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par -Numéro 7
#1297000
Ah qu’est ce que j’aime les coïncidences !

Il y a plusieurs jours j’avais copié collé un texte - le wifi est parfois bien hasardeux ici - et l’auteure évoquait cet homme, et cette vidéo en donnant un lien qui, malheureusement, ne marchait pas... je suis ravie d’avoir pu entendre cet homme ce soir - il est 21h30 ^^ et je te - vous - mets le texte - je crois qu’il vient du blog Un sac sur le dos

La thérapie par le voyage

Le voyage, ça en fait rêver plus d’un… Mais pas tout le monde, pourtant ! Certains l’appréhendent, le redoutent. Et s’ils avaient raison ? Et si c’étaient justement grâce à ce mal aise que le voyage était porteur de sens et de guérison ? Et si la thérapie par le voyage était une réalité ?
Une vidéo à vous partager…
Après avoir vu cette vidéo, j’ai eu la certitude que je devais vous en parler. Vous partager ces mots d’une profonde sagesse et d’une grande humilité. Vous partager cette bouffée d’air frais et ce regard profondément humain sur notre monde qui, par moment, ne semble pas tourner rond.
Discrimination, cliché, peur de l’autre, peur du changement, satisfaction immédiate, surconsommation…
Et si tous ces maux pouvaient trouver une réponse dans le voyage ?

Voyage et thérapie
Si vous me lisez régulièrement, vous savez que ce thème m’est cher. Sans doute est-ce lié à ma formation en psychologie et mon gout pour la compréhension de l’humain et sa quête de bonheur… Sans doute est-ce lié aussi à mon amour passionné pour le voyage et à mes expériences antérieures.

Lorsque j’ai découvert cette vidéo, quelque chose s’est allumé en moi. Ce petit voyant intérieur qui s’illumine quand, enfin, on entend quelque chose de censé. De juste. Quelque chose qui résonne en nous.
Oui, je crois profondément aux vertus du voyage.
Oui, je suis intimement persuadée que le voyage peut être une thérapie, une voie de guérison ou, tout simplement, une voie de recherche de mieux-être et de bonheur. Une quête éternelle vers la personne que l’on souhaite devenir.
Le voyage peut être tout cela. Mais ne l’est pas forcément. Et c’est ce qu’explique très bien Joseph Schovanec.

En voyage comme dans la vie, le chemin importe plus que la destination…

Avant de vous partager la vidéo, quelques mots sur son auteur : Josef Schovanec.
Josef se présente d’emblée comme autiste. Il joue avec cette étiquette en la présentant au public comme telle : une étiquette que lui a collée la société. Une étiquette qui ne résume pas qui il est. Une étiquette que notre société prend tellement de soin à ficher sur le front des gens qu’elle en oublie souvent la personne derrière, la réduisant à son handicap.
Philosophe et écrivain, Josef Schovanec milite pour la dignité des personnes avec autisme et est souvent appelé pour témoigner concernant le syndrome d’Asperger.
Être autiste est une autre manière d’être. Ce n’est pas une maladie qui se guérit à coup de comprimés ni tout à fait un handicap, parce que l’autisme s’accompagne à la fois de qualités et de capacités. (…) On peut avoir un prix Nobel et ne pas savoir dire bonjour.
Je pense qu’il est bien triste d’être normal ou d’être non fou.
J’aime le ton plein d’humour et d’humilité que prend Joseph pour se présenter et parler de son rapport au voyage.
Ça avait pourtant mal commencé (…) Je n’étais pas prédestiné au voyage.
On n’est pas censé voyager, quand on est une personne handicapée en France. On est censé rester entre quatre murs.
Et pourtant, c’est une belle leçon qu’il nous enseigne dans cette vidéo.

La thérapie par le voyage
Une vidéo à méditer
Certains passages de cette vidéo m’ont semblé tellement forts que j’ai souhaité les retranscrire, pour ancrer ces mots et les méditer.
Il faut se sentir un peu mal à l’aise avant un voyage
Le voyage ne vaut que s’il porte un risque au cœur de l’être. Le voyage est un long apprentissage. Il faut se sentir un peu mal à l’aise avant le voyage. C’est comme cela qu’on peut progresser.
Oui. Avant un Voyage avec un grand V, un voyage vers l’inconnu, on est souvent un peu inquiet. On s’interroge sur ce Nouveau Monde que l’on s’apprête à découvrir. J’ai beau voyager régulièrement, j’ai souvent une petite (voire grande) appréhension avant de me lancer. Ou des moments de panique au début d’une aventure.
Je me souviens de notre retour au Pérou l’an dernier. C’était notre troisième voyage là-bas. On aurait pu penser que nous étions en plein dans notre zone de confort… Avant de partir, j’attendais avec plaisir de retrouver les sons et les saveurs, les paysages et les couleurs qui me manquaient tant…
Mais une fois sur place, après un passage par Lima, c’est vers une nouvelle ville que nous nous sommes dirigés. Barranco. Un endroit que nous ne connaissions absolument pas, et où très peu de touristes s’aventurent. Nous nous sommes retrouvés, après un trajet quelque peu chaotique, sur le trottoir de la ville, grouillant d’activité. Je me rappelle le poids de mon sac qui me sciait les épaules, la chaleur et la sueur qui dégoulinait le long de mon dos. Et la poussière. Tant de poussière ! Tout en était recouvert. Les gens criaient autour de moi pour couvrir le vacarme du trafic incessant. Trop de monde, trop de bruit, trop de chaleur. Et nous, plantés sur ce trottoir, affamés et perdus.
J’avais oublié ce sentiment. Le sentiment de ne pas appartenir à une scène. De faire tache dans le décor. Les gens nous contournaient en nous bousculant, et nous n’arrivions pas à nous décider sur la route à prendre pour nous trouver un logement pour la nuit. Tout me semblait hostile. Épuisée, je me suis demandé l’espace d’une seconde « Mais qu’est-ce que je fais là ? ».
Et puis je me suis souvenue. Cela faisait cinq ans que j’attendais ce moment. Cinq ans que j’attendais de repartir en voyage au long cours. Et deux ans que je souhaitais revenir au Pérou, pays si cher à mon cœur. Si je n’étais pas ici, je serais dans mon plat pays, confortablement assise derrière mon bureau, à pianoter sur le clavier d’un ordinateur.
Tout à coup, mon corps se détendit. Je me surpris même à sourire. Mais que j’étais heureuse d’être couverte de sueur et de poussière avec mon sac sur le dos qui, finalement, ne me paraissait plus si lourd ! Que j’étais heureuse d’être entourée de personnes que je ne comprenais pas bien ! Que j’étais heureuse d’être perdue ! Et ce qui était un calvaire devint un jeu.
Le mal aise permet de faire un pas hors de cette zone de confort dans laquelle on s’endort si facilement. Le mal aise permet de nous surpasser, un pas après l’autre. De développer de nouvelles compétences, de renouveler notre force intérieure. De continuer le chemin pour devenir cette personne que l’on souhaite être.

En voyage, sortir de sa zone de confort et devenir la personne que l’on souhaite être…

L’être humain n’est pas fait pour être sédentaire
Lorsque j’ai entendu cette phrase, mon cœur a soupiré de bonheur. Enfin quelqu’un qui me comprend !
À ces nomades, je crois que je leur ai volé un secret. Je crois que l’être humain n’est, au fond, pas fait pour être sédentaire. L’être humain n’est pas fait pour vivre entre quatre murs, qui ne peuvent devenir que les murs de notre tombeau.
Je ne peux prétendre connaitre la véritable nature de l’Homme. Sommes-nous faits pour être nomades ou sédentaires ? Devons-nous retrouver notre nature première, de chasseurs-cueilleurs, et vivre en nous déplaçant au fil des saisons ? Ou au contraire, assumer notre évolution au stade d’éleveur-cultivateur, et être fier de notre ancrage ?
Ce que je sais, par contre, c’est que tout le monde n’est pas fait pour être sédentaire. Ou en tout cas pas à toutes les étapes de sa vie. Pour certains, cela semble évident. Pour d’autres, cette simple affirmation lance un débat sans fin. Certaines personnes s’étonnent sans cesse de me voir partir voyager, me demandant inlassablement pourquoi je repars et qu’est-ce que ça m’apporte de partir autant et surtout pendant si longtemps, sans oublier pourquoi est-ce que le retour me rend souvent triste ?
J’en ai alors déduit que tout le monde ne ressentait pas cet appel. L’appel intérieur qui nous pousse à délaisser nos petites chaussures de ville pour nos grosses chaussures de randonnées. L’appel qui nous invite à nous perdre dans des zones du globe qui nous sont inconnues.
Et je respecte cela. Tout comme j’attends que l’on respecte mon appel. Non, nous ne sommes pas tous faits pour être tout le temps sédentaires.
L’être humain n’est pas fait pour n’habiter qu’une seule langue
L’être humain n’est pas fait pour n’habiter qu’une seule langue. Le monolinguisme est une invention de la modernité, et pas la meilleure loin de là.
Et on se rend compte à quel point cette phrase est importante aux yeux de Josef Schovanec lorsque l’on sait qu’il parle couramment sept langues !
Ce moment de la vidéo m’a fait penser à un passage du livre d’Amin Maalouf, « Les identités meurtrières ». Selon lui, séparer le linguistique de l’identitaire ne me parait ni envisageable, ni bénéfique. La langue étant le pivot de l’identité culturelle et la diversité linguistique le pivot de toute diversité.
Ainsi, l’auteur prône, en plus de la maitrise de sa langue identitaire, de connaitre au moins « la langue globale » (comme il appelle l’anglais) et d’investir au moins une troisième langue, « la langue de cœur ». Ainsi, nous consolidons la diversité linguistique et avançons vers la voie de la sagesse, afin de tirer du formidable essor des communications l’enrichissement à tous les niveaux.
J’aime cette réflexion sur les langues. Durant mes années d’écoles, j’ai toujours vu les langues comme de magnifiques portes ouvertes sur d’autres cultures et d’autres façons de vivre… mais des portes très difficiles à franchir, chaque clé mettant beaucoup de temps à être apprise ! Je me croyais nulle pour les langues, et ce n’est que ces dernières années que j’ai pris plaisir à en apprendre une, ma langue de cœur : l’espagnol. Un de mes plus beaux apprentissages m’ayant permit tant de rencontres et d’échanges lors de nos différents voyages en Amérique latine…

En voyage, libérez-vous des illusions
En voyage, libérez-vous des illusions, mais surtout levez les barrières. Les barrières de, par exemple, la zone de confort, qui restreint nos déplacements à juste notre univers connu.
Les barrières de l’illusion de la satisfaction immédiate du désir et des envies ponctuelles.
Le voyage n’est pas la satisfaction des envies immédiates. Le voyage est là pour les transformer, pour nous transformer.
Je dis oui ! Un grand oui, un énorme OUI ! Aller vers l’inconnu, quitter notre manière de vivre, mais aussi notre manière de penser, pour en découvrir de nouvelles. Sans doute l’une de plus grandes richesses du voyage.
En voyage, on apprend à relativiser. Sa vie, son histoire, ses tracas, ses besoins. Et l’on comprend sa place dans le monde. Une petite poussière. Quel peut bien être le poids des soucis d’une petite poussière ? Pas grand-chose finalement… On apprend aussi à vivre avec moins. Une sorte de simplicité volontaire qui permet de prendre du recul par rapport à une société qui pousse à la consommation et à la satisfaction presque impulsive des envies.
Notre commune humanité
Lorsque ces barrières-là auront été levées, restera ce que nous avons en commun, que l’on soit nomade Baluche du fond des déserts, ou que l‘on soit citadin de l’extrême occident, à savoir, je crois et j’en suis convaincu, notre commune humanité.
Que j’aime la fin de sa présentation ! Qu’il est beau de retourner à cet essentiel : au cœur des hommes. Nous sommes tous différents, mais tous semblables également. C’est ce qui fait notre richesse et notre complexe humanité. Voyager rassemble les gens et permet, en tout cas j’aime le penser, de diminuer les fossés culturels et amalgames stéréotypant pour découvrir cette semblable humanité chez nos cousins aux quatre coins du monde.

Voyage et thérapie : un couple fort et fragile à la fois
Un lien si fort et si évident à mes yeux unis le voyage et le développement personnel. Fort, mais fragile à la fois : car ce lien est parfois caché aux regards indifférents ou blasés, à ceux qui ne prennent pas le temps de se laisser surprendre par le voyage et la vie. Un lien fragile également, car, parfois en le cherchant, on passe à côté de lui… Tout un paradoxe.

Le voyage est un lent professeur. (Théodore Monod)

Encore faut-il que l’on se tourne vers lui, qu’on lui fasse confiance et qu’on accepte de se mettre dans la position de l’élève. Accepter que l’on ne sache pas tout. Qu’il nous reste tant à apprendre… Accepter cette position d’humilité face aux mystères de notre planète, c’est retrouver une curiosité bienveillante pour le monde. Le premier pas, et sans doute le plus important de tous…
Car finalement, ce n’est pas la destination qui importe, mais bien le voyage.
Avis aux intéressés…
Beaucoup de lecteurs m’envoient des messages depuis les quatre coins du globe, de véritables bouteilles à la mer, pleines de doutes, de projets, d’espoirs ou d’angoisses. Suite à cela, j’ai complété ma formation en psychologie par une formation en coach de vie, et je propose d’accompagner ceux qui le souhaitent à atteindre leur objectif, lié ou non au monde du voyage, à passer un cap difficile ou à se rapprocher de leur idéal.
N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations.
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