- 14 oct. 2016, 21:53
#1199073
Je reviens sur ce forum après 6 mois d’absence. A l’époque, mon ex venait de me quitter alors que j’étais partie pour plusieurs mois en Argentine. Il venait d’apprendre que son beau-père avait un cancer du pancréas. Et la distance, le fait de ne pas pouvoir le soutenir comme il le fallait (dû à mon égo, mes peurs,…), ont fait qu’il a préféré me quitter, alors qu’il m’aimait toujours, parce qu’il n’arriverait pas à gérer cette année difficile en plus de mes crises. Vous pouvez lire mon histoire ici :presentez-vous/rupture-cause-mon-egoisme-t57725.html
J’ai poursuivi mon voyage mais je n’avais plus le goût (je ne pense pas avoir été complètement dans ce voyage parce que je pensais tout le temps à lui) mais c’était très dur, je gardais un espoir parce qu’il avait recommencé à m’envoyer des messages, qu’il avait peur que je rencontre quelqu’un d’autre. Et quand j’ai décidé de revenir en France et que je le lui ai annoncé, il m’a avoué que ça ravivait ses sentiments et qu’il voulait me revoir juste comme ça.
Donc 3 mois après notre rupture et 5 jours après mon retour en France, j’étais de nouveau dans ses bras, en nous promettant que tout allait changer, que lui-même ferait des efforts sur certaines petites choses, que moi-même je lui laisserai tout le temps qu’il avait besoin avec sa famille, et pour ses études.
Il avait quand même peur de ne pas réussir à tout gérer cette année (qui est primordiale pour lui puisqu’il passe un concours), mais nos sentiments étaient tellement forts qu’on s’est dit qu’il fallait tenter. Déjà pendant l’été, je n’arrivais pas à le sentir pleinement dans notre relation. J’ai fait beaucoup d’efforts. Il l’a reconnu.
Il y a 1 mois environ, il a décidé de rompre de nouveau à cause d’une de mes crises. Je lui ai alors demandé d’arrêter de m’envoyer des messages, d’arrêter de s’appeler. Il l’a respecté même si c’était dur pour lui. On s’est revus parce que je devais lui rendre ses clés et récupérer des affaires. Et là, il a voulu qu’on se redonne une chance mais il avait tout de même peur, il était persuadé que ça ne marcherait pas mieux. Alors, je lui ai dit que je voulais bien retourner avec lui mais qu’on tente quelque chose qu’on avait voulu tenter avant : essayer de vivre ensemble. J’habite à 1H15 de chez lui et je pensais que s’il n’avait pas vraiment de temps à passer avec moi, se voir peu mais régulièrement serait une bonne idée.
1 semaine plus tard, j’emménageais chez lui. On avait décidé pour le moment de ne rien rendre officiel au niveau administratif, comme ça, si ça passait mal, je pourrais partir facilement.
Je précise que j’habite chez mes parents… et que j’ai 30 ans…
Les 10 jours qu’on a passé ensemble en tant que « concubin » se sont moyennement bien passés, bien sûr qu’on était heureux de se voir. Je lui laissais beaucoup de temps seul ou avec sa famille. Pendant ce temps, je cherchais du travail, je m’occupais. Malgré tout, il n’a pas réussi à avoir de vrais moments pour moi et ça s’est terminé tout à l’heure.
Il m’a dit qu’il n’arrivait pas à gérer tout ça… que c’était fini. Que ce n’était pas mes crises en particulier, qu’il culpabilisait parce qu’il n’arrivait pas à me donner autant d’attention que ce qu’il voulait me donner, qu’il n’arrivait pas à avoir de vie sociale et que j’allais en souffrir ; que pour réussir son concours, il fallait qu’il sacrifie sa vie personnelle et donc moi. On est resté 2h à parler, à pleurer, bref, à accepter que cette fois-ci c’est pour de bon.
Tout ça pour expliquer pourquoi je ne veux plus retourner avec lui :
- Je ne pense pas qu’avoir essayé de vivre ensemble (la colocation la plus courte du monde…) ait été une mauvaise idée. On est d’accord tous les deux qu’au moins on ne peut plus avoir de regrets et qu’on a épuisé tous les « et si… ». Et on ne se quitte pas en ayant de mauvais sentiments l’un pour l’autre
- Je veux qu’il réussisse son année et comme je suis un poids pour lui, je suis (enfin) prête à me retirer
- Toutes ces crises me bouffent moralement, physiquement. Depuis que je suis rentrée en France, j’ai l’impression d’être sur un siège éjectable, qu’il pouvait me quitter à tout moment, ce qui renforçait mes peurs.
- Malgré tout l’amour que l’on a l’un pour l’autre, je me demande si, même si les conditions avaient été optimales pour qu’on soit en couple, ça aurait vraiment marché : il y avait des points de divergence sur notre vie sociale, sur les activités à partager,…
- Je dois apprendre à lâcher prise. A part l’amour, je me suis accrochée à lui parce que je voulais prouver à, je ne sais qui, que ça pouvait marcher, que je pouvais me soigner et que tout finirait par aller mieux.
- Moi aussi, j’ai besoin de me consacrer sur mes autres projets. Je fais une formation par correspondance et nos disputes me tétanisaient et me rendaient apathiques. Je n’arrivais pas à travailler après ça.
- J’ai commencé une psychanalyse cette semaine… La 1ère séance a déjà révélé qu’il y avait des choses que je ruminais par rapport à des histoires anciennes avec lui.
Se dire que l’on renonce fait un bien fou, même s’il y a toujours cette petite voix, ce serrement de cœur, qui me font dire « et si…, et si…, et si… ». Il faut juste se dire que non, il n’y a plus de « et si … » avec cette personne.
Avec nos précédentes ruptures, j’avais déjà réfléchi à comment rebondir, si cette fois-ci serait la « bonne » :
- Je vais passer quelques jours chez une amie avant de retourner chez mes parents. J’avoue que j’appréhende leur réaction. Ma mère n’a jamais voulu le voir parce qu’elle est vieux jeu (ce n’est pas officiel : on n’habite pas ensemble) et qu’elle était resté sur mon ex qu’elle avait vraiment apprécié…
- J’aimerais partir une semaine ou deux, n’importe où, prendre le 1er vol pas cher que je trouve.
- Chercher à tout prix un contrat de travail qui me permette de partir de chez mes parents. Après mes différentes expatriations, j’aspire à une stabilité pendant 1 ou 2 ans.
- Finir ma formation en 1 an.
- Continuer ma psychanalyse.
La plus grosse difficulté va être de ne plus le contacter. Je lui ai demandé de ne plus le faire et je sais qu’il le respectera. Mais moi, est-ce que je vais tenir ?
Il va me manquer terriblement. Il est celui que j’ai le plus aimé, celui avec lequel j’ai eu le plus d’affinités, de fous rires, de bons moments, … On se complétait.
A partir de maintenant, je prends la décision de renoncer à poursuivre cette histoire folle et passionnelle qui aura duré 3 ans.
(Merci d’avoir pris le temps de lire ce pavé, j’avais vraiment besoin d’écrire tout ça).
J’ai poursuivi mon voyage mais je n’avais plus le goût (je ne pense pas avoir été complètement dans ce voyage parce que je pensais tout le temps à lui) mais c’était très dur, je gardais un espoir parce qu’il avait recommencé à m’envoyer des messages, qu’il avait peur que je rencontre quelqu’un d’autre. Et quand j’ai décidé de revenir en France et que je le lui ai annoncé, il m’a avoué que ça ravivait ses sentiments et qu’il voulait me revoir juste comme ça.
Donc 3 mois après notre rupture et 5 jours après mon retour en France, j’étais de nouveau dans ses bras, en nous promettant que tout allait changer, que lui-même ferait des efforts sur certaines petites choses, que moi-même je lui laisserai tout le temps qu’il avait besoin avec sa famille, et pour ses études.
Il avait quand même peur de ne pas réussir à tout gérer cette année (qui est primordiale pour lui puisqu’il passe un concours), mais nos sentiments étaient tellement forts qu’on s’est dit qu’il fallait tenter. Déjà pendant l’été, je n’arrivais pas à le sentir pleinement dans notre relation. J’ai fait beaucoup d’efforts. Il l’a reconnu.
Il y a 1 mois environ, il a décidé de rompre de nouveau à cause d’une de mes crises. Je lui ai alors demandé d’arrêter de m’envoyer des messages, d’arrêter de s’appeler. Il l’a respecté même si c’était dur pour lui. On s’est revus parce que je devais lui rendre ses clés et récupérer des affaires. Et là, il a voulu qu’on se redonne une chance mais il avait tout de même peur, il était persuadé que ça ne marcherait pas mieux. Alors, je lui ai dit que je voulais bien retourner avec lui mais qu’on tente quelque chose qu’on avait voulu tenter avant : essayer de vivre ensemble. J’habite à 1H15 de chez lui et je pensais que s’il n’avait pas vraiment de temps à passer avec moi, se voir peu mais régulièrement serait une bonne idée.
1 semaine plus tard, j’emménageais chez lui. On avait décidé pour le moment de ne rien rendre officiel au niveau administratif, comme ça, si ça passait mal, je pourrais partir facilement.
Je précise que j’habite chez mes parents… et que j’ai 30 ans…
Les 10 jours qu’on a passé ensemble en tant que « concubin » se sont moyennement bien passés, bien sûr qu’on était heureux de se voir. Je lui laissais beaucoup de temps seul ou avec sa famille. Pendant ce temps, je cherchais du travail, je m’occupais. Malgré tout, il n’a pas réussi à avoir de vrais moments pour moi et ça s’est terminé tout à l’heure.
Il m’a dit qu’il n’arrivait pas à gérer tout ça… que c’était fini. Que ce n’était pas mes crises en particulier, qu’il culpabilisait parce qu’il n’arrivait pas à me donner autant d’attention que ce qu’il voulait me donner, qu’il n’arrivait pas à avoir de vie sociale et que j’allais en souffrir ; que pour réussir son concours, il fallait qu’il sacrifie sa vie personnelle et donc moi. On est resté 2h à parler, à pleurer, bref, à accepter que cette fois-ci c’est pour de bon.
Tout ça pour expliquer pourquoi je ne veux plus retourner avec lui :
- Je ne pense pas qu’avoir essayé de vivre ensemble (la colocation la plus courte du monde…) ait été une mauvaise idée. On est d’accord tous les deux qu’au moins on ne peut plus avoir de regrets et qu’on a épuisé tous les « et si… ». Et on ne se quitte pas en ayant de mauvais sentiments l’un pour l’autre
- Je veux qu’il réussisse son année et comme je suis un poids pour lui, je suis (enfin) prête à me retirer
- Toutes ces crises me bouffent moralement, physiquement. Depuis que je suis rentrée en France, j’ai l’impression d’être sur un siège éjectable, qu’il pouvait me quitter à tout moment, ce qui renforçait mes peurs.
- Malgré tout l’amour que l’on a l’un pour l’autre, je me demande si, même si les conditions avaient été optimales pour qu’on soit en couple, ça aurait vraiment marché : il y avait des points de divergence sur notre vie sociale, sur les activités à partager,…
- Je dois apprendre à lâcher prise. A part l’amour, je me suis accrochée à lui parce que je voulais prouver à, je ne sais qui, que ça pouvait marcher, que je pouvais me soigner et que tout finirait par aller mieux.
- Moi aussi, j’ai besoin de me consacrer sur mes autres projets. Je fais une formation par correspondance et nos disputes me tétanisaient et me rendaient apathiques. Je n’arrivais pas à travailler après ça.
- J’ai commencé une psychanalyse cette semaine… La 1ère séance a déjà révélé qu’il y avait des choses que je ruminais par rapport à des histoires anciennes avec lui.
Se dire que l’on renonce fait un bien fou, même s’il y a toujours cette petite voix, ce serrement de cœur, qui me font dire « et si…, et si…, et si… ». Il faut juste se dire que non, il n’y a plus de « et si … » avec cette personne.
Avec nos précédentes ruptures, j’avais déjà réfléchi à comment rebondir, si cette fois-ci serait la « bonne » :
- Je vais passer quelques jours chez une amie avant de retourner chez mes parents. J’avoue que j’appréhende leur réaction. Ma mère n’a jamais voulu le voir parce qu’elle est vieux jeu (ce n’est pas officiel : on n’habite pas ensemble) et qu’elle était resté sur mon ex qu’elle avait vraiment apprécié…
- J’aimerais partir une semaine ou deux, n’importe où, prendre le 1er vol pas cher que je trouve.
- Chercher à tout prix un contrat de travail qui me permette de partir de chez mes parents. Après mes différentes expatriations, j’aspire à une stabilité pendant 1 ou 2 ans.
- Finir ma formation en 1 an.
- Continuer ma psychanalyse.
La plus grosse difficulté va être de ne plus le contacter. Je lui ai demandé de ne plus le faire et je sais qu’il le respectera. Mais moi, est-ce que je vais tenir ?
Il va me manquer terriblement. Il est celui que j’ai le plus aimé, celui avec lequel j’ai eu le plus d’affinités, de fous rires, de bons moments, … On se complétait.
A partir de maintenant, je prends la décision de renoncer à poursuivre cette histoire folle et passionnelle qui aura duré 3 ans.
(Merci d’avoir pris le temps de lire ce pavé, j’avais vraiment besoin d’écrire tout ça).