- 20 mars 2019, 09:53
#1299828
Bonjour à tous !
Ce n'est malheureusement pas la première fois que je viens écrire ici. Le dernier topic date de 2015, et concernait mon histoire avec mon NEXT. Si j'ai décidé de revenir par ici, c'est encore une fois pour consigner mes pensées (relire le topic en lien m'a bien aidée) et avoir un petit peu d'éclairage externe.
En bref, ma relation avec mon NEXT s'est transformée en relation de couple pendant 4 ans et demi , malgré tout ce que tout le monde pouvait penser à la base (moi y compris). Nous avons emménagé dans une autre ville depuis 2 ans et demi et avons chacun un boulot. Ça n'a pas été facile tous les jours, mais honnêtement, c'était la plus belle relation que j'ai eue car elle était posée. Pourtant, je peux vous garantir que la totalité des choses décrites dans mon topic initial, en rapport à son caractère tout pourri, n'ont pas vraiment bougées Mais nous avons réussi à construire quelque chose et à nous aimer, et moi de mon côté j'ai sacrément évolué !
Vous vous doutez bien que si je reviens ici, c'est parce qu'il m'est arrivé un sale truc sur le coin de la gueule : il m'a quittée vendredi dernier. Motifs : il ne m'aime plus et souhaite vivre seul. Problème : je dois supporter une cohabitation forcée jusqu'à ce qu'il parte de chez nous, et je l'aime (honnêtement, je me demande pourquoi assez souvent, et il m'est arrivé plusieurs fois de chercher mes sentiments durant notre relation, mais ils finissaient toujours par revenir car l'affection était toujours présente, elle. Je ne m'en suis jamais inquiétée d'ailleurs.).
Sa dépression diagnostiquée tardivement
Tout cela est assez complexe, donc je vais essayer de dérouler la pelote du mieux que je peux. Je me suis aperçu que dès le début, quelque chose ne tournait pas rond. Son absence de volonté pour tout et n'importe quoi, son manque d'intérêt chronique, sa morosité permanente... Après avoir mouliné pendant des années à lui suggérer d'aller voir un psy pour faire le tri dans ses idées, il a finalement décidé d'y aller une fois en décembre dernier alors qu'il avait l'impression de n'arriver à rien dans sa vie. Le verdict : il est atteint de dépression. A mon humble avis, ça ne date pas d'hier, et il a refusé de retourner consulter pour avoir un suivi. Il m'a donc quittée 2/3 mois après cet entretien.
Ses raisons de partir
Je pourrais vous expliquer en long, en large et en travers ses raisons de me quitter, mais elles sont nombreuses. Du genre à me reprocher de lui ôter tout bonheur parce que je l'ai engueulé alors qu'il avait craché sur une voiture en étant bourré (je vous assure, il m'a ressorti ça vendredi soir...). Du genre à me reprocher d'être indépendante et d'avoir réussi à construire ma vie, et à exercer un métier de passion à présent (je suis freelance et je fais ce que je veux) alors qu'à la base c'était lui qui devait vivre de sa passion (il est enfermé dans un CDI qui ne le satisfait pas depuis un an et n'a jamais bougé son cul pour changer). Du genre à me reprocher d'être trop dépendante de lui. Du genre à me reprocher de ne pas l'avoir FORCE à aller chez un psy en l'amenant par la peau du cul et à me dire que je me comportais comme sa maman en ne faisait que lui suggérer de le faire de temps en temps sans l'obliger ( ).
En bref, de fil en aiguille, et bizarrement depuis qu'il a été diagnostiqué il y a 3 mois, il a décidé que j'étais la raison de tous ses malheurs chroniques et qu'il ne m'aimait plus, que tous ses signaux d'alarme sont restés lettre morte. Il me considère comme une compagne de vie, presque comme un membre de sa famille, comme une amie. Mais plus comme sa petite copine. Il n'a plus de désir et me traite de frigide parce qu'on faisait l'amour une fois par semaine (moi je voulais bien en avoir plus, mais il était tellement pénible à vivre que ça me bridait un peu personnellement). Il souhaite vivre seul pour s'assumer car il vivait encore chez son père avant d'emménager avec moi. Et probablement qu'il veut se trouver une meuf pour vivre une passion de merde et cesser d'être la coquille vide qu'il est parfois. Oui je l'ai mauvaise.
Le background
Oh bien sûr, nous avions eu des discussions houleuses qui m'ont secouée durant ces 4 ans. Plusieurs fois j'ai eu l'impression que notre couple était mis sur la sellette et ça ne m'a pas facilité les choses pour communiquer correctement, car il était incapable de me parler de problèmes sans menacer directement notre couple ou son amour pour moi. Il m'a reproché plusieurs fois notre manque de complicité, chose à laquelle j'ai essayé de répondre en proposant plein de sorties différentes pour enrayer la routine, qui étaient à chaque fois refusées en bloc (pas envie / fatigué / veux pas voir des gens que je connais pas). Même mes invitations à jouer à un jeu de société avec lui, par exemple, restaient lettre morte. Quand je voulais discuter avec lui avant de nous coucher, il m'évinçait (pas maintenant, je veux dormir). Il me reprochait aussi de ne pas le soutenir correctement, alors que je faisais déjà tout ce que je pouvais pour l'inciter à aller consulter, à en parler à sa famille. J'étais là quand il était démoralisé. J'étais là même après qu'il pique une colère qui sort de nulle part
Je dois avouer que son manque chronique d'intérêt, doublé d'une propension incroyable à être désagréable, méchant (des insultes parfois même), voire même nazi, ne m'a pas aidée à chercher à construire une relation solide (le voulait-il d'ailleurs ?). La MOINDRE chose que je faisais qui ne lui plaisait pas était sujette à dire que je lui manquais de respect. Par exemple, il m'a engueulée car lors d'une soirée apéro chez nous, j'ai utilisé un peu de son rhum de Cuba pour me faire un Cuba Libre, moi qui ne boit jamais d'alcool et mon conjoint qui me reprochait de ne jamais pouvoir partager un verre avec moi. Il a dit que je lui manquais de respect car je gaspillais un bon produit...
J'ai fini par marcher sur des œufs, rester dans mon coin et à continuer à vivre ma vie, malgré tout. Je restais là, mais en sous-marin, offrant mon soutien quand je le pouvais, mais me protégeant de son marasme perpétuel et de ses accès de colère et de doute, tel un trou noir qui menaçait de m'engloutir, en espérant qu'il se fasse suivre (un jour !) pour traiter sa dépression et son caractère insupportable. Et qu'il se rende compte que j'étais pas sa GO (comme cela a été évoqué dans le post initial il y a 4 ans). J'ai beaucoup souffert de son comportement autoritaire, inflexible, et j'ai plusieurs fois souhaité ne pas être condamnée à vivre cela jusqu'à la fin de ma vie lorsque j'étais à bout.
Bon vous vous doutez bien que certaines choses se passaient bien aussi hein en l'espace de 4 ans, nous avons voyagé 7 fois, nous avons noué de belles amitiés, ensemble, nous avons eux deux appartements, nous avons adopté une minette (MON CHAT, je la GARDE), nous nous sommes soutenus pendant des moments difficiles, nous avons ris et pleuré ensemble... Nous sommes fiers mutuellement l'un de l'autre pour nos prouesses au boulot, nous avons passé des heures à disserter sur tout et n'importe quoi, nous ne pouvions nous empêcher de nous toucher (jusqu'à il y a quelques semaines où il s'est renfermé sur lui-même)...
Et maintenant ?
Bon j'ai loupé pas mal de choses dans ce récit déjà trop long. Mais en gros, j'ai énormément changé depuis 4 ans, et suis épanouie, heureuse de mon taff, j'ai réussi à me faire des amis qui sont hyper présents pour moi. J'ai l'impression d'avoir la tête solide, d'être paisible et non plus dans le drama quotidien. J'ai beaucoup mûri et je suis plutôt contente de moi pour ce coup là. Au moins, je peux être fière de moi et me regarder en face : mon univers ne s'écroule pas en entier.
Le gros problème est que j'ai décidé de garder l'appartement (dans lequel je travaille chaque jour), et je dois cohabiter avec lui. C'est très difficile, car je l'aime encore. Il s'est montré particulièrement méchant avec moi depuis la rupture et j'ai du mettre le hola en lui disant que s'il voulait que ça se passe bien, il avait intérêt à changer de comportement illico presto.
Depuis, il me propose de regarder des séries sur Netflix le soir, s'intéresse à ma vie et s'énerve quand je lui demande si ça le regarde avec qui je sors le soir, caresse mon chat pile à l'endroit où ma main est posée dessus, passe une plombe au lit à admirer le Kindle que je lui ai offert à Noël en disant à quel point c'est un chouette cadeau, me montre des vidéos sur 9gag. Bref, je suis perdue. J'sais pas quoi faire.
De mon côté j'ai pris le parti de ne plus le contacter (je n'en ai pas vraiment envie en fait, j'ai trop mal de son comportement avant et post rupture), de rester courtoise et sympa mais sans plus. Il me manque terriblement mais je sais que je peux rien y faire et j'ai à cœur d'être fière de moi quand je regarderai, des mois en arrière, comment j'ai su faire face avec courage à cette situation. Je n'ai fais aucun interdit depuis la rupture et je tâche de mettre autant de distance que possible, de me faire jolie, de sortir, d'avancer, et de ne pas m'occuper de ce qu'il fait.
Contrairement à ma précédente rupture, je continue à être impatiente pour des choses qui sont prévues dans les prochains mois (c'est vraiment hyper nouveau pour moi, c'est le baromètre qui m'indique que j'ai vraiment grandi). Je sais pertinemment que rien n'est possible en l'état : d'une part il a juré mordicus ne pas regretter sa décision de partir, qu'il ne retombera pas amoureux de moi. D'autre part, même s'il m'aimait et se rendait compte qu'il avait fait une connerie, je peux rien faire pour lui tant qu'il se soigne pas. Je suis pas sa psy ni sa mère, à son grand désarroi (et au mien). Je sais pas si c'est sa dépression qui parle ou si c'est vraiment moi qui ai déclenché son mal-être il a toujours eu des épisodes existentiels chelous, même avant d'être avec moi...
Voilà, je vous remercie de m'avoir lu.
Mes principaux questionnements portent sur la manière de bien gérer la cohabitation jusqu'à ce qu'il parte, sur la manière dont je peux moi-même m'améliorer (car j'ai été très mauvaise en communication et en séduction pour raviver la flamme, je me suis laissée emportée dans la routine et dans le développement de mon boulot et de mes passions), et je dois absolument tuer dans l’œuf cette envie que j'ai qu'il revienne vers moi, car je ne suis pas certaine que le jeu en vaudrait la chandelle. Si quelqu'un a déjà eu affaire à un ex atteint de dépression, son éclairage m'aiderait fortement aussi.
Ce n'est malheureusement pas la première fois que je viens écrire ici. Le dernier topic date de 2015, et concernait mon histoire avec mon NEXT. Si j'ai décidé de revenir par ici, c'est encore une fois pour consigner mes pensées (relire le topic en lien m'a bien aidée) et avoir un petit peu d'éclairage externe.
En bref, ma relation avec mon NEXT s'est transformée en relation de couple pendant 4 ans et demi , malgré tout ce que tout le monde pouvait penser à la base (moi y compris). Nous avons emménagé dans une autre ville depuis 2 ans et demi et avons chacun un boulot. Ça n'a pas été facile tous les jours, mais honnêtement, c'était la plus belle relation que j'ai eue car elle était posée. Pourtant, je peux vous garantir que la totalité des choses décrites dans mon topic initial, en rapport à son caractère tout pourri, n'ont pas vraiment bougées Mais nous avons réussi à construire quelque chose et à nous aimer, et moi de mon côté j'ai sacrément évolué !
Vous vous doutez bien que si je reviens ici, c'est parce qu'il m'est arrivé un sale truc sur le coin de la gueule : il m'a quittée vendredi dernier. Motifs : il ne m'aime plus et souhaite vivre seul. Problème : je dois supporter une cohabitation forcée jusqu'à ce qu'il parte de chez nous, et je l'aime (honnêtement, je me demande pourquoi assez souvent, et il m'est arrivé plusieurs fois de chercher mes sentiments durant notre relation, mais ils finissaient toujours par revenir car l'affection était toujours présente, elle. Je ne m'en suis jamais inquiétée d'ailleurs.).
Sa dépression diagnostiquée tardivement
Tout cela est assez complexe, donc je vais essayer de dérouler la pelote du mieux que je peux. Je me suis aperçu que dès le début, quelque chose ne tournait pas rond. Son absence de volonté pour tout et n'importe quoi, son manque d'intérêt chronique, sa morosité permanente... Après avoir mouliné pendant des années à lui suggérer d'aller voir un psy pour faire le tri dans ses idées, il a finalement décidé d'y aller une fois en décembre dernier alors qu'il avait l'impression de n'arriver à rien dans sa vie. Le verdict : il est atteint de dépression. A mon humble avis, ça ne date pas d'hier, et il a refusé de retourner consulter pour avoir un suivi. Il m'a donc quittée 2/3 mois après cet entretien.
Ses raisons de partir
Je pourrais vous expliquer en long, en large et en travers ses raisons de me quitter, mais elles sont nombreuses. Du genre à me reprocher de lui ôter tout bonheur parce que je l'ai engueulé alors qu'il avait craché sur une voiture en étant bourré (je vous assure, il m'a ressorti ça vendredi soir...). Du genre à me reprocher d'être indépendante et d'avoir réussi à construire ma vie, et à exercer un métier de passion à présent (je suis freelance et je fais ce que je veux) alors qu'à la base c'était lui qui devait vivre de sa passion (il est enfermé dans un CDI qui ne le satisfait pas depuis un an et n'a jamais bougé son cul pour changer). Du genre à me reprocher d'être trop dépendante de lui. Du genre à me reprocher de ne pas l'avoir FORCE à aller chez un psy en l'amenant par la peau du cul et à me dire que je me comportais comme sa maman en ne faisait que lui suggérer de le faire de temps en temps sans l'obliger ( ).
En bref, de fil en aiguille, et bizarrement depuis qu'il a été diagnostiqué il y a 3 mois, il a décidé que j'étais la raison de tous ses malheurs chroniques et qu'il ne m'aimait plus, que tous ses signaux d'alarme sont restés lettre morte. Il me considère comme une compagne de vie, presque comme un membre de sa famille, comme une amie. Mais plus comme sa petite copine. Il n'a plus de désir et me traite de frigide parce qu'on faisait l'amour une fois par semaine (moi je voulais bien en avoir plus, mais il était tellement pénible à vivre que ça me bridait un peu personnellement). Il souhaite vivre seul pour s'assumer car il vivait encore chez son père avant d'emménager avec moi. Et probablement qu'il veut se trouver une meuf pour vivre une passion de merde et cesser d'être la coquille vide qu'il est parfois. Oui je l'ai mauvaise.
Le background
Oh bien sûr, nous avions eu des discussions houleuses qui m'ont secouée durant ces 4 ans. Plusieurs fois j'ai eu l'impression que notre couple était mis sur la sellette et ça ne m'a pas facilité les choses pour communiquer correctement, car il était incapable de me parler de problèmes sans menacer directement notre couple ou son amour pour moi. Il m'a reproché plusieurs fois notre manque de complicité, chose à laquelle j'ai essayé de répondre en proposant plein de sorties différentes pour enrayer la routine, qui étaient à chaque fois refusées en bloc (pas envie / fatigué / veux pas voir des gens que je connais pas). Même mes invitations à jouer à un jeu de société avec lui, par exemple, restaient lettre morte. Quand je voulais discuter avec lui avant de nous coucher, il m'évinçait (pas maintenant, je veux dormir). Il me reprochait aussi de ne pas le soutenir correctement, alors que je faisais déjà tout ce que je pouvais pour l'inciter à aller consulter, à en parler à sa famille. J'étais là quand il était démoralisé. J'étais là même après qu'il pique une colère qui sort de nulle part
Je dois avouer que son manque chronique d'intérêt, doublé d'une propension incroyable à être désagréable, méchant (des insultes parfois même), voire même nazi, ne m'a pas aidée à chercher à construire une relation solide (le voulait-il d'ailleurs ?). La MOINDRE chose que je faisais qui ne lui plaisait pas était sujette à dire que je lui manquais de respect. Par exemple, il m'a engueulée car lors d'une soirée apéro chez nous, j'ai utilisé un peu de son rhum de Cuba pour me faire un Cuba Libre, moi qui ne boit jamais d'alcool et mon conjoint qui me reprochait de ne jamais pouvoir partager un verre avec moi. Il a dit que je lui manquais de respect car je gaspillais un bon produit...
J'ai fini par marcher sur des œufs, rester dans mon coin et à continuer à vivre ma vie, malgré tout. Je restais là, mais en sous-marin, offrant mon soutien quand je le pouvais, mais me protégeant de son marasme perpétuel et de ses accès de colère et de doute, tel un trou noir qui menaçait de m'engloutir, en espérant qu'il se fasse suivre (un jour !) pour traiter sa dépression et son caractère insupportable. Et qu'il se rende compte que j'étais pas sa GO (comme cela a été évoqué dans le post initial il y a 4 ans). J'ai beaucoup souffert de son comportement autoritaire, inflexible, et j'ai plusieurs fois souhaité ne pas être condamnée à vivre cela jusqu'à la fin de ma vie lorsque j'étais à bout.
Bon vous vous doutez bien que certaines choses se passaient bien aussi hein en l'espace de 4 ans, nous avons voyagé 7 fois, nous avons noué de belles amitiés, ensemble, nous avons eux deux appartements, nous avons adopté une minette (MON CHAT, je la GARDE), nous nous sommes soutenus pendant des moments difficiles, nous avons ris et pleuré ensemble... Nous sommes fiers mutuellement l'un de l'autre pour nos prouesses au boulot, nous avons passé des heures à disserter sur tout et n'importe quoi, nous ne pouvions nous empêcher de nous toucher (jusqu'à il y a quelques semaines où il s'est renfermé sur lui-même)...
Et maintenant ?
Bon j'ai loupé pas mal de choses dans ce récit déjà trop long. Mais en gros, j'ai énormément changé depuis 4 ans, et suis épanouie, heureuse de mon taff, j'ai réussi à me faire des amis qui sont hyper présents pour moi. J'ai l'impression d'avoir la tête solide, d'être paisible et non plus dans le drama quotidien. J'ai beaucoup mûri et je suis plutôt contente de moi pour ce coup là. Au moins, je peux être fière de moi et me regarder en face : mon univers ne s'écroule pas en entier.
Le gros problème est que j'ai décidé de garder l'appartement (dans lequel je travaille chaque jour), et je dois cohabiter avec lui. C'est très difficile, car je l'aime encore. Il s'est montré particulièrement méchant avec moi depuis la rupture et j'ai du mettre le hola en lui disant que s'il voulait que ça se passe bien, il avait intérêt à changer de comportement illico presto.
Depuis, il me propose de regarder des séries sur Netflix le soir, s'intéresse à ma vie et s'énerve quand je lui demande si ça le regarde avec qui je sors le soir, caresse mon chat pile à l'endroit où ma main est posée dessus, passe une plombe au lit à admirer le Kindle que je lui ai offert à Noël en disant à quel point c'est un chouette cadeau, me montre des vidéos sur 9gag. Bref, je suis perdue. J'sais pas quoi faire.
De mon côté j'ai pris le parti de ne plus le contacter (je n'en ai pas vraiment envie en fait, j'ai trop mal de son comportement avant et post rupture), de rester courtoise et sympa mais sans plus. Il me manque terriblement mais je sais que je peux rien y faire et j'ai à cœur d'être fière de moi quand je regarderai, des mois en arrière, comment j'ai su faire face avec courage à cette situation. Je n'ai fais aucun interdit depuis la rupture et je tâche de mettre autant de distance que possible, de me faire jolie, de sortir, d'avancer, et de ne pas m'occuper de ce qu'il fait.
Contrairement à ma précédente rupture, je continue à être impatiente pour des choses qui sont prévues dans les prochains mois (c'est vraiment hyper nouveau pour moi, c'est le baromètre qui m'indique que j'ai vraiment grandi). Je sais pertinemment que rien n'est possible en l'état : d'une part il a juré mordicus ne pas regretter sa décision de partir, qu'il ne retombera pas amoureux de moi. D'autre part, même s'il m'aimait et se rendait compte qu'il avait fait une connerie, je peux rien faire pour lui tant qu'il se soigne pas. Je suis pas sa psy ni sa mère, à son grand désarroi (et au mien). Je sais pas si c'est sa dépression qui parle ou si c'est vraiment moi qui ai déclenché son mal-être il a toujours eu des épisodes existentiels chelous, même avant d'être avec moi...
Voilà, je vous remercie de m'avoir lu.
Mes principaux questionnements portent sur la manière de bien gérer la cohabitation jusqu'à ce qu'il parte, sur la manière dont je peux moi-même m'améliorer (car j'ai été très mauvaise en communication et en séduction pour raviver la flamme, je me suis laissée emportée dans la routine et dans le développement de mon boulot et de mes passions), et je dois absolument tuer dans l’œuf cette envie que j'ai qu'il revienne vers moi, car je ne suis pas certaine que le jeu en vaudrait la chandelle. Si quelqu'un a déjà eu affaire à un ex atteint de dépression, son éclairage m'aiderait fortement aussi.