalement je me sentais très rassurée à ses côtés .. mais perdue aussi .. car il ne s’ouvrait pas à moi du tout .. c’était un mystère .. et je ne gérais plus du tout ses blagues et ses phrases où il disait tout et son contraire sous couvert d’humour.
J’ai encore en tête le coup du « n’importe quel mec voudrait de toi/ versus/ tu n’auras jamais une relation normale, les mecs vont juste te bais** et partir ». Je ne comprends pas comment on peut dire ça à son amoureuse. Et dire que je m’en fichais qu’il ait eu moult plans sexuels auparavant.. j’étais vraiment cool comme partenaire quand j’y pense.
Tout ce qui m’importait c’était notre présent et l’éventuel avenir que nous aurions pu dessiner ensemble. Son passé, je m’en fichais littéralement. Je sais que mon amour était pur à son égard.
Je prends conscience que j’y ai mis bien plus que mes tripes dans cette histoire .. mon âme aussi .. perdant complètement pied avec la réalité. J’aurais pu mourir pour lui.
Aujourd’hui les choses ont changé - bien et vite - comme si le passage à l’hôpital avait levé un voile et était venu accélérer le processus de prise de conscience du conflit sans issue favorable et du besoin guérison.
Je suis très bien entourée et j'ai une énorme force mentale. Je la découvre cette ressource. Il me disait toujours que j’étais fragile et forte à la fois. Aujourd’hui, la force prend le pas sur la fragilité.
Je découvre que j'apprécie d'être avec moi-même, en ma propre compagnie alors qu’il était convaincu que je le remplacerais illico presto après .. car il pensait que j’étais incapable d’être seule. C’est le contraire qui s’est produit, à savoir, que j’apprécie d’être seule. Je trouve ça drôle, tant de certitudes de sa part sur ma personne qui s’avèrent fausses.
Je me découvre de nouvelles passions également; qui me font sortir de ma zone de confort. J'avais vraiment oublié qu'il y avait un monde .. là dehors. Je sors, je souris et je retrouve une sérénité de vie inégalable. Pendant une longue période j'avais presque fini par croire que l'aspect relationnel et social n'étaient pas faits pour moi; mais depuis que j'ai réalisé la supercherie, les gens m'abordent bien plus qu'avant; je me suis faite des nouvelles connaissances assez facilement; comme si quelque chose de lisible sur mon visage exprimait ma rennaissance et que les gens avaient envie de venir vers moi. C'est flatteur car cela vient reconsolider l'idée que j'avais de moi auparavant étant pus jeune. Franchement pendant un moment j’avais fini par croire que j’étais autiste.
Ça m’arrive de croire et de penser que X est un chasseur
/prédateur …. qu'il m'a choisie parce que je suis particulièrement pleine et bonne humainement.. bienveillante ..
Des fois je me dis que j’ai été une simple proie sur un tableau de chasse .. en tout cas, avec ses agissements et son silence actuel; il y a de quoi s’interroger sur la facilité qu’il a à oublier ..
Je l’avais pris comme il était .. avec ses nombreuses anciennes conquêtes .. alors que moi je peine à les compter avec une main, les hommes de ma vie ..
Qu’on insinue et reproche de peut-être avoir couché avec mon pote .. ça ne passe pas.
Une fois il m’avait accusée d’avoir regardé de manière insistante un homme sur le quai du train régional; de l’avoir tellement suivi du regard, que j’aurais été prête à monter dans le même wagon que lui. Je ne sais quoi penser .. cela ne me ressemblant tellement pas. On s’était bien pris la tête.
Franchement .. il y a des fois où je me suis interrogée sur sa santé mentale. Il débloquait. Je ne sais pas. Il m’avait déjà dit: « Qu’est-ce que tu fais avec moi »/je suis malhonnête/ je suis une tombe/ je ne ressens rien quand tu pleures/je ne mérite rien ». Le jour où il m’avait dit ça, j’ai eu de la peine pour lui .. car pour moi .. il méritait tout .. je l’ai vraiment aimé. Encore aujourd’hui je l’aime .. il est inutile que je sois dans le déni .. je l’aime mais .. tout ceci me semble condamné.. car de nombreux paramètres ne dépendent pas de moi. Je crois - sincèrement- qu’il n’y aura pas d’issue favorable s’il ne remet pas en question son fonctionnement, agissements et .. sa fierté .. qui dépasse de loin, celle des gens j’ai pu déjà croiser.
Oh .. j’ai tellement de choses sur le cœur .. je m’en rends bien compte en écrivant ce post. Moi je voulais juste qu’on s’aime simplement. Put*** je suis trop idéaliste et fleur bleue. Je dois continuer de me renforcer.
J’ai les boules oui. Les boules qu’il ait tant joué .. au chat et à la souris. J’ai les boules qu’il ait voulu mêler d’autres mecs à notre sexualité. Les boules qu’il n’ait jamais pu me dire clairement « jamais je ne te partagerai ». J’ai les boules oui; à quoi bon le cacher. Seulement aujourd’hui une autre voie s’ouvre à moi (s’impose) et je dois absolument la prendre: le bien-être et des liens transparents. Le flou .. je ne peux plus. C’est usant de vivre dans le flou et dans les approximations. C’est usant de ne pas savoir qui est en face de nous. C’est usant de ne pas savoir comment agir. C’est usant de ne plus savoir .. et d’avancer sans plus la moindre certitude sur la fiabilité de son partenaire.
Je repense à son téléphone qui m’était toujours inaccessible. J’aurais donc dû accorder ma confiance, alors qu’à moi, on ne me l’accordait pas, cette confiance.
Le pire dans tout ça: c’est que je ne l’ai jamais espionné. J’en ai eu l’occasion une fois. Il était parti sans son téléphone à l’autre bout de la maison. Je ne l’ai pas fait. Je croyais en lui, en nous. Il aurait pu me laisser avec de l’argent ou des choses précieuses; je ne lui aurais jamais fait du tort. Et il le sait. Enfin voilà.
Quant à mon ex puisque tu le mentionnes Josef: les choses sont claires. C’est quelqu’un de bien, qui a eu l’humanité et le respect nécessaires pour me laisser l’appartement que nous avions acheté dans le passé ensemble. Il m’a laissé beaucoup de choses. Il mérite non seulement mon respect mais mon amour (amour universel j’entends - philanthropie- philias).
J'apprécie sa nouvelle compagne qui est une femme bienveillante et mature; et je suis heureuse de les voir avancer dans leurs projets. Ils le méritent. ll m'ont beaucoup soutenue face à mes difficultés. Mon ex considérait que je méritais un gars clair et plus doux.
C'est en ça qu'on différencie les relations saines: il y a un bilan post-rupture qui peut être fait afin que chacun tourne dignement la page; avec respect. Il y a un soutien en cas de problème.
Les gens sains et intelligents c'est ce qu'ils font et je me considère en faire partie. Je serais donc toujours là pour lui en cas de pépin et inversement. On s’est construits ensemble pendant notre vingtaine et j’estime qu’on ne doit jamais devenir indifférent ou cracher sur ceux qui nous ont accompagnés noblement pendant un morceau de notre existence. Trop de gens rabaissent leur ex comme s’ils devenaient d’un jour à l’autre des parfaits inconnus. J’ai du mal avec ça. Dans ce sens je ne comprends pas les agissement de X qui se comporte comme si j’étais la dernière des étrangères.
Mon silence à moi n’a rien à voir avec ma vision des choses, ni même avec un pseudo jeu de conflit d’égos. J’ai horreur des gueguerres de fierté.
Mon silence est juste nécessaire et salvateur, car je n’ai plus aucune envie de « ramper » (comme il disait) une fois de plus vers lui et que tout reprenne des plus belles sans aucune remise en question de sa part. Mon silence est nécessaire pour que je puisse me reconstruire. Mais de base, j’ai la capacité de rester en bon terme avec les gens, je ne suis en conflit avec personne. Cette fois-ci les choses sont différentes et la vie en a décidé autrement. C’est surtout une manière de me protéger. J’ai cumulé trop de fatigue mentale et physique et je ne pouvais pas sauver ou réparer notre relation seule avec mes petits bras musclés.
Dans les relations saines; il n’y a pas de place pour l’égo, mais que la place pour l’humanité.
Pour mon père, voilà un autre point que je traiterai en thérapie lorsque le moment sera venu. Ce n'est pas d'actualité car je suis en plein dans un nouveau projet qui me tenait à coeur depuis un moment et qui va m'aider à reprendre un peu du poil de la bête (projets pro et perso)
Je ne crois pas aimer les gens mystérieux, puisque mes deux précédents ex, ne l'étaient absolument pas (9 et 5 ans); mais quelque chose se joue avec mon père évidemment; je pense avoir eu besoin d’un conjoint très paternel .. je creuserais mais je sais que le timing n'est pas le bon: chaque chose en son temps. Aujourd’hui le fait est que je me découvre très indépendante à plein d’égards .. sans besoins externes .. je suis carrément entrain de développer une bulle autarcique .. avec quand même de la place pour mes connaissances
Il va me falloir du temps pour ouvrir mon cœur (et mon corps) à nouveau à quelqu’un; mais ça viendra un jour. Le timing n’y est pas et les quelques personnes qui m’ont abordées récemment ont la finesse et la décence de me parler sans forcément attendre quelque chose. Je pense aussi être claire et je ne vends pas de faux espoirs: aujourd’hui, les relations sentimentales ou physiques sont encore bien trop menaçantes pour moi et je ne souhaite pas m’exposer .. il n’y a que les relations amicales qui me fassent envie .. tout au plus qu’on me prenne dans les bras. Ma sexualité est en pause: cela fait depuis mon passage à l’hôpital que je n’y pense pas.
En soi, je ne regrette pas cette relation car elle m'a permise de m'affirmer moi et mes valeurs .. je ne serais pas là aujourd'hui sans cette expérience ..
C'est à nous de modifier le point de vue afin d'y voir: soit une relation destructrice qui nous morcelle/soit un levier pour nous permettre de mieux avancer. J'ai choisi naturellement l'option deux Je vais toujours de l'avant en essayant d'en tirer les leçons nécessaires; mais c'est vrai: j'avais besoin d'en parler et je suis encore très blessée.
Lorsque je suis sortie de l'hôpital le 26 août et que j'ai vu son message "repose-toi bien physique et mentalement. Bises", je me suis sentie très mal .. j’ai ressenti un véritable sentiment d’abandon .. Alors que la veille il s’était décrit comme mon "futur mari" lorsqu’il a appelés les pompiers et disait dans un message se rendre compte qu’il m'aimait.
J’ai donc compris qu’il fallait que je pense à moi .. je connaissais mes sentiments envers lui mais je n’étais plus capable d’être certaine des siens ..
Il n’y a que les actes qui comptent .. le reste bof bof. Dans ce sens, les mots n’ont plus de prise sur moi. Je préfère qu’on m’offre avec le cœur de la constance et de la fiabilité, que non qu’on me chante en alexandrin des mots sans lendemain. J’ai beaucoup évoluée en très peu de temps, comme si c’était latent et que ça demandait à sortir.
Les arbres que j'ai pu voir depuis mon lit d'hôpital ce jeudi 26 août ... me semblaient bien plus verts et beaux que d'habitude. Franchement, j'étais heureuse de respirer de l'oxygène et le simple fait de m'acheter une baguette encore chaude qui sortait du four ... m'a fait un bien fou.
Je pars en voyage sous peu d'ailleurs et je compte bien profiter de ce séjour culturel.
Lui .. je le laisse là où il a envie d'être, à savoir, muré dans son silence avec sa fierté colossale et son absence de remise en question. Moi je m'occupe de moi; c'est déjà pas mal et j'ai des brèches à colmater
Je lui souhaite cependant de trouver la force au plus profond de son âme pour faire émerger la lumière qu’il a en lui (nous en avons tous). Je garde en tête les belles choses dont il a été capable de faire envers moi et que personne d’autre avant avait fait .. mais ça .. c’était avant que la relation s’envenime complètement et devienne un pourrissement lent .. Il a eu de nombreuses petites attentions que je garde à jamais dans mon cœur; mais sa part d’ombre .. a tout dévoré; et moi « presque » avec. Je le garde dans mon cœur à jamais; je ne décide pas de ça. Par contre de mes actes et de la vie que je souhaite, oui.
Oui évidemment ... mon psy me parle du "syndrome du sauveur". Je voulais le voir heureux, tout comme j’aurais voulu voir mes parents heureux. Notre enfance .. nous dévore bien souvent .. ça laisse des traces ..
J'avais (j'emploie l'imparfait tu remarqueras), tendance à vouloir aider … beaucoup trop .. à compenser certains manques chez autrui .. mais chacun a la responsabilité de soi, de combler ses vides .. j’en prends conscience.
Je ne vois plus de psy actuellement car j’ai vraiment trop de trucs à gérer au quotidien et à priori, ça me va et je tiens la route.
Je ne sais pas s'il y a un moyen de fermer ce post; quoi qu'il en soit je te remercie pour ta réponse Josef. Je sais ce que j'ai à faire. Il m'a fallu du temps, mais je suis arrivée là où je devais arriver et je suis fière de moi
Je te remercie de tout coeur d'avoir pris le temps de me répondre en détail et de manière pertinente.
MélKoala.
MélKoala a écrit : ↑01 oct. 2021, 00:14Bonsoir et merci Josef,… bien que peu convaincue de sa justesse, je me suis en quelque sorte dit : « si tout est rose, si tout est clair, si tout va bien pour elle, nul besoin de lui répondre, d’autant plus qu’elle semble sûre d’elle, dit savoir quoi faire et ne pas avoir envie/besoin de réponses/conseils/avis supplémentaires ».
Je t’ai lu(e) attentivement. Tes propos sont pertinents et je suis arrivée à ces conclusions/analyses seule il y a de ça déjà … très longtemps …
Seulement l’affect et la confusion mentale m’ont clairement empêchés d’agir de manière intelligente et logique. On appelle ça "une dissonance cognitive".
Pourquoi je ne suis pas partie avant? Situation d’emprise psychologique of course: deux êtres fragilisés à certains égards et qui se rencontrent à un moment X avec des névroses qui font écho.
Evidemment qu’on n’est pas pareils: Lui est vide et moi je suis pleine.
Je suis totalement consciente de mes valeurs et des points à travailler; je bosse dessus d’ailleurs.
C’est pour moi aujourd’hui une évidence qu’il ne s’agissait pas d’amour.
Oui, je vois la vie en rose aussi surprenant que cela puisse paraître: aucun déni; juste une foi inébranlable en qui je suis et en ce que je crois: la vie.
J’ai un métier qui me fascine, des élèves adorables, des collègues géniaux et des proches bienveillants. Je ne vais plus dépenser d’énergie à me focaliser sur un homme plus vide qu’une tombe pillée.
Je suis bien entourée et j’ai une énorme force mentale. Je découvre que j’apprécie d’être avec moi-même, en ma propre compagnie Je me découvre de nouvelles passions également; qui me font sortir de ma zone de confort. J’avais vraiment oublié qu’il y avait un monde .. là dehors. Je sors, je souris et je retrouve une sérénité de vie inégalable. Pendant une longue période j’avais presque fini par croire que l’aspect relation social n’était pas pour moi; mais depuis que j’air réalisé la supercherie, les gens m’abordent bien plus qu’avant; comme si quelque chose de lisible sur mon visage exprimait ma renaissance. C’est flatteur car cela vient reconsolider l’idée que j’avais de moi auparavant et que cet homme a voulu brouiller; comme pour me faire oublier que j’avais de la valeur (alors que c’est pour ces mêmes raisons qu’il m’a choisie - ça roui - c’est un chasseur: il choisit et il ne choisit pas des "proies" vides; mais des gens bien et bienveillants qui sont fragilisés à un moment de leur vie).
Quant à mon ex: les choses sont claires. J’apprécie sa nouvelle compagne et je suis heureuse de les voir avancer dans leurs projets. C’est en ça qu’on différencie les relations saines: il y a un bilan post-rupture qui peut être fait afin que chacun tourne dignement la page. Les gens sains et intelligents c’est ce qu’ils font et je me considère en faire partie.
Pour mon père, voilà un autre point que je traiterai en thérapie lorsque le moment sera venu. Ce n’est pas d’actualité car je suis en plein dans un nouveau projet qui me tenait à cœur depuis un moment et qui va m’aider à reprendre un peu du poil de la bête (projets pro et perso).
Je ne crois pas aimer les gens mystérieux, puisque mes deux précédents ex, ne l’étaient absolument pas (9 et 5 ans); mais quelque chose joue avec mon père évidemment; je creuserais mais je sais que le timing n’est pas le bon: chaque chose en son temps.
En soi, je ne regrette pas cette relation car elle m’a permis de m’affirmer moi et mes valeurs. Sans ce caillou au milieu de ma route, je ne serais pas là aujourd’hui. C’est à nous de modifier le point de vue afin d’y voir: soit une relation destructrice/soit un levier pour nous permettre de mieux avancer. J’ai choisi naturellement l’option 2 Je vais toujours de l’avant en essayent d’en tirer les leçons nécessaires,; mais c’est vrai: j’avais besoin d’en parler.
Lorsque je suis sortie de l’hôpital le 26 août et que j’ai vu son pathétique "repose-toi. Bises", j’ai su. Alors que la veille il se disait mon "futur mari" et m’aimer. J’ai tout compris. Comme une révélation … et les arbres que j’ai pu voir depuis mon lit d’hôpital … me semblaient bien plus verts et beaux que d’habitude.
Je pars en voyage sous peu et je compte bien profiter de ma vie loin de cet homme déséquilibré. Je le laisse là où il a envie d’être: dans sa merde mentale et sa pathologie. Moi je m’occupe de moi; c’est déjà pas mal et j’ai des brèches à colmater
Oui évidemment … mon psy me parle du "syndrome du sauveur". J’avais (j’emploie l’imparfait tu remarqueras), tendance à vouloir aider … mais chacun a la responsabilité de soi.
Je ne sais pas s’il y a un moyen de fermer ce post; quoi qu’il en soit je te remercie pour ta réponse. Je sais ce que j’ai à faire. Il m’a fallu du temps, mais je suis arrivée là où je devais arriver et je suis fière de moi
MélKoala.