Bonjour tous le monde,
... un peu de nouvelles de ma part, comme demandé.
Tout d'abord, je tiens à dire que je n'ai pas posté depuis un moment car la dernière fois cela ne m'a pas aider (du moins pas sur le court terme), cela a eu l'effet inverse, la retombé en enfer.
J'ai relu 20x mon histoire, tous les posts, toutes les réactions, et j'avais vraiment l'impression d'avoir avancé, d'avoir corrigé certains points (l'incapacité à faire mes choix par exemple), mais vos remarques m'ont remis en place, l'impression d'avoir fait 10 pas en arrière.
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Comme Cyril, on s'était échangé quelques emails cinglants il y a plusieurs semaines, qui se sont finis sur du sentimental... Fini par sa phrase :
"Je prendrai le temps de relire cette conversation importante au calme. Là elle me fait passer par tellement d'émotions qu'il faut que je prenne le temps de la relire petit à petit.
Merci pour cette conversation"
Email que j'ai du relire 300x et que je pensais qu'on allait continuer par la suite, pour X/Y raisons... Une illusion.
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Voici quelques nouvelles :
(Encore) quelques gestes sympathiques de ma part, un ballon de basket donné pour chez elle, les trottinettes des enfants (j'en ai racheté des nouvelles), du sable pour son bac à sable.
Au dernier switch, elle me demande si elle peut aller voir "son" chien... (1 mois sans le voir) "oui si tu veux..", elle est donc entrée chez moi pour jouer 10 minutes avec et voir ses chats par la même occasion.
J'apprend que son next passe toute la semaine chez elle (accompagné de nos enfants)... il se lève pour son boulot, rentre après sa journée de boulot... la parfaite petite famille re-composé pper tranquille comme si c'était SA famille... (lui n'a ses enfants qu'un weekend / 2 pour le moment)...
La vie de mon ex est déjà refaite (en si peu de temps...) me laisse un mauvais goût...
On avance pas au même rythme, mais quand même... à ce point..
L'utilisation des expressions du next de mon fils, le fait que le next joue avec mon fils... Sachant que je suis disponible et que c'est mon rôle de faire çà
J'ai beaucoup de mal.
Du coup, je n'ai pu m'empêcher de lui écrire un email.
Dans l'email, je fais référence à la crise de notre fils survenue à peine quelques jours auparavant chez elle (où il a demandé expressément de rentrer chez papa, je suis biensur venu les chercher immédiatement) (il me disait que "maman s'occupe trop de petite soeur, pas assez de moi", "maman est trop sur le gsm", "je veux pas que maman soit amoureux d'un autre", "je veux que qu'on soit tous les 4 comme avant" etc...). Il avait besoin de son papa, de ses repères (sa maison).
Nous n'en avions pas discuté (alors que je lui avais demandé).
L'email cordial (pas d'insultes, pas de "tu dois faire ci ou çà"), quelques remarques par rapport à ce que notre fils me rapporte (dans l'optique que les enfants se sentent au mieux chez elle).
(la suite, je sais qu'elle (ils) fait (font) ce qu'ils veulent, qu'ils en ont le droit... que je n'ai pas mon mot à dire, que ce n'est plus ma vie mais la leur, la jalousie/l'égo, prend le dessus..)
Monsieur dort toute la semaine chez elle (même quand les enfants sont là, notre enfant n'ayant toujours pas assimilé correctement la rupture, je pense), il est dorénavant interdit à nos enfants de rejoindre maman pendant la nuit, au point de leur dire "maman va fermer la porte à clé de sa chambre"...
Notre fils a l'habitude depuis 5 ans de çà, et vu la situation, il me semblait opportun de pas le "brusquer" de la sorte... Moi, à la mise au dodo, mon fils me demande si il peut me rejoindre si çà va pas, je lui dit bien-sur puis vient les questions "maman elle préfère son amoureux à moi", "maman veut être avec lui et plus avec moi"... triste.
De plus, innocemment, je lui demande si il fait parfois des crises chez maman, sa réponse : "non je ne fais plus de crise sinon je serai puni dans ma chambre" ... (la chambre me semble un lieu de sécurité et bien-être mais bref...), je pense que laisser exprimer notre fils de ses émotions, en cette période, serait quand même pas mal...
Je conçois totalement que les éducations, les habitudes, etc... ne sont et ne seront jamais les mêmes d'un coté et de l'autre... Ici, je lui ai fait part de mon ressenti, peut-être que je n'aurais rien du dire mais il me semblait essentiel pour le bien des enfants.
Bref, pas de réponse à cet email.
Vient alors le dimanche fête des mères... hésitation totale à le dire aux enfants, à faire quelques choses... Je réfléchi et je me dis qu'il faut que je leur en parle.
Bouquet de fleurs, bricolages spéciaux (meilleure maman du monde, rayon de soleil, etc...), poème (sur la super maman que tu es), cadeau perso (photo des enfants sur toile). Et sans parler de l'engouement de rejoindre maman pour sa fête.
(48h plus tard pour recevoir un simple merci par email (auquel je n'ai pas répondu))
Je les déposent donc le dimanche (1h30 à l'avance de l'heure de d'habitude)... J'avais notre fille endormie dans les bras pendant qu'elle montait plein d'affaire chez elle, je lui demande alors si elle veut que je lui monte notre fille, sa réponse, "non je vais venir la chercher".
Interdiction donc de mettre les pieds chez elle.
Elle me rend, par la même occasion, sa clé de notre maison (logique me direz-vous, c'était prévu), un coup de massue quand même. Même sa mère (à qui j'avais dit de garder une clé, au cas où..) l'a rendu (elle a un nouveau beau-fils et remplace aussi "illico").
Quelques jours avant, elle m'avait demandé si j'avais répondu au notaire pour la convention. Je lui explique bien que j'avais deja répondu 3 jours après avoir reçu l'email du notaire (et à cette date, elle n'avait rien envoyé elle) mais que la partie enfants "j'y répondrai quand j'aurai le coeur à çà".
Il n'y a actuellement aucune mésentente avec les enfants, les switchs sont très bien respectés.
Bref, j'ai quand même répondu au notaire samedi dernier. Il me semble que vu l'importance de ce dossier, il m'est tout a fait juste que d'y réfléchir et prendre le temps de conseils avisés pour y répondre (1 mois..).
Ce lundi, surprise, une lettre de son avocat. Un avocat ? ... et oui.
Lettre, certes tout à fait banale, formelle et remplie de menace. Une lettre pour faire peur, me demandant de répondre au notaire dans les 15 jours.
A laquelle, j'ai répondu directement que cela a été fait il y a 3 jours (accompagné de quelques phrases "piquantes").
Un coup de + dans le coeur, une nouvelle ligne franchie, un acte que je n'aurai jamais pensé possible (même si aucune procédure n'a été enclenché).
Ca la fou mal qu'elle en soit arrivé jusque là (je ne comprend pas très bien pourquoi, celui qui souffre c'est moi, celui qui fait les "bonnes" actions c'est moi, il n'y a aucune guerre).
Suite à çà, et sans faire référence à l'avocat, je lui ai envoyé les factures de l'école depuis le début de l'année (que j'ai payé seul, sans rien demander).
Et je ne vais m'en tenir plus qu'à çà.
Fini les conseils, les remarques des enfants pour l'aider à ce qu'ils se sentent mieux chez elle.
Chacun sa semaine, chacun fait ce qu'il veut et je ne suis plus là pour "aider" quoi que ce soit.
Je vais devoir prendre sur moi car cela me semble difficile, mais je vais essayer.
Avant la lettre de l'avocat, je précise, et aucunement par vengeance ou mauvaise intention : je lui ai fait part de mon envie d'avoir les enfants 2 jours de plus (je suis en congé parental actuellement à mi temps, et elle, travaille ces 2 jours là).
Aucune réponse de sa part. Qui tente rien n'a rien.
Moralement et psychologiquement, je dirai que çà va moyen. Il y a des jours avec et des jours sans. Je me limite au strict minimum, c'est à dire, à rien.
On ne sait pas comment vont les enfants chez l'autre, ce qu'ils font, si les devoirs sont fait à quoi ils ressemblent.. C'est triste, çà me déchire de pas savoir, mais il vaut mieux s'en tenir à çà. Pas de parole, pas de regard.
La souffrance/douleur est toujours bien présente et j'ai toujours au fond cette envie de discuter avec elle (bien qu'en face à face j'y arrive pas du tout). De lui dire ce que j'ai sur le coeur, çà pèse mais je sais que çà ne servira à rien, donc je m'abstient. Toujours des regrets, remords, culpabilités qui refont surface sans arrêt. L'impression que je ne serai plus jamais heureux comme avant. Que refaire confiance à quelqu'un (et à moi même) sera impossible.
J'essaie tant bien que mal d'effectuer des actions comme :
- peindre la salle de bain
- re-peindre le hall et couloir
- nouvelles photos partout (de MES souvenirs/moments avec les enfants)
La suite viendra niveau déco ... mais un peu dur de m'investir dans cette maison, qui était la notre, qui nous a fait mal (beaucoup de temps investi dedans) et sentimentalement c'est difficile.
Sinon, je me focalise aussi énormément sur mes enfants (100% focus!).
Des cadeaux à la pelle à chaque switch (j'adore leur réaction, puis çà embellie la semaine de nouveauté). Des moments de folie, des "on fait ce qu'on veut" n'importe quand... bref, c'est la fête quand ils sont là.
Et je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin, je me rend compte du plaisir que j'éprouve en leur compagnie, je veux leur vendre du rêve et leur offrir une vie de rêve. Les voyages, les zoo, les parcs d'attractions, les parcs aquatiques, etc.. tous çà avec un papa qui prend soin d'eux et qui est là bien présent (et heureux si possible ^^, bien que je pense l'être quand ils sont là).
Quand ils sont pas là, avec le confinement, c'est vachement délicat !
Je fais du vélo, je promène le chien, je range par ci par là, je travail + (heures supp.) pour avoir un peu + d'argent et m'occuper l'esprit, visite chez les parents... sinon c'est un peu mort..
Vivement que le basket (j'ai signé dans un club, j'avais mis en suspend ma carrière pour elle et les enfants afin d'avoir plus de temps), vivement que je puisse commencer à donner entrainement à l'équipe de mon fils, vivement que la muscu ré-ouvre.... les sorties, les copains, voyages, j'ai envie de bouger.
Voilà voilà...
C'est loin d'être parfait, surement des conneries de ma part, et au final, je n'avance pas.