- 12 janv. 2021, 17:44
#1323902
Bonjour à tous,
et tout d'abord merci à ceux qui prendont le temps de me lire,
la démarche n'est pas facile mais quand on ne va pas bien, tout est bon
pour relever la tete.
Je suis un homme de 44ans, j'étais depuis 2 ans avec une femme qui en aura 40 elle au printemps.
j'ai un enfant de 8 ans en garde alternée, elle n'en a pas.
Nous avons vécu une belle histoire, faite d'ecoute, d'entente, de complicité.
Nous avons voulu prendre notre temps, tout était chouette. J'ai mis évidemment un petit
moment avant de révéler à mon fils ma relation. Elle trouvait çà normal. Les moments à 3
venaient lentement, progressivement, mais parfois trop lentement. J'ai commis quelques maladresses parfois.
Mais nous en discutions et nous repartions de l'avant, toujours de l'avant.
Je précise que notre relation a toujours été généreuse, plein d'ecoute, de discussion, sans non dit,
nous avons toujours su échanger. Des facheries, je n'en vois pas vraiment. Beaucoup d'attentions,
des ptites cadeaux..Nous prenions toujours des vcacances ensemble, toujours excellentes.
A la sortie du 1er confinement, alors que nous commencions à faire plus de choses tous les 3,
elle m'annonce desirer un enfant avec moi. Sauf que moi je n'en veux plus. J'avais déjà evoqué
ce sujet au tout debut de notre relation, pour eviter que ce ne soit un problème plus tard.
Donc je coince sur cette question, mais nous en parlons evidemment!
15j plus tard, je me souviens l'avoir blessée lorsque pensant nous voir, je lui dis (toujours
avec maladresse legendaire) que je prefere retrouver mon fils (apres 8j sans lui). Ce moment là,
la vexe.
L'été se passe, nous en parlons un peu moins, et pas du tout lors de nos 10j de vacances tous les deux.
On avait envie d'etre detendus elle comme moi, et ces vacances furent très belles.
La rentrée arrive. Je ne bouge pas sur mon choix de ne plus vouloir d'enfant, mais comme
elle me le dit "j'ai besoin d'avancer" (elle a une copine qui a rencontré un mec et est tombée enceinte
au bout d'un an), tout en me disant "en meme temps je ne sais pas si je peux vivre sans toi".
Elle me propose de faire une PMA à deux, charge à mois de prendre la place que j'ai envie de prendre.
Je prends cela comme une preuve d'amour incroyable. J'y reflechis, elle aussi...mais c'est aussi casse gueule,
ainsi nous decidons la mort dans l'ame, dans les bras l'un de l'autre de nous quitter. Nous sommes tristes, très tristes.
Durant 3 semaines, nous continuons une certaine complicité à travers de messages toujours bienveillants, que c'est dur etc..
Mais elle me manque, elle a fait bouger tellement de chsoes en moi (jamais mon fils n'avait vu une autre femme que sa mere avec moi par ex)..
je ne vois pas mon avenir sans elle, mais le mariage me fait envie (?!) c'est fou..je lui ecris donc une belle lettre d'amour..
Cela la touche évidemment, elle me dit qu'elle prendra le temps d'y repondre. Et puis 3 semaines passent..
Mais mon cerveau turbine encore: "et si un enfant c'était possible? elle me renvoie tellement de confiance.."
Je decide donc le dernier matin de novembre de venir avec pains aux chocolats (ou chocolatine pour les puristes) avant
qu'elle ne parte bosser. J'ai pu me faire 1000 scenarii lors de ma nuit blanche, mais pas celui qui s'est déroulé!
Je sonne 1..2.3..ptet 7 fois en 5mn avant qu'elle n'ouvre sa fenetre pour m'engueuler, je lui faisais peur de sonner comme çà.
Elle descend m'ouvrir, je faisais déjà dans mon froc mais là..elle me repasse un savon et puis j'arrive à lui sortir mes 3 phrases
"je t'aime, je veux vivre avec toi, si tu en as encore envie, je veux bien un enfant avec toi" je lui donne le sachet de viennoiseries,
elle ne sait quoi repondre à part "pff on en reparlera" et je pars..avec une sensation d'humiliation, de honte comme
j'en ai rarement ressentis. J'ai voulu faire preuve de panach', ca a fini en Mr Bean.
Elle m'envoie un sms le soir plutot bienveillant pour s'excuser..et termine par dire qu'au vu de mon revirement soudain,
elle sait pas quoi me repondre.
3j après, elle m'envoie un sms moisi, je l'appele et m'entends dire que c'est terminé. Dans une froideur glacial, un détachement incroyable
des mots chirurgicaux, n'evoquant absolument pas mon revirement mais plutot le fait que c'etait trop compliqué, qu'elle etait fatiguée.
Jamais je ne l'ai vu ainsi. Je comprends que mon revirement de situation desarconne, son revirement de comportement est quant à lui
incomprehensible. Je n'aurais ensuite droit qu'à un sms me disant que j'etais trop sur mon fils, et pas assez sur ses affects.
Voilà. Le problème n'était plus l'enfant, mais moi? les maladresses reviennent comme des blessures insurmontables? on se sépare d'un homme pour çà?
elle qui avait toujours si bienveillante était devenue super dur, comme si j'avais fait un truc degueulasse (ah oui je ne l'ai pas trompée, ni quoi que ce soit de degeu, je suis plutot ce qu'on appele un "mec bien")
Cette intransigibilité fait mal, au vu de notre histoire.
Je n'osais croire à un éventuel nouveau mec, ca ne lui ressemble pas, et pourtant, quoi
à part peut-il expliquer son tel revirement envers moi. Je ne suis devenu qu'une vulgaire
erreur de csasting
Je souffre terriblement depuis. Tout s'est donc cloturé en décembre
Je ne rêve que d'une chose evidemment c'est qu'elle revienne vers moi, pourtant
je sais que chaque jour qui passe m'eloigne d'elle à tout jamais. Et en meme temps
je n'arrive pas à men convaincre. Bref c'est un bordel sans nom, et la depression
en cette période de covid est très très dure et délicate à gerer.
merci à vous, je me rends compte que cela fait du bien d'ecrire
et tout d'abord merci à ceux qui prendont le temps de me lire,
la démarche n'est pas facile mais quand on ne va pas bien, tout est bon
pour relever la tete.
Je suis un homme de 44ans, j'étais depuis 2 ans avec une femme qui en aura 40 elle au printemps.
j'ai un enfant de 8 ans en garde alternée, elle n'en a pas.
Nous avons vécu une belle histoire, faite d'ecoute, d'entente, de complicité.
Nous avons voulu prendre notre temps, tout était chouette. J'ai mis évidemment un petit
moment avant de révéler à mon fils ma relation. Elle trouvait çà normal. Les moments à 3
venaient lentement, progressivement, mais parfois trop lentement. J'ai commis quelques maladresses parfois.
Mais nous en discutions et nous repartions de l'avant, toujours de l'avant.
Je précise que notre relation a toujours été généreuse, plein d'ecoute, de discussion, sans non dit,
nous avons toujours su échanger. Des facheries, je n'en vois pas vraiment. Beaucoup d'attentions,
des ptites cadeaux..Nous prenions toujours des vcacances ensemble, toujours excellentes.
A la sortie du 1er confinement, alors que nous commencions à faire plus de choses tous les 3,
elle m'annonce desirer un enfant avec moi. Sauf que moi je n'en veux plus. J'avais déjà evoqué
ce sujet au tout debut de notre relation, pour eviter que ce ne soit un problème plus tard.
Donc je coince sur cette question, mais nous en parlons evidemment!
15j plus tard, je me souviens l'avoir blessée lorsque pensant nous voir, je lui dis (toujours
avec maladresse legendaire) que je prefere retrouver mon fils (apres 8j sans lui). Ce moment là,
la vexe.
L'été se passe, nous en parlons un peu moins, et pas du tout lors de nos 10j de vacances tous les deux.
On avait envie d'etre detendus elle comme moi, et ces vacances furent très belles.
La rentrée arrive. Je ne bouge pas sur mon choix de ne plus vouloir d'enfant, mais comme
elle me le dit "j'ai besoin d'avancer" (elle a une copine qui a rencontré un mec et est tombée enceinte
au bout d'un an), tout en me disant "en meme temps je ne sais pas si je peux vivre sans toi".
Elle me propose de faire une PMA à deux, charge à mois de prendre la place que j'ai envie de prendre.
Je prends cela comme une preuve d'amour incroyable. J'y reflechis, elle aussi...mais c'est aussi casse gueule,
ainsi nous decidons la mort dans l'ame, dans les bras l'un de l'autre de nous quitter. Nous sommes tristes, très tristes.
Durant 3 semaines, nous continuons une certaine complicité à travers de messages toujours bienveillants, que c'est dur etc..
Mais elle me manque, elle a fait bouger tellement de chsoes en moi (jamais mon fils n'avait vu une autre femme que sa mere avec moi par ex)..
je ne vois pas mon avenir sans elle, mais le mariage me fait envie (?!) c'est fou..je lui ecris donc une belle lettre d'amour..
Cela la touche évidemment, elle me dit qu'elle prendra le temps d'y repondre. Et puis 3 semaines passent..
Mais mon cerveau turbine encore: "et si un enfant c'était possible? elle me renvoie tellement de confiance.."
Je decide donc le dernier matin de novembre de venir avec pains aux chocolats (ou chocolatine pour les puristes) avant
qu'elle ne parte bosser. J'ai pu me faire 1000 scenarii lors de ma nuit blanche, mais pas celui qui s'est déroulé!
Je sonne 1..2.3..ptet 7 fois en 5mn avant qu'elle n'ouvre sa fenetre pour m'engueuler, je lui faisais peur de sonner comme çà.
Elle descend m'ouvrir, je faisais déjà dans mon froc mais là..elle me repasse un savon et puis j'arrive à lui sortir mes 3 phrases
"je t'aime, je veux vivre avec toi, si tu en as encore envie, je veux bien un enfant avec toi" je lui donne le sachet de viennoiseries,
elle ne sait quoi repondre à part "pff on en reparlera" et je pars..avec une sensation d'humiliation, de honte comme
j'en ai rarement ressentis. J'ai voulu faire preuve de panach', ca a fini en Mr Bean.
Elle m'envoie un sms le soir plutot bienveillant pour s'excuser..et termine par dire qu'au vu de mon revirement soudain,
elle sait pas quoi me repondre.
3j après, elle m'envoie un sms moisi, je l'appele et m'entends dire que c'est terminé. Dans une froideur glacial, un détachement incroyable
des mots chirurgicaux, n'evoquant absolument pas mon revirement mais plutot le fait que c'etait trop compliqué, qu'elle etait fatiguée.
Jamais je ne l'ai vu ainsi. Je comprends que mon revirement de situation desarconne, son revirement de comportement est quant à lui
incomprehensible. Je n'aurais ensuite droit qu'à un sms me disant que j'etais trop sur mon fils, et pas assez sur ses affects.
Voilà. Le problème n'était plus l'enfant, mais moi? les maladresses reviennent comme des blessures insurmontables? on se sépare d'un homme pour çà?
elle qui avait toujours si bienveillante était devenue super dur, comme si j'avais fait un truc degueulasse (ah oui je ne l'ai pas trompée, ni quoi que ce soit de degeu, je suis plutot ce qu'on appele un "mec bien")
Cette intransigibilité fait mal, au vu de notre histoire.
Je n'osais croire à un éventuel nouveau mec, ca ne lui ressemble pas, et pourtant, quoi
à part peut-il expliquer son tel revirement envers moi. Je ne suis devenu qu'une vulgaire
erreur de csasting
Je souffre terriblement depuis. Tout s'est donc cloturé en décembre
Je ne rêve que d'une chose evidemment c'est qu'elle revienne vers moi, pourtant
je sais que chaque jour qui passe m'eloigne d'elle à tout jamais. Et en meme temps
je n'arrive pas à men convaincre. Bref c'est un bordel sans nom, et la depression
en cette période de covid est très très dure et délicate à gerer.
merci à vous, je me rends compte que cela fait du bien d'ecrire