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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
par Lea90
#1309470
Edit: Selmasultane, j’espère que je ne t’ai pas parue trop mal élevée. Je n’ai pas lu tes mots sur le moment parce que j’ai eu besoin de « couper », après tant de questions. Tes réponses sont vraiment pertinentes et tu as totalement raison quant au fait que je me garde moi-même sous son coude. Par ailleurs je sais qu’il n’est pas innocent, c’est même un spécialiste de la pratique, plutôt doué pour se rendre extrêmement présent / absent (pas par stratégie cela dit, je ne le crois pas, en tout cas consciemment). Mais notre lien n’aurait jamais dû être, ne serait-ce parce qu’on appuie sur des boutons ingérables l’un pour l’autre. C’est un lien qu’il ne cassera pas parce qu’il n’a pas « envie » de le casser, et que je me dois de découper à la hache de mon côté, pour moi. Et c’est compliqué de se défaire de quelqu’un que l’on aime, parce que oui, je l’aime comme il est, mais je m’aime encore plus.
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J'accède au test

par Selmasultane
#1309539
pas de problème.

En revanche je ne suis pas certaine de ce que tu viens chercher ici, et je ne me sens donc pas forcément en mesure de répondre à cette attente( si attente il y a ) donc je n'interviendrai plus sur ton post.

bonne continuation
par Lea90
#1310015
Bonsoir à tous,

J’espere que vous allez bien.
Voilà ça fait plusieurs semaines maintenant qu’il est parti et nous avons eu notre dernier échange il y a 10 jours. Il m’a expliqué qu’il m’avait quitté parce que, selon lui, je suis une « tornade ». Alors je ne sais pas ce que ça veut dire. Et qu’il y avait vraiment cru mais que tout était de ma faute, parce que je suis vraiment trop émotive, que ça lui mettait trop de pression au quotidien. Comme si je lui avais demandé de gérer mes émotions à ma place... Je ne suis pas rentrée dans le débat d’ailleurs, j’ai répondu que probablement que j’avais idéalisé cette relation et qu’on n’aurait sûrement pas dû se mettre ensemble. Fin de l’histoire. Il n’a pas répondu (enfin si, il a hurlé sa colère à ma meilleure amie pendant 2 jours, pourquoi j’en sais rien, et j’ai demandé à ne plus avoir de nouvelles indirectes de lui), je n’ai pas relancé. Bref, j’ai rompu, moi aussi.

Depuis ça avance, j’ai trouvé un « pansement » avec qui tout est léger léger et j’essaye de reprendre le contrôle de ma vie, de mes émotions. Mais c’est dur. Je n’espère plus, parce que j’ai bien compris qu’il avait cristallisé une image négative de moi, mais moi... bin il me manque. Je sais bien que c’est foutu, mais j’ai l’impression d’avoir perdu un proche, mon confident (c’est pas une impression) et mon partner in crimes.

Quand je pense à notre histoire, je souris, puis je me mets à pleurer en pensant que ça n’existera plus jamais. Je ne sais pas trop comment faire pour faire passer ça... C’est dur de réprimer mes larmes, vraiment. Le diaboliser à mon tour ne fonctionne pas et je me sens toujours victime de mes propres émotions, assaillie par la lassitude et l’amertume. C’est un rejet tellement brutal, que même plusieurs semaines après je suis encore sous le choc je crois. Comme un décès en fait... est-ce que quelqu’un a vécu ça ? Comment réussir à avancer avec cette sensation de manque, de perte ?

Bonne soirée à vous tous
Modifié en dernier par Lea90 le 19 déc. 2019, 18:47, modifié 1 fois.
par Lea90
#1310018
Est-ce que vous avez trouvé des astuces, des chemins mentaux pour réussir à passer outre ?
par zeriol
#1310020
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 18:20 Bonsoir à tous,


Depuis ça avance, j’ai trouvé un « pansement »
est t'il au courant que c'est un pansement ?
par Lea90
#1310021
Oui bien sûr, et j’en suis un pour lui aussi. Tout est très clair et honnête entre nous. On est clairement plus copains qu’autre chose, ça permet d’avoir des câlins quoi...

On se connaît depuis plusieurs mois, c’est un copain qui sait absolument tout de mon histoire. Et il se trouve qu’on a rompu en même temps, donc bon, c’est pratique et agréable, c’est déjà ça.
par Elieza
#1310023
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 18:43 Est-ce que vous avez trouvé des astuces, des chemins mentaux pour réussir à passer outre ?
Salut Léa!
Un des 1ers chemins c'est de descendre l'autre de son piédestal, déja. Ce qui est différent de le diaboliser, hein. Juste d'essayer d'être objectif.
Si c'était si génial et si parfait que ça, vous seriez ensemble...je crois que c'est important d'arriver à aussi, se souvenir des moins bons moments.
Parce que dans ces périodes de chagrin on a tendance a ne penser qu'a ce qu'on a "perdu", aux bons moments, aux bons cotés.
Essayer d'analyser plus froidement la situation permet de remettre l'église au milieu du village.

En l'occurrence, il rejette la faute sur toi, intégralement (et on sait tous que ce n'est pas la réalité), il est lâche (pour rester polie), et pendant votre relation il t'a "mal-aimée"...
C'est déja un début de des-idéalisation.
Lea90 ont aimé ça
par Lea90
#1310024
Coucou Elieza,
Oui clairement il a été très lâche, et le fait de tout me mettre sur le dos m’a fait vraiment comprendre que c’était pas possible. J’ai bien compris qu’il voudrait une copine qu’il puisse tranquillement tromper sans se sentir trop coupable et qu’avec moi c’était impossible. Tu as bien raison et je le sais. Mais c’est dingue, je n’arrive pas à rendre ça suffisant. Comment dire... je ne veux plus être avec lui, d’ailleurs on ne cherche pas le même type de relation (et mon type à moi, j’en suis sure, j’en bougerai pas), mais malgré tout il me manque tout le temps. C’est épuisant... ça doit être pratique de se raisonner à coup de « toute façon c'était une tornade, ça n’aurait jamais pu marcher », je ne comprends pas pourquoi ça marche pas sur moi... :(
par Lea90
#1310027
Peut-être oui... en fait je suis fatiguée de perdre mon temps et mon énergie avec ça. J’ai envie d’aller mieux plus vite c’est terrible. Tu sais que parfois même j’ai des crises de colères totalement improductives contre moi-même parce que je n’arrive à rien ?? On dirait une gosse de 4 ans sérieux... C’est pénible. Je me suis fixé 30 jours sans aucun contact avec lui, sans nouvelles, en me disant que peut-être que ça m’aiderait. J’en ai informé ma meilleure amie et elle joue totalement le jeu. Mais du coup c’est peut-être pour ça que j’ai à nouveau un manque non ? A chaque contact, même indirect, ça repart de zéro ?
par Elieza
#1310028
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:01 A chaque contact, même indirect, ça repart de zéro ?
Et oui!

En plus, tu vas "essayer" d'aller mieux, moins ca fonctionnera (le cerveau est rebelle), tu dois juste "lâcher prise" (je sais que c'est plus facile à dire qu'a faire).

Moi j'avais commencé à aller mieux après 2 mois sans contacts, il était "revenu", j'étais retombée au fond du trou car reparti, et ensuite 5 mois de silence où j'allais mieux, à défaut de bien. Bon, il est revenu et on est repartis pour une historie de 4 ans derrière mais avec le recul je me demande si j'aurais pas préféré me casser une jambe ce jour là :lol: :lol:

Le temps est ton meilleur ami, est tu vas commencer petit a petit a moins y penser, puis te surprendre toi même a ne pas y penser...et le cercle vicieux deviendra un cercle vertueux (parce que tu auras assimilé que le non-contact est ce qu'il te faut et que les contacts qui te faisaient du bien au début-comme un camé avec sa drogue en fait- sont en fait nocifs).
Pour tes crises de colère, est ce que tu fais du sport?
Le pilates m'a beaucoup aidé, pour le coté respiration et centrage sur moi, tout en étant physique malgré tout.
par Lea90
#1310030
Merci Elieza, ça me fait vachement de bien de te lire.
J’ai coupé le contact parce que je sens bien que ça me brise le cœur, et que vraiment j’ai pas de plaisir à l’autosabotage / autoflagellation. Je sens bien qu’il faut être adulte et responsable sur ce coup là et que c’est ma gamine rejetée en moi qui me joue des tours...

Tes échéances, même si elles te sont personnelles, me rassurent un peu j’avoue. Parce que déjà là j’ai l’impression d’avoir perdu 6 semaines de ma vie, ça m’angoisse... (angoisse paralysante en plus, genre j’ai littéralement passé un mois à chialer sur mon canapé...). Là j’en ai marre. Mais de lire qu’il t’a fallu 2 mois, bon... je suis pas encore perdue pour l’humanité donc...

J’ai tout arrêté (de stupeur) quand il est parti. J’ai vraiment l’impression d’avoir été au chevet de moi-même pendant tout ce temps. Malade et soignante. Maintenant justement j’ai une semaine toute seule qui arrive, première semaine des vacances toute seule dans mon appartement j’avoue que j’ai peur. Surtout avec le 24 au milieu... du coup j’ai prévu justement plusieurs séances de sport, de voir aussi une copine lundi et probablement mon pote-pansement qui est aussi coincé là sans les petits.

Je croule sous le boulot en retard mais je GALÈRE à retrouver force et motivation. Mais alors un truc mignon. Je suis prof, j’ai à peu près 500 corrections à faire pour le collège, 60 pour la fac, et ma thèse, mais je suis sous l’eau et ma seule réaction c’est : panique et/ou sensation de m’en foutre. D’où aussi mes crises de colère... je galère à reprendre le contrôle sur mes émotions.

Pour tes aller-venues avec ton ex, je t’avoue qu’une part de moi se prépare un peu aussi à le recevoir façon mur dans quelques semaines / mois. Parce que quelque chose me dit qu’il est foutu de retenter le coup (il est vraiment pas clair...) et que quelque chose me dit que si j’y retourne, je vais me refaire foutrement mal. Je suis peut-être sa seule relation sincère et entière, mais il est clairement incapable de gérer ça, et j’ai pas que ça à faire moi, que de passer un mois sur mon canapé et être aux abonnés absent pour mon petit (il à dû tellement se sentir derrière la fenêtre à m’attendre pendant tout ce temps, et j’etais Tellement au max pour essayer de ne pas lui faire de peine...).

Il a raison sur un point mon ex, j’ai des émotions très fortes. Je vois une psy pour justement apprendre à les réguler parce que ça me pose problème, mais sûrement pas à les annuler. Quelque part... je crois quand même que je préfère être « trop » que « pas assez ».

Pour rebondir enfin sur un dernier point (qui était ton premier en fait...). Oui j’essaye de lâcher prise, des fois je commence même à y arriver. Je me dis que je ne suis pas responsable de cette rupture et que peut-être qu’il faut le prendre positivement : ça me fait ça de moins à gérer... Mais lâcher prise sur les émotions, les sentiments... c’est ça qui t’as pris deux mois ?
par Elieza
#1310031
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48 Merci Elieza, ça me fait vachement de bien de te lire.
J’ai coupé le contact parce que je sens bien que ça me brise le cœur, et que vraiment j’ai pas de plaisir à l’autosabotage / autoflagellation. Je sens bien qu’il faut être adulte et responsable sur ce coup là et que c’est ma gamine rejetée en moi qui me joue des tours...
Oui bon, tu sais qu'il faut, mais tu fais comme tu peux, c'est déja un début!
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48Tes échéances, même si elles te sont personnelles, me rassurent un peu j’avoue. Parce que déjà là j’ai l’impression d’avoir perdu 6 semaines de ma vie, ça m’angoisse... (angoisse paralysante en plus, genre j’ai littéralement passé un mois à chialer sur mon canapé...). Là j’en ai marre. Mais de lire qu’il t’a fallu 2 mois, bon... je suis pas encore perdue pour l’humanité donc...
Non, loin de là.
Par contre je 'étais pas guérie en deux mois, hein, juste qu'à un moment (j'y viendrais plus loin) je me suis "vexée" en fait, et ca m'a aidée a rebondir.
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48J’ai tout arrêté (de stupeur) quand il est parti. J’ai vraiment l’impression d’avoir été au chevet de moi-même pendant tout ce temps. Malade et soignante. Maintenant justement j’ai une semaine toute seule qui arrive, première semaine des vacances toute seule dans mon appartement j’avoue que j’ai peur. Surtout avec le 24 au milieu... du coup j’ai prévu justement plusieurs séances de sport, de voir aussi une copine lundi et probablement mon pote-pansement qui est aussi coincé là sans les petits.
je comprends. Je me suis aussi fait larguer "out of the blue", genre on finissait de manger, je lui ai dit un truc anodin et il m'a sorti "oui je crois que je serais mieux avec une musulmane"...genre coup de pelle.
Et j'ai aussi été malade, physiquement, à devoir faire venir le médecin parce que j'avais peur de me faire mal, tellement j'étais choquée et angoissée.
S'occuper c'est super, c'est exactement ca qu'il faut, se chouchouter...
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48Je croule sous le boulot en retard mais je GALÈRE à retrouver force et motivation. Mais alors un truc mignon. Je suis prof, j’ai à peu près 500 corrections à faire pour le collège, 60 pour la fac, et ma thèse, mais je suis sous l’eau et ma seule réaction c’est : panique et/ou sensation de m’en foutre. D’où aussi mes crises de colère... je galère à reprendre le contrôle sur mes émotions.
Bon la dessus je ne serai pas d'un grand secours, j'ai plutôt tendance à justement m'enfermer dans le boulot pour pas penser- mais j'ai été prof et je compatis. Ceci dit comme m'avait une pote a l'époque: tu as pas besoin d'être célibataire ET au chômage...
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48Pour tes aller-venues avec ton ex, je t’avoue qu’une part de moi se prépare un peu aussi à le recevoir façon mur dans quelques semaines / mois. Parce que quelque chose me dit qu’il est foutu de retenter le coup (il est vraiment pas clair...) et que quelque chose me dit que si j’y retourne, je vais me refaire foutrement mal. Je suis peut-être sa seule relation sincère et entière, mais il est clairement incapable de gérer ça, et j’ai pas que ça à faire moi, que de passer un mois sur mon canapé et être aux abonnés absent pour mon petit (il à dû tellement se sentir derrière la fenêtre à m’attendre pendant tout ce temps, et j’etais Tellement au max pour essayer de ne pas lui faire de peine...).
Ce retour, si retour il y a, tu le géreras bien mieux si tu vas mieux ou bien.
Parce que tu auras assimilé certaines choses (notamment que d'y retourner c'est une connerie).
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48Il a raison sur un point mon ex, j’ai des émotions très fortes. Je vois une psy pour justement apprendre à les réguler parce que ça me pose problème, mais sûrement pas à les annuler. Quelque part... je crois quand même que je préfère être « trop » que « pas assez ».
Oui alors et c'est la dessus que je voulais revenir, quand je parlais de vexation. Moi aussi je suis ultra émotive, trop sensible, trop empathique, trop trop trop...mais a un moment, je me suis rendue compte que mon ex voulait que je sois quelqu'un d'autre (musulmane en l'occurrence),comme le tien d'ex voudrait que tu sois moins çi, moins ça...mais FUCK en fait.
Je suis comme je suis, et je ne vais pas changer qui je suis pour un mec (surtout pour un mec).
C4est de là que je me suis vexée.
Comment osait il me demander d'être différente? Comment osait il me reprocher qui j'étais, en fait?
Parce que c'était précisément qui j'étais qui l'avait fait tomber amoureux de moi...
Et ca m'a aidée, cette vexation (en mode "non mais c'est lui qui a une vie de merde en fait...")
Lea90 a écrit : 19 déc. 2019, 20:48Pour rebondir enfin sur un dernier point (qui était ton premier en fait...). Oui j’essaye de lâcher prise, des fois je commence même à y arriver. Je me dis que je ne suis pas responsable de cette rupture et que peut-être qu’il faut le prendre positivement : ça me fait ça de moins à gérer... Mais lâcher prise sur les émotions, les sentiments... c’est ça qui t’as pris deux mois ?
Donc c'est ça que je dis juste au dessus, au bout de deux mois j'allais mieux, mais j'ai replongé, mais s'il n'avait pas refait surface a ce moment là je pense que oui, j'aurais continué sur ma lancée.En fait je crois que c'est quand j'ai accepté d'être en colère contre lui (et donc de l'idéaliser a fond) que j'ai commencé vraiment a aller mieux.
par Lea90
#1310034
D’habitude moi aussi le travail est mon refuge... mais là je sais pas pourquoi, ça veut pas. Grosse lassitude globale je crois. Mais je dois commencer par programmer mon travail et défricher surtout, je suis tellement sous l’eau que je ne sais plus par où commencer.

Pour la vexation je te comprends. Son message était très condescendant et son jugement m’a laissée sur le cul. Qu’il n’ait plus voulu de notre relation, ok, mais tout le foutre sur le dos sous prétexte que je suis « trop », ça m’a exaspérée. « Ne plus être avec toi est un soulagement parce que tu es épuisante » alors qu’on s’appelait une fois par semaine et qu’on se voyait deux fois par mois, j’ai trouvé ça osé. J’ai bien compris que débattre aurait été pisser dans un violon. A ce compte, je ne vais pas commencer à m’excuser d’être qui je suis (son petit frisson qui était devenu trop encombrant, j’avais pas vu le truc arriver).

J’ai statué sur tout ça et j’ai quand même été contente de voir que j’ai été cohérente de bout en bout. Il dit que je suis une tornade (faudra m’expliquer ce que ça veut dire ce truc, n’empêche), mais moi j’ai subis un ouragan. Cela dit maintenant que j’ai levé mon cul du canapé, je vois que la maison est solide, même si dedans y’a du dégât.

Merci Elieza vraiment, ça me fait beaucoup de bien et ça me donne beaucoup d’espoir. Je pleurais toute à l’heure et ça y est, j’ai séché mes larmes. C’est pas juste que ça soit si dur, mais quelque part je me dis que ça sera encore plus solide après... j'espère.
par I.Had.a.Dream
#1310035
Bonsoir Léa,

Je me souviens être intervenue dès le début de ton topic.

Je vais prendre le temps de tout relire (pas ce soir) et lire la suite de tes événements qui ont évolués apparemment , pas fait gaffe à la suite moi ayant encore trop la tête dans le guidon par rapport à mes soucis.

:bisou:
par Lea90
#1310037
Avec plaisir I.Had.a.dream. J’ai parcouru ton topic toute à l’heure et j’ai vu que toi aussi tu avances. C’est bien, on va peut-être se sortir le nez du sable à force... :bisou:
par Lea90
#1310067
Coucou à vous,

Aujourd’hui début des vacances de noël, que je passe seule pour la première semaine. La joie des vacances s’est assez vite transformée en angoisse. J’avais rdv chez ma psy, et j’ai pleuré, pleuré, puis je suis rentrée et j’ai pleuré encore. C’est que ça me fait peur, que j’ai pas envie, et que j’ai l’impression aussi que mes désirs de relations entières et sincères jouent contre moi, à force. Que ma cohérence rationnelle joue contre mes peurs émotionnelles, et que là je suis pas encore convaincue par ce que mon cerveau dicte à mon cœur. Alors bon, je sais que j’ai pris l’habitude de m’attacher à des hommes qui ne sont pas disponibles, et que c’est un schéma que je répète à l’infini, et que pourtant chaque fois ça capote parce que ça se heurte à mon désir d’être aimée vraiment, dans une vraie relation de couple. Que j’ai tendance à me mettre en retrait, à faire passer tout le monde avant moi, et que ça m’a joué plus d’un tour. Tout ça je le travaille pour moi depuis août, mais c’est vrai que j’en vois pas encore le bénéfice.

Alors ce soir je suis allée au sport et je me suis écris un mot. Je le pose là, vous me direz ce que vous en pensez :

Un jour ma grande, t’en auras un de disponible pour toi. Et quand tu le regarderas, tu te diras que ça valait le coup.

Mais pour ça, faut préparer le terrain. Reprendre ton souffle, doucement. Un pied devant l’autre. Dis toi que t’es en rééducation, c’est rageant, c’est long et des fois tu tombes. Mais on court pas encore, en rééducation. On réapprend à marcher. On sautillera à pieds joints quand on aura réussi à mettre trente fois, soixante fois, cent fois un pied devant l’autre. Et dis toi qu’après, tu marcheras avec la démarche que t’as toujours voulu avoir. Et que tu pourras danser cent fois plus souvent. C’est juste quelques semaines, quelques mois tout au plus, mais t’as passé le plus dur. Faut tenir la durée, ne pas abandonner, et quand t’auras fini, crois moi, tu sauras que ça valait le coup.

Dans cette vie là, t’auras le droit de jouer, de rire, de pleurer, de boire, de baiser, tout pareil. Mais en sécurité.
par Lea90
#1310140
Coucou à vous,

Bon voilà je passe sûrement une des semaines les plus hard de ma vie, toute seule chez moi, en pleine semaine de noël. Je rêve d’un refuge d’où regarder la mer, je rêve de me sentir chez moi quelque part...

Là j’ai mal, je rechute presque tous les soirs. Je me dis qu’il m’a sûrement remplacée, et ça me vrille. Ça ne devrait pas je sais, il est libre. Mais c’est dur de casser le lien, c’est dur de vivre sans lui et c’est dur de l’imaginer heureux sans moi. Quelle douleur... Jusqu’ici j’avais toujours eu des ruptures « logiques », des amours qui s’éteignent, ou qui n’avaient pas vraiment commencées. Là je sais que c’est la violence de cette rupture qui me brise. J’ai parlé à une amie aujourd’hui et elle m’a dit que ça lui était arrivé, qu’elle ne s’en était jamais vraiment remise. Quittée par téléphone du jour au lendemain après 3 ans, elle m’a dit qu’elle avait cru voir son immeuble tomber sur elle et que depuis c’était plus pareil, l’amour. Depuis ça fait peur. Ils peuvent partir comme ça, comme si y’avait un mort, ils peuvent nous jeter à la poubelle après des années de complicité, d’entente, de rires, de larmes. Nous on parlait beaucoup, et malgré tous ses doutes j’avais la certitude qu’il ne renoncerait pas à nous. Vraiment, j’en étais persuadée. Pourquoi renoncer ? Y’avait aucune raison. On était amoureux, on était passionnés, on se désirait et on était amis. Se quitter était terriblement triste, se retrouver était une fête. Nos amis étaient les mêmes, nos rêves étaient les mêmes. Pourquoi partir ?

Alors je sais, il m’a rendu service en partant. Parce que c’est impossible de vivre avec quelqu’un qui doute autant de tout. Qui nie tout. Même ma souffrance : je dois en faire un peu trop. La sienne : il n’a qu’un léger coup de mou. Et puis s’il m’a quittée bien sûr c’est que visiblement tout était moins solide que ce que je croyais. Et il pouvait très bien se passer de moi. Je sais. Mais putain, qu’est-ce que j’ai mal... d’être là toute seule, avec ce poids au cœur qui me brise tous les soirs. Le jour ça va, la nuit il faut rentrer. Je me sens très perdue.
par Lea90
#1310142
Après un an et demi d’une relation très forte, où l’on se confiait chaque jour l’un à l’autre, où l’on se soutenait, où, c’est vrai, parfois, on se fâchait, où on dansait, riait, se serrait l’un contre l’autre, je n’ai pas eu droit à des adieux, seulement à des reproches, avant qu’il ne prenne la fuite.
par I.Had.a.Dream
#1310143
Lea90 a écrit : 23 déc. 2019, 20:23 Après un an et demi d’une relation très forte, où l’on se confiait chaque jour l’un à l’autre, où l’on se soutenait, où, c’est vrai, parfois, on se fâchait, où on dansait, riait, se serrait l’un contre l’autre, je n’ai pas eu droit à des adieux, seulement à des reproches, avant qu’il ne prenne la fuite.
Bonsoir Lea ,

Cela met extrêmement pénible de te lire , non pas que j'aime pas tes écrits oh non ! loin de là ! mais parce qu'ils me touchent particulièrement.

c'est comme si j'étais à ta place , c'est ce que l'on appelle de l'empathie ...
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