- 17 févr. 2017, 21:33
#1229734
Bonjour à tous !
Alors j'ai déjà raconté toute mon histoire dans la section attribuée, je suis avec mon phone donc je peux pas mettre le lien mais sur mon profil vous y aurez accès pour les curieux. Mais le sujet du jour est : je me sens ENFIN mieux, je tourne la page, j'avance, je ressens à nouveau le bonheur.... Comment ??? Je vous raconte mon parcours ici, en espérant qu'il pourra servir à ceux qui comme moi ont perdu tant de temps à fantasmer un ex qui n'est plus.
Rappel :dernier rapport avec mon ex le 11janvier. Après un silence radio il m'avait rappelé, on s'était vu. On avait couches ensemble, il me disait qu'il m'aimait etc etc pour... Changer d'avi le lendemain et réaliser que non, que c'était trop tard. Retour à la case départ donc.
Depuis : après cet événement j'ai vraiment été démoli. Je n'arrivais pas à tourné la page. Il me hantait. Je l'imaginait sans cesse aimer quelque d'autre. Je n'arrivait pas à concevoir d'avoir put être si exceptionnel à ses yeux un jour et de n'être plus rien ajd. C'était affreux. Crises de larmes nocturnes, Ruminations mentales diurnes, sensation de ne plus rien contrôler, perte d'estime de moi (il est si beau et moi si moche, il va retrouver quelqu'un et moi j'ai raté ma chance etc...) ajouté à la culpabilité car je l'avais trompé en août (début de notre separation) sans jamais le lui avoir dit.
ACTION !!! : bon j'ai été radical. Mais je me sentait glisser doucement vers la dépression et j'avais identifier cette dépendance affective qui m'empêchait de penser correctement.
-Tout d'abord j'ai commencé une thérapie avec un psy. Pas seulement pour aller mieux mais parce qu'un travail de fond s'impose pour ne PLUS JAMAIS vivre ce genre de dépendance béate sans fondements. Je l'ai entamé début janvier. J'en suis au début. Mais rien que le fait d'avoir enfin sauté le pas me fait me sentir en mouvement, avancer vers un meilleurs "moi". J'ai admis ma dépendance affective et je veux maintenant de tout mon cœur régler cette question car oui, j'ai été le principal acteur de mon malheur car oui, j'ai laisser quelqu'un m'aimer moins que je ne m'aime moi même, voire autant, c'est dire l'amour que je me porte. Donc première pierre a l'édifice : soigner ce qui vient de moi, améliorer ce qui peut l'être de l'intérieur
- j'ai entamé un VRAI silence radio. Je n'y arrivait pas. Je faisait tout le temps ces silence pour LUI et pas pour moi. Mais cette fois c'est moi que j'ai eu envi de guérir. J'ai été radical la aussi. Je lui ai avoue l'avoir trompé en août. Je savais qu'en le faisant je cramais toutes mes chances de le récupérer : justement ! Il m'a bloqué sur tout les réseaux sociaux. Ça fait mal. J'ai chialé, j'ai souffert, je souffre encore mais maintenant je compose avec la vérité, j'assume mes erreurs, et je peux donc faire ce que je ne pouvais pas faire jusqu'alors : me pardonner !!! Me pardonner moi, parce que son pardon ne viendra peut être jamais, ou peut être dans des mois ou des années. Mais moi je veux être heureux maintenant. Je veux grandir, m'épanouir et pourquoi pas un jour rencontrer l'amour le vrai, alors j'apprends, je serre les dents, j'avance.
- j'ai changé d'environnement. Alors ça aussi c'est radical et tout le monde ne peut pas se le permettre mais en ce qui me concerne j'ai pris un billet pour l'Inde et je me fait un trip solo. A l'heure où j'écris je suis seul dans mon hôtel à Bangalore, ça fait 2 semaines et demi que je voyages et déjà je sens que c'était un choix génial !! C'est comme un accélérateur. Tout est amplifié. En fait ça rejoint la dépendance affective, on ne sait plus ce qu'on vaut, qui on est, qu'est ce qu'il reste de nous quand l'autre n'est plus là. Il y a un vide, un rien, qui donne le vertige. Et la le but c'était de me forcer à être face à moi même. De me rappeler que j'existe par moi même. Que ma vie est la mienne et que je suis capable de beaucoup par moi même. Ça fonctionne. La première semaine a été faite de crises de larmes, d'angoisses et d'euphorie, la deuxième a été faite de nostalgie et de tristesse. Puis je me suis pardonne. Puis j'ai commencé à le sentir moins fort. A me rappeler de pourquoi je n'étais pas heureux. De qui il était. A réalisé que je n'avais pas envi qu'il revienne vraiment, j'avais juste envi qu'il m'aime. Que je ne voulais pas un couple avec lui, je voulais qu'il me regarde, qu'il soit "la". Je ne l'aimais pas. C'est ça la réalité, je le voulait, je le possédait, je l'admirais mais je ne l'aimais pas. Le voyage n'est pas fini, mais d'être seul ma rappele comme il était aisé de rencontrer des gens, de se servir de ses ressources propres. Et d'affronter la solitude qui finalement n'en est pas une, quand on commence à s'aimer soi, et à aimer sa propre compagnie.
- j'ai lu : la bibliotherapie est une thérapie comme une autre. Je me suis enfile des livre sur la dépendance affective, sur l'amour de soi, sur l'attachement etc. J'ai fait les exercice les plus ridicules du net (comme dire à son reflet qu'on l'aime tous les jours, si si) car j'en ai fini avec la peur du ridicule, s'il ne tue pas, la douleur de la séparation quand on est dépendant pourrait tuer elle. Et je suis prêt à tout pour m'en sortir.
Aujourd'hui ça va Mieux : je pense à lui tous les jours encore, oui. Mais ça ne me fait plus mal. Je me rappelle de lui peu à peu avec toutes ses qualités mais aussi ses défauts. Je me rappelle surtout de ma propre valeur et de ce qu'il perd lui aussi. Je me rappelle que je mérite mieux que de devoir lutter pour que quelqu'un m'aime. Car je mérite qu'on même pour ce que je suis, et non pour ce que je fait. D'ailleurs s'il faut tant de stratégie pour récupérer ce quelqu'un, ça en vaut vraiment la peine ? Je crois que je préfère attendre un mec qui m'aimera tel que je suis, sans avoir besoin de lui mettre un SR pour provoquer un manque. Bref. Je me sens mieux.
Je commence à réellement profiter de mon voyage, seul et avec tous ceux que je rencontre. Avant à chaque bel endroit que je voyait je me disait "si seulement il était la pour le voir ou si au moins il pouvait voir que je suis là et que je voyage etc" en fait je vivais encore à travers son regard. J'avais besoin d'être vu pour exister. Peu à peu je réalise qu'un plaisir, un bon repas, une musique, une couleur ou une odeur peuvent être un plaisir pour moi et moi seul. Et que je suis le seul à jouir de ma vie. Et que personne ne peux m'enlever mon droit d'exister, mon droit au bonheur.
Voilà. C'était long. Un peu à l'arrache pardon car j'écris de mon tel avec une Wi-Fi pourrie dans un hôtel miteux. J'espère que vous vous en sortirez. J'espère que vous saurez vous aimer, vous pardonner, retrouver ce qui fait de vous quelqu'un d'exceptionnel, sans lui ou elle. Je vous souhaites à tous le meilleur. Moi je commence à peine mon chemin vers la guérison, mais je vois enfin une lumière au bout de ce chemin sombre, après 6 mois presque de yoyo émotionnel.
Je vous aimes !
Prenez soin de vous
Aimez vous
Quelqu'un viendra bientôt, et vous aimera au moins autant que vous vous aimerez.
Alors j'ai déjà raconté toute mon histoire dans la section attribuée, je suis avec mon phone donc je peux pas mettre le lien mais sur mon profil vous y aurez accès pour les curieux. Mais le sujet du jour est : je me sens ENFIN mieux, je tourne la page, j'avance, je ressens à nouveau le bonheur.... Comment ??? Je vous raconte mon parcours ici, en espérant qu'il pourra servir à ceux qui comme moi ont perdu tant de temps à fantasmer un ex qui n'est plus.
Rappel :dernier rapport avec mon ex le 11janvier. Après un silence radio il m'avait rappelé, on s'était vu. On avait couches ensemble, il me disait qu'il m'aimait etc etc pour... Changer d'avi le lendemain et réaliser que non, que c'était trop tard. Retour à la case départ donc.
Depuis : après cet événement j'ai vraiment été démoli. Je n'arrivais pas à tourné la page. Il me hantait. Je l'imaginait sans cesse aimer quelque d'autre. Je n'arrivait pas à concevoir d'avoir put être si exceptionnel à ses yeux un jour et de n'être plus rien ajd. C'était affreux. Crises de larmes nocturnes, Ruminations mentales diurnes, sensation de ne plus rien contrôler, perte d'estime de moi (il est si beau et moi si moche, il va retrouver quelqu'un et moi j'ai raté ma chance etc...) ajouté à la culpabilité car je l'avais trompé en août (début de notre separation) sans jamais le lui avoir dit.
ACTION !!! : bon j'ai été radical. Mais je me sentait glisser doucement vers la dépression et j'avais identifier cette dépendance affective qui m'empêchait de penser correctement.
-Tout d'abord j'ai commencé une thérapie avec un psy. Pas seulement pour aller mieux mais parce qu'un travail de fond s'impose pour ne PLUS JAMAIS vivre ce genre de dépendance béate sans fondements. Je l'ai entamé début janvier. J'en suis au début. Mais rien que le fait d'avoir enfin sauté le pas me fait me sentir en mouvement, avancer vers un meilleurs "moi". J'ai admis ma dépendance affective et je veux maintenant de tout mon cœur régler cette question car oui, j'ai été le principal acteur de mon malheur car oui, j'ai laisser quelqu'un m'aimer moins que je ne m'aime moi même, voire autant, c'est dire l'amour que je me porte. Donc première pierre a l'édifice : soigner ce qui vient de moi, améliorer ce qui peut l'être de l'intérieur
- j'ai entamé un VRAI silence radio. Je n'y arrivait pas. Je faisait tout le temps ces silence pour LUI et pas pour moi. Mais cette fois c'est moi que j'ai eu envi de guérir. J'ai été radical la aussi. Je lui ai avoue l'avoir trompé en août. Je savais qu'en le faisant je cramais toutes mes chances de le récupérer : justement ! Il m'a bloqué sur tout les réseaux sociaux. Ça fait mal. J'ai chialé, j'ai souffert, je souffre encore mais maintenant je compose avec la vérité, j'assume mes erreurs, et je peux donc faire ce que je ne pouvais pas faire jusqu'alors : me pardonner !!! Me pardonner moi, parce que son pardon ne viendra peut être jamais, ou peut être dans des mois ou des années. Mais moi je veux être heureux maintenant. Je veux grandir, m'épanouir et pourquoi pas un jour rencontrer l'amour le vrai, alors j'apprends, je serre les dents, j'avance.
- j'ai changé d'environnement. Alors ça aussi c'est radical et tout le monde ne peut pas se le permettre mais en ce qui me concerne j'ai pris un billet pour l'Inde et je me fait un trip solo. A l'heure où j'écris je suis seul dans mon hôtel à Bangalore, ça fait 2 semaines et demi que je voyages et déjà je sens que c'était un choix génial !! C'est comme un accélérateur. Tout est amplifié. En fait ça rejoint la dépendance affective, on ne sait plus ce qu'on vaut, qui on est, qu'est ce qu'il reste de nous quand l'autre n'est plus là. Il y a un vide, un rien, qui donne le vertige. Et la le but c'était de me forcer à être face à moi même. De me rappeler que j'existe par moi même. Que ma vie est la mienne et que je suis capable de beaucoup par moi même. Ça fonctionne. La première semaine a été faite de crises de larmes, d'angoisses et d'euphorie, la deuxième a été faite de nostalgie et de tristesse. Puis je me suis pardonne. Puis j'ai commencé à le sentir moins fort. A me rappeler de pourquoi je n'étais pas heureux. De qui il était. A réalisé que je n'avais pas envi qu'il revienne vraiment, j'avais juste envi qu'il m'aime. Que je ne voulais pas un couple avec lui, je voulais qu'il me regarde, qu'il soit "la". Je ne l'aimais pas. C'est ça la réalité, je le voulait, je le possédait, je l'admirais mais je ne l'aimais pas. Le voyage n'est pas fini, mais d'être seul ma rappele comme il était aisé de rencontrer des gens, de se servir de ses ressources propres. Et d'affronter la solitude qui finalement n'en est pas une, quand on commence à s'aimer soi, et à aimer sa propre compagnie.
- j'ai lu : la bibliotherapie est une thérapie comme une autre. Je me suis enfile des livre sur la dépendance affective, sur l'amour de soi, sur l'attachement etc. J'ai fait les exercice les plus ridicules du net (comme dire à son reflet qu'on l'aime tous les jours, si si) car j'en ai fini avec la peur du ridicule, s'il ne tue pas, la douleur de la séparation quand on est dépendant pourrait tuer elle. Et je suis prêt à tout pour m'en sortir.
Aujourd'hui ça va Mieux : je pense à lui tous les jours encore, oui. Mais ça ne me fait plus mal. Je me rappelle de lui peu à peu avec toutes ses qualités mais aussi ses défauts. Je me rappelle surtout de ma propre valeur et de ce qu'il perd lui aussi. Je me rappelle que je mérite mieux que de devoir lutter pour que quelqu'un m'aime. Car je mérite qu'on même pour ce que je suis, et non pour ce que je fait. D'ailleurs s'il faut tant de stratégie pour récupérer ce quelqu'un, ça en vaut vraiment la peine ? Je crois que je préfère attendre un mec qui m'aimera tel que je suis, sans avoir besoin de lui mettre un SR pour provoquer un manque. Bref. Je me sens mieux.
Je commence à réellement profiter de mon voyage, seul et avec tous ceux que je rencontre. Avant à chaque bel endroit que je voyait je me disait "si seulement il était la pour le voir ou si au moins il pouvait voir que je suis là et que je voyage etc" en fait je vivais encore à travers son regard. J'avais besoin d'être vu pour exister. Peu à peu je réalise qu'un plaisir, un bon repas, une musique, une couleur ou une odeur peuvent être un plaisir pour moi et moi seul. Et que je suis le seul à jouir de ma vie. Et que personne ne peux m'enlever mon droit d'exister, mon droit au bonheur.
Voilà. C'était long. Un peu à l'arrache pardon car j'écris de mon tel avec une Wi-Fi pourrie dans un hôtel miteux. J'espère que vous vous en sortirez. J'espère que vous saurez vous aimer, vous pardonner, retrouver ce qui fait de vous quelqu'un d'exceptionnel, sans lui ou elle. Je vous souhaites à tous le meilleur. Moi je commence à peine mon chemin vers la guérison, mais je vois enfin une lumière au bout de ce chemin sombre, après 6 mois presque de yoyo émotionnel.
Je vous aimes !
Prenez soin de vous
Aimez vous
Quelqu'un viendra bientôt, et vous aimera au moins autant que vous vous aimerez.
Modifié en dernier par Placard le 17 févr. 2017, 22:08, modifié 1 fois.