Lea90 a écrit : ↑19 déc. 2019, 20:48
Merci Elieza, ça me fait vachement de bien de te lire.
J’ai coupé le contact parce que je sens bien que ça me brise le cœur, et que vraiment j’ai pas de plaisir à l’autosabotage / autoflagellation. Je sens bien qu’il faut être adulte et responsable sur ce coup là et que c’est ma gamine rejetée en moi qui me joue des tours...
Oui bon, tu sais qu'il faut, mais tu fais comme tu peux, c'est déja un début!
Lea90 a écrit : ↑19 déc. 2019, 20:48Tes échéances, même si elles te sont personnelles, me rassurent un peu j’avoue. Parce que déjà là j’ai l’impression d’avoir perdu 6 semaines de ma vie, ça m’angoisse... (angoisse paralysante en plus, genre j’ai littéralement passé un mois à chialer sur mon canapé...). Là j’en ai marre. Mais de lire qu’il t’a fallu 2 mois, bon... je suis pas encore perdue pour l’humanité donc...
Non, loin de là.
Par contre je 'étais pas guérie en deux mois, hein, juste qu'à un moment (j'y viendrais plus loin) je me suis "vexée" en fait, et ca m'a aidée a rebondir.
Lea90 a écrit : ↑19 déc. 2019, 20:48J’ai tout arrêté (de stupeur) quand il est parti. J’ai vraiment l’impression d’avoir été au chevet de moi-même pendant tout ce temps. Malade et soignante. Maintenant justement j’ai une semaine toute seule qui arrive, première semaine des vacances toute seule dans mon appartement j’avoue que j’ai peur. Surtout avec le 24 au milieu... du coup j’ai prévu justement plusieurs séances de sport, de voir aussi une copine lundi et probablement mon pote-pansement qui est aussi coincé là sans les petits.
je comprends. Je me suis aussi fait larguer "out of the blue", genre on finissait de manger, je lui ai dit un truc anodin et il m'a sorti "oui je crois que je serais mieux avec une musulmane"...genre coup de pelle.
Et j'ai aussi été malade, physiquement, à devoir faire venir le médecin parce que j'avais peur de me faire mal, tellement j'étais choquée et angoissée.
S'occuper c'est super, c'est exactement ca qu'il faut, se chouchouter...
Lea90 a écrit : ↑19 déc. 2019, 20:48Je croule sous le boulot en retard mais je GALÈRE à retrouver force et motivation. Mais alors un truc mignon. Je suis prof, j’ai à peu près 500 corrections à faire pour le collège, 60 pour la fac, et ma thèse, mais je suis sous l’eau et ma seule réaction c’est : panique et/ou sensation de m’en foutre. D’où aussi mes crises de colère... je galère à reprendre le contrôle sur mes émotions.
Bon la dessus je ne serai pas d'un grand secours, j'ai plutôt tendance à justement m'enfermer dans le boulot pour pas penser- mais j'ai été prof et je compatis. Ceci dit comme m'avait une pote a l'époque: tu as pas besoin d'être célibataire ET au chômage...
Lea90 a écrit : ↑19 déc. 2019, 20:48Pour tes aller-venues avec ton ex, je t’avoue qu’une part de moi se prépare un peu aussi à le recevoir façon mur dans quelques semaines / mois. Parce que quelque chose me dit qu’il est foutu de retenter le coup (il est vraiment pas clair...) et que quelque chose me dit que si j’y retourne, je vais me refaire foutrement mal. Je suis peut-être sa seule relation sincère et entière, mais il est clairement incapable de gérer ça, et j’ai pas que ça à faire moi, que de passer un mois sur mon canapé et être aux abonnés absent pour mon petit (il à dû tellement se sentir derrière la fenêtre à m’attendre pendant tout ce temps, et j’etais Tellement au max pour essayer de ne pas lui faire de peine...).
Ce retour, si retour il y a, tu le géreras bien mieux si tu vas mieux ou bien.
Parce que tu auras assimilé certaines choses (notamment que d'y retourner c'est une connerie).
Lea90 a écrit : ↑19 déc. 2019, 20:48Il a raison sur un point mon ex, j’ai des émotions très fortes. Je vois une psy pour justement apprendre à les réguler parce que ça me pose problème, mais sûrement pas à les annuler. Quelque part... je crois quand même que je préfère être « trop » que « pas assez ».
Oui alors et c'est la dessus que je voulais revenir, quand je parlais de vexation. Moi aussi je suis ultra émotive, trop sensible, trop empathique, trop trop trop...mais a un moment, je me suis rendue compte que mon ex voulait que je sois quelqu'un d'autre (musulmane en l'occurrence),comme le tien d'ex voudrait que tu sois moins çi, moins ça...mais FUCK en fait.
Je suis comme je suis, et je ne vais pas changer qui je suis pour un mec (surtout pour un mec).
C4est de là que je me suis vexée.
Comment osait il me demander d'être différente? Comment osait il me reprocher qui j'étais, en fait?
Parce que c'était précisément qui j'étais qui l'avait fait tomber amoureux de moi...
Et ca m'a aidée, cette vexation (en mode "non mais c'est lui qui a une vie de merde en fait...")
Lea90 a écrit : ↑19 déc. 2019, 20:48Pour rebondir enfin sur un dernier point (qui était ton premier en fait...). Oui j’essaye de lâcher prise, des fois je commence même à y arriver. Je me dis que je ne suis pas responsable de cette rupture et que peut-être qu’il faut le prendre positivement : ça me fait ça de moins à gérer... Mais lâcher prise sur les émotions, les sentiments... c’est ça qui t’as pris deux mois ?
Donc c'est ça que je dis juste au dessus, au bout de deux mois j'allais mieux, mais j'ai replongé, mais s'il n'avait pas refait surface a ce moment là je pense que oui, j'aurais continué sur ma lancée.En fait je crois que c'est quand j'ai accepté d'être en colère contre lui (et donc de l'idéaliser a fond) que j'ai commencé vraiment a aller mieux.