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#1185179
Tu sais, quand qqu'un est fâché, en colère, tu peux faire ce que tu veux, ça ne change rien. C'est SA fâcherie, SA colère, c'est elle qui doit se calmer. Elle le fera, car par définition le sentiment de colère est passager (même si ça peut être un "passager" qui dure^^)

elle a forcément des "raisons" d'être en colère (celles que tu donnes et d'autres) mais ça aussi ça ne veut rien dire, on a TOUS des raisons d'être en colère contre à peu près tout le monde...c'est un choix qu'on fait de voir tel ou tel aspect de la personne: celui qui nous rend fou de colère ou celui qui nous fait l'aimer...choix inconscient et involontaire bien sûr. Je veux dire par là que il est inutile (et torturant) pour toi de chercher à analyser et à comprendre sa colère, tu dois juste l'accepter, et crois-moi c'est le plus dur (accepter qque chose sur lequel on a aucun pouvoir et qui nous fait souffrir)

ça c'est pour le "fond"
#1185181
La douleur mentale est toujours (dans nos sociétés) minimisée par rapport à la douleur physique. Il ne viendrait à l'idée de personne de faire courir un 100m à qqu'un qui a une jambe dans le platre, alors que les proches n'hésitent pas à dire au dépressif "mais enfin, bouge toi, y'a rien de grave!"

et pour moi, bloquer son ex, peut être parfois, un moyen de survie, tout simplement. On ne meurt pas de chagrin, jamais, sauf quand on se jette par la fenêtre quand ce chagrin est insupportable...

et pour moi toujours émoticône wink;-) c'est au contraire très courageux. Car c'est reconnaître qu'on est, soi, dans l'absence totale de maitrise de NOS sentiments, de NOS ressentis, c'est reconnaitre et admettre notre état de faiblesse, et agir en conséquence.
#1185183
Il n'y a que deux issues avec les putains de névrosées insupportables dans ton genre.

Soit le cas qui est arrivé ici, le mec sait poser des limites, dire stop et se casser quand il le faut. Là évidemment, tu "l'aimes toujours éperdument", car il est resté un homme, donc séduisant.

Soit le mec fait la carpette, tu fouilles son téléphone tous les soirs, il baisse les yeux devant chaque femme qu'il rencontre, etc. Tu es soulagée sur le moment, mais il perd tout son charme. Puis un jour, tu rencontres un autre homme qui te fait comprendre que "tu n'as plus de sentiments" pour l'homme avec qui tu es.

Il n'y a pas de "happy end".
#1185184
La différence entre manipulation et stratégie:

Manipulation: essayer de plier l'autre à ses propres désirs, autrement dit: lui renier sa liberté de choix et sa condition d'être humain indépendant.

Stratégie: appliquer à soi-même une méthode flexible et adaptative pour obtenir un résultat désiré et attendu tout en étant capable d'en modifier les paramètres en cas de contretemps.

Dans le premier cas on refuse de prendre en compte nos propres responsabilités; dans le second on se préoccupe uniquement de nos actions tout en étant ouvert aux variables qui vont forcément advenir!
#1185185
Cette "stratégie" est avant tout une stratégie commerciale. Elle n'est pas destinée à fonctionner mais à te donner l'impression que tu as des moyens d'action sur quelque chose que tu ne contrôles pas du tout.
La lettre magique, à fortiori dans ton cas (ta femme te pratique depuis tellement de temps qu'elle s’apercevra immédiatement si tu dis vrai ou pas) est casse-gueule au possible.
Quant à attirer l'attention de quelqu'un qui précise ne plus en vouloir, c'est pas très bon non plus.

Il faut par contre que tu appliques le SR. Il te servira à te sevrer et a sortir la tête de l'eau. "Stratégiquement parlant" si je puis dire, c'est aussi la mesure la plus efficace, car elle empêche l'autre de nous considérer comme étant à sa botte.
Une dernière chose, quelqu'un qui a envie de revenir trouvera TOUJOURS un moyen de te le faire savoir. Nul besoin donc de chercher à attirer son attention.
#1185188
En gros, tu t'es détachée physiquement mais pas encore vraiment mentalement.

Il va falloir essayer d'éviter de nourrir toutes ces pensées, sinon elles risquent de se transformer en véritable obsession (sachant que l'absence accentue le tout).

De toute façon, tu sais très bien que tu ne fais que tourner en rond, dans ces cas-là, et que ça ne mène à rien (sauf à la souffrance).
#1185189
pourquoi tu leur rentrerais pas dans le lard, une fois pour changer, au lieu d'INTERPRETER des signaux ? Genre (en live, hein, sans filtre ni filet de sécurité) : "Ecoute Tartempion, tu me plais bien, toi aussi, mais j'ai pas 12 ans et j'ai une vie à vivre. Alors je vais te faire gagner un peu de temps : Je suis clitoridienne, voilà ma carte, et je suis libre pour une soirée romantique et chaste lundi soir à 20h30. Je suis pas une salope, mais j'en ai marre de tomber sur des mous. Alors tu sors les doigts, tu pointes et on regarde ce qui se passe, où tu vas jouer au frisbee et tu me rappelles plus".
#1185191
Qu'il ait qqn ou pas de toute façon tu n'as plus le contrôle ni le droit de regard sur sa vie. C'est comme ça et ça fait mal d'être relégué a ce rang. Mais il faut absolument que tu sortes de cet etat de dépendance pour toi. Au plus tôt ca sera le cas et au plus tôt tu arrêteras de souffrir.

J'ai vécu deux ruptures en l'espace de 2/3 semaines, au bout de deux semaines de SR elle est revenue en pleurant, et j'étais trop faible avec du recul pour comprendre que tant que ca n'aurait pas cicatrisé ce n'était pas le bon moment. Et derrière elle a joué avec moi, sûrement inconsciemment et seconde rupture de suite derrière.
C'est pour ça qu'il faut que tu soies détachée, et assez forte pour comprendre ses intentions s'il revenait pour prendre la bonne décision!
#1185192
Je reviens de chez ma psy. J'ai pleuré encore comme une madeleine.
Elle me disait de vouloir réétablir un contact positif avec lui témoigne d'une force de ma part.
De vouloir perpétrer sans cesse des situations de rejet témoigne aussi d'une volonté de vouloir réparer quelque chose de brisé en moi, de perpétrer quelque chose de connu.
Plus je me sens rejetée, plus je m'agripe. Ce qui ne m'apaise pas forcément, et enlève à l'autre la capacité de choisir.
Alors que rien n'est plus nourissant de savoir que l'autre revient de son plein gré. De ne pas avoir pu respecter son choix, c'est comme si je ne respectais pas cette petite fille en moi, qui a besoin d'être aimée et rassurée. Une demie relation c'était mieux que rien. Je me méfiais, je ne faisais pas confiance, car je ne me sentais pas pleinement voulue. Je lui ai donné trop de pouvoir sur moi, à le laisser mettre la faute sur moi.
Je dois continuer à faire ce travail pour ne pas laisser cette expérience me traumatiser.
Je me dis que de faire une nouvelle rencontre m'aidera à l'oublier et à couper les ponts.
Je reçois des invitations de mecs qui ont l'air gentils à tout point de vue. Pourtant, le coeur n'y est pas.
J'ignore si d'autres ici ont fait l'erreur d'harceler leur ex après la séparation, ou qui ont mal géré la rupture. Ça me pèse. La seule chose qui nous reste parfois après une rupture, c'est notre dignité. J'ai du mal à faire la paix avec cette image pathétique de moi. Je me dis qu'au moins, là j'ai bien craché mon désespoir. C'était intense. Je ne l'ai pas refoulé pour que ça vienne miner mes relations futures.
#1185195
Bon. Parlons peu, parlons bien : si c'est bel et bien ça, le fond de l'affaire, tu es barge. D'une bargerie relativement bénigne à ton âge, et fort commune en ces temps de féminisme et de féminisation : la névrose amoureuse.

Du coup, comme pour toutes les névroses, tu peux oublier les psys, qui sont une autre forme de névrose (celle de la bonne santé sans effort, de l'équilibre par les ratiocinations, etc). Les psys, c'est pour les psychotiques ou pour avoir des cachetons. Le rempart naturel contre la névrose, c'est la bonne philosophie et le détachement. Eventuellement, le sport. Sue, tiens-toi loin d'elle, lis, et apprends à jeter un regard moins faible et dépendant sur la femme. Il faut te recalibrer intégralement : le lien que tu opères entre ton trauma de l'abandon paternel et l'éloignement de ta copine n'est pas innocent. Et il est déconnant. Remets-y bon ordre en admettant quelques vérités générales :Tu n'es pas "incomplet". Tu es un homme entier, même sans la femme.
- Tes éventuelles carences profondes (comme l'absence de père) sont des causes et des enjeux avant tout philosophiques, non pas psychologiques ou cliniques. Tu n'as pas "le sentiment" d'avoir perdu ton père, tu l'as perdu pour de bon. Le souci n'est pas dans le trauma mais dans la vérité objective. Et le dépassement de ce problème ne sera pas dans la parlotte mais dans ton évolution et ta construction objective.
- Les femmes que tu peux inclure dans ta vie sont là pour ton bon plaisir, ton amusement, ton confort, ou ton bonheur (plus tard, quand il sera question de t'établir). Il n'y a donc aucune raison de te prendre la tête avec l'une ou l'autre : toutes sont remplaçables et différentes des autres, et chacune n'a jamais la valeur et l'importance que tu lui laisses. D'où l'intérêt d'apprendre à les apprécier sans névrose.
- N'attends pas des femmes, ou de qui que ce soit, plus qu'il ne peut te donner. La femme, même de valeur, même amoureuse, n'est pas là pour résoudre tes problèmes. Te réconcilier avec tes grandes blessures. Ou combler ton absence de père. Tant que tu ne seras pas capable de gérer ces problèmes en homme, autonome, libre, réfléchi, aucun substitut ne sera jamais possible. Ni par ta gonzesse, ni par ta psy, ni par le pape. Certains anciens ont montré des voies, dont tu peux t'inspirer ou pas. Mais en dernière instance, tu es seul à vivre ta vie, et aucune femme ne peut vivre tes problèmes pour te soulager, quand bien même elle accepterait de le faire.
#1185196
ce n'est pas une critique, je ne me rappelle plus ton âge, mais quand j'étais moi-même ado, j'ai eu une période comme ça, une période du style "bah fais de moi ce que tu veux, de toutes les façons, ma vie est finie puisque tu ne m'aimes plus" (je caricature hein mais l'idée est là)

et en fait, au fond de moi j'espérais, oui, le toucher par ma "pureté d'amour" (je crois)

alors, qu'au mieux il me disait (comme à toi) "bon ben je passerai vite fait alors", et là je pouvais mesurer l'écart entre la réponse escomptée (, épouse moi dans l'heure!!")


et la réponse obtenue ("tu me fais trop pitié va, je passerai entre 14h et 14h06) et je te parle même pas de la réalité, à savoir que bien sûr....il ne venait pas du tout, ou alors à 17h32 pour me prévenir qu'il ne passerait pas...

et au pire, il me disait "bon ben je te laisse reposer alors salut"

On ne peut pas provoquer des sentiments amoureux chez quelqu'un....on ne peut rien faire pour cela...et lui faire pitié, est peut-être le sentiment qui est le plus éloigné de l'amour...pour aimer quelqu'un, il faut le respecter, pas le considérer comme une serpillère

et je ne dis pas ça pour ton ex, je dis ça pour TOI: avant d'être aimée par un autre, tu dois être aimée par TOI MEME: et là, tu as pitié de toi, tu te méprises toi-même, tu regardes de l'extérieur la serpillère que tu es, secoue-toi, ébroue toi,

Séduis toi !!
Modifié en dernier par dark side le 22 août 2016, 09:41, modifié 1 fois.
#1185199
Ce sont des conseils que je donne toujours un peu à contre-coeur. Parce qu'en offrant une porte de sortie technique à un cul-de-sac fondamental, ils gâchent toujours une occasion de "tailler vraiment dans le steak". A titre individuel, j'ai toujours préféré aller au fond du truc. Mon premier réflexe quand quelqu'un vient à me manquer excessivement, c'est de m'appliquer à le perdre. Mais je sais que tout le monde ne veut/peut pas entendre ça. Alors j'essaie répondre technique aux questions techniques. Je fais dans le social parce que j'ai bien conscience que quand on te demande une clope, on ne sollicite pas ton avis sur la nicotine et le goudron.

Si mes interlocuteurs étaient sages et si j'étais couillu, c'est pourtant bien de cela qu'il faudrait causer ... Si l'on tirait le maître zen du placard pour le faire jacter, il dirait sans doute que parler à quelqu'un n'est pas un besoin, que la voie de la mort est un chemin solitaire, et que chaque faiblesse du jour est une nouvelle douleur pour demain. Le fait demeure que tout le monde n'a pas envie de l'entendre et que je ne voudrais pas lui voir prendre la grosse tête. Du coup, je lui applique un peu de sa médecine en le laissant bâillonné dans le placard, de temps à autre. Ca lui fait pas de mal, de toute façon : il est "détaché".