- 21 déc. 2017, 00:23
#1265921
C'est avec honte que je partage ma liste. Honte parce que tout ce qui va suivre ne me suffit pas pour avoir une seule envie, celle de fuir et ne jamais me retourner… Il y en a bien plus que 20, je n'ai pas réussi à synthétiser.
1. Il s’est montré violent physiquement envers moi, plusieurs fois, sous le coup de la colère -> gestion émotionnelle problématique
2. Il justifie ses réactions en retournant la faute sur moi (« si tu ne veux pas connaître le diable, ne le fais pas sortir » : des phrases flippantes comme celle-ci, il en a des dizaines). Il justifie ses comportements en disant que "le Bien et le Mal, c'est relatif" ou encore que c'est une question de culture/d'éducation. Je suis d'accord jusqu'à un certain point... Il existe des pratiques dans des endroits de la planète qui sont "culturelles" mais quasi universellement inacceptables... Je ne sais pas si je m'exprime clairement.
3. Il n’est pas un soutien, il ne sait ni écouter, encore moins réconforter
4. Il confond les besoins qu’exprime sa partenaire avec des reproches remettant en cause tout ce qu’il est (ce qui le fait sortir de ses gonds), même quand les dits besoins sont exprimés gentiment et avec légèreté -> gros complexe de remise en question et d’intérêt pour le bien-être de l’autre
5. Il n’a jamais complimenté un seul aspect de ma personnalité
6. J’ai fêté mes 2 derniers anniversaires (les 2 seuls passés en couple avec lui) toute seuls, à me noyer dans les larmes et les drames, quittée par téléphone avec des mots terriblement durs et pas forcément mérités à chaque fois ; il n’a jamais rattrapé cela
7. Il vit parfois en-dehors des réalités et est totalement incapable de comprendre (ni même respecter) une autre perspective que la sienne
8. Il est l’antithèse du gentleman, poussée à l’extrême…
9. Il ne tient aucun compte des mes envies ou de mes refus, en clair il ne me respecte et ne me considère pas
10. Il ne sait pas apprécier les attentions, la gentillesse et les qualités plus subtiles que « belle, drôle, sympa » -> trop basique pour moi / manque de profondeur, de nuances
11. Il est le Roi de la projection, reprochant exactement ce qu’il fait (mais vraiment de manière hallucinante) et ne se remet jamais en question malgré le fait qu’il prétende le contraire
12. Il ne sait ni s’excuser, ni accepter les excuses ; on peut lui demander humblement pardon en détaillant ses torts pour lui montrer qu’on considère ses sentiments, et qu’on a bien compris notre erreur, il enverra chier s’il est encore fâché plutôt que de dire qu’il les prend en compte mais est trop énervé pour discuter pour le moment -> aucune considération pour l’humilité de l’autre, de ses efforts, de ses bonnes intentions
13. Lorsque lui s’excuse, c’est parce que j’ai lourdement insisté sur le caractère inadmissible de ses actes/paroles et il le fait pauvrement (un « dsl pour hier » par SMS par exemple) ; il ne sait pas de quoi il doit être désolé (absolument pas éduqué aux notions de correct//incorrect ?), il s’excuse uniquement pour que l’on passe à autre chose
14. Il ne s’est jamais comporté comme un homme amoureux qui a envie de vivre des choses avec sa copine, et qui veut lui faire plaisir : par exemple en 2 ans, on a fait un voyage de 4 jours (au tout début) et 1 week-end (pas loin). J’ai exprimé mon envie d’en faire d’autres, on n’est plus jamais allés nulle part ensuite (toujours l’excuse du travail, puis des finances, et même en vacances rien… il a fini par me dire qu’il ne « voyait pas l’utilité d’aller quelque part »).
15. On n’a jamais rien fêté ensemble : Noël (il ne se sent pas concerné donc on ne le fête pas), Nouvel An (il a dormi la première fois, avait mal au dos la deuxième), mon anniversaire, notre anniversaire, mon nouveau job, la réussite de mes examens…
16. Il ne me laisse jamais payer l’addition au resto/café, même quand j’insiste que cela me ferait plaisir : ça peut sembler appréciable, mais quand la seule chose qu’il donne c’est un peu d’argent, qu’il s’en sert comme argument pour me prouver que oui il m’aime, et qu’il ne tient pas compte du fait que ça me met parfois mal à l’aise, c’est moins cool. On invite pour faire plaisir, pas pour se convaincre qu’on est un homme qui a les moyens, et on accepte aussi de recevoir ce que l’autre a envie de donner parfois.
17. En parlant de ça, il est extrêmement ingrat lorsqu’il reçoit un cadeau ou une attention. Pas du genre gêné, plutôt du genre à lui jeter à peine un coup d’œil alors qu’on s’est décarcassée pour trouver quelque chose qui l’intéresse/dont il a besoin/dont il a parlé alors qu’il n’y a aucune occasion particulière
18. Une mauvaise foi inimaginable, en lien avec le refus de se remettre en question
19. Ne prend pas en compte la personnalité de l’autre (style « j’ai rien dit de blessant, ça me blesserait pas si on me disait ça à moi alors quel est son problème elle n’est pas normale »)
20. Quand il se met en colère (et il en faut peu pour ça), il n’y a RIEN à faire pour le calmer (même lorsque cela vient d’un total malentendu et que j’essaie immédiatement de corriger ce que j’ai dit)
21. Quand il se met en colère (et il en faut peu pour ça), il devient l’être le plus cruel que j’aie jamais rencontré : il dit des choses ignobles qui n’ont même pas un fond de vérité (sans le regretter sincèrement ensuite), serait capable de me laisser crever s’il en avait la possibilité. J’ai commis un geste malheureux autodestructeur suite à une énorme dispute (il n’était pas là), direction hôpital et il a continué à s’acharner par messages pendant que j’étais en pleurs dans le lit d’hosto et à me juger pour mon geste désespéré : il n’est pas venu me voir et me reproche cet acte de détresse à chacune de nos disputes. Du coup, à chaque fois que je pleure, il me dit des choses comme (dernière en date, hier soir) : « je ne serai pas là pour ramasser mon cadavre quand tu auras sauté de ton balcon ». Charmant.
22. Il me reproche constamment mes erreurs du passé (réactions inadaptées de souffrance, hystérie) même lorsqu’on passe une période sans nuage où j’essaie de m’améliorer malgré ses pétages de plombs, ce qui provoque finalement de nouvelles crises car je n’arrive pas à encaisser indéfiniment ; pourtant, je ne lui reproche pas sans arrêt d’avoir levé la main sur moi ; pour lui, je l’ai traumatisé, je suis une malade mentale et lui est sain d’esprit
23. Aucun sens de l’égalité/équité/justice : s’il adopte un comportement inadmissible, c’est parce que je l’y ai poussé, mais si je perds mes moyens car je n’en peux plus je suis la seule responsable
24. Il n’est vraiment pas beau mais m’attire énormément ; d’ailleurs, il ne fait aucun effort pour me plaire et je ne le lui ai jamais reproché
25. On ne partage aucune valeur morale
26. Son humour est… pitoyable
27. Il est psychorigide et manque cruellement de maturité malgré notre grande différence d’âge
28. Il n’est pas tendre, ne valorise pas et n’a aucun intérêt pour mes projets/goûts/envies/rêves ou ma personnalité
29. Il est très négatif (mais se dépeint comme positif, pas prise de tête, simple) : toujours à se plaindre d’avoir mal quelque part, d’être fatigué, malade toutes les semaines et ne voit que les côtés merdiques de sa vie
30. Il m’a fait des coups impardonnables qu’aucune femme équilibrée dans sa tête n’aurait accepté ; oui, ma santé mentale est clairement discutable, la preuve en est que je suis restée et que je n’ai toujours pas lâché le morceau, bien que j’aie conscience qu’en plus du fait que cela ne marchera jamais, je perds ma santé, ma jeunesse et ma dignité dans tout ça
31. Si je détaillais ces coups-là, je pourrais en faire une liste de 200 facile, sans trop devoir me creuser la tête
32. Il ne sait pas communiquer et d’ailleurs n’en voit pas l’intérêt, même quand le couple a besoin d’une sérieuse mise au point
33. Il ne sait pas se disputer normalement/sainement en restant dans les limites du respect : pour lui, être fâché = être ennemis ; une dispute n’est pas une occasion de s’exprimer, de pousser un coup de gueule pour être compris, de faire des ajustements… c’est une occasion de détruire l’autre pour le faire payer et se défouler
34. Il veut une relation parfaite mais ne veut pas lever le petit doigt pour y contribuer. Je dois accepter ses failles mais il n’a aucune tolérance pour les miennes (sens unique dans tout).
35. Manque d’honnêteté : il ne fait aucun compromis pour me voir, c’est vraiment quand ça tombe bien, mais il veut que je croie le contraire (p.ex., il avait de toute façon un rdv professionnel dans ce quartier juste avant)
36. Il détruit mon moral dans les pires moments (bien qu’il n’y ait jamais de « bon » moment pour cela ») : la veille d’un 1er jour de nouveau travail, le jour ou la veille d’un examen important, le jour de mon anniversaire, quand je suis épanouie, quand je vais très mal à cause de nos disputes, quand ça va très bien entre nous…
37. Ne sait pas exprimer son mécontentement : ne fait que s’acharner quand il en ressent le besoin (et me reproche de le prendre pour un puntching-ball parce que je lui reproche ce genre d’attitude destructrice pour la relation)
38. Il manque cruellement d’empathie et pense que si j’attends un peu d’humanité de sa part, je lui demande d’être mon psy ou mon père (non, j’aimerais juste qu’il évite d’en rajouter une couche en disant exactement ce qu’il ne faut pas dire à une personne qui souffre)
39. Il se décrit comme à l’opposé de ce qu’il montre (image de soi idéalisée), p.ex. : « quand je suis en colère, je préfère m’éloigner des gens que j’aime pour ne pas les blesser », alors que dans les faits il m’appelle ou m’écrit des messages pour créer le conflit et m’en mettre plein la gueule (jamais dans le but de s’expliquer, avec lui aucune issue favorable possible)
40. On ne se voit pas assez souvent, et on ne fait rien de nouveau ensemble (avec le peu de temps qu’on a et son manque de volonté de vivre des choses différentes avec moi) : en moyenne 1 soirée/nuit le week-end si on ne s’est pas disputé pendant la semaine, et encore il faut se lever tôt le lendemain pour son travail
41. Je suis trop généreuse en attentions et j’aime donner, mais le retour est extrêmement pauvre et c’est assez frustrant à la longue ; je pourrais même faire avec cela, mais il ne semble même pas apprécier ce que je donne et cette impression de donner dans le vent, ça soule
42. Très peu de sujets de conversation, peu ouvert aux autres (on peut parler de quelque chose et il va changer de sujet pour alimenter une conversation parallèle sans rien écouteur ni même faire semblant, très déstabilisant) : il ne veut pas échanger, juste dire ce qu’il pense
43. Dans le même thème, ne s’intéresse absolument pas à ce que je peux avoir envie de lui raconter (sauf s’il peut apprendre quelque chose) et il le montre bien (aucun tact)
44. Je respecte strictement ses principes même si je ne les partage pas (notamment religieux), mais lui est limite moqueur en ce qui concerne mes convictions éthiques
45. Ne cherche pas à me faire plaisir, même lorsque pendant 2 ans j’évoque régulièrement quelque chose que j’aimerais beaucoup faire/partager avec lui
46. Me reproche lourdement le fait d’avoir appelé la police (attention, c’est du lourd…) un soir où il m’a maltraitée et a menacé ma vie en sortant une arme blanche… véridique… Depuis, il me dit que cette nuit l’a traumatisé et que j’ai détruit sa vie, alors que les conséquences juridiques auraient pu être bien pires (je n’ai pas porté plainte).
47. Manque d’honnêteté : m’a menti sur des choses importantes. La seule chose sur laquelle je lui fais confiance est sa fidélité, et encore je ne devrais peut-être pas. Si j’apprends que j’ai eu tort, il m’aura tout mais alors tout fait.
48. Ne m’aime pas, la preuve cette liste horrible et les séquelles qui me restent
49. Cette relation toxique affecte tous les domaines de ma vie et va finir par me détruire ; elle met clairement ma vie en danger et je risque de perdre des choses en moi que je ne retrouverai jamais
50. Malgré ses défauts, j’étais prête à l’accepter comme il est (sauf pour ce qui est de la violence physique et psychologique, ça ne me dérange pas au fond d’aimer un homme qui n’est pas forcément une perle et qui est très loin de mon idéal) ; pourtant il ne voit pas cela comme une chance
51. Il a tendance à me quitter à chaque dispute, ce qui en soi n’est pas très sympa/mature et est encore + dur à gérer quand on est dépendante affective, qu’on manque d’amour-propre et qu’on y croit à chaque fois
52. J’ai fait des démarches concrètes pour améliorer ce qui est dysfonctionnel chez moi, psychologue chaque semaine et travail actif sur mon comportement, mais lui ne fait aucun effort pour faire de même (pas besoin, le problème vient de moi et tout va bien dans son fonctionnement relationnel, la preuve il n’a jamais connu de relation aussi tumultueuse et à son âge personne ne lui a jamais fait la remarque)
53. Il est nocif pour moi, éveille mes insécurités, je suis la pire version de moi-même depuis que j’en suis tombée amoureuse, je ne me sens pas libre d’être moi-même avec lui, mon cœur bat la chamade quand on s’appelle et plus à cause des papillons… Cette relation m’empêche de m’épanouir malgré tout ce que je fais dans ce sens.
54. Quand on se dispute, il a besoin d’être seul et de silence, alors soit je respecte ça en souffrant dans mon coin des choses injustes que j’ai entendues et qui s’impriment dans mes croyances, soit j’insiste pour que mon besoin de régler les choses soit respecté et je n’obtiens rien d’autre qu’un nouveau pétage de plombs : ne fait jamais l’effort de s’adapter, passe toujours avant
55. Je n’ai pas le droit d’être imparfaite sous peine de le payer très cher : si je suis irréprochable 9 fois sur 10, la dixième où j’ai mes travers d’être humain j’entends que je ne fais aucun effort, jamais, et que je ne dois pas m’etonner si je récolte la souffrance
56. Je suis très volontaire pour me remettre en question dans le but de m’améliorer, mais il ne sait jamais expliquer ce que j’ai fait/dit de mal
57. Il ne voit pas dans mon émotivité une réaction normale de quelqu’un qui est blessé, mais une pathologie
58. Il me traite comme de la merde, dit de pas savoir quel genre de sentiment il ressent pour moi (mais me dit je t’aime parfois), mais ne me lâche pas définitivement malgré tout le mal qu’il pense de moi : comme s’il avait besoin d’avoir une emprise sur moi mais pas une relation stable et saine
59. Je me sens instrumentalisée et manipulée
60. Son lexique est très pauvre et je pense que ce n’est pas une question de vocabulaire mais de sentiments : lorsqu’on n’a rien de beau à dire, forcément on ne trouve pas les mots…
61. Il m’appelle tard le soir après avoir fait tout ce qu’il devait/voulait faire ; quand il m’appelle + tôt que l’heure habituelle, c’est pour faire l’amour par téléphone et non pas pour entendre ma voix ou papoter
62. Il est inconstant dans ses sentiments : quand il est en colère, « l’amour » disparaît ; il est capable de me faire pleurer et d’être hyper méchant juste après avoir passé une soirée magnifique et un moment endiablé au lit si je dis quelque chose qui le contrarie
63. J’ai tout essayé, tout (sauf d’encaisser pendant plus de 3 semaines en espérant qu’il deviendra raisonnable, mon tort est justement ma résistance, de ne jamais avoir laissé couler, de ne jamais avoir accepté un tel traitement sans m’en plaindre, d’où les disputes incessantes) : le résultat reste le même et il ne comprend pas que le problème vient peut-être aussi un peu de lui du coup… Il faut être 2 pour qu’une relation fonctionne, mais il suffit d’un seul pour tout saboter
64. Manipulateur, mais sans l’intelligence qui va habituellement de pair ; très doué pour gratter les points faibles, très peu doué pour comprendre ce qui peut apaiser les tensions
65. Ne me connaît pas du tout
66. Ne fait aucun projet commun avec moi, ne se projette jamais
67. Et en dernier : je pourrais continuer cette liste.
Modifié en dernier par NeuroneTriste le 21 déc. 2017, 21:07, modifié 8 fois.