- 21 avr. 2017, 09:00
#1239298
Bonjour,
Besoin de soutien, de conseils pour mieux surmonter mon divorce prochain d'avec mon mari avec lequel j'ai deux enfants et partagé 17 ans de ma vie.
J'espère aussi que mon histoire permettra à beaucoup de personnes qui lisent les fils de ce forum d'éviter les erreurs d'une reconquête qui peut s'avérer bancale et finir par un constat d'échec encore plus retentissant à la fin. Je m'explique : il y a huit ans, mon mari m'a trompée et quittée pour une femme qu'il connaissait à peine, une sorte de coup de foudre qui n'aura duré que quelques mois. Durant cette période, j'ai tout fait pour le reconquérir ; j'étais effondrée comme on peut l'imaginer. Mon fils souffrait, je souffrais, et mon mari, je le sentais, souffrait. Je voyais bien que sa décision de partir était plus liée à une sorte d'entêtement qu'à un véritable désamour pour moi (bien que m'ayant affirmé qu'il ne m'aimait plus etc...) : j'avais découvert son infidélité, il n'était pas fier de ses agissements, mais justement moins il était fier, plus il maintenait que cette femme, qu'il avait vue en tout deux fois, correspondait à l'image qu'il se faisait de l'amour.
Alors, sûre de moi (enfin, pas tous les jours...), je suis partie en "reconquête" : j'ai fait tout le contraire de ce qui est préconisé (silence radio, distance). A l'inverse, je n'ai eu de cesse de lui montrer combien je l'aimais, de lui dire que je ne pouvais me résoudre à le voir partir pour une histoire sans grande densité. Il a quand même fallu, pour qu'il m'entende à nouveau, que je lui brandisse à un moment donné, le spectre d'un divorce où je ne comptais pas m'entendre avec lui à l'amiable. Il avait été assez odieux avec moi, évidemment par culpabilité ; durant toute cette période, son manque de respect m'avait fait osciller entre une envie pure et simple de lui rendre les coups (moraux) et de lui faire ouvrir les yeux sur le fait que nous étions un beau couple.
Il est revenu rapidement et nous avons même eu, l'année qui a suivi cette rupture, un second enfant. Mais au fond de moi, une partie de ma confiance en lui s'est étiolée - et je n'avais plus confiance en moi non plus : cette rupture m'a profondément blessée. Passée l'euphorie de l'instant de la reconquête, de l'arrivée du nouvel enfant, j'évoluais dans une crainte maladive de perdre tout ce qui était revenu. Jalouse, possessive, craignant sans cesse que mon mari me fasse revivre ce choc, je n'étais plus moi-même. Il souffrait en silence espérant que cette jalousie s'estomperait avec le temps. Il m'a fallu quatre ans pour reprendre confiance en moi !
Et là, je dois dire que les choses se sont inversées : j'étais plongée dans mes activités, rencontrais le regard d'admiration d'autres que lui pour ma réussite dans un domaine qui me tient à coeur, suscitais du désir (ma blessure narcissique s'est envolée !) et même attirai l'attention d'un homme que j'admirais mas qui m'avait toujours semblé inaccessible. Avec lui, il ne s'est rien passé de spécial si ce n'est que je sais que je lui plaisais, mais cela me faisait beaucoup de bien. Du coup, j'ai un peu délaissé mon couple qui de fait m'avait demandé beaucoup d'énergie (parce que je craignais toujours de ne pas plaire à mon mari et de le voir me quitter ; j'avais changé pour lui et pas pour moi).
Et puis entre la jalousie et la période où je me suis détachée de lui, mon mari souffrait. Et il en a eu marre : depuis cet été, nous vivons une période de crise horrible qui va trouver son point final d'ici peu puisque nous allons divorcer. Nous n'avons pas réussi à retrouver notre point d'équilibre après la première rupture. Et cette fois, c'est bel et bien fini, avec de gros dégâts pour lui comme pour moi : je l'aime, il m'aime mais nous ne savons pas nous aimer. Dépression pour tous les deux et pour moi, grosse inquiétude pour mes enfants. J'aurais aimé que nous essayions enfin de travailler à un vrai équilibre, mais c'est trop tard, il ne veut plus.
Voilà...
Désormais, je voudrais au moins que le divorce se déroule au mieux : pour les enfants, pour lui, pour moi. Et pour moi, c'est une grande souffrance d'avoir réussi à sauver une première fois mon couple pour le reperdre à nouveau. J'espère en tout cas, qu'outre quelques conseils et soutiens pour traverser cette période difficile, mon histoire servira à montrer qu'il ne faut pas reconquérir à tout prix, que se remettre en couple après une grosse crise exige que chacun ait à nouveau confiance, que la totalité des rancoeurs soit liquidée etc...Chose que je n'avais pas réalisée au début et qui est revenue comme un boomerang...
Merci à ceux qui me lisent.
Besoin de soutien, de conseils pour mieux surmonter mon divorce prochain d'avec mon mari avec lequel j'ai deux enfants et partagé 17 ans de ma vie.
J'espère aussi que mon histoire permettra à beaucoup de personnes qui lisent les fils de ce forum d'éviter les erreurs d'une reconquête qui peut s'avérer bancale et finir par un constat d'échec encore plus retentissant à la fin. Je m'explique : il y a huit ans, mon mari m'a trompée et quittée pour une femme qu'il connaissait à peine, une sorte de coup de foudre qui n'aura duré que quelques mois. Durant cette période, j'ai tout fait pour le reconquérir ; j'étais effondrée comme on peut l'imaginer. Mon fils souffrait, je souffrais, et mon mari, je le sentais, souffrait. Je voyais bien que sa décision de partir était plus liée à une sorte d'entêtement qu'à un véritable désamour pour moi (bien que m'ayant affirmé qu'il ne m'aimait plus etc...) : j'avais découvert son infidélité, il n'était pas fier de ses agissements, mais justement moins il était fier, plus il maintenait que cette femme, qu'il avait vue en tout deux fois, correspondait à l'image qu'il se faisait de l'amour.
Alors, sûre de moi (enfin, pas tous les jours...), je suis partie en "reconquête" : j'ai fait tout le contraire de ce qui est préconisé (silence radio, distance). A l'inverse, je n'ai eu de cesse de lui montrer combien je l'aimais, de lui dire que je ne pouvais me résoudre à le voir partir pour une histoire sans grande densité. Il a quand même fallu, pour qu'il m'entende à nouveau, que je lui brandisse à un moment donné, le spectre d'un divorce où je ne comptais pas m'entendre avec lui à l'amiable. Il avait été assez odieux avec moi, évidemment par culpabilité ; durant toute cette période, son manque de respect m'avait fait osciller entre une envie pure et simple de lui rendre les coups (moraux) et de lui faire ouvrir les yeux sur le fait que nous étions un beau couple.
Il est revenu rapidement et nous avons même eu, l'année qui a suivi cette rupture, un second enfant. Mais au fond de moi, une partie de ma confiance en lui s'est étiolée - et je n'avais plus confiance en moi non plus : cette rupture m'a profondément blessée. Passée l'euphorie de l'instant de la reconquête, de l'arrivée du nouvel enfant, j'évoluais dans une crainte maladive de perdre tout ce qui était revenu. Jalouse, possessive, craignant sans cesse que mon mari me fasse revivre ce choc, je n'étais plus moi-même. Il souffrait en silence espérant que cette jalousie s'estomperait avec le temps. Il m'a fallu quatre ans pour reprendre confiance en moi !
Et là, je dois dire que les choses se sont inversées : j'étais plongée dans mes activités, rencontrais le regard d'admiration d'autres que lui pour ma réussite dans un domaine qui me tient à coeur, suscitais du désir (ma blessure narcissique s'est envolée !) et même attirai l'attention d'un homme que j'admirais mas qui m'avait toujours semblé inaccessible. Avec lui, il ne s'est rien passé de spécial si ce n'est que je sais que je lui plaisais, mais cela me faisait beaucoup de bien. Du coup, j'ai un peu délaissé mon couple qui de fait m'avait demandé beaucoup d'énergie (parce que je craignais toujours de ne pas plaire à mon mari et de le voir me quitter ; j'avais changé pour lui et pas pour moi).
Et puis entre la jalousie et la période où je me suis détachée de lui, mon mari souffrait. Et il en a eu marre : depuis cet été, nous vivons une période de crise horrible qui va trouver son point final d'ici peu puisque nous allons divorcer. Nous n'avons pas réussi à retrouver notre point d'équilibre après la première rupture. Et cette fois, c'est bel et bien fini, avec de gros dégâts pour lui comme pour moi : je l'aime, il m'aime mais nous ne savons pas nous aimer. Dépression pour tous les deux et pour moi, grosse inquiétude pour mes enfants. J'aurais aimé que nous essayions enfin de travailler à un vrai équilibre, mais c'est trop tard, il ne veut plus.
Voilà...
Désormais, je voudrais au moins que le divorce se déroule au mieux : pour les enfants, pour lui, pour moi. Et pour moi, c'est une grande souffrance d'avoir réussi à sauver une première fois mon couple pour le reperdre à nouveau. J'espère en tout cas, qu'outre quelques conseils et soutiens pour traverser cette période difficile, mon histoire servira à montrer qu'il ne faut pas reconquérir à tout prix, que se remettre en couple après une grosse crise exige que chacun ait à nouveau confiance, que la totalité des rancoeurs soit liquidée etc...Chose que je n'avais pas réalisée au début et qui est revenue comme un boomerang...
Merci à ceux qui me lisent.