- 10 juin 2019, 13:55
#1302982
Bonjour à tous,
Après un week-end plutôt chargé, les pensées pour mon ex se sont faites moins oppressantes. A part depuis ce matin où je repense beaucoup à elle.
Nous ne nous sommes toujours pas recontacté, de mon côté je tiens même si c'est dur. Je pense que ce sera tout benef pour la suite. Il faut vraiment que je continue de couper les ponts, il n'y a que ça pour aller mieux. Même si putain, c'est dur...
L'habitude du "quotidien" avec elle s'estompe un peu, je reprends des habitudes sans elle, un pas après l'autre.
Mais elle me manque toujours, c'était une belle personne. Et je l'aime toujours.
J'ai lu je ne sais plus où une métaphore sur la situation qu'on vit tous, et j'avais envie de vous la faire partager:
On nous a fait quitter le rivage, on se trouve sur un petit bateau, en pleine mer et en pleine tempête, au milieu de nulle part, dans le creux des vagues. Le ciel est noir, le vent souffle, et l'instinct de survie fait que malgré tout, on n'a pas envie de chavirer. Alors on tient... Combien de temps, on ne sait pas... On tient la barre, sans savoir où l'on va, mais on veut juste passer la tempête... Parfois on se dit que le "chant des sirènes" pourrait nous montrer un cap, mais peut être au risque de s'échouer sur des rochers... Alors on se dit juste que la première étape est de vraiment passer l'orage et de ne pas se noyer...
Et on se dit que l’accalmie viendra bien, et à ce moment là, le temps sera venu de hisser les voiles, de s'assoir sur le bateau et de contempler cet horizon, non plus noir, mais bleu.
Se laisser porter par les brises et les courants... Lâcher... Et voir où cela nous mène... Puis regarder un instant le ciel noir derrière nous, une dernière fois, puis reprendre la barre et devenir capitaine du bateau...
On se dit que la vie fait parfois bien les choses, et qu'à un moment donné, l'horizon ne sera plus cette ligne horizontale, mais qu'il y aura une terre au bout, un nouvel eldorado...un nouveau rivage...
Il sera alors temps de mettre pied à terre, de découvrir cette île, tout en pensant qu'on revient de loin. Et de rendre le bateau à la mer...
Alors, je souhaite à tous ceux qui sont ici, en pleine tempête et pas loin du naufrage, qu'un nouveau rivage attend chacun de nous.
Mais pour cela, tenez bon la barre !