- 15 juin 2019, 01:27
#1303152
Bonjour !
Alors, mon histoire n'est probablement pas bien compliquée, mais je ne sais plus quoi faire.
Mon ex et moi étions ensemble depuis trois ans et demi environ. Je suis plus âgée que lui. Pendant notre relation, il était vraiment compliqué. Imprévisible, impulsif, râlait pour rien, était dans des états semi-dépressifs, et à côté de ça, il pouvait être absolument fabuleux. Je savais qu'il était bizarre avec les filles (besoin de plaire, etc). Quand nous sous sommes mis ensemble, au départ, il n'y avait pas d'engagement, c'était juste un plan Q. Nous sommes tombés amoureux, il m'a demandé s'il nous était possible d'être en couple -monogame-. J'étais ok.
Tout allait presque bien, mais je doutais beaucoup, et ses excès (ronchon, impulsivité humeur, etc) ont commencé à réveiller des insécurités chez moi (son passe-temps quand il ne faisait rien : liker des meufs sur IG, ça situe...). J'avais peur qu'il me trompe, était jalouse, ne comprenait pas ses actions.
Je me suis sentie mal à un moment donné, puis j'allais mieux. Pendant une période, on se dispute pas mal, et ça se stabilise. Je retrouve espoir. Mais je le trouve de plus en plus distant. Lui, de manière cyclique, a commencé à tourner en rond, à ne pas savoir ce qu'il voulait faire de sa vie, se passionnait pour quelque chose, puis abandonnait, etc. Etait de plus en plus négatif. On vivait ensemble, et tout devenait pesant.
Un jour, nous avons une discussion sérieuse (une semaine avant, il me dit par message qu'il m'aime, ça faisait mille ans que ça n'était pas arrivé), il m'explique qu'il ne sait plus où il en est, mais qu'il ne veut pas me perdre. Il me propose de faire appartement séparé. Je lui dis au final qu eje préfère arrêter. Il est en pleurs, il tremble, il répète qu'il ne comprend pas, que je suis une fille intelligente, créative, etc, mais qu'il n'y arrive pas/plus. Moi je pleure, je pensais qu'arrêter allait le faire réagir. On se sépare, donc, mais on continue à s'écrire... et à se voir (c'était il y a deux mois). Je fais donc tous les interdits. Je lui demande s'il veut revenir "Au fond, oui, je le veux mais...", "C'est toi LA fille, mais..." "C'est toi la prochaine", etc, il m'explique qu'il a besoin de moi, il sent qu'il est en train de perdre pied, il ne sait plus où il en est dans sa vie en général, il est paumé. Je lui dis qu'il fait une dépression, il nie, me dit que la psy l'aurait vu. On continue à se voir comme un couple, mais il veut pas revenir officiellement.
Un jour (environ 10 après la rupture), un ami fait une boulette et m'annonce que mon ex m'a trompée. Je le convoque, donc, il me dit... une partie. Le lendemain, il m'avoue le reste. Tout le reste. Au bout de six mois, il avait une liaison avec une fille qu'il n'aimait pas. La nana s'est accrochée, il s'est barré, lui a dit qu'il m'aimait moi et qu'il était hors de question d'espérer. Il a eu d'autres filles, qu'il voyait de temps en temps : même discours. Il m'a dit avoir eu peur de me perdre, donc n'a jamais rien avoué. Il pleure. Je réagis avec beaucoup de calme, je lui dit que je le plains, parce qu'il est vide, et qu'il se remplit n'importe comment, et que ce n'est pas ainsi qu'il ira mieux. Il sanglote, ne comprend pas pourquoi j'ai autant de bienveillance et de compassion. La vérité est que je souffre, mais je me sens plus "remplie" de choses vraies que lui. On continue à se voir, je lui dis que je peux pardonner, il ne veut toujours pas revenir parce que -je cite- "il aurait peur de refaire les mêmes merdes, et qu'il ne se sent pas prêt à faire face à ça." (les mêmes merdes = les tromperies+le caractère). Il veut toujours me voir, m'écrit tous les jours. Il m'écrit quand il se lève et quand il se couche. Comme avant. Chez moi, en attendant, je vis pour moi, je change ma déco, je change de fringues, etc. J'ai l'air plus épanouie.
Je pars en voyage (j'y suis là) à l'étranger, je profite de tout ce qui se passe. Je me barre, je fais des photos, je retrouve la pêche, je change. Je poste ça sur les réseaux sociaux (il regarde mes stories)... et il continue de m'écrire. L'autre soir, je n'ai pas répondu, un peu volontairement, je lui ai fait croire que je n'avais plus de batterie. Dans la discussion, je lui demande, en déconnant, s'il s'est senti abandonné. Il me répond que c'est le cas. Je ne le comprends pas. Il ne me veut pas/plus dans sa vie, mais il ne peut pas s'empêcher de m'écrire, de me dire quand il ne va pas bien. Il est effectivement en dépression, d'après le diag psy, et l'autre jour je l'ai taclé en lui disant qu'en gros, je pensais qu'il m'écrivait parce que c'était moi, et pas parce qu'il avait besoin d'une oreille, il m'a rétorqué qu'il m'écrivait que si, c'était parce que c'était moi, et que j'étais la seule personne à qui il pouvait raconter ces choses-là. J'ai le droit parfois à des petits coeurs sur messenger, des bonjour, des bonne nuit, des selfies -parfois, c'est rare-, des photos du temps vu de sa fenêtre. Comme avant, sauf qu'il s'étend moins sur des mignonneries. J'ai arrêté depuis quelques semaines de lui dire que je l'aime ou qu'il me manque. Ou ce genre de choses. J'essaie d'être friendly, cordiale et autre.
Lui, là, il est au fond du trou, moi, je ne sais pas où me situer, continuer à le soutenir ou l'envoyer chier, est-ce que je dois entamer un SR (après, je ne comprends toujours pas comment un SR doit être fait, est-ce que je dois dire à l'autre "En fait, ça me pèse, on va arrêter de se parler" et le virer de partout ? Ou juste lui dire et continuer ma vie ?) pour de vrai, est-ce que je dois le rayer de ma vie définitivement en ne lui parlant plus ? J'ai parlé des mauvaises choses, mais il y en a eu beaucoup de bonnes également... On est HP tous les deux, du coup on se faisait découvrir des tas de choses, par ex.
De mon côté, je fais plein de trucs nouveaux, mon voyage à l'étranger me fait un grand bien mais je redoute le retour, et là, pour être tout à fait honnête, je ne sais si je dois faire un SR ou autre dès maintenant, qu'il a accès à toutes mes aventures à l'étranger, ou en rentrant, quand, justement, je serais beaucoup plus accessible géographiquement, mais pas forcément au niveau de l'activité en ligne. Je prends soin de moi, je discute avec des gens, j'ai des projets. J'ai l'impression d'être dans une situation très enviable dans l'absolu.
Voilà, je suis paumée. Je ne comprends pas son comportement, si, justement, je ne lui suffis pas. A chaque fois que je lui ai demandé des trucs du genre "Mais pourquoi tu m'as pas quittée ?" "Je ne voulais pas te perdre.", "A partir de quand tu as arrêté d'être amoureux en fait ?" "Je suis amoureux de toi.", et consorts. Il est perdu, complètement, dans tout, ses journées sont pesantes, les miennes, c'est tout l'inverse, je m'enrichis au quotidien. Juste, y'a ce truc qui fait que je l'aime toujours (oui.). Il faut savoir qu'il voit une psy, et m'a également -et lui a- expliqué que séduire et coucher avec des nanas lui donnait l'illusion de gagner en estime de soi sur le moment -ce que je comprends-, que le moment était cool, mais qu'au final, il se sentait toujours aussi vide. Il y a trois jours, il m'a envoyé, sorti de nulle part, un message sur messenger pour s'excuser d'avoir été un compagnon pas toujours bienveillant, voire franchement nul. Je n'ai pas répondu à ça.
Voilà. Je ne sais pas quoi faire. A part me concentrer sur moi comme je le fais déjà. Merci <3
Alors, mon histoire n'est probablement pas bien compliquée, mais je ne sais plus quoi faire.
Mon ex et moi étions ensemble depuis trois ans et demi environ. Je suis plus âgée que lui. Pendant notre relation, il était vraiment compliqué. Imprévisible, impulsif, râlait pour rien, était dans des états semi-dépressifs, et à côté de ça, il pouvait être absolument fabuleux. Je savais qu'il était bizarre avec les filles (besoin de plaire, etc). Quand nous sous sommes mis ensemble, au départ, il n'y avait pas d'engagement, c'était juste un plan Q. Nous sommes tombés amoureux, il m'a demandé s'il nous était possible d'être en couple -monogame-. J'étais ok.
Tout allait presque bien, mais je doutais beaucoup, et ses excès (ronchon, impulsivité humeur, etc) ont commencé à réveiller des insécurités chez moi (son passe-temps quand il ne faisait rien : liker des meufs sur IG, ça situe...). J'avais peur qu'il me trompe, était jalouse, ne comprenait pas ses actions.
Je me suis sentie mal à un moment donné, puis j'allais mieux. Pendant une période, on se dispute pas mal, et ça se stabilise. Je retrouve espoir. Mais je le trouve de plus en plus distant. Lui, de manière cyclique, a commencé à tourner en rond, à ne pas savoir ce qu'il voulait faire de sa vie, se passionnait pour quelque chose, puis abandonnait, etc. Etait de plus en plus négatif. On vivait ensemble, et tout devenait pesant.
Un jour, nous avons une discussion sérieuse (une semaine avant, il me dit par message qu'il m'aime, ça faisait mille ans que ça n'était pas arrivé), il m'explique qu'il ne sait plus où il en est, mais qu'il ne veut pas me perdre. Il me propose de faire appartement séparé. Je lui dis au final qu eje préfère arrêter. Il est en pleurs, il tremble, il répète qu'il ne comprend pas, que je suis une fille intelligente, créative, etc, mais qu'il n'y arrive pas/plus. Moi je pleure, je pensais qu'arrêter allait le faire réagir. On se sépare, donc, mais on continue à s'écrire... et à se voir (c'était il y a deux mois). Je fais donc tous les interdits. Je lui demande s'il veut revenir "Au fond, oui, je le veux mais...", "C'est toi LA fille, mais..." "C'est toi la prochaine", etc, il m'explique qu'il a besoin de moi, il sent qu'il est en train de perdre pied, il ne sait plus où il en est dans sa vie en général, il est paumé. Je lui dis qu'il fait une dépression, il nie, me dit que la psy l'aurait vu. On continue à se voir comme un couple, mais il veut pas revenir officiellement.
Un jour (environ 10 après la rupture), un ami fait une boulette et m'annonce que mon ex m'a trompée. Je le convoque, donc, il me dit... une partie. Le lendemain, il m'avoue le reste. Tout le reste. Au bout de six mois, il avait une liaison avec une fille qu'il n'aimait pas. La nana s'est accrochée, il s'est barré, lui a dit qu'il m'aimait moi et qu'il était hors de question d'espérer. Il a eu d'autres filles, qu'il voyait de temps en temps : même discours. Il m'a dit avoir eu peur de me perdre, donc n'a jamais rien avoué. Il pleure. Je réagis avec beaucoup de calme, je lui dit que je le plains, parce qu'il est vide, et qu'il se remplit n'importe comment, et que ce n'est pas ainsi qu'il ira mieux. Il sanglote, ne comprend pas pourquoi j'ai autant de bienveillance et de compassion. La vérité est que je souffre, mais je me sens plus "remplie" de choses vraies que lui. On continue à se voir, je lui dis que je peux pardonner, il ne veut toujours pas revenir parce que -je cite- "il aurait peur de refaire les mêmes merdes, et qu'il ne se sent pas prêt à faire face à ça." (les mêmes merdes = les tromperies+le caractère). Il veut toujours me voir, m'écrit tous les jours. Il m'écrit quand il se lève et quand il se couche. Comme avant. Chez moi, en attendant, je vis pour moi, je change ma déco, je change de fringues, etc. J'ai l'air plus épanouie.
Je pars en voyage (j'y suis là) à l'étranger, je profite de tout ce qui se passe. Je me barre, je fais des photos, je retrouve la pêche, je change. Je poste ça sur les réseaux sociaux (il regarde mes stories)... et il continue de m'écrire. L'autre soir, je n'ai pas répondu, un peu volontairement, je lui ai fait croire que je n'avais plus de batterie. Dans la discussion, je lui demande, en déconnant, s'il s'est senti abandonné. Il me répond que c'est le cas. Je ne le comprends pas. Il ne me veut pas/plus dans sa vie, mais il ne peut pas s'empêcher de m'écrire, de me dire quand il ne va pas bien. Il est effectivement en dépression, d'après le diag psy, et l'autre jour je l'ai taclé en lui disant qu'en gros, je pensais qu'il m'écrivait parce que c'était moi, et pas parce qu'il avait besoin d'une oreille, il m'a rétorqué qu'il m'écrivait que si, c'était parce que c'était moi, et que j'étais la seule personne à qui il pouvait raconter ces choses-là. J'ai le droit parfois à des petits coeurs sur messenger, des bonjour, des bonne nuit, des selfies -parfois, c'est rare-, des photos du temps vu de sa fenêtre. Comme avant, sauf qu'il s'étend moins sur des mignonneries. J'ai arrêté depuis quelques semaines de lui dire que je l'aime ou qu'il me manque. Ou ce genre de choses. J'essaie d'être friendly, cordiale et autre.
Lui, là, il est au fond du trou, moi, je ne sais pas où me situer, continuer à le soutenir ou l'envoyer chier, est-ce que je dois entamer un SR (après, je ne comprends toujours pas comment un SR doit être fait, est-ce que je dois dire à l'autre "En fait, ça me pèse, on va arrêter de se parler" et le virer de partout ? Ou juste lui dire et continuer ma vie ?) pour de vrai, est-ce que je dois le rayer de ma vie définitivement en ne lui parlant plus ? J'ai parlé des mauvaises choses, mais il y en a eu beaucoup de bonnes également... On est HP tous les deux, du coup on se faisait découvrir des tas de choses, par ex.
De mon côté, je fais plein de trucs nouveaux, mon voyage à l'étranger me fait un grand bien mais je redoute le retour, et là, pour être tout à fait honnête, je ne sais si je dois faire un SR ou autre dès maintenant, qu'il a accès à toutes mes aventures à l'étranger, ou en rentrant, quand, justement, je serais beaucoup plus accessible géographiquement, mais pas forcément au niveau de l'activité en ligne. Je prends soin de moi, je discute avec des gens, j'ai des projets. J'ai l'impression d'être dans une situation très enviable dans l'absolu.
Voilà, je suis paumée. Je ne comprends pas son comportement, si, justement, je ne lui suffis pas. A chaque fois que je lui ai demandé des trucs du genre "Mais pourquoi tu m'as pas quittée ?" "Je ne voulais pas te perdre.", "A partir de quand tu as arrêté d'être amoureux en fait ?" "Je suis amoureux de toi.", et consorts. Il est perdu, complètement, dans tout, ses journées sont pesantes, les miennes, c'est tout l'inverse, je m'enrichis au quotidien. Juste, y'a ce truc qui fait que je l'aime toujours (oui.). Il faut savoir qu'il voit une psy, et m'a également -et lui a- expliqué que séduire et coucher avec des nanas lui donnait l'illusion de gagner en estime de soi sur le moment -ce que je comprends-, que le moment était cool, mais qu'au final, il se sentait toujours aussi vide. Il y a trois jours, il m'a envoyé, sorti de nulle part, un message sur messenger pour s'excuser d'avoir été un compagnon pas toujours bienveillant, voire franchement nul. Je n'ai pas répondu à ça.
Voilà. Je ne sais pas quoi faire. A part me concentrer sur moi comme je le fais déjà. Merci <3