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#1229449
Bonjour :)
J'aimerais votre avis sur la question.

Pensez vous que l'espoir (de récupérer son ex) soit un frein au deuil d'une relation ?

Si l'espoir n'est pas non plus déni, peut on tourner la page (ou au moins avancer) avant d'avoir renoncé à l'espoir de retrouvailles (plus ou moins lointaines) ?

Bonne soirée
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#1229454
Bonsoir,

Je trouve ton point de vue intéressant.
Je pense que vouloir le ou la récupérer, c'est une façon d'atténuer le deuil, que ce soit moins violent.
Et effectivement, c'est une forme de déni de la rupture.
Alors pour répondre :
Pensez vous que l'espoir (de récupérer son ex) soit un frein au deuil d'une relation ?
Oui, je pense mais en même temps, c'est une manière douce de faire le deuil et avec le temps, si tout se passe bien, on a de moins en moins envie de le récupérer. Donc, je trouve ça plutôt sain si ça aide à tenir.

Si l'espoir n'est pas non plus déni, peut on tourner la page (ou au moins avancer) avant d'avoir renoncé à l'espoir de retrouvailles (plus ou moins lointaines) ?
Je pense qu'il y a souvent des montagnes russes : au début, on veut absolument le récupérer, puis arrivent des moments où on a + envie et enfin un jour, on en a + envie.
On tourne la page quand on arrive à la dernière étape soit quand on a totalement renoncé aux retrouvailles.

Et toi qu'en penses-tu?
#1229596
vanessateak a écrit : 15 févr. 2017, 21:04 Bonjour :)
J'aimerais votre avis sur la question.

Pensez vous que l'espoir (de récupérer son ex) soit un frein au deuil d'une relation ?

Si l'espoir n'est pas non plus déni, peut on tourner la page (ou au moins avancer) avant d'avoir renoncé à l'espoir de retrouvailles (plus ou moins lointaines) ?

Bonne soirée
Je pense qu'ici, les personnes qui disent espérer récupérer leur ex, confondent espoir et illusion...

Il y a une profonde différence entre l'espoir qui est un sentiment positif , et repose sur la confiance tout en encourageant à agir, et l'illusion qui est une perception erronée de la réalité objective, qui procède d'un raisonnement tronqué, basé sur l'imagination, et/ou sur ce que l'on aimerai voir se produire. C'est donc une croyance erronée, dont le caractère séduisant abuse l'esprit et le cœur.

Ce n'est pas la même chose...

Je vois peu de personnes ici qui espèrent, mais beaucoup qui s'illusionnent...
#1229600
Pour aller au-delà de la question posée, ce qui m'interroge réellement, c'est la volonté de retrouver une personne dans le cas de maltraitance (physique ou morale), d'humiliation

qu'on ait envie de revenir à une situation amoureuse "idyllique" avec qqu'un qui nous a toujours respecté, et qui seulement, ne nous aime plus, c'est une chose, mais qu'on ait envie de revenir avec qqu'un qui nous a trompée, battue, humiliée, alors là pour moi ça dépasse largement la question de "l'amour". Car cela veut tout simplement dire qu'on AIME souffrir, et ça devrait interroger :/ il n'est nulle question d'amour là-dedans

pour moi, là, on devrait au lieu de tourner en boucle sur l'ex, se poser les bonnes questions et se demander ce qui ne va pas chez nous...sans jugement, mais avec lucidité

parce que oui, dans ce cas là, "vouloir récupérer son ex" est un déni très fort sur ce qu'on est. Et ce déni là est bien plus dangereux, car même cet ex là "oublié", on reproduira le même schéma encore et encore, dans nos amours, nos amitiés, notre travail, etc...
#1229643
Je ne crois pas que l'on n'aime souffrir. Je pense que les relations toxiques sont juste la répétition d'un schéma enfantin. On est drogué à la personne parce qu'on rejoue une relation insatisfaisante et que l'on cherche à ce que la personne nous aime à tout prix (ce qui prend beaucoup d'énergie pour quelqu'un-e- qui est incapable de le faire). Il y a un livre génial là-dessus je trouve. C'est un psy qui a travaillé énormément là-dessus et tous ses patients étaient dans des relations toxiques (hommes comme femmes). A chaque fois, c'est la même chose. Les gens rejouent une relation, quittent la personne puis meurent d'envie d'y retourner. La première étape consiste à quitter la personne puis à vivre le deuil de cette relation + toutes les relations toxiques (celle que l'on a vécue enfant compris) puis à fuir les relations toxiques du même genre puis à affronter sa solitude puis à se battre de nouveau contre soi même pour accepter des relations satisfaisantes, ce qui est peut être l'étape la + difficile...
Tout ça prend des années mais les gens y arrivent au final (dans le livre en tous cas ;)
#1229644
@ vanessateak je trouve ta réflexion très intéressante.
Je pense en effet qu'espérer est une façon de retarder le deuil et de ne pas se dire tout de suite "c'est fini avec..." parce que c'est trop difficile à ce moment là.
Mais comme tu dis, tant qu'on espère, on ne dit pas vraiment au revoir à la relation.
En même temps, je comprends bien ^^.
C'est comme si au début, on se disait "c'est un break" puis qu'enfin on acceptait c"est une rupture".
#1229647
Oui bien sûr c'est ce que je voulais dire avec "aimer" souffrir. Tu le dis toi même: on meurt d'envie du retourner. On a le désir d y retourner. C'est notre souhait notre désir on aime ça oui. ..malgré nous et inconsciemment bien sûr ...et oui bien sûr qu'on s'en sort j'en suis la preuve vivante mais pour cela il faut sortir du déni, sortir du "non mais c'est pas ma faute" ou "c'est l'amour on n'y peut rien" etc etc

Si c'est notre responsabilité et non c'est pas de l'amour. C'est névrotique et ça se soigne. Si on veut s'en donner les moyens. Mais c'est long compliqué et douloureux et bien moins glamour que. .."je l'aiiiiiime" ;)
#1229648
Dans le bouquin, j'aime bien la distinction que le psy fait. Il distingue "être amoureux" et "être dans une relation amoureuse".
Je ne pense pas que ce soit de sa faute (on ne choisit la première relation toxique et il y a un abus de la part du dominant ou de la dominante) mais je pense que si on ne fait rien, rien ne changera ;)
Je dirai : pas coupable mais responsable ;)
#1229652
J'aime cette discussion. Elle devrait etre un prologue a toute démarche post rupture.
Merci

Pour ma part, "tomber amoureux" et "etre dans une relation amoureuse est tres nuancée.
La première expression me fait penser à une maladie, une grippe. "Je suis tombé malade" comme " je suis tombé amoureux"
Je trouve le contexte ici "passif" et "victimifiant" de/des individus.

Dans le second cas, "être dans une relation amoureuse", je ressens ici une notion de conscience individuelle et une conscience à deux. Un équilibre, une maîtrise et une connaissance de la situation émotionnelle des individus.

Qu'en pensez vous?
#1229660
comeonhey a écrit : 16 févr. 2017, 22:02
Paige a écrit : 16 févr. 2017, 21:51 "non mais c'est pas ma faute"
;)
Exact!! Disons que pour moi que de l'extérieur un psy dise "non ce n'est pas une faute tu es seulement responsable" ou que toi et moi disons ça de l'autre me paraît être respectueux et intelligent.

En revanche que la personne qui agit sur ELLE dise spontanément "c'est pas ma faute" est pour moi clairement une deresponsabilisaon. C'est une défense pas une nuance. ..

D'ailleurs c'est bien ce qui avait été reproché à celle qui avait dit "responsable mais pas coupable" à savoir que c'était un peu facile. ...;) et que c'était une façon de fuir ses responsabilités dans le sang contaminé. ..

C'est comme la délinquance. Je suis la première à dire et a soutenir et à militer pour dire qu'il y a des explications sociologiqies etc. ..néanmoins si celui qui vient de piquer le sac de la petite vieille crie "c'est pas ma faute!" Je penserai qu'il a loupé un truc qd même

Et oui je persiste à penser que si les victimes des relations toxiques passaient plus de temps à se remettre en question elles à réfléchir sur elles sans sévérité mais sans complaisance (sans bien sûr rien ôter au bourreau!!) plutôt que de s'enfermer dans leur statut de victime ou de se nier la toxicité de la relation en la mettant sur le dos de l'amour. .. et bien elles iraient mieux. ..

Mais encore une fois je comprends que c'est moins facile. Inconsciemment j'entends.

Et ce fil pour moi en est la preuve: posons nous les mauvaises questions ça occupe notre esprit et alimente la machine à rêver au lieu de se poser des questions douloureuses mais peut être efficaces: pourquoi être accrochée à un homme marié, pourquoi être accrochée à un homme qui nous a baisée puis abandonnée comme un paillasson en se riant de nous, ou encore un homme qui nous prouve jour après jour qu'il ne veut pas s'engager avec nous etc. ..ce sont pour moi celles là les bonnes questions et seulement celles là.

Toutes les autres sont une fuite

Et d'ailleurs c'est étonnant que le seul fait de dire "hé posez vous des questions sur VOUS " déclenche une telle méfiance... et une discussion sur la sémantique...cela montre les priorités: surtout dire qu'on n'est pas coupable en 1er puis ensuite réfléchir à l'espoir du retour de l'ex et seulement si on a le temps après peut être se remettre en question. ..

Ben tout le monde fait comme il veut/peut mais ce n'est absolument pas ma vision du mieux être

Je crois que j'ai suffisamment exprimé mon point de vue et que malgré mes fautes de sémantique mon idée est claire....je laisse la place :)

Courage à tous
#1229672
Ah ben la je ne suis plus d'accord ;)
Ni sur la comparaison avec le sang contaminé ni sur la comparaison avec le sac ni sur le manque d'intérêt des questions sémantiques.
Enfin selon moi la question importante est plutôt : comment ne plus être Attachée plutôt que pourquoi.
Pourquoi en général on le sait et ca n'aide pas malheureusement.
Comment en sortir cnest là où je trouve le livre que j'ai lu genial!
en revanche je te rejoins sur l'importance de sortie du déni. Ça prend plus ou moins de temps mals ca aide à mon sens.
Je n'explicite pas puisque tu quittes le post mals si les autres veulent continuer la discussion je continue avec plaisir :)
Bonne journée!
#1229675
oui comeon j'ai dit que je quittais le fil parce que tu as une façon de déformer mes propos qui est fort désagréable. Je présume que c'est moi qui m'exprime mal, sans aucun doute , cependant:

le sang contaminé, c'est TOI qui as lancé la comparaison, peut-être ne le sais-tu pas, mais la formule "responsable mais non coupable" est rentrée dans le langage courant suite à cette affaire

http://aujourdhui.over-blog.fr/2016/11/ ... pable.html

je n'ai pas non plus parlé de "manque d'intérêt des questions sémantiques" j'ai dit que c'était troublant que ce soit prioritaire AVANT de se remettre en question

tout comme hier, tu as dit que j'avais dit qu'on était fautif alors que je m'imaginais celle qui souffre qui fait un déni de responsabilité et non pas moi, qui jugeait cette personne fautive (en l'occurrence je me demande bien qui n'a pas compris...)


Si on sait pourquoi on souffre, on arrive plus ou moins facilement à trouver des parades pour ne plus souffrir, le "je sais pourquoi je suis malheureuse" est l'argument utilisé par tous ceux et toutes celles qui ne veulent pas consulter un psy: "pourquoi faire, je sais très bien ce que j'ai!" (et je ne dis pas ça pour toi, je ne sais pas du tout si tu consultes et ça ne me regarde pas)

donc oui j'ai dit que je quittais ce fil parce que j'en ai marre de devoir me "justifier" sur une forme, pendant que les questions de fond sont savamment éludées

je vais essayer de m'y tenir, malgré mon agacement vivace :) (très bon TP pour moi^^)

EDIT:Oph a dit bien mieux que moi ce que je pense :)
#1229676
ah non en fait je ne suis pas contre la question pourquoi mais pour moi c'est une étape insuffisante.
Il y a d'abord le pourquoi et apres le comment pour moi. Les deux sont nécessairesmais celle qui permet vraiment d'en sortir c'est le comment à mes yeux.
Je suis d'accord que ca prend du temps ....

Paige j'avoue que je trouve ta facon de discuter agaçante aussi donc je laisse tomber aussi. On ne se comprend pas ce n'est pas grave.
#1229685
Je peux comprendre ton avis mais sincèrement je ne crois pas que cela soit suffisant.
Des expériences que j'ai lues et qui réussissaient, le comment se servait du pourquoi et donc le rejoignait mais ne suffisait pas.
une fois que la personne se rendait compte qu'elle rejouait un lien, le psy l'orientait pour agir afin de se transformer intérieurement par rapport à ces liens qu'elle rejouait.
Ce que j'entends par comment ce sont les actions mises en place une fois le pourquoi découvert.
#1229963
Accepter pleinement une rupture est souvent long.
Le choc et le douleur d'être quitté est parfois trop dur à encaisser. Avoir de l'espoir est une sorte de deni qui permet d'accepter la rupture à son rythme et de se reconstruire petit à petit. Au final on finit tous par se reconstruire et quznd c'est fait on n'a bien souvent plus envie de récupérer notre eX.