- 25 mai 2020, 20:11
#1316647
Bonjour Janysse,
Je vais te donner mon avis sur ce que m'inspirent tes derniers posts et je' vais aller un peu à contre courant des autres intervenants . Ce ne sera qu'une piste de réflexion pour toi si tu le souhaites. ce n'est d'ailleurs qu'un avis, et je peux me tromper puisque je ne te connais pas.
Je quote ce passage :
"Je suis terrorisée à l'idée de ne jamais vivre de grande histoire d'amour."
Cela, déjà, m'interpelle. Tu ne parle pas de vivre une histoire d'amour, mais une grande histoire d'amour. Les mots choisis sont importants
" Alors quand je rencontre un garçon qui peut plus ou moins faire l'affaire - parce qu'en fait il me montre de l'intérêt - je croise les doigts pour que ce soit "le bon". Je suis assez consciente du fait que je suis pétrie de représentations qui me font du mal, et je bosse d'arrache-pieds pour comprendre. C'est complètement con mais j'ai l'impression de ne pas avoir la moyenne dans cette matière, pour filer la métaphore - qui n'en est hélas pas une."
Quand je lis cela, je ne vois pas, moi, une jeune femme victime d'un syndrome d'abandon (ou de rejet), et qui foire ses histoires à cause d'une dépendance affective-je reviendrais aprés sur le manque de confiance . Mais au contraire, il me semble voir une personne qui estime - probablement parce qu'on le lui a dit et répété et qui a fini par croire que ce serait cela sa réalité, - qu'elle ne doit recevoir que le meilleur : une grande histoire d'amour, une grande carrière, etc...
Il me semble -et encore une fois ce n'est qu'un avis et juste une piste de réflexion - que tes posts ici, ton discours, sont dirigés, probablement inconsciemment par toi, de manière à obtenir des autres cette réassurance que oui , tu vas avoir ce meilleur, ce must en fait, parceque ce que ce qu'il y en en -dessous de ce must, çà ce n'est pas pour Janysse.
C'est le fait de ne pas obtenir ce "must' qui entraine ton manque de confiance , et non pas ton manque de confiance qui entraine tes échecs.
En réalité, c'est l'échec qui fait vaciller tes certitudes. Tu me sembles incapable d'accepter l'échec, d'où cette pression que tu mets dans ce que tu fais, et cela témoigne pour moi, et je le dis avec précaution Janysse, d'un grand manque d'humilité, malgré tes écrits qui me semblent inconsciemment destinés à activer chez les autres cette re-confirmation que : oui, tu es brillante, oui, tu es super, oui tu fais bien etc ... (il y a pour moi une forme de manipulation ..).
Souvent, cela se voit chez des enfants qui ont été surprotégés par leurs parents/mère, mais je peux me tromper puisqu'encoe une fois je ne te connais pas.
IL me semble que tu devrais commencer à accepter l'idée même que l'échec peut t'arriver à toi comme il peut arriver à tout un chacun. Ce faisant, tu te remettras dans la place qui est la tienne : je ne suis ni meilleure ni pire que d'autres, et cela t'enlèvera une énorme pression interne, car tu n'essaieras plus, ainsi, de coller à une projection de la réalité qui a dû t'être inculquée j'imagine au fur et à mesure de tes réussites scolaires, ou que tu t'es peut-être inculquée toi-même.
Tu peux et tu dois exister aussi via tes échecs c'est celà, plus que tes réussites (je parle pour toi Janysse, car pour d'autres c'est bien entendu l'inverse) ), qui te fera grandir, et les accepter avec grâce et non en adoptant une posture de victime.
Courage
Je vais te donner mon avis sur ce que m'inspirent tes derniers posts et je' vais aller un peu à contre courant des autres intervenants . Ce ne sera qu'une piste de réflexion pour toi si tu le souhaites. ce n'est d'ailleurs qu'un avis, et je peux me tromper puisque je ne te connais pas.
Je quote ce passage :
"Je suis terrorisée à l'idée de ne jamais vivre de grande histoire d'amour."
Cela, déjà, m'interpelle. Tu ne parle pas de vivre une histoire d'amour, mais une grande histoire d'amour. Les mots choisis sont importants
" Alors quand je rencontre un garçon qui peut plus ou moins faire l'affaire - parce qu'en fait il me montre de l'intérêt - je croise les doigts pour que ce soit "le bon". Je suis assez consciente du fait que je suis pétrie de représentations qui me font du mal, et je bosse d'arrache-pieds pour comprendre. C'est complètement con mais j'ai l'impression de ne pas avoir la moyenne dans cette matière, pour filer la métaphore - qui n'en est hélas pas une."
Quand je lis cela, je ne vois pas, moi, une jeune femme victime d'un syndrome d'abandon (ou de rejet), et qui foire ses histoires à cause d'une dépendance affective-je reviendrais aprés sur le manque de confiance . Mais au contraire, il me semble voir une personne qui estime - probablement parce qu'on le lui a dit et répété et qui a fini par croire que ce serait cela sa réalité, - qu'elle ne doit recevoir que le meilleur : une grande histoire d'amour, une grande carrière, etc...
Il me semble -et encore une fois ce n'est qu'un avis et juste une piste de réflexion - que tes posts ici, ton discours, sont dirigés, probablement inconsciemment par toi, de manière à obtenir des autres cette réassurance que oui , tu vas avoir ce meilleur, ce must en fait, parceque ce que ce qu'il y en en -dessous de ce must, çà ce n'est pas pour Janysse.
C'est le fait de ne pas obtenir ce "must' qui entraine ton manque de confiance , et non pas ton manque de confiance qui entraine tes échecs.
En réalité, c'est l'échec qui fait vaciller tes certitudes. Tu me sembles incapable d'accepter l'échec, d'où cette pression que tu mets dans ce que tu fais, et cela témoigne pour moi, et je le dis avec précaution Janysse, d'un grand manque d'humilité, malgré tes écrits qui me semblent inconsciemment destinés à activer chez les autres cette re-confirmation que : oui, tu es brillante, oui, tu es super, oui tu fais bien etc ... (il y a pour moi une forme de manipulation ..).
Souvent, cela se voit chez des enfants qui ont été surprotégés par leurs parents/mère, mais je peux me tromper puisqu'encoe une fois je ne te connais pas.
IL me semble que tu devrais commencer à accepter l'idée même que l'échec peut t'arriver à toi comme il peut arriver à tout un chacun. Ce faisant, tu te remettras dans la place qui est la tienne : je ne suis ni meilleure ni pire que d'autres, et cela t'enlèvera une énorme pression interne, car tu n'essaieras plus, ainsi, de coller à une projection de la réalité qui a dû t'être inculquée j'imagine au fur et à mesure de tes réussites scolaires, ou que tu t'es peut-être inculquée toi-même.
Tu peux et tu dois exister aussi via tes échecs c'est celà, plus que tes réussites (je parle pour toi Janysse, car pour d'autres c'est bien entendu l'inverse) ), qui te fera grandir, et les accepter avec grâce et non en adoptant une posture de victime.
Courage