Speud a écrit : ↑17 avr. 2021, 22:28
Lui, si, il crie dessus.. et çà perso, j'aime pas du tout mais je peux rien faire / dire. Si mon fils insiste encore sur le point, oui, je dirai quelques mots, sinon bah "tant pis" ... Je sais pas quelle est la bonne attitude à avoir et que faire.
En fait la seule chose qui te donne le droit d'agir dans les rapports entre tes enfants et leur beau père c'est la maltraitance.
Donc penses-tu que ton fils est maltraité?
Je te rappelle la définition de maltraitance des enfants : « toutes les formes de mauvais traitements physiques et/ou affectifs, de sévices sexuels, de négligence ou de traitement négligent, ou d'exploitation commerciale ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l'enfant, sa survie, son développement ou sa dignité. »
Si la réponse est non, alors effectivement tu n’as pas à interférer dans la façon dont fonctionne le couple de ton ex femme avec tes enfants.
Si la réponse est oui, alors il est de ton devoir d’intervenir. Mais je te préviens tout de suite, tu mets les pieds dans un buisson d'épines. Car tu es le père, et ta femme t'as quitté, et il est fort probable qu’un juge pense que si tu te plaint que le next de ton ex maltraite ton enfant c'est pour te venger (je te le dis pour avoir eu 2 pères de mon entourage qui ont été confrontés à cela malheureusement, il y avait réelle maltraitance, et ils ont mis des années à avoir gain de cause, créant des dommages psychologiques sur leurs enfants...)
Speud a écrit : ↑17 avr. 2021, 22:28
Personnellement, je ne juge personne sur la façon d'élever leur enfant, ce sont leurs enfants à près tout. Ma sœur, par exemple, elle crie beaucoup, tous les jours... moi çà me choque mais voilà, ce sont pas mes enfants.
Bin en fait le monde devrait se préoccuper un peu plus de la façon dont sont élevés les enfants (les siens d'abord évidemment), mais aussi ceux des autres.
Non un parent n’a pas le droit de faire « comme il veut », pour élever ses enfants au prétexte que ce sont SES enfants. Parce que alors, on laisse chacun avoir son propre curseur de ce qui est normal ou pas. Un des gamins dont je m’occupe, sa mère trouve qu’enfermer son fils dans les toilettes pendant 3h était une punition normale, un autre son père pense qu’une claque « n’a jamais tué personne » (sauf que la claque en question l’a rendu sourd d’une oreille), et un autre parent que dire à son gamin « Qu’il est une tapette » parce qu'il est doux et rêveur, c’est juste lui forger le caractère. Bref si on ne doit se mêler de rien, on accepte les comportements déviants ou limite comme acceptables, et on accepte donc que chacun ai son propre système de valeur, alors après faut pas venir dire qu’on ne comprends pas comment c’est possible que rien n’ai été fait pour sauver Typhaine, Marina, Tony, ou Yanis.
Le problème est donc la limite, quelle limite on tolère ?
Je ne tolère aucune violence physique (fessée même petite, claque même petite, tirer l’oreille même pas fort, les cheveux même pas beaucoup), bref tout ce que personne ne tolèrerait que l’on fasse à une faible et sans défense comme l'est également une personne agée. Je ne tolère pas non plus les propos humiliant ou les insultes envers les enfants (qu’ils soient dit en criant, ou sans crier), bref ce qui est considéré comme de la violence quand ces actes sont commis envers des adultes. Par contre ce n’est pas le cri qui me bloque, c’est le fond du propos.
Je suis intervenue plusieurs fois (dans des magasins, dans la rue, chez des amis), quand j’ai vu des actes que je trouvais intolérables (selon mon opinion) envers les enfants. Je me suis fait bien évidemment envoyée bouler copieusement (mais franchement je m’en fiche), des amitiés se sont coupées (mêle toi de ce qui te regarde) et un papa à même failli me frapper quand je suis intervenue (il trainait son fils de 2 ans par le bras, en lui demandant de « fermer sa gueule »). Mais c’est insupportable pour moi, je ne peux regarder ça sans agir.
Pour ma part je ne pense pas être parfaite avec mes enfants (jen ai deux et qui ont un handicap), mais une chose est sûre je n’ai jamais utilisé de violence ni physique, ni psychologique pour obtenir leur coopération (ni claque, ni féssée, ni punition). Par contre je n’ai pas eu peur de demander de l’aide, et de reconnaitre que je ne savais pas faire certaines chose et que j'avais besoin d'être accompagnée (j’ai subit beaucoup de violence, et donc je ne sais pas ce qu’est une relation parent/enfant normale, je savais juste que ce que j’avais vécu était anormal). Mes enfants ont grandi avec un cadre, des limites, mais tout cela a été posé sans violence quelle soit physique (claque, coup, féssée), ou psychologique (punition, marchandage, privation). Par contre il m’arrive d’élever la voix, et aussi de me mettre en colère (mais je suis un être humain), ils ont également le doit de se mettre en colère évidemment. Ma vie c’est pas la mélodie du bonheur et tout n'est pas calme, feutré et doux.
Alors si je ne juge pas les parents en général (chacun fait ce qu’il peut, comme il peut, je ne fais pas exception), je juge ceux qui sont dans l’erreur (qui utilisent la violence comme méthode éducative)et refuse de l’entendre, de se remettre en question, de chercher d’autres méthodes, de demander de l’aide au prétexte que "eux n'en sont pas mort". C’est peut être pas gentil, mais c’est comme ça.