Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Une autre forme de Happy end...
#1216284
À Teriyaki et aux autres personnes qui m'ont écrit de si beaux commentaires...

Déjà, au niveau nouvelles (Teriyaki l'a demandé :D), je vais très bien aujourd'hui. Bien sûr, le fait que j'aie à nouveau quelqu'un dans mon cœur explique aussi ma joie de vivre actuelle. Mais je dois dire que je suis heureuse d'avoir vécu ma peine et ma reconstruction toute seule (il est arrivé après celle-ci) : je n'aurais pas voulu que cette nouvelle personne dans ma vie "joue la béquille". De un parce qu'il ne mériterait pas ça, de deux parce qu'une reconstruction, c'est comme l'amour de soi : ça ne doit pas passer par le regard de l'autre, mais entièrement par soi-même.

Quand j'ai rencontré mon nouveau copain, j'avais heureusement déjà fait mon deuil. Je ne me sentais ni heureuse, ni malheureuse, mais définitivement plus sereine dans mes émotions, plus consciente de ce que j'avais vécu, plus rationnelle aussi. Je ne cherchais pas à rencontrer quelqu'un. Hasard de la vie : je suis tombée sur un ancien copain que je n'avais pas vu depuis 5 ans. On a renoué et après quelques semaines, on s'est rendu compte que nos sentiments avaient évolué. Actuellement, ça fait 5 mois que nous sommes ensemble de façon officielle et ça va très bien. Il va sans dire que je me suis montrée prudente toutefois. Ce n'était pas de lui que je me méfiais, mais de moi. C'est sûr que j'ai encore peur, parfois, de souffrir à nouveau. Vous le savez, quand on a connu "cet état"... ça demeure en nous. Et j'avoue avoir été un peu réticente à l'idée d'une nouvelle histoire et m'être montré réservée au début de notre fréquentation.

Un certain jour de printemps, je me surpris à me rendre compte que ce nouveau copain me manquait vraiment beaucoup alors que je l'avais vu pourtant la veille ! :D Son image éveillait en moi ces petits battement effrénés et familiers... Réaction dans ma tête : "Oh non ! Ne fais pas ça ! Tu vas souffrir encore !" J'y ai réfléchi un jour, deux... jusqu'à ce que ce nouvel homme finisse par me demander où j'étais disparu... Et j'ai réalisé en écoutant sa voix dans le combiné... à quel point j'étais réellement en train de devenir amoureuse et que si je fuyais, je donnais en fait du pouvoir à mon ex et à la peine que j'ai eue ! En fait, j'ai compris que c'était moi que je punissais au final... Nous sommes sur Terre pour cette grande quête de l'amour (sous toutes ses formes). Je crois qu'il faut s'émanciper de chaque expérience, mais ne pas s'empêcher de vivre ! Vivre vraiment.

Concernant ma volonté, c'est elle qui m'a sauvé. Je suis ce qu'on appelle en bon québécois : une tête de cochon ! Quand je me fixe un objectif, je ne le lâche pas des yeux. Dans les premières semaines où je me suis abonnée ici, j'ai lu des témoignages de personnes qui avaient de la peine depuis 2 ans, 3, 4... Quand j'ai lu tout ça, je me suis refusée dès le départ de vivre ça. C'était hors de question. Évidement, tout le monde a un niveau de résilience différent, mais je suis convaincue tout de même que "ce qui grandi est ce que l'on nourri". Et que pour éviter de "nourrir" la souffrance, il faut lutter contre et que c'est ouvert à tout le monde de "limiter les dégâts", peu importe le niveau de résilience naturel dans l'individu. Même dans un état de dépression majeure (j'ai eu le diagnostic oui), des petits trucs simples, mais efficaces peuvent être mis en place pour passer au travers l'épreuve et évidemment, il faut éviter aussi certains comportements tellement nocifs (on en parle un peu partout sur ce forum alors je ne les étalerai pas ici, mais pour donner quelques exemples : harceler l'ex, garder des souvenirs et les regarder tout le temps, sombrer dans "les faux amis" comme la drogue, l'alcool, le jeu etc.).

Ce qui a fonctionné pour moi :

-Des petits et courts défis personnels chaque jour. "Rome ne s'est pas construit en un jour". Il faut comprendre que ce sont des petits pas, chaque jour, mais qu'ils mèneront dans la bonne direction si on s'en donne les moyens.
-Me donner le droit de pleurer, d'aller mieux, de RE-pleurer SANS me juger
-Lire sur le sujet des peines d'amour ! Oui oui ! Ça rassure de savoir que nos "symptômes" sont normaux, que oui, ça peut durer longtemps, qu'il existe des phases, que ces phases reviennent en cycle, etc.
-Écrire un journal dès le départ, même si c'est pour écrire deux lignes. Tellement important... C'est nécessaire pour faire des retours en arrière et regarder notre évolution (la reconstruction, c'est quoi ? C'est reconstruire notre estime personnelle brisée. Lire son journal après une semaine, deux, 1 mois... aide à voir qu'on progresse, même un petit peu et à être fier de soi).
-L'auto-hypnose. C'est quoi ? C'est apprendre avec de petits trucs simples de visualisation à éloigner peu à peu les images obsédantes nombreuses lorsqu'on est en peine d'amour (tels les souvenirs heureux, les images de notre ex avec sa next etc).
-Se débarasser de tous souvenirs : photos, cadeau etc. Ça nourrit la peine, PAS la reconstruction !
-Sortir l'ex de son Facebook et autre réseau social parce qu'on est toujours tenté d'aller voir si la personne est en ligne. Ça, ça m'a pris du temps, je l'admets... Un gros mois et demi avant de le faire... Mais lorsque j'ai constaté les bienfaits de cette disparition de l'ex dans mes comptes en ligne, j'ai regretté sérieusement de ne pas l'avoir fait avant.
-S'occuper l'esprit : apprendre quelque chose ! Moi j'ai appris le tarot ! :D C'est long et difficile et pendant mes lectures sur le sujet, je REPOSAIS mon esprit des images de mon ex.
-Penser positivement ! Comprendre que oui, ça fait mal, oui, on a l'impression que c'est la fin du monde, mais OUI, on va s'en sortir ! J'ai toujours cru que j'y arriverais et je suis certaine que ça a tout à voir avec ma réussite. À ce sujet, toutes les études le prouve : penser positivement affecte tous nos gestes et nous conduit vers la réussite (pensez aux psychologues de sportifs qui leur apprennent à visualiser la victoire et ça marche !).
-Aider les autres. Je ne parle pas juste sur les forums, mais les gens dans nos vies aussi. À un certain moment, dans mon deuil, je me suis rendue compte que j'étais un peu "tannée de penser tout le temps à moi". Pas dans le sens égoïste du terme, mais bien dans le sens que je trouvais épuisant de passer mon temps à tout analyser de moi, de ma relation, de ma peine ! J'ai décidé de donner du temps aux autres (j'ai organisé une cueillette pour des gens dans le besoin à mon école, j'ai démarré mon blogue pour aider d'autres personnes qui souffraient, j'ai cuisiné des petits plats pour une amie qui venait d'avoir un petit bébé, bref : j'ai donné du temps aux autres) et mon dieu que ça m'a fait du bien ! Ça apporte du bonheur de penser aux autres, ça fait en sorte qu'on se sent UTILE (autrement que dans une relation amoureuse tsé...), ça nous change les idées et ça permet de remonter l'estime personnel. Que des avantages. Et la générosité nourri tellement... qu'on devient affamé de générosité ! :D On veut revivre à nouveau ce sentiment de faire plaisir, d'apaiser, de donner... L'essayer, c'est l'adopter ! ;)
-Faire des listes : listes des défauts de l'ex ET des défauts de la relation. Ça aide à réaliser que ce qui nous manque, ce n'est pas tant la personne, mais bien d'ÊTRE en relation amoureuse et que cela, ce sera possible à nouveau un jour avec quelqu'un d'autre ! Moi ça m'a vraiment aidé... Et aussi de voir l'ex tel qu'il est, car évidement, le fait d'être rejeté nous fait au départ idéalisé l'autre.

Autre précision : le "moi" supporte mal le rejet. D'ailleurs, le rejet s'apparente souvent à une blessure de l'enfance similaire (touchant le rejet et/ou l'abandon). Le "surmoi" enclenche alors des mécanismes de défense à court terme et qui peuvent soulager sur le coup (le déni, l'illusion qu'on est l'unique victime OU la seule coupable, dont découlent la colère entre autre). Bref, ces réactions sont normales, mais ne suffisent pas à la reconstruction de l'individu. Il faut être "actif" dans sa guérison, DÉCIDER de se prendre en main et CROIRE qu'on va y arriver. Se faire confiance... parce que l'être humain est une "belle machine" complexe oui, mais faite pour survivre et évoluer aussi physiquement qu'au niveau psychique !

Voilà pour les nouvelles ! :)
Merci pour vos beaux messages d'encouragement et tant mieux si certains d'entre vous se sont reconnus et inspirés de mon expérience, je ne demande pas mieux. Si j'ai aidé une seule personne, c'est déjà beaucoup !

Marianne
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

J'accède au test