- 28 juil. 2019, 19:16
#1304394
Bonjour à toutes et tous, amoureux fous et transis, desperados et romantiques...je m'en vais vous conter mon histoire, elle n'a rien d'exceptionnel, elle est plutôt ultra ordinaire, mais c'est la mienne, qui fut la nôtre, Elle et moi.
Merci donc par avance à celles et eux qui voudront bien passer quelques minutes à me lire...
Rassurez-vous, je serai le plus synthétique possible.
Je vis avec quelqu'un, elle aussi, deux histoires stables, sérieuses mais peut-être en bout de course, à bout de souffle,
On se rencontre chez des amis d'amis en commun, c'est le coup de foudre amical immédiat, vous savez, le fluide empli de bonnes ondes, naturel ultra-complice. On s'échange nos numéros, on s'écrit tout le temps, on commence à se voir seuls, on se livre super facilement, je deviens son confident, elle la mienne. Ni gestes, ni paroles ambiguës entre nous...
Je n'envisage même pas la moindre issue romantique ou physique. Je la trouve très jolie, mais je suis tellement heureux de partager des moments de complicité avec le sexe opposé que tout cela ne m'effleure pas...et puis nous sommes chacun en couple, il y a cette barrière.
Je pense pas mal à elle, on se manque un peu lorsqu'on ne se voit pas d'un moment...
Je fais quelques conneries, j'ai toujours été instable émotionnellement, un peu autodestructeur, me mettre en danger, tester mes limites m'a toujours stimulé. Je me sens vivant. J'ai enchaîné les deuils durant une très courte et très douloureuse période, famille, amis. Elle est là, je serre les dents, je me sens mort à l'intérieur, je ne me plains pas comme toujours mais elle me m'incite à exprimer ce que je ressens, sa présence seule est guérisseuse. Elle me fait la morale, me dit d'arrêter mes conneries.
Son couple commence à battre de l'aile, elle est soulée. Je la conseille, l'aide, l'écoute. Le mien ne va pas fort non plus, elle fait de même pour moi.
Un jour, elle m'annonce qu'elle a rompu. Son copain déménage, elle change d'appart, en prend un très près de chez moi.
Là je commence à me sentir confus. Et si ?....on se voit un soir, et tout bascule. Comme une complétude mystique et évidente, puissante entre nos corps et nos esprits.
Tout me dépasse, pas préparé à ce tsunami émotionnel, je continue à la voir, incapable de rompre avec ma copine.
Elle ne me demande rien, mais nos séparations sont douloureuses. Un jour, elle craque, me dit qu'elle est folle amoureuse de moi, qu'elle l'a toujours été, en veut plus...je panique, je ne sais plus où j'en suis. J'aime encore ma copine, je suis horrifié à l'idée de lui faire du mal, et en même temps je sens cette puissance de sentiments en parallèle qui me dépassent...
Moins lâche que moi, elle tranche : elle me quitte. Deux mois sans nouvelles d'elle, je suis anéanti, j'en crève. Je respecte son choix, son absence, son silence.
Deux mois plus tard donc, elle revient vers moi, est désolée, me dit que notre amitié lui manque, veut me revoir. J'accepte. On se revoit, comme avant, platonique. Mais il y a cette tension, palpable. On fait comme si...elle me parle de ses conquêtes fugaces, je serre les dents, du mal à ne pas faire dans l'ironie, je la chambre mais n'en pense pas moins, ça la fait sourire. Quelques semaines de faux-semblants et on rechute. Elle me dit qu'elle se contrefout des autres, qu'elle tentait de me faire réagir, je pense que ça a marché....
Je parle à ma copine, on se sépare, on vit sous le même toit en attendant de trouver une solution.
Un soir, énième soirée arrosée chez des potes, je rentre en scooter, je manque de me planter sévèrement. Je lui dit que ça va aller, rien de grave mais je ne lui cache rien des circonstances...elle pète un câble. Elle met des distances, un jour que je demande des explications elle me dit qu'elle s'est détournée de moi, que m'aimer lui fait tant de mal qu'elle ne peut plus. Je lui dit que je l'aime, que je suis prêt à tout pour elle, elle me rétorque qu'elle doute des paroles d'un mec qui manque de se tuer n'importe quand...
Sa prise de distance a été un facteur déclencheur pour moi : je vois un psy, j'arrête l'alcool, les substances, les soirées déglingue. Je suis un moine. Je prends le temps, je me retrouve, j'essaie de comprendre pourquoi je me déteste autant et ainsi arrêter les comportements systématiques.
Je m'éclipse totalement quelques semaines et un jour je la contacte en m'excusant. Je la remercie aussi. Elle s'en félicite, est heureuse pour moi. Je lui dis que j'ai envie de la revoir, elle me dit qu'elle a rencontré quelqu'un, qu'elle lui a parlé de moi, que ce n'est pas une bonne idée de se revoir aussi vite. Douche froide, ça me cloue au sol, je reste interdit.
Après deux semaines de silence de ma part, elle m'écrit, me demande si mon silence est un choix ou bien juste une volonté de la laisser tranquille, je lui demande quelle importance. Je suis vide de sens, je ne lui répond plus.
Quelques semaines encore s'écoulent. Je sais par des amis qu'elle a obtenu son diplôme, je ne peux m'empêcher de la contacter pour l'en féliciter, elle s'est tellement investi, j'étais heureux pour elle.
Elle est ravie, me remercie, comme par miracle on se recontacte régulièrement, quelques messages par jour, on déconne à nouveau tous les deux, c'est agréable, fluide à nouveau.
Un jour, brutalement, elle me propose d'aller boire un verre le soir même. Pris au dépourvu, je décline, je ne change pas mon programme initial à savoir passer la soirée chez des amis. Aucun souci, une autre fois, me dit-elle. On continue à discuter un jour ou deux et plus rien de sa part.
Je reste à ma place et deux jours plus tard elle me balance un message sur un ton très amical-pump it up dans lequel elle me dit qu'elle a déconné, qu'elle ne veut pas que nos échanges me donnent l'impression qu'elle laisse une porte ouverte, qu'elle est toujours avec le même mec, qu'elle est tout simplement folle de lui, que c'est génial, formidable, bref le rêve. J'aurais préféré me faire casser la gueule par 5 baraques dans un bar, ou qu'elle me plante un couteau dans le ventre !
Je lui dis que sauf erreur de ma part je n'ai en aucun cas été ambigu avec elle et que j'étais content de lui reparler. Elle est rassurée, elle ne veut pas d’ambiguïté, surtout si on doit aller boire un coup un jour prochain.....
Douche froide, j'ai mal, mal de son interprétation, mal qu'elle me gifle avec son bonheur en pleine face...Je me repasse le film, on ne s'est pas vu depuis des mois, elle m'a rayé de sa vie par textos. Je serre les dents et lui dit que je suis très heureux pour elle, que si elle est heureuse c'est le plus important pour moi, avec quelqu'un qu'elle aime, qui l'aime, et lui correspond parfaitement. Je n'en pense pas un mot mais ne l'avouerai jamais, même sous la torture...
Bon, dans le fond je suis heureux qu'elle le soit, mais ce n'est pas avec moi.
Depuis, je suis vide affectivement parlant, les autres femmes ne m'intéressent pas, je continue à vivre normalement, mais je continue à penser à elle chaque jour, je la vois partout, je me dis que ce n'est pas bien long après tout, 8 mois...
J'ironise bien sûr, c'est tout sauf normal, je dois guérir mais au fond de moi j'ai envie de la reconquérir. J'ai envie de vivre avec elle, de fonder une famille, la totale. J'ai peur de l'avoir totalement perdue.
Je suis partagé entre l'envie de la laisser être heureuse avec cet autre, et de me lancer dans la bataille folle de ravir son cœur à nouveau. Je suis paralysé, après ces mois entiers de silence, je me dis que ce doit être une indication.
Qu'en pensez-vous ? je sais que nous sommes tous différents mais que feriez-vous à ma place ?...Dois-je la laisser partir à jamais et passer à autre chose ou tenter le coup quitte à me cramer les ailes ?
Oops, texte plus long que je le pensais....désolé et merci à vous, belles gens...
Merci donc par avance à celles et eux qui voudront bien passer quelques minutes à me lire...
Rassurez-vous, je serai le plus synthétique possible.
Je vis avec quelqu'un, elle aussi, deux histoires stables, sérieuses mais peut-être en bout de course, à bout de souffle,
On se rencontre chez des amis d'amis en commun, c'est le coup de foudre amical immédiat, vous savez, le fluide empli de bonnes ondes, naturel ultra-complice. On s'échange nos numéros, on s'écrit tout le temps, on commence à se voir seuls, on se livre super facilement, je deviens son confident, elle la mienne. Ni gestes, ni paroles ambiguës entre nous...
Je n'envisage même pas la moindre issue romantique ou physique. Je la trouve très jolie, mais je suis tellement heureux de partager des moments de complicité avec le sexe opposé que tout cela ne m'effleure pas...et puis nous sommes chacun en couple, il y a cette barrière.
Je pense pas mal à elle, on se manque un peu lorsqu'on ne se voit pas d'un moment...
Je fais quelques conneries, j'ai toujours été instable émotionnellement, un peu autodestructeur, me mettre en danger, tester mes limites m'a toujours stimulé. Je me sens vivant. J'ai enchaîné les deuils durant une très courte et très douloureuse période, famille, amis. Elle est là, je serre les dents, je me sens mort à l'intérieur, je ne me plains pas comme toujours mais elle me m'incite à exprimer ce que je ressens, sa présence seule est guérisseuse. Elle me fait la morale, me dit d'arrêter mes conneries.
Son couple commence à battre de l'aile, elle est soulée. Je la conseille, l'aide, l'écoute. Le mien ne va pas fort non plus, elle fait de même pour moi.
Un jour, elle m'annonce qu'elle a rompu. Son copain déménage, elle change d'appart, en prend un très près de chez moi.
Là je commence à me sentir confus. Et si ?....on se voit un soir, et tout bascule. Comme une complétude mystique et évidente, puissante entre nos corps et nos esprits.
Tout me dépasse, pas préparé à ce tsunami émotionnel, je continue à la voir, incapable de rompre avec ma copine.
Elle ne me demande rien, mais nos séparations sont douloureuses. Un jour, elle craque, me dit qu'elle est folle amoureuse de moi, qu'elle l'a toujours été, en veut plus...je panique, je ne sais plus où j'en suis. J'aime encore ma copine, je suis horrifié à l'idée de lui faire du mal, et en même temps je sens cette puissance de sentiments en parallèle qui me dépassent...
Moins lâche que moi, elle tranche : elle me quitte. Deux mois sans nouvelles d'elle, je suis anéanti, j'en crève. Je respecte son choix, son absence, son silence.
Deux mois plus tard donc, elle revient vers moi, est désolée, me dit que notre amitié lui manque, veut me revoir. J'accepte. On se revoit, comme avant, platonique. Mais il y a cette tension, palpable. On fait comme si...elle me parle de ses conquêtes fugaces, je serre les dents, du mal à ne pas faire dans l'ironie, je la chambre mais n'en pense pas moins, ça la fait sourire. Quelques semaines de faux-semblants et on rechute. Elle me dit qu'elle se contrefout des autres, qu'elle tentait de me faire réagir, je pense que ça a marché....
Je parle à ma copine, on se sépare, on vit sous le même toit en attendant de trouver une solution.
Un soir, énième soirée arrosée chez des potes, je rentre en scooter, je manque de me planter sévèrement. Je lui dit que ça va aller, rien de grave mais je ne lui cache rien des circonstances...elle pète un câble. Elle met des distances, un jour que je demande des explications elle me dit qu'elle s'est détournée de moi, que m'aimer lui fait tant de mal qu'elle ne peut plus. Je lui dit que je l'aime, que je suis prêt à tout pour elle, elle me rétorque qu'elle doute des paroles d'un mec qui manque de se tuer n'importe quand...
Sa prise de distance a été un facteur déclencheur pour moi : je vois un psy, j'arrête l'alcool, les substances, les soirées déglingue. Je suis un moine. Je prends le temps, je me retrouve, j'essaie de comprendre pourquoi je me déteste autant et ainsi arrêter les comportements systématiques.
Je m'éclipse totalement quelques semaines et un jour je la contacte en m'excusant. Je la remercie aussi. Elle s'en félicite, est heureuse pour moi. Je lui dis que j'ai envie de la revoir, elle me dit qu'elle a rencontré quelqu'un, qu'elle lui a parlé de moi, que ce n'est pas une bonne idée de se revoir aussi vite. Douche froide, ça me cloue au sol, je reste interdit.
Après deux semaines de silence de ma part, elle m'écrit, me demande si mon silence est un choix ou bien juste une volonté de la laisser tranquille, je lui demande quelle importance. Je suis vide de sens, je ne lui répond plus.
Quelques semaines encore s'écoulent. Je sais par des amis qu'elle a obtenu son diplôme, je ne peux m'empêcher de la contacter pour l'en féliciter, elle s'est tellement investi, j'étais heureux pour elle.
Elle est ravie, me remercie, comme par miracle on se recontacte régulièrement, quelques messages par jour, on déconne à nouveau tous les deux, c'est agréable, fluide à nouveau.
Un jour, brutalement, elle me propose d'aller boire un verre le soir même. Pris au dépourvu, je décline, je ne change pas mon programme initial à savoir passer la soirée chez des amis. Aucun souci, une autre fois, me dit-elle. On continue à discuter un jour ou deux et plus rien de sa part.
Je reste à ma place et deux jours plus tard elle me balance un message sur un ton très amical-pump it up dans lequel elle me dit qu'elle a déconné, qu'elle ne veut pas que nos échanges me donnent l'impression qu'elle laisse une porte ouverte, qu'elle est toujours avec le même mec, qu'elle est tout simplement folle de lui, que c'est génial, formidable, bref le rêve. J'aurais préféré me faire casser la gueule par 5 baraques dans un bar, ou qu'elle me plante un couteau dans le ventre !
Je lui dis que sauf erreur de ma part je n'ai en aucun cas été ambigu avec elle et que j'étais content de lui reparler. Elle est rassurée, elle ne veut pas d’ambiguïté, surtout si on doit aller boire un coup un jour prochain.....
Douche froide, j'ai mal, mal de son interprétation, mal qu'elle me gifle avec son bonheur en pleine face...Je me repasse le film, on ne s'est pas vu depuis des mois, elle m'a rayé de sa vie par textos. Je serre les dents et lui dit que je suis très heureux pour elle, que si elle est heureuse c'est le plus important pour moi, avec quelqu'un qu'elle aime, qui l'aime, et lui correspond parfaitement. Je n'en pense pas un mot mais ne l'avouerai jamais, même sous la torture...
Bon, dans le fond je suis heureux qu'elle le soit, mais ce n'est pas avec moi.
Depuis, je suis vide affectivement parlant, les autres femmes ne m'intéressent pas, je continue à vivre normalement, mais je continue à penser à elle chaque jour, je la vois partout, je me dis que ce n'est pas bien long après tout, 8 mois...
J'ironise bien sûr, c'est tout sauf normal, je dois guérir mais au fond de moi j'ai envie de la reconquérir. J'ai envie de vivre avec elle, de fonder une famille, la totale. J'ai peur de l'avoir totalement perdue.
Je suis partagé entre l'envie de la laisser être heureuse avec cet autre, et de me lancer dans la bataille folle de ravir son cœur à nouveau. Je suis paralysé, après ces mois entiers de silence, je me dis que ce doit être une indication.
Qu'en pensez-vous ? je sais que nous sommes tous différents mais que feriez-vous à ma place ?...Dois-je la laisser partir à jamais et passer à autre chose ou tenter le coup quitte à me cramer les ailes ?
Oops, texte plus long que je le pensais....désolé et merci à vous, belles gens...
Modifié en dernier par Gabe_XxX le 29 juil. 2019, 15:13, modifié 1 fois.