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#1183922
Bonjour Redberry,

Moi j'en pense que deux semaines, c'est rien et long à la fois quand l'autre nous manque, même les secondes paraissent des siècles, mais que tu devrais attendre et que tu es dans une phase de panique, de tristesse, d'envie de le rappeler, d'avoir une virgule de lui, un signe, c'est normal et malsain en même temps... mais surtout ne le fais pas, pour ton bien et comme beaucoup ici, parce que si jamais il te répond mais pas comme tu voudrais, tu vas enchaîner avec un autre msg, jusqu'à ce qu'il en ait marre et te bloque, et toi tu vas rester là à rafrâichir tes messages pour être sûre que tu n'as pas loupé le dernier. Et tu vas te mettre dans un état de panique pire qu'au début.

Cette phase se calmera si tu l'ignores et tu passeras à la phase de remotivation, en passant par les montagnes russes toujours, mais en phase de remise en question et pose-toi les bonnes questions, est-ce que tu voudrais de cet homme à nouveau dans ta vie si au final il n'a pas toutes les qualités que tu veux.

Il te manque c'est sûr, mais reprends-toi, occupe-toi et attends un peu, quelques semaines avant de te manifester, voire qu'il se manifeste lui, c'est ce qu'on souhaite tous après rupture et puis le temps fait qu'après on ne le souhaite plus, parce qu'on saurait même plus quoi lui dire, mis à part peut-être l'envie jubilatoire de le jeter comme il l'a fait...bon là c'est toi qui l'a jeté, et c'est lui qui n'est pas amoureux, alors c'est peut-être mieux de laisser courir tu penses pas plutôt que de te rabaisser avec qq'un qui ne t'aime pas ou plus?

Courage
#1183928
Bonjour redberry
redberry a écrit :Seulement depuis la rupture, il me manque. Montagnes russes émotionnelles, perte de poids, crises de larmes, mini-crises d'angoisse, j'arrive à me concentrer à rien d'autre dans ma vie. Parce que mine de rien, même si c'était pas le bon, il répondait à mes besoins émotionnels essentiels, d'affection, de sécurité, de savoir que quelqu'un est là pour moi quoiqu'il arrive...
Ce n'est pas de l'amour tout ça... C'est de la dépendance affective...
Personne n'est sur cette terre pour combler tes besoins d'affection... a part éventuellement tes parents...
Tu dois travailler sur le fait que tes besoins affectifs ne seront comblé que par toi même...
redberry a écrit :on a parlé pendant 3h, je l'ai pris dans mes bras avant de partir, il m'a dit "bonne continuation", j'avais pas envie de le lâcher. Je me suis sentie mieux en rentrant, puis 2 jours après, rebelote les montagnes russes émotionnelles, les mini-crises d'angoisse, l'incapacité à me concentrer sur quoi que ce soit dans ma vie.
Pendant 3h il a combler tes besoins affectifs...
Mais après tu t'es retrouvée seule, face a se trou béant que tu as dans la poitrine, ce manque d'amour est réapparu... d'ou la chute!
redberry a écrit :sans ma dose d'affection et de sécurité, je n'arrive à rien.
Tu vois tu parle toi même de "dose", c'est de la dépendance affective...
redberry a écrit :Mille fois j'ai eu envie de lui envoyer un sms, de l'appeler, mais je ne sais pas vraiment où il en est de son côté, quoi lui dire ou proposer... Vous en pensez-quoi?
Tu dois te désintoxiquer... travailler sur toi avec l'aide d'un thérapeute s'il le faut, mais tu ne dois plus le contacter...
Sinon tu ne guérira pas... Un alcoolique ne peut boire un verre de temps en temps...
#1183952
Je sais que c'est pas de l'amour, j'ai parlé moi-même de "dose", de besoins affectifs et j'ai le mérite d'assumer. Par contre, cette nouvelle mode de balancer le mot "dépendance affective" comme une pathologie malsaine à toutes les sauces...
J'ai des besoins émotionnels, j'ai besoin d'attention, d'affection, etc. comme tout être humain sur terre (et ils ne sont franchement pas excessifs en temps normal, je suis en général plutôt autonome et indépendante hors période de sevrage amoureux.). Qu'est-ce qui est toxique là-dedans? Comment veux-tu répondre à des besoins affectifs tout seul?
Bref, ton message a eu le mérite de me pousser à aller relire ça: http://www.redpsy.com/infopsy/dependance.html et ça m'a fait du bien...
#1183967
redberry a écrit :Je sais que c'est pas de l'amour, j'ai parlé moi-même de "dose", de besoins affectifs et j'ai le mérite d'assumer.
Désolée si je t'ai blessée, ce n'étais pas mon intention...
redberry a écrit :Je sais que c'est pas de l'amour, j'ai parlé moi-même de "dose", de besoins affectifs et j'ai le mérite d'assumer. Par contre, cette nouvelle mode de balancer le mot "dépendance affective" comme une pathologie malsaine à toutes les sauces...
A aucun moment , je n'ai dit que c'était malsain, c'est l’interprétation que tu fais de ma réponse.
redberry a écrit :J'ai des besoins émotionnels, j'ai besoin d'attention, d'affection, etc. comme tout être humain sur terre (et ils ne sont franchement pas excessifs en temps normal, je suis en général plutôt autonome et indépendante hors période de sevrage amoureux.). Qu'est-ce qui est toxique là-dedans?
Et bien c'est toxique, si ça te bloque à chaque rupture...
Une relation saine devrait être basée sur ces principes...
Je suis moi. Je suis la/le seul/e à être moi et je suis différent/e de tous les autres, même si je ressemble à beaucoup de personnes dans les divers aspect de ce que je suis.
Je suis seul/e avec ma vie, personne ne peut s’occuper adéquatement de diriger ma vie, de pouvoir à mon bonheur et à ma satisfaction. Je possède ma vie et ne veux la donner à personne d’autre.
Je suis avec toi, mais différente de toi. Jamais nous ne pourrons devenir réellement semblables, ou unis, au point de faire disparaitre les différences entre nous.
Je ne suis pas responsable de ta satisfaction, et je ne compte pas sur toi pour me procurer la mienne.
J’aime que tu sois différent/e, car c’est par tes différences que je trouve avec toi de quoi me satisfaire dans notre contact.
Ce que je peux faire de mieux pour que notre contact soit satisfaisant pour nous deux, c’est d’être ce que je suis aussi ouvertement que j’en suis capable, et te laisser être ce que tu es de la façon dont tu choisi de l’être.
Je peux aussi me laisser toucher par ce que tu es, et y réagir à travers tout ce que je suis.
C’est cette façon d’être ensemble qui me satisfait et m’enrichit, ou me permet rapidement de constater que notre contact n’est pas bon pour moi, et que je ne veux pas le poursuivre.
Je crois que notre contact peut nous satisfaire tous les deux, autrement je ne serais déjà plus ici. Mais si je constaste que je me suis trompée, et que l’un ou l’autre de nous deux n’y retrouve pas son compte, je préfère me retirer, et trouver d’autres moyens d’obtenir ce que je cherche.
Si je t’aime, c’est parce que tu concrétise ; au moins en partie ; ce que j’aime, et ce à quoi j’accorde de la valeur, mon amour pour toi dépend de cela, mais il n’est pas indispensable que tu corresponde à ces éxigences, car je n’ai pas besoin de t’aimer pour vivre, et tu n’as pas besoin de mon amour pour avoir de la valeur et vouloir vivre.
Je ne veux pas de contact avec toi sur d’autres bases que notre satisfactions mutuelle
redberry a écrit :Comment veux-tu répondre à des besoins affectifs tout seul?
En prenant soin de toi, en écoutant ce que tu veux toi, en ayant conscience que personne ne peux t'aimer plus que toi.
redberry a écrit :ça m'a fait du bien...
Tant mieux.

Mon but était juste de t'aider à avancer, en te faisant prendre conscience que le fait de patauger à chaque rupture amoureuse est un signe de dépendance affective non réglée... Et que en avoir conscience c'est bien, mais agir pour que ça aille mieux c'est mieux.
Une rupture c'est douloureux pour tout le monde, il y a un deuil à faire, mais tu es venu ici demander ce que nous en pensions.
Et alors je t'ai répondu: Comme c'est de la dépendance affective, rien ne sert de garder contact avec lui, tu te fera plus de mal que de bien.
Maintenant c'est ta vie, évidemment, et mes paroles ne sont qu'un avis.
#1184012
redberry a écrit :Vous en pensez-quoi?
De prendre ton mal en patience, de t'occuper l'esprit pour que ça passe et de le laisser en dehors de ça ?
Vous avez rompu suite à ton initiative si je ne me trompe pas. Tu dis et répète que ce n'est pas l'homme de ta vie.
Ce n'est pas non plus un mouchoir que l'on jette pour ensuite le récupérer dès que l'on se sent un peu mal. Et peu importe ce qui s'est passé entre vous ou ses torts à lui.
Ne serait-ce que par respect envers toi-même, laisse le tranquille et passe à autre chose.