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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1310817
Selmasultane a écrit : 09 janv. 2020, 23:02 Bonjour Bill,

Et désolée de ce que tu traverses ( encore ).

Comme le disait Janysse il y a un bout de temps , pour jouer il faut être deux .

Force est de constater que tu te plaisais aussi à entrtenir cette relation décrite ici comme toxique il y a plus d'un an.

Je te souhaite de progresser. et quand tu auras progressé tu te rendras compte que des voeux ne sont que des voeux ( et pas l'acte pervers d'un stratège démoniaque ) . Que la colère extrême que tu entretiens n'est pas saine non plus .

Bon courage
Merci Selmasultane.

Bien sûr qu'il faut être deux pour jouer. C'est bien pour ça que je parle de l'avoir laissée faire, avoir toléré qu'elle dépasse mes limites, mon cadre.

Dans les bons moments, on flirtait avec la personne et la relation idéales pour moi. Dans les mauvais moments, je me disais que c'était éphémère et qu'on reviendrait à de meilleurs moments ensuite. Le problème c'est qu'on passait d'un extrême à l'autre très rapidement et trop souvent. Et moi, à trop vouloir la rassurer, à trop vouloir faire les choses comme elle le voulait, à trop encaisser les reproches (souvent injustifiés car en contradiction avec ce qu'elle souhaitait la fois d'avant), je me suis perdu.

J'ai toute une personnalité à retrouver. J'ai des cadres à poser. À respecter et à faire respecter. Et surtout, je dois apprendre à dire « non ».

Pour la suite, je me souhaite de retrouver de la fierté, de la resignation et surtout de la détermination à ne plus JAMAIS laisser qui que se soit me pourrir ma vie.
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#1310820
Bonjour Bill,

Bonne année pour commencer, et désolée de lire ces nouvelles, mais je ne suis pas du tout étonnée.

Tu savais très bien ce dans quoi tu persistais à t'engager, avec le même résultat que les fois précédentes. J'entends que tu sentes humilié, non respecté. Parce qu'elle ne t'a pas respecté, mais plus encore, TU ne t'es pas respecté. Je pense qu'on est au-delà d'une relation dans laquelle tu t'es "perdu", mais bien dans un schéma.

J'ai l'impression que tu t'es accroché à Karine (au lieu de FUIR) en voulant croire mordicus que c'était "la bonne", parce que le temps passe, que tes relations précédentes ont été plutôt décevantes (sur le long-terme), en projetant sur elle des choses idéales et idéelles. Dire que "Dans les bons moments, on flirtait avec la personne et la relation idéales pour moi" est assez révélateur, tu cherchais en elle des choses qu'elle n'avait pas. Et une relation telle que tu l'as vécue est loin, loin d'être idéale. Je te dis tout ça sans reproche, je comprends complètement le raisonnement je suis (j'étais plutôt, j'espère) pareille. J'ai eu tellement peur de ne pas vivre de grande histoire d'amour dans ma vie, de finir seule, d'enchaîner les relations d'un an, que je me suis accrochée à des mecs qui méritaient certes d'être aimés, qui étaient géniaux, mais que j'aurais dû fuir si je m'aimais vraiment.
Bill a écrit : 09 janv. 2020, 18:41 C'est difficile parce qu'à bientôt 40 ans, je me projetais loin avec elle (mais quel con !). J'ai toujours réussi dans ma vie : longues études, sport, voyages, etc. J'ai toujours obtenu ce que je voulais. Mais j'ai l'impression d'avoir raté ma vie sentimentale à enchaîner des relations qui n'auront jamais dépassé trois ans. Je sais que je suis une bonne personne avec des bonnes valeurs. Je sais que je suis un bon chéri aussi. Mais je ne sais pas pourquoi ça ne fonctionne pas. Et c'est ça qu'il me reste à découvrir.
Peut-être parce que tu t'accroches aux mauvaises personnes ?

Pour répondre à tes interrogations, je me permets de te suggérer une ou deux pistes. Pour commencer, il te faut sortir de cette posture de victime. Tu te souviendras peut-être que le triangle de Karpman déjà évoqué ici rassemble Sauveur, Bourreau et Victime, et que dans une relation bien bien toxique, les protagonistes passent d'une position à l'autre. Bon eh bien après avoir été le sauveur, te voilà la victime de cette manipulatrice perverse ou que sais-je, et tu t'es encore fait avoir etc. J'entends que tu ressentes les choses de cette façon, mais cela t'empêchera toujours de faire ENFIN le travail nécessaire pour sortir de ce schéma pourri.

Deuxième chose, l'histoire des affaires. Si j'étais toi, je lui enverrais un sms pour lui dire "Machine, je te propose de récupérer tes affaires tel jour-telle heure, elles seront sur le pallier de la porte/sur la table du salon/autre. Je t'invite à me communiquer un moment qui te conviendra mieux le cas échéant, autrement je me verrai contraint de m'en débarrasser." Ou puisque tu as la clé, "Je passerai tel jour/telle heure si cela te convient pour déposer les affaires que tu as oubliées, je te laisserai la clé et claquerai la porte en partant. Sinon je m'en débarrasserai autrement." Qqch dans ce goût-là.
Ne garde pas ses affaires, sous couvert de "gnagnagna je ne fais plus un pas vers elle" ben au final tu lui (TE) laisses la possibilité qu'elle revienne vers toi. Donc si tu veux vraiment BOUGER, tu prends les choses en main, tu mets de côté un ego mal placé et qui joue clairement contre toi, et tu te débarrasses de ses affaires pour enfin mettre ça derrière toi.

Continues-tu ta thérapie ?
Lea90 ont aimé ça
#1310822
Bonjour Bill

J'entends beaucoup de déception, mais surtout de rage dans tes propos. Oui c'est un constat amer que finalement, le naturel revient au galop... Que faire alors avec tout ça ?

D'abord et même si ce n'est pas simple, finir de "laver" cette expérience, en lui rendant définitivement ses affaires. Et en le faisant toi-même sans attendre qu'elle te le demande. Aujourd'hui tu dis "nan, elle se démerde, je ne bougerai pas", parce qu'il y a de la haine en toi, et de l'égo, oeil pour oeil, dent pour dent. Mais dépasse ça, fais tout ça pour toi. Ce qu'elle ressentira par rapport à ça, c'est son problème, et pas le tien. Oui, fais le pour toi, parce que c'est bon pour toi, c'est un geste symbolique mais plein de sens pour toi, puisqu'il signifie que cette fois tu fermes la porte définitivement à cette personne. Prend bien conscience de l'importance de ce geste, vis le comme un nouveau départ pour toi. Je te rends tes clés, je te rends avec tes clés tout ce dont je n'ai plus besoin, matériellement et surtout émotionnellement. C'est un bateau qui s'en va emportant avec lui tout ce qui ne te servira plus. Le passé reste, dans ta mémoire, mais les émotions qui y sont rattachés s'en vont.
Tu es une personne entière, ta vie est faite de belles choses et de choses plus difficiles, mais accepte le, sans regrets, et surtout sans te juger. Des relations foireuses ? c'est comme ça, c'est du passé, ce n'est plus dans ta réalité d'aujourd'hui.

Ce qui est dans ta réalité d'aujourd'hui, c'est que tu es en vie, entier, et que chaque chose que tu fais dans le sens de l'apaisement intérieur est un immense pas en avant.

J'oserais même dire: profite de ce moment où tu rends les affaires, vis le comme une liberté retrouvée, comme une porte qui s'ouvre pour toi et toi seul.

Bon courage à toi !
#1311192
Merci Janysse. Comme souvent, je trouve que tu es dans le juste et te lire me fait du bien.

Surtout quand tu me demandes ça :
Janysse a écrit : 10 janv. 2020, 09:57 Peut-être parce que tu t'accroches aux mauvaises personnes ?
Effectivement, je crois que c'est ce que je reproduis depuis toujours. Je m'attache au moindre critère positif chez une partenaire. Quitte à accepter une relation qui ne me convient pas par ailleurs. Dans mes relations précédente, ça allais je dirais. Mais la relation avec Karine a été celle qui m'aura permis d'ouvrir les yeux une bonne fois pour toutes sur ce schéma (c'est pour ça que je parlais d'apprendre à dire non dans un post précédent). Parce que j'ai vraiment beaucoup trop accepté ce que je n'aurais jamais dû accepter. Je ne me rappelle plus si j'en ai déjà parlé ici mais, avec le recul, j'avais les signes que quelque chose n'allait pas dès le Jour 1 de cette relation (voire même avant qu'il ne se passe quoi que ce soit). J'ai voulu essayé malgré tout. Et une fois engagé, j'ai eu du mal à me désengager. C'est un peu l'histoire de ma vie d'ailleurs. Quand je m'engage dans quelque chose, c'est très rare que je n'aille pas au bout.
Janysse a écrit : 10 janv. 2020, 09:57 Deuxième chose, l'histoire des affaires. Si j'étais toi, je lui enverrais un sms pour lui dire "Machine, je te propose de récupérer tes affaires tel jour-telle heure, elles seront sur le pallier de la porte/sur la table du salon/autre. Je t'invite à me communiquer un moment qui te conviendra mieux le cas échéant, autrement je me verrai contraint de m'en débarrasser." Ou puisque tu as la clé, "Je passerai tel jour/telle heure si cela te convient pour déposer les affaires que tu as oubliées, je te laisserai la clé et claquerai la porte en partant. Sinon je m'en débarrasserai autrement." Qqch dans ce goût-là.
Ne garde pas ses affaires, sous couvert de "gnagnagna je ne fais plus un pas vers elle" ben au final tu lui (TE) laisses la possibilité qu'elle revienne vers toi. Donc si tu veux vraiment BOUGER, tu prends les choses en main, tu mets de côté un ego mal placé et qui joue clairement contre toi, et tu te débarrasses de ses affaires pour enfin mettre ça derrière toi.
Je suis assez d'accord avec toi. Nous n'habitons pas proche l'un de l'autre. Pas (plus) de colère ni de mauvaise foi, mais je n'ai pas eu envie de me déplacer juste pour ça. Et, si rien n'a changé de son côté, nous allons travailler ensemble début février. Je lui apporterai à ce moment là (en prenant la peine, sur conseil de ma psy, de ne pas le faire directement sur le lieu de travail mais en dehors).
Janysse a écrit : 10 janv. 2020, 09:57 Continues-tu ta thérapie ?
Oui. Ça me fait du bien même si j'ai la plus grande peine du monde à me détacher de Karine. Ce qui fait que la thérapie traîne un peu en longueur.

J'en profite pour donner un peu de mes news (me vider en fait).

Ces derniers jours, j'ai commencé à déprimer à nouveau. Je me remets à rêver de Karine. Je me réveille en sursaut à nouveau. Pourtant je m'occupe. Comme cet été, j'ai repris le sport de manière assidue. J'ai réservé un billet d'avion aussi (je pars cette semaine, seul).

Mais je pense à elle tous les jours. Qu'est-ce qu'elle fait ? Pense-t-elle à moi ? A-t-elle quelqu'un ? Je lui en veux toujours. Je voudrais qu'elle fasse ce voyage avec moi. Comme tous ceux qu'on a faits ensemble. Je voudrais qu'elle vienne au sport avec moi. Comme avant. Je ne veux plus rien savoir d'elle. Je voudrais qu'elle soit morte.

Oui, c'est décousu. C'est le bordel dans ma tête.

Aujourd'hui, j'ai créé un profil sur une application de rencontres. En une après-midi, j'avais une quarantaine de femmes qui avaient aimé mon profil. Ça flatte un égo ! Mais, au fond, je m'en tape. En même temps, je ne suis pas du tout prêt à accorder de l'attention à n'importe qui d'autre que moi. Et puis, c'est con mais j'ai l'impression de lui être infidèle. On était si proches. On savait tout l'un de l'autre. Souvent même sans avoir besoin de parler.

Et depuis ce jour de décembre où elle a décidé de mettre un terme à nous deux (par SMS) : plus de son, plus d'image. La dernière fois que nous nous sommes vus, c'était au retour du voyage que je nous ai offert. Comme ça, juste pour le kiffe. On était heureux pourtant. Et on ne se doutait pas que ce serait la dernière fois. Pas moi en tout cas.

Tout ceci est brutal. Quelque part, c'est sûrement ce qui peut m'arriver de mieux. Mais c'est brutal quand même.
Modifié en dernier par Bill le 21 janv. 2020, 14:30, modifié 1 fois.
#1311193
etpourtant a écrit : 10 janv. 2020, 11:26 Bonjour Bill

J'entends beaucoup de déception, mais surtout de rage dans tes propos. Oui c'est un constat amer que finalement, le naturel revient au galop... Que faire alors avec tout ça ?

D'abord et même si ce n'est pas simple, finir de "laver" cette expérience, en lui rendant définitivement ses affaires. Et en le faisant toi-même sans attendre qu'elle te le demande. Aujourd'hui tu dis "nan, elle se démerde, je ne bougerai pas", parce qu'il y a de la haine en toi, et de l'égo, oeil pour oeil, dent pour dent. Mais dépasse ça, fais tout ça pour toi. Ce qu'elle ressentira par rapport à ça, c'est son problème, et pas le tien. Oui, fais le pour toi, parce que c'est bon pour toi, c'est un geste symbolique mais plein de sens pour toi, puisqu'il signifie que cette fois tu fermes la porte définitivement à cette personne. Prend bien conscience de l'importance de ce geste, vis le comme un nouveau départ pour toi. Je te rends tes clés, je te rends avec tes clés tout ce dont je n'ai plus besoin, matériellement et surtout émotionnellement. C'est un bateau qui s'en va emportant avec lui tout ce qui ne te servira plus. Le passé reste, dans ta mémoire, mais les émotions qui y sont rattachés s'en vont.
Tu es une personne entière, ta vie est faite de belles choses et de choses plus difficiles, mais accepte le, sans regrets, et surtout sans te juger. Des relations foireuses ? c'est comme ça, c'est du passé, ce n'est plus dans ta réalité d'aujourd'hui.

Ce qui est dans ta réalité d'aujourd'hui, c'est que tu es en vie, entier, et que chaque chose que tu fais dans le sens de l'apaisement intérieur est un immense pas en avant.

J'oserais même dire: profite de ce moment où tu rends les affaires, vis le comme une liberté retrouvée, comme une porte qui s'ouvre pour toi et toi seul.

Bon courage à toi !
Merci de tes mots pleins de sagesse. Je te relis souvent. Surtout ces derniers jours où je m'accroche pour garder la tête hors de l'eau.
#1311314
Qu'est-ce qu'elle me manque putain ! Je pense à elle non-stop. J'ai envie de lui écrire. J'ai envie qu'elle le sache. J'ai envie qu'elle me le dise aussi. J'ai envie qu'on partage encore des moments ensemble.

Et quand je retrouve un soupçon d'instant présent, je chasse ces pensées toxiques : elle n'est pas là, elle ne donne aucun signe de vie, avance !

Et c'est là que je coince. J'ai l'impression de ne pas avancer. J'ai l'impression que ma vie est un grand vide. J'ai envie d'appuyer sur Avance Rapide >>. Être à la sortie du tunnel. Être heureux bordel. Ça fait à peine plus d'un mois que le pont s'est effondré. J'ai l'impression que ça fait des mois et des mois... Je n'arrive pas à m'intéresser aux autres, trop embourbé dans mes propres pensées. Je dois dégager une énergie bien dégueulasse...

Et tout ceci est d'autant plus difficile à vivre pour moi parce que je me sens seul. Comme je le disais précédemment, je réussis dans la vie (études, argent). J'ai réussi à me construire une vie dont beaucoup rêvent (attention, je ne l'ai pas fait pour impressionner qui que ce soit, mais j'ai réussi à me créer la vie que je voulais). Intellectuellement, physiquement, je correspond au stéréotype du mec attirant. Même ma psy m'a avoué ne pas du tout s'attendre à entendre mon histoire le jour où elle m'a vu débarquer pour la première fois dans son cabinet.

Est-ce que cette image du mec qui réussit, qui plait, qui n'a jamais de problème n'est pas en train de me desservir aujourd'hui !? Je me fous de l'image (avec laquelle je ne joue pas d'ailleurs). Je suis quelqu'un de terre à terre et spirituel. Pas un m'as-tu vu, coureur. Sur le papier, j'ai tout. À l'intérieur, j'ai l'impression de ne plus rien avoir.

Je pars dans deux jours. J'ai l'impression de sauter dans un vide immense.
#1311316
Bill a écrit : 21 janv. 2020, 15:04 Qu'est-ce qu'elle me manque putain ! Je pense à elle non-stop. J'ai envie de lui écrire. J'ai envie qu'elle le sache. J'ai envie qu'elle me le dise aussi. J'ai envie qu'on partage encore des moments ensemble.

Et quand je retrouve un soupçon d'instant présent, je chasse ces pensées toxiques : elle n'est pas là, elle ne donne aucun signe de vie, avance !
Hello Bill.

Je crois que tu as ce besoin de lui écrire parce-que tu ne veux pas qu'elle oublie que tu existes. Mais ouvre les yeux : elle sait que tu existes, c'est juste que là, elle s'en fout. Alors je sais, ça fait mal de lire ce genre de choses, ou pire encore de réaliser ce genre de choses, moi la première d'ailleurs ça m'a défoncé le coeur. Et pourtant ...

N'oublie pas :
"Celui qui a besoin de toi te contactera. Celui qui veut te voir aura du temps pour toi. Celui qui te veut te trouvera. Le reste n'est qu'une excuse."

Courage, courage, courage, je sais à quel point c'est difficile.
#1311319
Yes Bill, ça tourne et ça mouline, ça travaille dans tous les sens, ça pique, mais ça avance. Faut que ça pique, faut que tu le sente, que tu le ressente, et que tu laisse passer doucement.
N'essaie pas de refouler tout ça, surtout pas, parce que sinon ça va te pousser à agir (et donc contact etc...). Non, profite (je pèse mes mots) de ces moments de merder pour bien les vivre, une bonne fois. Fous toi sur ton canapé et chiale, crie, hurle, fais sortir tout ça.
Tu as le droit d'être en mauvais état, et tu l'es, et ce sont ces moments que tu vis. Pas ceux du passé ni ceux du futur quand ça ira mieux.

Non, c'est là, tu es tel que tu es, avec tes forces et tes faiblesses, tes craintes, tes qualités et tes défauts, et tout ça est unique et c'est toi; Alors met tout ça à ton service et laisse s'exprimer ces moments, ce que tu ressens, sans bloquer, sans te juger.

Recentre tout sur toi, quand tu penses à elle, pense à toi, sans refouler la pensée que tu as pour elle, mais pense à ce que tu ressens, tristesse etc... et elle passera au second plan.

Tu nous tiens au courant ? Plein de courage à toi !
Ahelys ont aimé ça
#1311347
clover a écrit : 21 janv. 2020, 15:39 N'oublie pas :
"Celui qui a besoin de toi te contactera. Celui qui veut te voir aura du temps pour toi. Celui qui te veut te trouvera. Le reste n'est qu'une excuse."
Merci. Je m'accroche à ça. Mais en même temps, je la connais par coeur. En me quittant, elle m'a dit « je sais qu'en prenant cette décision, je n'ai plus le droit de te contacter ».

Cette histoire d'avoir le droit est son interprétation de ma façon de penser sur les fins de relation : lorsque c'est terminé, je coupe les ponts. Pas par rancoeur ou colère mais pour passer à autre chose. Mais elle, en position de victime/soumise, elle est convaincue que je lui interdis de me parler. Tout ça pour dire que, même si elle mourrait d'envie de me parler, sa gêne maladive, son manque de confiance en elle et cette fausse croyance que je lui interdis/autorise de faire les choses l'empêcherait de le faire.
#1311348
etpourtant a écrit : 21 janv. 2020, 16:58 Yes Bill, ça tourne et ça mouline, ça travaille dans tous les sens, ça pique, mais ça avance. Faut que ça pique, faut que tu le sente, que tu le ressente, et que tu laisse passer doucement.
N'essaie pas de refouler tout ça, surtout pas, parce que sinon ça va te pousser à agir (et donc contact etc...). Non, profite (je pèse mes mots) de ces moments de merder pour bien les vivre, une bonne fois. Fous toi sur ton canapé et chiale, crie, hurle, fais sortir tout ça.
Tu as le droit d'être en mauvais état, et tu l'es, et ce sont ces moments que tu vis. Pas ceux du passé ni ceux du futur quand ça ira mieux.

Non, c'est là, tu es tel que tu es, avec tes forces et tes faiblesses, tes craintes, tes qualités et tes défauts, et tout ça est unique et c'est toi; Alors met tout ça à ton service et laisse s'exprimer ces moments, ce que tu ressens, sans bloquer, sans te juger.

Recentre tout sur toi, quand tu penses à elle, pense à toi, sans refouler la pensée que tu as pour elle, mais pense à ce que tu ressens, tristesse etc... et elle passera au second plan.

Tu nous tiens au courant ? Plein de courage à toi !
Merci etpourtant. C'est juste cette impression de ne pas avancer qui me tétanise. Comme si j'allais être dans cet état pour toujours...
#1311349
Premier signe de vie (indirect).

On a des documents de travail partagés. Et je reçois des notifications par email lorsqu'elle y ajoute des commentaires. C'est ce qui s'est produit hier soir. Pincement au coeur.

Pour la faire courte, c'est elle qui a la main là-dessus. Je n'ai pas besoin du document en question. Et c'est elle qui doit en désactiver le partage pour ne plus que je reçoive quoi que ce soit.

Ma première réaction : lui répondre par email. Mais je me suis ravisé. J'aurais été assez cash et ce sont mes émotions qui auraient parlé. À froid, je pense lui demander dans deux semaines lorsqu'on se verra pour le travail et que je lui rendrai ses affaires. Une manière de clore TOUS les dossiers une bonne fois pour toutes. Qu'en pensez-vous ?

Il y a autre chose qui me titille. Une partie de mon activité (antérieure à notre rencontre) passe par les réseaux sociaux. Mais j'ai mis cette partie en pause depuis plusieurs mois. Là aussi, pour la faire courte, elle m'a reproché de nombreuses fois qu'elle n'était pas dans la lumière (ses mots), que les gens ne savaient pas qu'elle existait etc. J'ai tenté de lui expliquer que les réseaux sociaux n'étaient pas la vraie vie et que justement, les gens dans ma vraie vie savaient très bien qu'elle existait : ma famille l'a toujours considérée comme l'une des leurs (ce qui n'a jamais été le cas pour moi avec la sienne, bien au contraire), mes amis prenaient systématiquement de ses nouvelles etc. J'ai même été jusqu'à concevoir un projet vraiment cool pour la faire exister en ligne (elle n'en a jamais rien fait...). Bref. J'aimerais reprendre mon activité, mais je suis en plein doute. Quelque part, j'ai peur de sa réaction. J'ai peur qu'elle me fasse passer pour le mauvais dans l'histoire. J'ai peur de lui faire du mal. J'ai peur qu'elle interprète à tort (« maintenant que je ne suis plus là, il en profite bien, avec moi il ne faisait rien »). Que faire ?

Je me relis et ça peut paraître super incohérent tout ce que je dis ici. Vous allez me répondre « ce qu'elle pense aujourd'hui, ce n'est plus ton problème ». Et vous auriez raison. Mais aussi incohérent que ça puisse paraître, je ressens une énergie intense qui nous lie. Je n'arrive pas à m'en détacher.
#1311351
(je n'ai pas vu le message que tu viens de poster, celui ci répond au précédent)

Il ne faut pas te focaliser dessus, sinon tu ne laisses pas l'opportunité à ce sentiment de s'en aller. Si toute la journée tu te dis "je suis mal, je suis mal, et là ? oh, je suis mal", forcément... Tu seras mal.

Si tu t’occupes à autre chose (travail, sport, art, activités, entouré ou non) tu focaliseras ton attention ailleurs et un jour justement tu te diras "tiens ! je vais mieux !". Et je ne dis pas par là de t'interdire de ressentir la douleur parce que ça aussi, c'est mauvais. Une solution parfois est de s'autoriser des plages horaires de tristesse. Style "bon là, j'ai le droit d'être triste, mais dans x heures je me prévois un truc pour me bouger".

C'est une décision qu'il faut prendre à chaque instant, et c'est très dur, mais c'est la seule chose à faire :)
Courage
#1311352
Pour répondre à ton autre message :grinning:

-pour les docs partagés, bon tu vois là une grosse excuse pour lui parler et c'est normal. Mais tu peux aussi lui envoyer "salut xxx, pourrais tu s'il te plaît me désactiver les notifications (ou je ne sais quoi) du dossier partager, merci et bonne journée". Ni agressif ni mielleux. Mais bon je comprends que tu y voies encore une porte ouverte, une occasion de lui parler.

-si tu adores ton activité, reprend la. Elle t'a quitté, à elle d'assumer. Ca te ferait bien plaisir que ça la blesse, mais il faut penser à TOI. Qu'est ce que TOI tu veux ? reprendre ? eh bien fonce, c'est tout, pas d'autre question.
#1311356
AgatheYzac a écrit : 22 janv. 2020, 09:12 (je n'ai pas vu le message que tu viens de poster, celui ci répond au précédent)

Il ne faut pas te focaliser dessus, sinon tu ne laisses pas l'opportunité à ce sentiment de s'en aller. Si toute la journée tu te dis "je suis mal, je suis mal, et là ? oh, je suis mal", forcément... Tu seras mal.

Si tu t’occupes à autre chose (travail, sport, art, activités, entouré ou non) tu focaliseras ton attention ailleurs et un jour justement tu te diras "tiens ! je vais mieux !". Et je ne dis pas par là de t'interdire de ressentir la douleur parce que ça aussi, c'est mauvais. Une solution parfois est de s'autoriser des plages horaires de tristesse. Style "bon là, j'ai le droit d'être triste, mais dans x heures je me prévois un truc pour me bouger".

C'est une décision qu'il faut prendre à chaque instant, et c'est très dur, mais c'est la seule chose à faire :)
Courage
Merci pour les conseils. Je vais essayer de mettre en application.

J'ai remarqué que lorsque je focus sur autre chose, soit j'ai conscience de le faire pour ne plus penser à elle, soit il y a toujours quelque chose qui me ramène à elle. Et c'est la merde parce que je ne vis pas le truc, j'ai conscience que c'est un masque que j'essaie de mettre sur mes pensées.
#1311358
AgatheYzac a écrit : 22 janv. 2020, 09:16 Pour répondre à ton autre message :grinning:

-pour les docs partagés, bon tu vois là une grosse excuse pour lui parler et c'est normal. Mais tu peux aussi lui envoyer "salut xxx, pourrais tu s'il te plaît me désactiver les notifications (ou je ne sais quoi) du dossier partager, merci et bonne journée". Ni agressif ni mielleux. Mais bon je comprends que tu y voies encore une porte ouverte, une occasion de lui parler.

-si tu adores ton activité, reprend la. Elle t'a quitté, à elle d'assumer. Ca te ferait bien plaisir que ça la blesse, mais il faut penser à TOI. Qu'est ce que TOI tu veux ? reprendre ? eh bien fonce, c'est tout, pas d'autre question.
Pour les docs partagés, je ne saute pas de joie en mode « yes ! on va pouvoir se parler ». Je préférerais qu'elle soit morte pour ne plus voir aucun battement de cil de sa part ou changer de vie à l'autre bout du monde (avec un reformatage du cerveau par exemple). Mais bon...
#1311359
Tiens, un nouveau truc !

J'ai toujours prôné le « pour vivre heureux, vivons cachés ». D'autant plus dans notre vie professionnelle (milieu essentiellement féminin où les gens parlent beaucoup, etc.). Elle s'est retenue (à contrecoeur) pendant longtemps. Puis avec le temps, elle n'a pas pu s'empêcher de parler de nous (certainement pour flatter son ego). Si certaines fois ça a pu nous servir (nous mettre sur les mêmes contrats pour faciliter les déplacements, profiter d'un hébergement, avoir les mêmes horaires), c'est une source potentielle d'emmerdes.

Je viens de recevoir un appel pro : « ça fait plusieurs fois qu'on essaie de joindre Karine, sans succès. On s'inquiète. On s'est dit qu'en passant par toi, on aurait plus de chance. »

Mais qu'est-ce que ça peut me foutre aujourd'hui !?? Recevoir des messages du genre, ça fait 2-3 fois que ça se produit ces derniers jours. J'ai pas envie de faire le gamin en lui reprochant à elle « tu vois, je t'avais dit, avec tes conneries... t'as plus qu'à prévenir tous les gens à qui tu avais parlé de NOUS que NOUS n'existe plus. » En même temps, « pour vivre heureux, vivons cachés », donc moi je n'ai toujours pas envie de parler de NOUS même aujourd'hui. Alors quoi ? Ignorer ce genre de messages ? Faire comme si de rien n'était ?
#1311366
Grandir, peut-être ?

L'adage « pour vivre heureux, vivons cachés », semble prometteur mais dans la réalité il ne peut jamais s'appliquer sur le long terme (et c'est une grosse bouse quand même).
Peut-être que par là,'on touche au concret de la relation et on l'expose en pleine lumière, ... ? et donc cela induit des responsabilités auxquelles il faut faire face... ?

Quant à ces coups de téléphones, il suffit juste de répondre que "non malheureusement, je n'ai pas de nouvelles et aucun moyen de la joindre"

Bref, it's up to you de faire en sorte que les choses évoluent...
#1311373
Bill a écrit : 22 janv. 2020, 08:36 Merci. Je m'accroche à ça. Mais en même temps, je la connais par coeur. En me quittant, elle m'a dit « je sais qu'en prenant cette décision, je n'ai plus le droit de te contacter ».

Cette histoire d'avoir le droit est son interprétation de ma façon de penser sur les fins de relation : lorsque c'est terminé, je coupe les ponts. Pas par rancoeur ou colère mais pour passer à autre chose. Mais elle, en position de victime/soumise, elle est convaincue que je lui interdis de me parler. Tout ça pour dire que, même si elle mourrait d'envie de me parler, sa gêne maladive, son manque de confiance en elle et cette fausse croyance que je lui interdis/autorise de faire les choses l'empêcherait de le faire.
Bill, on avait la même.

Avec du recul, je te dirais d'arrêter de te poser 1654897365654 questions. Facile à dire je sais, quand on a envie de se claquer la tête contre un mur tellement ça rend fou. "Et si, et si et si ???"... "Et si rien du tout" (avec des scies on coupe du bois).

Ce qui est fait, est fait, tu pourras ressasser autant que tu veux ça changera que dalle. Si elle a réellement envie d'avoir un contact avec toi et qu'elle a pas les c***lles de le faire par crainte d'être mal reçue ou parce-que tu lui as dit ceci, ou cela, ou je ne sais quoi ... ben c'est qu'elle en vaut pas la peine.

Je crois que quand on tient réellement à quelqu'un, quelle que soit la relation d'ailleurs, on s'inquiète pour elle/lui, et on se bouge le cul, point barre. Le reste je me répète, c'est des excuses.
#1311450
Kakahuet a écrit : 22 janv. 2020, 13:19 Grandir, peut-être ?

L'adage « pour vivre heureux, vivons cachés », semble prometteur mais dans la réalité il ne peut jamais s'appliquer sur le long terme (et c'est une grosse bouse quand même).
Peut-être que par là,'on touche au concret de la relation et on l'expose en pleine lumière, ... ? et donc cela induit des responsabilités auxquelles il faut faire face... ?

Quant à ces coups de téléphones, il suffit juste de répondre que "non malheureusement, je n'ai pas de nouvelles et aucun moyen de la joindre"

Bref, it's up to you de faire en sorte que les choses évoluent...
Merci Kakahuet.
#1311451
clover a écrit : 22 janv. 2020, 15:31
Bill a écrit : 22 janv. 2020, 08:36 Merci. Je m'accroche à ça. Mais en même temps, je la connais par coeur. En me quittant, elle m'a dit « je sais qu'en prenant cette décision, je n'ai plus le droit de te contacter ».

Cette histoire d'avoir le droit est son interprétation de ma façon de penser sur les fins de relation : lorsque c'est terminé, je coupe les ponts. Pas par rancoeur ou colère mais pour passer à autre chose. Mais elle, en position de victime/soumise, elle est convaincue que je lui interdis de me parler. Tout ça pour dire que, même si elle mourrait d'envie de me parler, sa gêne maladive, son manque de confiance en elle et cette fausse croyance que je lui interdis/autorise de faire les choses l'empêcherait de le faire.
Bill, on avait la même.

Avec du recul, je te dirais d'arrêter de te poser 1654897365654 questions. Facile à dire je sais, quand on a envie de se claquer la tête contre un mur tellement ça rend fou. "Et si, et si et si ???"... "Et si rien du tout" (avec des scies on coupe du bois).

Ce qui est fait, est fait, tu pourras ressasser autant que tu veux ça changera que dalle. Si elle a réellement envie d'avoir un contact avec toi et qu'elle a pas les c***lles de le faire par crainte d'être mal reçue ou parce-que tu lui as dit ceci, ou cela, ou je ne sais quoi ... ben c'est qu'elle en vaut pas la peine.

Je crois que quand on tient réellement à quelqu'un, quelle que soit la relation d'ailleurs, on s'inquiète pour elle/lui, et on se bouge le cul, point barre. Le reste je me répète, c'est des excuses.
C'est très vrai tout ça. Je suis encore très attaché. Très (trop) dans l'émotionnel.

Regarde. Je viens tout juste de recevoir un message de sa part. Son premier signe de vie depuis la séparation il y a plus d'un mois. J'ai le coeur qui va perforer ma poitrine. Pourtant rien de bien folichon dans son message :

« Coucou ! J'espère que tu vas bien. J'aimerais récupérer mes affaires. Tu pourrais me dire quand c'est possible stp. Est ce que tu peux mettre aussi les photos de nos deux derniers voyages stpppp 😍 ».

Malheur le décalage. L'intonation de son message. On dirait qu'elle a 5 ans. Pile le jour où je pars en voyage. Je ne vais pas être en mesure de les lui rendre avant une 10 jours. La connaissant, si elle demande, c'est qu'elle en a besoin tout de suite (les clés surtout). J'espère qu'elle peut attendre. Ou alors je vais devoir solliciter quelqu'un de ma famille. Je suis angoissé...