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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
par Rilend
#1323069
Bonjour à tous,

Ma situation est tristement banale, je crois.
J'ai rencontré mon ex il y a bientôt quatre ans et nous sommes passés d'amis à couple un an plus tard. Pour elle comme pour moi, c'était la toute première relation.
Nous avons vécu géographiquement proches, mais pas ensembles, pendant environ huit mois avant que je n'aie un travail éloigné à la fin de mes études. Elle a poursuivi les siennes.
Nous nous sommes lancés dans une relation à distance. Qui a bien marché. On se voyait une à deux fois par mois, brièvement, mais on se voyait et c'était bon. Quelques vacances ensembles, des messages tous les soirs, un Skype par semaine, des amis communs et donc des soirées communes...
Pendant le confinement nous avons vécu ensembles. Ça a été plus compliqué car elle avait une vie d'étudiante, un peu larvaire, quand j'avais une vie professionnelle très chargée. Mais nous avons su partager de nouvelles choses et en même temps garder nos activités personnelles. Puis le confinement s'est terminé, sont arrivées les vacances d'été, une longue séparation où nos rythmes de vie diffèrent toujours énormément.
A la fin de l'été, j'ai craqué.
Se sont accumulés les soucis de logistique (c'est très lourd de n'avoir aucun week-end à soi et d'être toujours sur la route, j'avais le sentiment de passer à côté de ma vie locale) et des doutes après trois années de relation : est-ce avec cette personne que je veux continuer ? Est-ce que je rate quelque chose en restant tout le temps avec la même personne ?
On ajoute à ça la séduction d'une tierce personne, aux avances de qui j'ai cédé et j'ai décidé brutalement qu'il fallait qu'on rompe.
Elle est tombée de haut mais on ne s'est pas fâchés. On ne s'est jamais fâchés ni disputés. Elle n'a pas su pour la "tromperie", j'ai gardé ça pour moi...j'en étais pas fière. Elle ne sait toujours pas.
Avec l'autre personne en question, ça va, ça vient, mais il n'y a pas d'amour. Je laisse une chance mais j'y crois peu. On manque de connexion, on manque d'amour "passionnel", on manque d'un rythme de vie assez compatible pour envisager un futur, il reste la tendresse mutuelle et pour moi ce n'est pas assez. Et de mon côté, l'envie manque. Cette tierce personne sait qu'elle est un peu une relation pansement et pour le moment, elle dit que ça lui va (et ça semble être vrai).

S'en est suivi une période sans nouvelles de mon ex d'une quinzaine de jours environ, puis nous avons parlé brièvement juste une fois par écrit, puis nous nous sommes revus en visu un mois après la rupture. J'ai commencé à lui faire part de mes doutes sur la sagesse de ma décision et elle a dit qu'elle essayait plutôt de se faire à l'idée, pour le moment, et qu'elle ne savait pas où elle en était même côté sentiments.
A partir de là, nous avions repris contact. Skype occasionnels un soir de temps en temps, pas toutes les semaines (qui duraient 3-4h, car nous ne savions pas les interrompre), messages tous les soirs.
Ayant eu le temps de réfléchir pour de bon, un bon mois et demi après la rupture je l'ai contactée par écrit pour lui dire que je l'aimais et que je voyais encore un avenir avec elle, quelque chose de réparable. On en a parlé une semaine plus tard et elle m'a dit qu'elle était perdue, qu'elle ne savait pas ce qu'elle voulait. Qu'elle aimerait beaucoup continuer mais n'était pas sûre que ça irait. Que peut-être, ses sentiments n'étaient plus les mêmes. On a convenu d'attendre un peu, et continué en attendant : messages, nouvelles quotidiennes, blagues...

Nous nous sommes enfin revues en vrai deux mois et demi après la rupture. Nous avons passé une après-midi complice agréable (à papoter, plaisanter, jouer aux chatouilles) et finalement elle m'a avoué qu'elle n'était plus sûre de m'aimer assez pour pouvoir gérer une "réparation" à distance. Qu'elle savait que je l'aimais, qu'elle savait que ce n'était pas ce que je voulais entendre mais que ce statut quo ne lui convenait pas non plus et qu'elle avait "envie, pour le moment, de tourner la page".
Elle pensait qu'on ne pouvait pas débuter une relation amoureuse en espérant que les sentiments "viendraient en route". Donc elle ne voulait pas recommencer. Elle trouvait qu'elle manquait d'une vision d'avenir à long terme comme motivation pour tenir le coup si on recommençait. Elle a dit que sa décision n'avait pas été facile à prendre, tirer un trait sur trois ans, qu'elle était affreusement désolée, qu'elle avait très peur que je culpabilise, tout ça...
Elle voulait qu'on reste amis et qu'on ne perde pas notre super entente (qui n'est pas fantasmée, nous sommes sur la même longueur d'onde quasiment tout le temps). J'ai dit que j'aurai besoin d'un peu de temps avant ça, parce que là, la considérer comme une simple amie n'était pas encore possible.

On s'est donc séparés laborieusement après de gros gros câlins et quelques larmes, surtout de mon côté.

J'essaie d'un côté de me tenir à sa décision. Je l'aime et pour ça, je respecte son choix et je le comprends même si je suis déçue qu'elle n'ait pas voulu se battre. De toute façon, j'ai aussi besoin de temps pour cicatriser car je suis complètement au fond du trou et terrifiée, présentement. Je m'en veux aussi de cette décision hâtive de ma part quand j'ai finalement initié la rupture.

De l'autre, je n'arrive pas à tuer l'espoir. Nous avons des amis communs même si la géographie nous sépare un peu, je sais que nous reprendrons certainement contact pour des nouvelles et pour discuter. Je ne suis pas sûre qu'elle n'ait "plus aucun sentiment", je pense plutôt qu'elle a peur que reconstruire soit au-dessus de nos forces vu les circonstances (confinement et année chargée en plus du reste), mais son comportement, sa façon de ne pas vouloir me perdre, tout ça me fait dire qu'elle n'est pas si indifférente. Cela étant dit, c'est une personne naturellement gentille...elle peut aussi vouloir adoucir le choc.
Par ailleurs, elle est dans une situation d'études particulière qui peut faire qu'elle psychote sur sa capacité à gérer le rythme des études en même temps qu'une relation compliquée.

Maintenant, elle dit qu'elle n'est plus assez amoureuse pour continuer et je la crois. Je dois la croire, de toute façon, parce que je ne suis pas dans sa tête et j'ai besoin d'avancer.

Je respecterai son choix car je l'aime encore et elle le mérite, mais je n'exclus pas une fois le choc passé de jouer sur cette complicité (siii on la retrouve sans que ça me fasse souffrir) pour essayer de recréer, tout doucement, quelque chose...en sachant que la distance géographique entre nous ne sera pas abolie complètement avant une bonne année. Mais si des sentiments renaissent... Ils ont surmonté la logistique aisément, la première fois.
Qu'en pensez-vous ?
Modifié en dernier par Rilend le 16 déc. 2020, 05:23, modifié 2 fois.
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par Allys
#1323074
Bonjour Rilend,

Nous avons tous eu un premier amour, mais extrêmement rares sont ceux qui sont restés avec ce premier amour.
La raison s’explique facilement. Un couple c’est un équilibre, entre ses propres besoins et envies, et ceux de la personne que l’on aime, c’est avancer dans la même direction. Cet équilibre est difficile à trouver pour chacun de nous, en tant normal, mais c’est encore plus compliqué lorsque le couple se forme juste avant une période de changement profond (entrée dans la vie professionnelle, ou au contraire début des études), et que l’on n’a pas de point de comparaison (puisque l’on ne connait rien d’autre).

Rilend a écrit : 14 déc. 2020, 12:13 Nous avons vécu géographiquement proches, mais pas ensembles, pendant environ huit mois avant que je n'aie un travail éloigné à la fin de mes études. Elle a poursuivi les siennes (…) elle avait une vie d'étudiante, un peu larvaire, quand j'avais une vie professionnelle très chargée (…) sont arrivées les vacances d'été, une longue séparation où nos rythmes de vie diffèrent toujours énormément (…)Se sont accumulés les soucis de logistique (c'est très lourd de n'avoir aucun week-end à soi et d'être toujours sur la route, j'avais le sentiment de passer à côté de ma vie locale)
Les décalages de vie, d’envies, et l’immaturité affective (due à la primeur de la relation) sont très fréquentes et peuvent effectivement mener à la rupture.

Rilend a écrit : 14 déc. 2020, 12:13 On ajoute à ça la séduction d'une tierce personne, aux avances de qui j'ai cédé et j'ai décidé brutalement qu'il fallait qu'on rompe.
Et il est normal, que tu ais eu envie d’autre chose, puisque ta relation ne te convenais plus. En amour il faut savoir s’écouter, le mieux était donc de rompre, dans le contexte je trouve que c’était une bonne décision.

Rilend a écrit : 14 déc. 2020, 12:13 Avec l'autre personne en question, ça va, ça vient, mais il n'y a pas d'amour. Je laisse une chance mais j'y crois peu. On manque de connexion, on manque d'amour "passionnel", on manque d'un rythme de vie assez compatible pour envisager un futur, il reste la tendresse mutuelle et pour moi ce n'est pas assez. Et de mon côté, l'envie manque. Cette tierce personne sait qu'elle est un peu une relation pansement et pour le moment, elle dit que ça lui va (et ça semble être vrai).
Tu apprendras en vieillissant, et en ayant d’autres expériences, que « l’amour passionnel », n’est pas vraiment de l’amour. C’est une projection d’un amour idéalisé (tout doit être compatible et merveilleux), mais qui vient juste combler un manque affectif et renforcer ton égo.
L’intensité émotionnelle forte, que tu sembles rechercher (et ne pas trouver avec cette personne), n’est pas de l’amour. L’amour c’est constructif et apaisé.
Maintenant demande toi, pourquoi tu ne quitte pas cette personne que tu n’aime pas ?

Rilend a écrit : 14 déc. 2020, 12:13 Ayant eu le temps de réfléchir pour de bon, un bon mois et demi après la rupture je l'ai contactée par écrit pour lui dire que je l'aimais et que je voyais encore un avenir avec elle, quelque chose de réparable (...)Je l'aime
Tu l’aimes, ou tu as peur de te retrouver seul et comme tu vois que ça colle pas avec l’autre personne, tu essaye d’assurer tes arrières ?
Tu l’aime, ou tu as peur de ne jamais rencontrer quelqu’un d’autre et revenir vers elle est le plus simple ?
Il est très courant après une rupture d’avoir des doutes, l’important est de faire le tri dans ces doutes ? Qu’est ce qui te manque réellement ? Ton ex en tant que personne avec ses qualités, ses défauts? Ou la relation confortable que tu avais elle, et dont tu ne garde en tête que le souvenir de la passion du début ?

Rilend a écrit : 14 déc. 2020, 12:13 Je m'en veux aussi de cette décision hâtive de ma part quand j'ai finalement initié la rupture.
Sauf que je pense que tu ne t’en voudrais pas si ça avait collé avec cette autre fille…
Soit vigilent, tu devrais essayer de comprendre pourquoi exactement tu veux revenir avec ton ex, (que tu as pourtant quitté pour de bonnes raisons). Si tu ne le fait pas, quitter une personne dès qu’une autre te fait un peu de « renforcement narcissique », risque de devenir un mode de fonctionnement dans ta vie amoureuse. Et si tu revenais avec ton ex, tu repartirait dès que quelqu’un t’apporterait cela.
C’est le fonctionnement de mon ex mari. J’ai appris lors de notre séparation qu’il avait quitté son ex, parce qu’il avait rencontré une autre fille, et qu’il se tâtait pour revenir avec son ex quand il m’a rencontré moi. Et après 18 ans ensembles, il m’a quitté le jour ou il a rencontré une autre femme. Quand il y a eu de l’eau dans le gaz avec elle, il s’est immédiatement rapproché de moi, il a tâté le terrain, en mode nostalgie, faisons renaitre notre complicité (avant de repartir aussi sec, dès que les problèmes avec sa belle se sont résolus). Mais il a quitté cette femme en en rencontrant une autre (15 jours avant de la quitter). Il a quitté cette autre femme, de cette façon au bout de 2 ans en en rencontrant une troisième une semaine avant lors d’une fête. Je pense qu’il n’est pas resté célibataire depuis ses 14 ans…

Alors ce que tu dois faire à mon humble avis, c’est d’abord de couper le contact avec ton ex, de quitter cette nouvelle femme (que visiblement tu n’aime pas), si ce n’est pas déjà fait, de réfléchir à ce que tu veux (ou pas), et d’affronter ta solitude.

Courage à toi.
par Rilend
#1323076
Merci pour ta réponse, Allys !

Si ça avait marché avec l'autre personne, je n'aurais probablement pas regretté mon ex (ou pas avant un bon moment du moins, mais j'aurais quand même peut-être fini par regretter). Cela étant dit, me lancer dans une nouvelle relation avec une nouvelle personne qui, elle, est à fond (même un peu trop) tout en affrontant le traumatisme d'avoir quitté l'autre, la première fois, ce n'était pas très malin...
Et s'il n'y avait pas eu cette tierce personne, je ne pense pas que j'aurais rompu. Pas tout de suite du moins. Nous en aurions discuté plus posément. Je ne serais pas arrivée un soir affolée, la mettant devant le fait accompli.

Je ne sais pas pourquoi je ne la quitte pas, pour le moment. Au début, c'était parce que je pensais que c'était juste une question de temps, d'état de choc, de cicatrisation de l'autre relation et que je finirais par pouvoir la rejoindre dans son euphorie. J'ai voulu laisser une chance.
Je pense désormais que c'est une question de confort. J'ai bien conscience que ce n'est pas très élégant de ma part...et qu'il va falloir que je fasse quelque chose, car ce n'est pas correct envers elle. Je n'ai pas de désir pour elle, j'ai de l'attachement et de l'affection, mais j'ai plus envie de vivre ma petite vie chez moi le soir que d'être chez elle pour partager un moment... Même sans parler d'amour passionnel, ça me semble surtout un signe qu'on est plutôt des collègues qui trompent leur solitude ensembles qu'autre chose.
Elle n'est pas très mature affectivement non plus, je la soupçonne d'avoir beaucoup fantasmé cette relation avant qu'elle se concrétise et son attitude est très "à fond", même trop. J'aime ses câlins, j'aime son contact, j'aime notre petite routine mais au fond de moi je sens que ça ne peut pas durer, parce que c'est trop peu compatible avec la personne que je suis aujourd'hui. On n'a jamais parlé de si elle voulait ou pas que ça dure. Mais en attendant, je ne peux pas, ni physiquement (peu de désir), ni moralement (je ne suis pas bien, disons le !), ni affectivement (de l'intérêt, OK, mais pas d'amour), ni émotionnellement répondre à ce qu'elle attend. Et sur le long terme, je ne veux pas abaisser mes critères de ce que devrait être une relation à ce niveau : un "par défaut" que ça me ferait mal d'accepter et d'infliger à quelqu'un.

Nous avions passé ce stade de l'amour passionnel (les petits papillons tout le temps, c'est fou on a plein de points communs, etc) même s'il a duré longtemps, au moment où j'ai commencé à avoir du mal. Nous en étions plutôt à vivre chacun sa vie, avec notre couple comme base et comme point de retour, stable. Disons que ce n'était pas le stade où on est complètement collés en soirée, plutôt celui où on passe une bonne partie de la soirée à discuter avec d'autres, séparément. Mais où on est contents de se retrouver ensuite pour participer à la même discussion avec d'autres personnes.
Je sais qu'on ne peut pas passer sa vie entière dans cette situation d'exaltation, heureusement d'ailleurs vu à quel point ça entraîne une situation de quasi fusion où on en oublierait que le reste du monde existe. Je ne la recherche pas dans la durée, en revanche une relation qui débute absolument sans ça m'inquiète. On en revient à ma tierce personne.

Et je n'avais pas l'illusion de retrouver ça en revenant vers elle... Enfin, peut-être un brin, mais je pense sincèrement que ce n'était pas ma motivation profonde.
J'ai l'impression que c'est ce dont elle aurait eu besoin pour revenir, en revanche. Je n'ai pas réussi à lui faire comprendre qu'une relation n'est pas forcément "que" les papillons. Je ne peux pas lui reprocher cela. J'ai fait la même bêtise en septembre.
Elle m'a dit "j'ai le sentiment que nous sommes devenus plutôt amis dans notre couple"...mais je pensais que c'était plutôt une évolution assez naturelle de l'amour après quelque temps, en tous cas quand le désir reste. Et quand de temps en temps il se fait la malle, il y a plein de couples qui sont "amis" un temps puis retrouvent la route du désir et des papillons.
Moi-même, je retrouvais de temps en temps ce sentiment d'exaltation, comme un petit écho des jolis débuts.

Pour le moment, forcément, je suis un peu perdue. Ça ne fait que quelques jours qu'elle m'a dit tout ça.
Pour le moment, bien sûr, il y a aussi un mélange de peur (de ne retrouver cette connexion avec personne d'autre, à part elle je n'ai eu cette connexion qu'avec un seul de mes amis, tout au long de ma vie), de nostalgie (de la relation à ses débuts, mais aussi à sa fin, car on continuait à passer de bons moments), l'incompréhension de voir que comme ça, en mois de deux mois, elle décide qu'elle ne m'aime plus et ne veut pas se relancer dans un couple, la blessure d'ego aussi même si pour être honnête je l'ai un peu dépassée depuis notre premier contact, celui où elle m'a dit qu'elle n'était pas sûre de vouloir revenir et qu'elle ne savait pas ce qu'elle voulait. À ce moment là, la blessure d'ego était bien plus aiguë, là c'est juste une petite piqûre en plus qui vient aggraver la souffrance du "et tout se finit comme ça ?".
Par-dessus ça, la personne en tant que telle me manque aussi. Nous avons été amis un an avant de nous mettre ensembles, et même pendant notre relation de couple nous avons été très bons amis. Quand je dis que nos rendez-vous, par Skype ou en vrai, ont toujours duré 3-4h au moins depuis notre rupture, c'est surtout parce que nous parlons de tout et de rien. Les discussions sur notre relation sont courtes, et le reste c'est juste le plaisir d'être ensembles. Nous avons encore beaucoup de choses à nous dire, tout le temps.
Revenir vers elle est plutôt compliqué, dans la pratique. C'est réorganiser mon (peu) de temps libre pour ça (50% de mes week-ends sont travaillés, ainsi que toutes les semaines, mon emploi du temps ne s'allège qu'en été). J'y étais néanmoins motivée.

Dans mon fonctionnement, je suis plutôt à l'inverse de ton ex-mari : je suis longue, très longue à me mettre en couple et pas très dérangée par le célibat. En tous cas, c'était le cas jusqu'ici.

J'ai de toute façon besoin de temps pour savoir si c'est elle qui me manque ou si c'est la situation qui me pousse à vouloir revenir vers elle. Pour savoir pourquoi je n'ai pas envie de la perdre, et donc pour savoir si je dois la garder ou pas.

C'est pour ça aussi que je lui ai dit que, pour le moment, je souhaitais prendre un petit peu de temps pour moi. Ça l'a déçue, elle voulait garder ce schéma de relation où on se voit pour passer beaucoup de temps ensembles, mais sans être en couple avec moi. Elle m'a dit "Ah, oui... Je me doutais bien que c'était un risque...je redoutais ça".
Aujourd'hui, je ne suis pas capable de lui donner la relation amicale qui lui permettrait, nous permettrait de préserver notre "complicité et notre super entente", comme elle dit. Enfin, pas sans arrière-pensée, et surtout pour le moment pas sans souffrance. Ça viendra peut-être, pour la souffrance dans quelques semaines ou mois, pour les arrière-pensées dans quelques mois ou années !, parce qu'en dehors de tout ça c'est une belle personne et que nous avons un paquet d'amis communs, mais il faut que j'y réfléchisse. Pour être honnête, je n'ai pour le moment pas très envie d'être celle à qui elle présenterait sa next, par exemple, même si j'ai envie de passer l'après-midi à parler de tout et rien avec elle...

Elle respectera mon silence, et moi je ne suis pas sûre de tenir très longtemps sans la contacter, mais je vais essayer d'attendre au moins que cette tempête d'émotions se soit apaisée.
par Rilend
#1323106
Bon, c'était peut-être pas très malin mais en discutant avec un ami proche qui est proche de nous deux, il m'a dit qu'elle morflait pas mal.
(ça ne m'a pas fait plaisir. Je suis passée par ce par quoi elle passe et c'est pas drôle du tout)
Et puis bon, elle avait déjà morflé fin septembre quand c'est moi qui ai voulu partir. Si elle est passée par ce par quoi je passe, ça a dû être dur. Peut-être aussi pour ça que les sentiments sont durement entamés...
Le point positif, c'est que cet ami commun est très loyal et n'ira pas lui dire que j'ai voulu de ses nouvelles...

Dans tous les cas, je me donne au moins jusqu'à Noël avant de la recontacter. Ce sera peut-être plus mais ça me donne déjà une base de travail...
par Allys
#1323108
Rilend a écrit : 15 déc. 2020, 21:33 Bon, c'était peut-être pas très malin mais en discutant avec un ami proche qui est proche de nous deux, il m'a dit qu'elle morflait pas mal.
Alors fait très attention aux paroles rapportées…
Parce que entre ce qu’il pense de la situation, ce qu’il a voulu dire, ce qu’il a cru qu’elle lui avait dit, ce qu’il t’as dit, ce que tu voulais entendre, ce qu’il voulait entendre, ce que qu’il a cru en comprendre, ce que tu crois en comprendre, et ce qui s’est vraiment dit, il y a parfois un grouffre.
Morfler ne veut absolument pas dire « regretter », ou bien « Etre encore très amoureux ». Mon ex mari a morflé après notre séparation (à son initiative, parce qu’il avait rencontré une autre femme). Dépression et même tentative de suicide. Ce n’est absolument pas pour ça qu’il est revenu vers moi, ou a quitté sa copine pour autant…

Rilend a écrit : 15 déc. 2020, 21:33 Le point positif, c'est que cet ami commun est très loyal et n'ira pas lui dire que j'ai voulu de ses nouvelles...
Alors tu ne peux te porter garant que pour ta propre loyauté, pas celle des autres. S’il esrtime qu’il doit lui rapporter tes paroles, il le fera, même s’il t’a promis de ne pas le faire (les promesses n’engagent que ceux qui y crois). Et s’il ne t’as rien promis, alors il fera très probablement. Peut-être qu’il lui avait promis de ne pas te parler de sa conversation avec elle…
Ma grand-mère m’a toujours dit « Si tu veux savoir si une personne est loyale, écoute ce qu’il dit des autres dans leur dos »
Comment peux-tu dire qu’il est loyal, vu qu’il est venu te baver ce qu’elle lui avait dit ?

Rilend a écrit : 15 déc. 2020, 21:33 Dans tous les cas, je me donne au moins jusqu'à Noël avant de la recontacter. Ce sera peut-être plus mais ça me donne déjà une base de travail...
Et ? Qu’est ce qui sera différent dans 8 jours ?
As-tu commencé à te poser sérieusement la question du pourquoi tu voulais absolument revenir avec cette fille ?
Et sinon le bouche trou tu compte à un moment lui dire qu’elle est qu’un passe temps en attendant ton ex ou bien ?
par Rilend
#1323109
Oui, j'aborde ce genre d'info avec prudence, c'est promis. Je sais bien que ça ne veut rien dire. En septembre, ça a été dur et j'ai morflé alors que je pensais sincèrement ne plus l'aimer et avoir pris la bonne décision.

Le "bouche-trou" comme tu dis, oui, c'est prévu que je la prévienne que ça ne va pas et que je ne peux pas m'investir comme elle le souhaiterait, mais je ne la revois pas avant demain. Et j'aimerais autant parler, plutôt qu'envoyer un message, à une personne que je vais ensuite être amenée à revoir jour après jour au boulot.

Je commence à réfléchir sur le pourquoi, en effet. Je n'ai pas fini, bien entendu, mais voici où j'en suis.
Il y a bien sûr la nostalgie de notre relation d'avant et ça, je dois m'en débarrasser, parce que notre relation d'avant est finie. C'est moi, puis elle, qui y avons mis fin tour à tour.
Il y a le fait que c'est une personne avec qui je continue à avoir une forte connexion. Et pour qui j'ai toujours beaucoup d'attirance. Qui partage mes valeurs et mes aspirations. Ce n'est sûrement pas la seule, mais c'est une des personnes qui me correspond le mieux parmi toutes celles que j'ai déjà croisé dans ma vie, amis et flirts confondus. Ce n'est pas une personne que je souhaite perdre.
Il y a la sensation que nous n'avons pas échoué par incompatibilité de personnes mais par incompatibilité dans les circonstances.
Il y a le fait que c'est dur de se changer les idées quand on vit dans la diagonale du vide. J'en ai marre que mon métier ait ce genre d'impact sur ma vie personnelle, même si de l'autre côté j'adore ce boulot et qu'il me donne une "mission".

J'y vois donc deux choses à éliminer absolument (la nostalgie de l'ancienne histoire, les problèmes liés au métier et à la ruralité car revenir avec elle ne les réglera pas). Une chose à confirmer (l'attraction) une fois tout ça réglé. Il n'y aura peut-être plus cela.
Et dans ce cas, une chose à accepter puis corriger : les contraintes de la distance.

Pour les contraintes, il y a tout de même le fait que la logistique va rester très compliquée pendant encore un petit moment. Un an et demi, c'est grosso modo ce qu'on a tenu à distance tous les deux. C'est ce qu'il reste aussi. Il faut voir si, à la fin du fin, j'ai envie de me relancer dedans.
Séduire quelqu'un à distance...bof. Et faire 300 km pour une rencontre à l'issue incertaine, bof bof. L'avantage, au moins, c'est que je ne pourrai pas lui courir après, soit ça continue à coller, soit ça ne colle pas, soit ça recolle un jour quand la distance sera résolue, soit ça ne recolle jamais ou un de nous trouve autre chose de sérieux ailleurs 😅
En réalité, ça, je ne peux rien y faire.

Dans huit jours... J'espère qu'une bonne partie de la douleur aiguë que j'expérimente actuellement et qui commence à se calmer (un seul réveil intempestif cette nuit !) sera passée, déjà. On verra si la colère passera aussi. Moi je serai noyée sous le travail. Elle sera en vacances en famille, avec le temps de réfléchir à tout ce qui s'est passé entre nous, peut-être.
Ça ne veut certainement pas dire que je lui reparlerai dans huit jours. Ça veut surtout dire que, déjà, pour commencer, me dire ça me permet de tenir huit jours sans me demander chaque matin "et si je la recontactais ?"...
À Noël, si j'en ai besoin, on rajoutera des jours. Et encore. Et encore. Étape par étape.
par Rilend
#1323166
Gros coup de colère hier, révolte contre la situation... C'est là qu'on est content d'avoir pris la décision de couper temporairement les ponts. Ça évite de s'humilier en envoyant des messages qui ne peuvent que dégrader la situation ! Je dois réfléchir, elle doit réfléchir, on doit grandir tous les deux dans cette situation avant de peut-être se retrouver.
Pour le moment, c'est la perte des habitudes qui est la plus difficile. À qui raconter ma journée le soir par le menu, comme on le faisait même après notre première séparation de fin septembre ?

Les réveils intempestifs à quatre heures et demie du matin ne m'aident pas... L'insomnie arrive toujours à la même heure et avec le même réveil "doux" suivi d'une brutale rechute de la douleur.
La reprise du boulot va m'aider... À un moment, avec 70h/semaine, je vais bien être obligée de fonctionner au radar et aller de l'avant pour tenir le choc.

C'est le moment de reprendre le dessin, l'écriture, la lecture pour ne pas pleurer.
Modifié en dernier par Rilend le 29 déc. 2020, 11:30, modifié 1 fois.
par Rilend
#1323404
Quelques nouvelles du front...

Heureusement, la tristesse aiguë à ne plus rien vouloir faire est passée. La sensation de boule au ventre ou à la gorge, non. Les moments de mélancolie sont imprévisibles et violents, ils ne se soldent plus par des crises de larmes mais par un sentiment de malaise, de regret et la peur que ce soit irréparable.

Nous ne nous sommes pas reparlé pour le moment. Elle ne m'a pas relancée, je ne l'ai pas relancé. Je n'ai pas redemandé de ses nouvelles même si j'en ai envie chaque jour.

Les insomnies sont passées, pas la tristesse et le sentiment de révolte. Je suis passée par pas mal de sentiments, colère, rage, déception, mais il ne me reste ce soir que le sentiment d'un énorme gâchis. Et encore de l'espoir. L'envie de croire que tout n'est pas perdu, pas fini.

Le boulot m'épuise mais je ne peux plus lui raconter mes journées. Je les raconte à mes amis à la place. Force est de constater que ça n'a pas du tout la même saveur, mais c'est mieux que rien.
Je dessine, mais je ne peux plus lui montrer les étapes de mes dessins. Et j'ai trop mal pour écrire.

Notre relation telle qu'elle a été est finie, mais je continue à espérer qu'on puisse reconstruire autre chose. Je n'ai pas encore vraiment décidé de si je souhaite que nous conservions un contact amical ou non. D'un côté, je n'ai réellement eu ce sentiment de connexion qu'avec deux ou trois personnes dans ma vie et l'expérience m'a appris qu'elles étaient rares. De l'autre, avant j'étais assise à table et maintenant je n'aurai que les miettes, est-ce que je veux vraiment ça ? Du troisième, rester amis est une façon de rester dans sa vie. Peut être pas la bonne.
Modifié en dernier par Rilend le 29 déc. 2020, 07:53, modifié 1 fois.
par Rilend
#1323537
Je lui ai souhaité Joyeux Noël. Elle l m'a souhaité Joyeux Noël. Je n'attends pas vraiment d'autre message de sa part. Je l'ai dit à des amis, pour qu'ils me le rappellent si je suis tenté de la relancer.
Si elle ne me relance jamais, ça va être dur à accepter. Mais je n'y peux rien.

La solitude est dure, mais par rapport aux semaines précédentes, j'arrive enfin à m'intéresser à quelque chose. Ensuite, le travail me replongera sous l'eau pendant deux ou trois mois, peut-être que quand j'émergerai, la vase sera un peu retombée et que j'y verrai plus clair.

J'ai le sentiment d'être profondément instable depuis son départ. Tout me rappelle elle et nous, ça a abîmé beaucoup de mes souvenirs.
Mais je ne regrette plus ma décision de la première rupture. J'en avais, hélas, réellement besoin pour plusieurs raisons.
Je regrette juste qu'elle m'ait coûté quelqu'un qui m'était très chère.
par Rilend
#1323549
Tu as raison 😅 c'était une erreur de saisie la fois d'avant, merci le téléphone ! J'ai corrigé.
C'est pas le plus embarrassant des lapsus téléphoniques, j'ai déjà connu pire ^^
Elieza ont aimé ça
par Rilend
#1323677
Pas de bonne année de sa part... Mais pas de la mienne non plus. C'est un peu blessant, même très, mais au moins j'ai conservé ma fierté, vaut mieux pas de message qu'un message sans réponse ou un message avec une réponse indifférente et passe partout.
Elle connaît mon numéro si elle veut de mes nouvelles...et elle fréquente les mêmes conversations de groupe Facebook que moi.

J'essaie de comprendre pourquoi je suis si mal... Il y a la douleur du manque, bien entendu, mais aussi le sentiment que ce sont mes années d'études qui s'en vont avec elle. C'était un rythme de vie spécial et une insouciance que je vais regretter longtemps. La peur parce qu'un chemin tout tracé est devenu un tel flou que j'en ai perdu tous mes repères, au point où certains jours j'ai envie de tout envoyer promener, mon boulot que j'adore, ma vie actuelle, tout. De l'ego, parce que "je ne t'aime plus assez pour faire des efforts, je préfère tout bazarder et toi avec" c'est dur à entendre (ses mots réels ont été moins durs). Tout ça ensemble, c'est difficile.
Je n'ai plus trop de vague à l'âme à part le soir, mais je n'ai pas non plus très envie d'avancer sur quoi que ce soit, encore moins avec qui que ce soit. J'arrive à retrouver des activités et à m'intéresser un petit peu à mes amis, après tout j'ai été très longtemps célibataire avant elle et j'aime bien la solitude, mais je n'ai pas encore vraiment réussi à m'intéresser à ma famille. Ce qui ajoute un peu de culpabilité dans le creuset.

Quasiment tous nos amis sont en commun, j'appréhende un peu cet état de fait. Pour le moment, être très loin géographiquement me protège des soirées en commun.
par Rilend
#1323778
L'envie de lui parler est toujours aussi prégnante. Envie d'avoir de ses nouvelles, de savoir ce qu'elle devient, comment elle va... Je pourrais le demander à nos nombreux amis communs mais je n'ose pas. Pas sûr que ça m'aiderait.
#1323782
Bonjour Rilend,

Je confirme, ça ne t'aidera pas .
Car au fond ce qu'on cherche dans ce genre de contact, ce n'est pas de s'assurer que l'ex va bien, c'est de combler le manque, vérifier qu'on occupe toujours une place privilégiée.
Je comprends que ce soit très douloureux, mais cette place privilégiée dans sa vie , tu ne l'occupes plus. Et le contact ne fera que générer de la frustration, et prolonger la douleur
par Rilend
#1323785
Bonsoir,
Tu as raison, merci, et je ne l'ai pas contactée ! Relater ma "progression" ici m'aide à relativiser ce genre d'idée qui peut vite tourner à l'obsession sur un week-end un peu difficile.

En plus, je ne vois pas comment reprendre contact sans, soit me mettre en demande (même si c'est "juste des nouvelles") et j'ai encore un peu de fierté quand même, soit utiliser un prétexte futile grillé à des kilomètres, soit me montrer désagréable ou revanchard ("tu voulais qu'on reste amis mais pour ça faudrait peut-être que tu fasses aussi en sorte qu'on se parle, je ne peux pas tout faire") et ça c'est une mauvaise idée de toute façon qui ne me fera aucun bien.

C'est terrible à dire mais... Si elle va bien, ça va me frustrer parce que moi, je ne vais pas bien. Si elle va mal... Tant pis pour elle, en fait. Après tout, qu'elle se débrouille, elle a souhaité que son bien-être ne soit plus de mon ressort.
Quant à l'espoir, je ne suis pas sûr qu'il soit bon de l'entretenir pour le moment, même si j'aimerais bien, qu'est-ce que j'aimerais !!!

On a été de très bons amis pendant deux ans avant d'être ensembles. C'est triste et dommage.
#1323786
C'est triste et dommage mais c'est la vie , c'est comme ça, il est des événements qu'on ne peut contrôler .

Pour toutes les raisons que tu relates, la prise de contact serait effectivement une mauvaise idée, et je pense que tu es très lucide sur ce point.
Et parfois quand l'envie de contact motivée par les reproches/ l'espoir /le manque/ la colère ( qui ne sont au fond que 4 facettes d'un même sentiment ) disparaît ....et bien il reste absolument zéro envie de contact . Encore une fois, c'est la vie, c'est comme ça, on devient rarement amis après une rupture marquante .
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par MyZ
#1323790
Hello Rilend,

J’allais dire comme Selma (coucou :) ), que je te trouvais hyper lucide.
Tu es dans super démarche je crois.
Bien sûr que l’on pense tous à nos exs, et que l’on passe tous par des phases d’envie de recontact.

Mais se poser et prendre du recul avant de le faire, c’est exactement ce qu’il faut faire.
« Est ce que infine le/la contacter va me faire du bien? »
Et bien non.
La question elle est vite répondue

En faisant ça tu te protèges, tu te places TOI avant tout et c’est genial ! :-Blue

Je voudrais ajouter qu’avoir de la fierté c’est parfait.
Surtout dans ce cas précis
Je le vois comme le dernier rempart tu vois, de notre amour propre.
Être fier c’est s’aimer assez, et je crois qu’en qu’a de rupture c’est hyper important d’en avoir.

On fini tous par passer à autre chose, à s’en remettre.
Mais si y’a bien une chose dont je me souviens ce sont les fois où j’ai manqué de fierté justement.
Ça, ça reste.

Enfin tout ça pour dire que tu fais tout bien comme il faut. Bien sûr c’est pas facile mais ça va aller. Promis :bisou:

Bises
Modifié en dernier par MyZ le 10 janv. 2021, 16:06, modifié 1 fois.