Oph a écrit :"Je veux etre une étoile"
Je lis vos échanges de bon matin, si je peux me permettre d y ajouter quelque chose : Deja désolée Alceste que ton post ai ete supprimé. Si cela arrive de façon récurrente tu peux aussi poser la question en mp a la modération.
Merci,
Oph !
Non, je n'ai pas envie de savoir ou de m'emmerder. Mes interventions sur ce Forum sont de toute façon assez rares (évidemment, ça n'arrange pas les choses).
Soit c'est un modo qui m'a dans le piff. Dans ce cas, c'est "personnel".
Soit c'est plus "idéologique". Y'a une certaine idéologie sur ce Forum, il s'en dégage naturellement une "pensée" sur les relations, etc., qui va dans un certain sens et peut-être qu'un mode considère que mes interventions sont inappropriées et tellement à contre-courant, à côté de la plaque, que ça "sape", "troll" le boulot que beaucoup font ici en essayant de ressaisir les gens, de les aider, les raisonner, etc.
Oph a écrit :Ensuite le titre du post de Math est de toute façon faux. Il n'est pas content de ne plus etre le premier. Ca c'est une hérésie pour le coup il sera toujours le premier. Et une femme n oublie jamais son premier. Maintenant ce qui derangeait dans son propos c'est simplement qu'on sentait a plein nez que son problème n'était pas tant un idéal de romantisme qu'un besoin de possession de conquérant (et ce avant même qu'il evoque ses autres conquêtes ca se sentait deja a plein nez).
Oui, ça, de toute façon, il sera toujours le premier. Et en effet, personne n'oublie son premier/sa première. Enfin... personne d'un minimum sensible sur la question, et le critère est large. Et tout particulièrement les femmes.
C'est bien ce que je disais, du reste ! Lui, il s'est cramé en affichant une incohérence totale et en trahissant le fait que chez lui, ça n'avait rien de bien romantique. Ce qui m'a un peu "frustré", parce que sur le coup, je me suis dit "tiens, quelqu'un qui va peut-être pouvoir faire un peu comprendre ce point de vue peu répandu", et il a fallu que ce soit encore un mec qui le ridiculise, conforte les pires idées qu'on peut s'en faire : égo viril déplacé, machisme, possessivité à sens unique, etc.
Je suis donc intervenu parce que, quoi qu'on en pense ensuite, en tout cas je suis "cohérent", et égalitaire dans mes principes à ce sujet, et je pousse le truc jusqu'au bout (jusqu'à pouvoir comprendre une femme qui ne voudrait pas de moi pour cette raison). Du coup, une fois encore, on trouve ça insensé ou pas, mais en tout cas on pouvait pas me "coincer" sur les trucs avec lesquels on s'empresse (à raison malheureusement) de disqualifier ce genre de point de vue d'habitude.
Oph a écrit :Pour finir je vais évoquer cette citation qui m'a aidé lorsque j'ai du affronter la perte de mon premier amour avec qui j'ai passé 10 ans de ma vie : "L homme veut etre le premier amour de la femme alors que la femme veut etre le dernier amour de l homme".
Qui est le premier ce n'est pas ça qui compte. Ce qui compte c'est celui qui choisit de rester. Celui sur lequel tu peux compter pour le reste de ta vie. C'est ça l idéal de romantisme.
Je connais cette formule ! Et y'a clairement du vrai.
Ca doit être mon côté hermaphrodite [je pense sérieusement que sur le plan psychologique, je suis un cas "d'hermaphrodisme", dans le cas bien sûr où on ne dépasse pas la question avec la théorie du genre !], car pour ma part, je voulais être le premier ET le dernier - oui, je sais, tout le monde le veut (ou presque) à la base, là n'est pas la question. Mais vraiment, je n'ai pas réussi à dépasser cela. Ma seconde (et dernière) copine ne pouvait plus être ma première, ça me frustrait, m'attristait profondément. Mais j'étais, plus que jamais, décidé à ce qu'elle soit ma dernière, j'étais prêt, et largement apte pour cela.
Mais elle, pour le coup, clairement, avait décidé que je serais son premier, aucun doute là-dessus... en revanche, je l'ai toujours soupçonné de ne me considérer "que" comme un premier... celui par lequel elle voulait commencer, mais tout en se projetant plus loin, ailleurs, en ne le considérant pas comme une "fin". D'ailleurs, j'avais beaucoup de mal, ça me froissait quand elle me répétait : "Je veux que tu sois mon premier". Je trouvais la formule déplacée. J'entendais : "Je veux que tu sois mon premier, donc pas le dernier." Elle en parlait comme si elle me faisait une espèce de "faveur" ; un jour, elle a même sorti "tu le mérites". J'avais trouvé ça complètement déplacé, choquant. J'avais tenté d'en parler avec elle, de mettre les choses au point, mais comme toujours, elle faisait l'innocente : "Oh, tu as compris ça ? Mais non, je ne voulais pas dire ça !" "Tu es parano !" "Tu surrinterprètes, tu es bien un littéraire, toi !"
Je donnais peut-être trop d'importance aux mots, mais elle, elle n'en donnait clairement pas assez, et je m'étais habitué à ses "dérapages verbaux", apprenant à ne plus m'en méfier, y voyant une forme de candeur qui allait bien avec sa personnalité. Mais en fait, tout a prouvé par la suite qu'on était bien dans le "lapsus révélateur", et qu'elle voulait bien dire ça. J'ai l'impression d'avoir été utilisé par une gamine terrorisée, pleine de complexe, qui avait soif d'aventures mais ne savait pas par où commencer. Elle a trouvé le connard de service, un de ces mecs capables d'attendre tout le temps qu'il faut, d'une patience à toute épreuve (pourquoi on est patient => parce qu'on voit toujours sur le long-terme. On est impatient quand on s'imagine pas rester avec quelqu'un, que le "temps presse". Or, quand on imagine passer sa vie avec quelqu'un, quand on mise sur l'éternité, que sont quelques mois ? A côté, ça pèse bien peu ! Alors on se montre d'une patience infinie. Mais en réalité, là, je me suis fait prendre pour un con par une petite pisseuse qui ne savait pas ce qu'elle voulait et voulait se sécuriser avec un type prêt à lui décrocher la Lune et à accepter beaucoup de choses, le temps qu'elle soit prête à franchir certains pas et que, une fois prête et en confiance, elle puisse passer aux choses sérieuses avec un autre, ou d'autres. J'ai l'impression d'avoir fait la première partie d'un spectacle, d'avoir chauffé la salle et le public pour la petite diva angoissée qui était pétrifiée de monter sur scène. J'étais le type "idéal" pour cette circonstance précise, mais celui qu'il ne fallait surtout pas pour la suite. La sentence a été quasi-immédiate.
Si on devait me donner le choix radicalement entre être le premier d'une fille dont je ne serais pas le dernier, ou être le dernier d'une fille dont je n'aurais pas été le premier, je suis pas stupide ni fou (si, si), évidemment que je choisis la seconde solution ! La garantie d'être avec la bonne personne pour toujours prime sur tout.
Mais ça marche pas comme ça.
Sauf cas de duperie extrême, on peut être "sûr" d'être le premier. En revanche, JAMAIS personne ne pourra nos promettre, nous assurer qu'on est le dernier.
De même que je refuse de n'être que le "premier", comme j'ai eu la sensation de l'être avec ma dernière relation, le candidat idéal pour "débuter", qui nous foutra pas la pression, qui est """romantique""", mais qui est relou après parce qu'évidemment lui il veut se poser, former un couple installé, etc., donc on dégage, de même, je ne veux pas être le "dernier" à n'importe quel prix. Me retrouver dans le rôle du mec sur laquelle on jette son dévolu parce qu'on sent le type sérieux, prêt à se poser, loyal, idéal pour se poser quand on a bien "profité", eu plein de précédents, fait la fête !
Pour moi, c'est l'envers d'une même situation. Au sujet de ma dernière relation, les reproches qu'on m'a fait m'ont évoqué la métaphore d'un type qui s'est laissé attendrir par une jeune femme qui, en fait, comptait sur lui pour l'amener en sécurité jusqu'au parking de la boite de nuit avec sa voiture blindée.
On me conseille à tour de bras de me tourner vers des femmes plus "expérimentées", "ayant déjà vécu leur jeunesse", etc. Moi, ce que je vois là-dedans, c'est le conseil de rester sur le parking à attendre que sorte de la boite de nuit une version vieillie, "adulte" de la connasse que je viens de laisser filer, qui, elle, a bien fait la fête, s'est bien éclatée avec d'autres, et n'attendait plus que le carrosse et que le connard de service qui va avec pour se reposer enfin de ses excès.
Oui, cette métaphore douteuse est extrême, et part d'un postulat où les gens font forcément n'importe quoi, "profitent", "abusent", alors qu'il existe toute sorte de parcours. Mais comme toute démonstration rhétorique, ça use des extrêmes seulement pour être plus éloquent. L'idée est là. Et c'est pourquoi le passé de la personne m'importe autant. Pour moi, ma présence dans sa vie ou notre histoire n'a absolument pas le même sens selon le passé qu'elle traine.
Paige a écrit :Bon ben je suis ISFJ-A de type « défenseur »
mais ce qui me dérange, c'est que tous les profils sont supers, y'a pas le profil "vous êtes de type "super connar*" et les super connar*s célèbres sont:-------
Oui, je suis d'accord avec toi, c'est toujours le problème avec les tests psychologique, le résultat est toujours "positif" et a l'air toujours de te dire, quel qu'il soit, que tu es exceptionnel et que as la chance d'être CE profile, chose qui n'a plus de sens si ça le dit pour 16 profiles différents !
Après, quelques défauts sont pointés ça et là pour chaque profile, et surtout, je trouve quand même que certains sont clairement plus "limites" que d'autres. Le mien, par exemple, "INTJ-A Architecte", à le lire, par moment, j'avais l'impression qu'ils décrivaient un méchant tyrannique et mégalo dans les films (d'ailleurs, ils le disaient que ce profile inspiraient des méchants de fiction...) C'était clairement plus négatif que le profile de mon meilleur pote (je me souviens plus lequel) qui, pour le coup, a eu l'impression presque tout aussi désagréable d'être traité en bisounours.
Y'a des profiles qui ont clairement le potentiel de "super connard" (le mien, entre autres, apparemment...), mais après évidemment, ça ne reste qu'un potentiel, et ces tests n'en disent pas plus que ce qu'ils disent déjà, ça trace seulement des grandes lignes, c'est hyper bien foutu, mais dépourvu de nuances, trop vagues ! Y'a de la place pour les connards !